Étiquette : armes nucléaires

  • Loukachenko menace d’une attaque nucléaire – Des armes nucléaires sont positionnées en Biélorussie

    Loukachenko menace d’une attaque nucléaire – Des armes nucléaires sont positionnées en Biélorussie

    Etiquettes : Russie, Ukraine, Biélorussie, Vladimir Poutine, armes nucléaires,

    Le chef adjoint du Conseil de sécurité de la Russie prévient que si l’Occident autorise l’Ukraine à se doter d’armes nucléaires, « un missile à charge nucléaire [leur] parviendra »

    La Russie a également transféré des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. C’est la première fois qu’elle transfère des armes nucléaires dans un autre pays depuis la chute de l’Union soviétique en 1991.

    « Il existe des lois irréversibles de la guerre. S’il s’agit d’armes nucléaires, il faudra une attaque préventive » – Ancien président russe Medvedev

    Ces propos s’inscrivent dans le droit fil de ceux tenus par M. Poutine en février 2022, lorsqu’il a déclaré que la Russie utiliserait des armes nucléaires si elle estimait que ses « intérêts vitaux » étaient menacés.

    M. Poutine a également déclaré que les armes nucléaires russes n’étaient pas seulement un moyen de dissuasion, mais aussi un moyen d’assurer la sécurité de la Russie.

    En mars 2022, M. Poutine a ordonné que les forces nucléaires russes soient placées en état d’alerte maximale, avertissant ainsi l’Occident de ne pas intervenir en Ukraine.

    Depuis, l’OTAN a envoyé des chars et s’apprête à envoyer des F-16 en Ukraine.

    Les États-Unis sont-ils imprudents et risquent-ils une guerre nucléaire, ou prennent-ils le bluff de Poutine ?

    Les États-Unis et leurs alliés ont mis en garde la Russie contre l’utilisation d’armes nucléaires. Ils ont également déclaré qu’ils répondraient par une « force écrasante » si la Russie utilisait des armes nucléaires.

    Que se passera-t-il si les États-Unis ou la Russie font une erreur de calcul ?

    J’ai le sentiment que nous nous rapprochons de plus en plus d’un point de non-retour.

    #Ukraine #Russie #Biélorussie #Armesnucléaires #Poutine #Loukachenko

  • Le Maroc et le renforcement de la sécurité et de la sûreté internationales

    Le Maroc et le renforcement de la sécurité et de la sûreté internationales

    Tags : Maroc, AIEA, TNP, armes nucléaires, CTBT,

    A- Cadre Juridique :

    Au Niveau International, le Maroc adhère à l’ensemble des traités multilatéraux qui forment le régime multilatéral de Désarmement et de Non-prolifération :

    -Le Traité sur la Non-prolifération des Armes Nucléaires (TNP),

    -L’Accord de garanties généralisées de l’AIEA,

    -Le Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (CTBT),

    -La Convention sur la Protection Physique des matières nucléaires,

    -La Convention sur la Suppression des actes illicites de terrorisme nucléaire, qui a été adoptée sous la Présidence du Maroc de la 6ème Commission de l’Assemblée Générale de l’ONU en 2005.

    Au Niveau National :

    Le Conseil de gouvernement a adopté, le 16 mai 2013, le « 142-12 » loi, qui établira le cadre juridique cadre pour l’octroi de licences, la surveillance et l’inspection des installations et des activités nucléaires et radiologiques. La Loi a été soumise au Parlement pour adoption.

    Les autorités marocaines compétentes continuent de mettre à jour le registre national des sources radioactives, ainsi que la système matières nucléaires de la reddition de comptes.

    Le Maroc abrite un Secrétariat régionale CBRN pour les pays africains de la façade Atlantique et coordonne, en étroite collaboration avec l’UE, dans le cadre de la coopération tripartite / triangulaire, la mise en œuvre de plusieurs projets CBRN, notamment sur le renforcement des capacités pour les pays africains de l’Atlantique.

    Le Maroc continue de mener des consultations entre les membres du groupe de travail national, y compris représentants des départements ministériels, des institutions publiques, des centres de recherche et les universités, à élaborer un plan de travail CBRN nationale à partager avec les pays de l’Atlantique façade africaine.

    Le Maroc continue d’organiser et d’accueil, dans les locaux du Centre de soutien National Nuclear Security (CNSPM), des activités de formation sur la sécurité nucléaire pour diffuser l’information et promouvoir les normes internationales en matière de sécurité nucléaire pour les représentants de l’Afrique et la région MENA pays.


    Le Maroc a, au cours de la période de 2010 à 2013, 25 programmes de formation pour près de 1500 nationaux et participants étrangers en partenariat avec l’AIEA et US DoE. Le Centre national de l’énergie nucléaire, des sciences et techniques (CNESTEN) ont coordonné l’organisation de ces activités.

    B- La contribution du Maroc dans le cadre des Initiatives Internationales :

    Le Maroc soutient et apporte une contribution substantielle aux efforts consentis par la communauté internationale notamment dans le cadre des initiatives visant à renforcer la sécurité nucléaire et promouvoir l’universalité du régime de non-prolifération, en particulier :

    L’Initiative de Sécurité contre la Prolifération (ISP) à laquelle le Maroc a adhéré en mai 2008 ;

    Le Partenariat Global pour l’Energie nucléaire (GNEP) ;

    La coprésidence avec la France, depuis septembre 2009, de la Conférence sur la facilitation de l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires ;

    Le rôle actif et dynamique dans le cadre de l’Initiative Globale de Lutte Contre le Terrorisme Nucléaire (IGLTN) dont le Maroc a abrité la première réunion en octobre 2006 à Rabat ;

    L’élection du Maroc pour présider le groupe de travail « réponse et gestion des incidents nucléaires ou radiologiques », lors de la réunion plénière de l’IGLTN en Corée du Sud en juin 2011 ;

    L’organisation d’un séminaire d’outreach pour les pays africains sur le plan d’action de Washington en novembre 2011 ;

    L’organisation à Marrakech en févier 2012 d’une réunion des 3 groupes de l’IGLTN présidé par le Maroc, la hollande, l’Australie) pour adopter un document en tant que contribution au Sommet de Séoul sur la sécurité nucléaire ;

    La reconduction du Maroc lors de la réunion de l’IGLTN à Mexico, en mai 2013, pour présider le groupe de travail« réponse et gestion des incidents nucléaires ou radiologiques » jusqu’à 2015 ; 

    L’organisation réussie, avec l’AIEA, à Rabat, les 20 et 21 novembre 2013 de l’exercice « ConvEx-3 », le premier de son genre dans les annales de l’AIEA ayant une double dimension sécurité et sureté nucléaire.

    C- La contribution du Maroc dans le cadre du processus du Sommet sur la Sécurité Nucléaire :

    Engagement politique a haut niveau

    Le processus du NSS s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle approche diplomatique de l’Administration Obama, qui a érigé la sécurisation des installations nucléaires et du trafic des matières nucléaires et radioactives dans le monde, en tant que priorité, afin de faire face aux menaces grandissantes que représente le terrorisme nucléaire

    Vision de Sa Majesté le Roi de maintenir un équilibre entre le droit a l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire aux fins de développement et les obligations internationales de transparence, de non-prolifération et de la sécurité et sureté internationales

    Engagement politique de haut niveau eu égard aux risques grandissants de l’utilisation des matières radioactives et nucléaires par les groupes terroristes à des fins malveillantes. Aussi le terrorisme nucléaire constitue-t-il la menace la plus immédiate et la plus urgente à la sécurité internationale.

    D- AIEA : Actions de coopération

    -A travers le CNESTEN, le Maroc a développé un partenariat important et actif avec l’AIEA dans divers domaines (Sureté, Sécurité, Hydrologie, Nutrition, Contrôles non Destructifs, etc.).

    -Le développement et la coordination du Plan Intégré en Sécurité Nucléaire,

    -Le développement du Centre de Formation et de Support en Sécurité Nucléaire assurant au niveau national et régional des formations en sécurité nucléaire,

    -La préparation et la conduite de l’exercice CONVEX «  Bab Al Maghrib » en Novembre 2013,

    -La conduite régulière de formations Post Universitaire en Radioprotection au niveau régional

    -Une trentaine de projets sont en cours de réalisation en collaboration avec l’AIEA (3 MOR, 5+21 RAF, 9 CRP).

    -Annuellement, le CNESTEN participe à la formation professionnelle et académique pour un millier de personnes, dont 20% d’étrangers. Dans ce cadre, le CNESTEN a, en 2012, accueilli 25 stagiaires de l’AIEA.

    -Le Maroc organise annuellement plusieurs manifestations scientifiques sur les plans national, régional et international : ateliers de formation professionnelle, échanges entre professionnels, en partenariat avec l’AIEA.

    -Le Maroc reçoit annuellement des experts t de l’AIEA. Réciproquement, le CNESTEN déploie de plus en plus son expertise à l’échelle régionale et internationale pour le compte de l’AIEA où une vingtaine d’expertise a été enregistrée en 2012, au profit des pays africains.

    -PGEC : Depuis 2000, le CNESTEN a assuré sept éditions de la formation PGEC pour 160 professionnels issus d’une vingtaine de pays d’Afrique francophone, contribuant ainsi au développement des infrastructures nationales en sûreté radiologique dans la région d’Afrique. Depuis 2012, cette formation est organisée dans le cadre du programme AFRA. L’Algérie, le Ghana et le Maroc sont les centres désignés à cet effet.

    #Maroc #Sécurité #Sûreté #AIEA

  • Point de presse du Porte-parole du SG de l’ONU: 28 juin 2022

    Point de presse du Porte-parole du SG de l’ONU: 28 juin 2022

    Secrétaire général, Vice-Secrétaire générale, Armes nucléaires, Libye, Conseil de sécurité, Syrie, Yémen, Myanmar, Sécurité alimentaire, Marchés des produits agricoles, Soudan, Éthiopie,

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 28 juin 2022
    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général

    Le Secrétaire général a pris l’avion pour New York, après avoir assisté à l’ouverture de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui se tient au Portugal.

    Vice-Secrétaire générale

    La Vice-Secrétaire générale est toujours à Paris où elle participe virtuellement au pré-sommet « Transformer l’éducation », qui a commencé aujourd’hui.

    Elle y participe virtuellement parce qu’elle vient d’être testée positive de la COVID-19. Elle se porte bien et se dit reconnaissance d’être l’une des chanceuses à avoir été vaccinée. Elle dit penser aux millions de gens qui n’ont toujours pas cette protection. Mme Amina Mohammed a appelé au maintien de l’élan pour veiller à ce que les vaccins ne laissent personne sur le côté.

    Armes nucléaires

    Dans une déclaration publiée hier, le Secrétaire général félicite les États parties au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires de l’issue heureuse de leur première réunion.  

    Il salue l’adoption de la Déclaration politique et du Plan d’action qui dictent la mise en œuvre du Traité et qui constituent une étape importante vers l’objectif partagé d’un monde exempt d’armes nucléaires.

    Libye

    Les leaders des deux chambres du Parlement libyen se rencontrent aujourd’hui et demain à Genève, à l’invitation de la Conseillère spéciale, Mme Stephanie Williams, pour discuter et parvenir à un accord sur les mesures régissant la période de transition jusqu’aux élections.

    Mme Williams a déclaré à l’ouverture de la réunion que le temps est vraiment venu de poser un dernier acte de courage pour assurer un compromis historique, dans l’intérêt de la Libye et de son peuple et pour la crédibilité des institutions nationales.

    Mme Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et de consolidation de la paix, est intervenue hier au Conseil de sécurité. Elle a souligné que l’ONU est fermement convaincue que les élections sont le seul moyen d’assainir les désaccords sur la légitimité démocratique des institutions libyennes, ajoutant qu’il est temps de se mettre d’accord sur les questions en suspens et d’organiser les élections.

    Mme DiCarlo a noté que ces quelques dernières années, la Libye a fait des progrès importants vers une société plus inclusive. Dans l’intérêt du peuple, a-t-elle dit, nous ne devons pas laisser ces progrès disparaître.

    Conseil de sécurité

    Ce matin, le Conseil a tenu un débat public sur ses méthodes de travail.

    Cet après-midi, il a prévu de se réunir sur la situation en Ukraine. Mme Rosemary DiCarlo, Cheffe du Département des affaires politiques et de consolidation de la paix a prévu de faire une déclaration.

    Syrie

    Le Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire pour la Syrie, M. Imran Riza, a fait état aujourd’hui de besoins humanitaires sans précédent. À ce jour, 14,6 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont besoin d’aide, soit 1,2 million de personnes de plus qu’en 2021, ce qui représente le niveau le plus élevé depuis le début de la crise.

    Cette augmentation rapide est due à une crise économique de plus en plus profonde, aux déplacements de population en cours, à la poursuite des combats dans certaines parties du pays et aux chocs climatiques.

    Selon les estimations, plus 90% des Syriens vivent actuellement dans la pauvreté, alors que l’insécurité alimentaire a atteint des niveaux historiques.

    L’ONU s’efforce de répondre aux besoins. En 2021, plus de 7 millions de personnes ont reçu une aide vitale tous les mois, dont 4,5 millions dans les régions contrôlées par le Gouvernement.

    L’ONU et ses partenaires ont en outre aidé 2,4 millions personnes dans le nord-ouest de la Syrie, grâce à l’opération transfrontalière massive qui, il faut l’espérer, continuera.

    À ce jour, l’ONU n’a reçu qu’un peu moins d’un quart des 4,4 milliards de dollars qu’elle a demandés pour la poursuite de ses opérations humanitaires.

    Yémen

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que la faim a atteint son niveau le plus élevé depuis 2015. Plus de 19 millions de personnes vivent dans la faim, dont plus de 160 000 sont au bord de la famine.

    Les coupes budgétaires ont compromis la faculté de l’ONU d’aider les gens dans le besoin. Au mois de décembre dernier, le Programme alimentaire mondial (PAM) a été forcé de réduire les rations alimentaires de 8 millions de personnes, compte tenu du déficit. Le PAM a procédé à d’autres coupes budgétaires, le mois dernier. Quelque 5 millions de personnes ne recevront plus que la moitié de leur ration quotidienne et 8 millions n’ont recevront que le tiers.

    Plus de 8 millions de femmes et d’enfants ont besoin d’une aide nutritionnelle, dont plus 500 000 enfants souffrant d’une malnutrition grave. Au mois de juillet, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a dû renoncer à soigner 50 000 de ces enfants.

    Le mois prochain, l’UNICEF a prévu de suspendre son travail lié à l’accès de 3,6 millions de personnes à l’eau potable et à l’assainissement. Toujours au mois de juillet, le Fonds divisera par deux ses activités d’éducation au danger des mines, au détriment de 2 millions d’enfants et de leurs familles qui risqueront encore plus d’être blessés ou de mourir.

    Sur le front de la santé, l’UNICEF va suspendre d’ici au mois de juillet, son appui à la santé maternelle et infantile dont bénéficient 2,5 millions d’enfants et 100 000 femmes.

    Myanmar

    L’équipe des Nations Unies indique que plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants ont fui dans d’autres parties du pays.

    En outre, plus de 4 millions d’enfants n’ont plus accès à l’éducation depuis deux ans. Cette perturbation dans la stabilité du parcours scolaire place les enfants dans un risque encore plus grand de devoir travailler et d’être victimes de la traite ou du mariage précoce.

    L’ONU et ses partenaires sont sur place et travaillent malgré de réels problèmes d’accès et de déficit budgétaire. Ils ont aidé 2,6 millions de personnes au premier trimestre de cette année mais leur faculté de porter assistance aux autres 6,2 millions de personnes identifiées dans le Plan de réponse humanitaire dépendra de l’augmentation des fonds, de l’amélioration de l’accès et de la suppression des goulets d’étranglement, comme les retards dans l’octroi des visas et les restrictions bancaires.

    À ce jour, l’appel humanitaire de 826 millions de dollars n’est financé qu’à hauteur de 11%.

    Sécurité alimentaire

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est félicité de l’annonce du G7 sur le versement d’une somme additionnelle de 4,5 milliards de dollars pour protéger les personnes les plus vulnérables contre la faim et la malnutrition dans le monde.

    Le monde fait en effet face à une crise de la faim sans précédent.

    Le PAM s’est dit encouragé par l’engagement du G7 à faire en sorte que le commerce reste ouvert à la nourriture, au pétrole et aux fertilisants, autant de produits essentiels pour les pays qui portent le fardeau de la crise.

    Marchés des produits agricoles

    L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui un rapport sur la manière dont la réduction des coûts peut imprimer un élan à la réalisation du développement durable.

    Le rapport veut aider ceux qui élaborent les politiques à trouver les moyens de veiller à ce que les politiques commerciales sauvegardent la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le monde, respectent l’environnement et protègent contre les chocs tels que les conflits, les pandémies et les phénomènes météorologiques extrêmes.

    Soudan / Éthiopie

    Le Secrétaire général est profondément préoccupé par la reprise des affrontements entre le Soudan et l’Éthiopie le long de leur frontière disputée, le 22 juin dernier. Selon les informations, ces affrontements auraient causé la mort de sept soldats et d’un civil soudanais. Le Secrétaire général exhorte les deux pays à prendre des mesures concrètes pour dissiper les tensions et résoudre pacifiquement le différend lié à la zone frontalière d’Al-Fashaga. Il présente ses condoléances aux familles des victimes.

    ONU INFO, 28 juin 2022

    #ONU #Yémen #Myanmar #Libye #Syrie #Soudan #Ethiopie

  • Russie-Ukraine : Risque d’une d’une 3è guerre mondiale?

    Russie-Ukraine : Risque d’une d’une 3è guerre mondiale?

    Russie-Ukraine : Risque d’une d’une 3è guerre mondiale? – Etats-Unis, NATO, Occident, armes nucléaires,

    La Russie met en garde contre le déclenchement d’une 3è guerre mondiale

    Le chef de la diplomatie russe s’est longuement exprimé lors d’une interview à la chaîne Pervy Kanal. L’occasion pour lui d’évoquer la situation internationale, l’avancée des négociations en Ukraine mais également le comportement des Occidentaux qui risquent de déclencher une troisième guerre mondiale.

    Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a donné le 25 avril une longue interview à la chaîne Pervy Kanal dans laquelle il est revenu sur de nombreux sujets parmi lesquels la situation internationale, le risque de conflit généralisé ou encore sur l’avancée des négociations concernant l’Ukraine.

    Interrogé sur la situation internationale, le chef de la diplomatie russe a expliqué que «la situation actuelle peut être comparée à la crise des missiles de Cuba de 1962, elle est peut-être encore plus dangereuse car les règles du jeu sont plus floues et le niveau de confiance mutuelle est plus bas». «Même à l’époque où Trump était président, nous avons plaidé pour une confirmation au plus haut niveau par Moscou et Washington de la déclaration faite par Gorbatchev et Reagan en 1987 sur le fait qu’il ne peut y avoir de vainqueur dans une guerre nucléaire et qu’il ne faut jamais en déclencher une. Nous avons essayé de convaincre l’équipe Trump de confirmer ce message qui relève d’une haute importance pour nos peuples et pour le monde entier. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à convaincre nos collègues de la nécessité d’un tel geste», a-t-il ajouté.

    «Le traité ABM [traité relatif à la limitation des systèmes contre les missiles balistiques] n’existe plus, ainsi que le traité FNI [traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire] ; on réfute toujours notre proposition du moratoire réciproque, même si nous y avons précisé la nécessité de concerter les mécanismes de vérification […] Nous leur avons proposé de venir, sur la base des principes de réciprocité, à Kaliningrad, et de leur rendre visite pour visiter des bases de défense antimissile en Pologne et en Roumanie à notre tour. C’est une proposition honnête de notre part mais qui reste toujours rejetée», a-t-il regretté, précisant que «le traité START [traité de réduction des armes stratégiques] reste de facto le seul moyen pour exercer le contrôle réciproque des armements».

    «Jeter de l’huile sur le feu»

    Lavrov accuse les Occidentaux de «jeter de l’huile sur le feu» en armant l’Ukraine Sergueï Lavrov a par la suite dénoncé le comportement des Ukrainiens et de ceux qui leur fournissent des armes dans le conflit qui l’oppose à la Russie. «Tout le monde crie qu’il ne faut en aucun cas laisser se produire la troisième guerre mondiale, et c’est dans ce contexte-là qu’on considère les provocations constantes de Zelensky et de son équipe qui vont presque jusqu’à exiger l’entrée des forces de l’OTAN pour protéger les autorités ukrainiennes», a-t-il tancé.

    «Et tout le monde dit toujours qu’ils donneront des armes, ce qui, bien sûr, ne fait que jeter de l’huile sur le feu, et avec ces livraisons ils cherchent à forcer les Ukrainiens à combattre la Russie jusqu’au dernier soldat, pourvu que ce conflit dure le plus longtemps possible et, comme ils l’espèrent, que la Russie en souffre de plus en plus», a-t-il ajouté, précisant : «Je souligne encore une fois, nous avons le sentiment que l’Occident veut que l’Ukraine continue de mener la guerre, de provoquer, comme ils le croient, l’usure et la fatigue de l’armée russe et le complexe militaire et industriel russe. C’est une illusion.»

    Lavrov reproche à Zelensky son «attitude» concernant les négociations de paix Il a par la suite accusé le président ukrainien Volodymyr Zelensky de ne pas réellement vouloir trouver un accord de paix avec la Russie. «Il y a deux jours, cela faisait cinq jours, je crois, depuis que nous avions remis nos considérations [à la partie ukrainienne]. Zelensky a été interrogé lors d’une conférence de presse sur ce qu’il en pensait […] et il a dit : « Nous n’avons rien reçu, c’est un mensonge absolu, nous n’avons rien vu. » Après, nous avons posé la question aux négociateurs ukrainiens, nous leur avons demandé : « Pourquoi n’avez-vous pas fait un rapport à votre président, alors qu’il contrôle lui-même le déroulement des négociations ? », ils ont répondu : « Il n’avait pas le temps, et ça prend du temps… » Cela témoigne encore une fois de son attitude envers les négociations alors que lui fait toujours ses déclarations pathétiques selon lesquelles il préfère toujours la paix», a-t-il regretté.

    Sergueï Lavrov a également dénoncé des «fausses informations dont le nombre explose aujourd’hui après l’apparition de celles qui portaient sur Boutcha». «On diffuse des mensonges, à tort et à travers, notamment sur la non-ouverture par la Russie de couloirs humanitaires [à Azovstal] alors qu’ils sont proclamés à haute voix tous les jours. Il y a des autobus, des ambulances, qui sont amenés mais la partie ukrainienne qui détient des civils pour s’en servir de bouclier humain (et ce n’est pas seulement à Marioupol, mais aussi dans d’autres régions du pays où les hostilités se poursuivent, où nos opérations sont en cours) n’annonce pas [l’ouverture des couloirs] à la population voire ne leur permet pas d’évacuer, en les retenant par la force», a-t-il regretté. Il s’est enfin dit confiant que cette situation en Ukraine débouchera sur «la signature d’un accord». «Mais les modalités de cet accord dépendront de la situation des combats sur le terrain, au moment où cet accord deviendra une réalité», a-t-il toutefois prévenu.

    Le chef de la diplomatie russe critique le «manque de scrupules» des Américains Le ministre russe des Affaires étrangère a enfin tancé le comportement des Etats-Unis, leur rappelant les conflits qu’eux-mêmes avaient mené ces 25 dernières années évoquant l’ex-Yougoslavie ou encore l’Irak. «Sans hésiter, sans aucun fondement légal et même sans essayer de regarder la situation du point de vue du droit international et la Charte des Nations unies, ils envoient des troupes, bombardent des infrastructures civiles, comme cela a été le cas à Belgrade, des ponts, des trains de passagers, ils ont bombardé un centre de télévision», a-t-il assuré.

    «Tony Blair a dit d’ailleurs que ce n’était pas un centre de télévision mais un organe de la propagande agressive serbe. Entre parenthèses, cela ressemble aux actions du président Macron qui refuse d’accréditer RT et Sputnik au palais de l’Elysée en les qualifiant non pas de médias, mais d’agents de propagande. Ces manières, ces habitudes se sont profondément enracinées», a-t-il poursuivi. Il a enfin regretté un «manque de scrupules de la part des Américains en ce qui concerne le droit international et la mise en place de leurs propres règles sur la base du principe « je fais ce que je veux »».

    LSA, 25/04/2022

    #Russie #Ukraine #OTAN #EtatsUnis #ArmesNucléaires

  • USA envisage de ne pas utiliser d’armes nucléaires en premier

    USA envisage de ne pas utiliser d’armes nucléaires en premier -Les principaux conseillers à la sécurité nationale de Biden étudieront également une option pour déclarer que le « unique objectif » de l’arsenal nucléaire des États-Unis est la dissuasion d’un conflit nucléaire

    WASHINGTON, le 6 novembre. /TASS/. L’équipe de sécurité nationale du président américain Joe Biden examinera bientôt les conditions dans lesquelles les États-Unis peuvent adopter une politique de « pas d’utilisation en premier » en ce qui concerne les armes nucléaires, a annoncé vendredi le journal Politico, citant des sources à la Maison Blanche.

    Les principaux conseillers à la sécurité nationale de Biden étudieront également une option pour déclarer que le « seul objectif » de l’arsenal nucléaire américain est la dissuasion d’un conflit nucléaire et non son utilisation en réponse à une guerre conventionnelle ou à d’autres assauts stratégiques comme des cyberattaques. Le Pentagone s’oppose à tout changement de politique en raison de « l’expansion nucléaire surprenante de la Chine ces derniers mois parallèlement à la modernisation de son arsenal par la Russie », a ajouté le journal.

    L’approbation d’au moins une de ces options « marquerait des changements majeurs par rapport à la position actuelle, qui a été volontairement ambiguë tout au long de l’ère nucléaire quant à savoir si les États-Unis pourraient frapper en premier, et estime que les armes atomiques sont pour la « dissuasion des armes nucléaires et non -attaque nucléaire’ », a souligné le journal.

    Il est prévu que ces questions soient examinées lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale de Biden en novembre. Les sources du journal au sein de l’administration Biden ont réitéré que le président américain approuverait à terme personnellement la doctrine nucléaire du pays qui devrait être prête en janvier 2022. Cependant, son choix dépendra aussi de ce qui lui sera présenté. Le journal a souligné qu’ »il ne semble pas que le Pentagone veuille lui donner beaucoup de choix ». Une source au ministère de la Défense a déclaré au journal qu’il était peu probable que les deux options soient soumises au dirigeant américain. L’attaché de presse du Pentagone, John Kirby, lorsqu’on lui a demandé de commenter cette information, a souligné que « le compte rendu qui vous a été offert par le fonctionnaire est inexact ». Selon le porte-parole.

    En mars, Biden a déclaré que son administration prenait « des mesures pour réduire le rôle des armes nucléaires dans notre stratégie de sécurité nationale ». Pratiquement chaque nouvelle administration américaine a passé en revue presque toutes les doctrines et tous les concepts dans le domaine de la sécurité nationale.