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  • Ce n’est pas Pedro Sanchez qui a écrit la lettre publiée par le Maroc

    Ce n’est pas Pedro Sanchez qui a écrit la lettre publiée par le Maroc

    Tags : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, autonomie,

    Un éminent expert espagnol met les pieds dans le plat : Ce n’est pas Pedro Sanchez qui a écrit sa lettre de trahison !

    Question de Diarto Fuera Aventura : Situons-nous le 14 mars de cette année lorsque le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a envoyé une lettre au roi du Maroc, Mohamed VI, d’accord au millimètre près avec le gouvernement du Maroc, où il est dit que l’autonomie de le Sahara à l’intérieur du Maroc est l’option la plus réaliste et la plus crédible Quelle est la portée réelle de ce changement de position manifesté par le gouvernement espagnol ?

    Réponse de Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC) : Je suis clair que cette lettre a été signée par Sánchez, mais il ne l’a pas écrite. Il a été analysé et la syntaxe établit qu’il a été écrit par un Français arabophone, par les Marocains eux-mêmes. Il n’a été écrit par personne du gouvernement espagnol. Il lui a été attribué et il a été contraint de le signer. Il contient des erreurs si épaisses qu’elles montrent qu’il n’a pas été écrit en Espagne, de sorte que même le nom du ministère des Affaires étrangères a été mal orthographié.

    Tout est dit. Ou presque. Cet éminent professeur, expert de la question sahraouie, nous suggère en filigrane que le chef du gouvernement espagnol est victime d’un odieux chantage de la part des responsables marocains. Peut-être pas seulement à cause des juteuses affaires de sa femme au Maroc. Avec l’aide du logiciel espion Pegasus, les services de Yacine Mansouri et Abdellatif Hammouchi ont dû récolter une information tellement compromettante qu’ils ont poussé Pedro Sanchez à accepter de s’humilier en signant cette lettre de capitulation que des inconnus ont écrite pour lui.

    La meilleure preuve, c’est que Nasser Bourita et son ministère des Affaires Etrangère n’a pas pris la peine de respecter les convenances diplomatiques. Il a en effet rendu public cette humiliante lettre alors que Pedro Sanchez se trouvait encore en visite au Maroc, obligeant ce dernier à réintégrer en extrême urgence la Moncloa pour éteindre les débuts d’incendie politiques et institutionnels qui commençaient à se déclencher un peu partout. Bref, les exemples ne manquent pas, qui illustrent sinistre ascendant qu’a pris Rabat sur Madrid.

    Cet éminent professeur en détaille quelques-uns dans cet entretien, où il parle aussi des manières à la hussarde adoptées par le Maroc dans ses négociations sur les frontières maritimes. La classe politique et la société civile doivent se réveiller enfin, et prendre conscience que leur royaume, bel exemple de monarchie démocratique et constitutionnelle, jadis puissance maritime incontournable, vient de tomber sous les fourches caudines d’une monarchie dictatoriale, belliqueuse, expansionniste et indigne de confiance. Avis!

    El Ghayeb Lamine

    N.B : Carlos Ruiz Miguel est professeur de droit constitutionnel à l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (USC) et directeur du Centre d’études sur le Sahara occidental (CESO) de cette université. Auteur de divers ouvrages sur le Sahara Occidental.

    Source : La Patrie News, 09/12/2022

    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental #Pedro_Sanchez

  • Représentativité de la diplomatie parallèle

    Topics : Maroc, Sahara Occidental, CESAM, autonomie, diplomatie parallèle,

    Conscients des enjeux de la future représentativité parlementaire des citoyens marocains de l’étranger, nous vous invitons à êtres vigilants dans les choix de vos partenaires socioéconomiques. Hormis la diversité des partis marocains, il n’y a pas encore de méthodes participatives assez bien développées pour appréhender l’électorat de « Aljallia Almaghribia ».

    Certains sont actifs au sein du conseil consultatif des marocains de l’étranger CCME, ils sont en course au renouvellement de son appareil « course aux sièges » et d’autres essaient de se greffer par tous les moyens aux appareils de partis ou des institutions de la diplomatie officielle et parallèle.

    Toutes les possibilités sont explorées pourvu que chaque initiative ne soit pas isolée et soit cadrée par l’objectif central de notre nation, celui de l’émulation marocaine à l’hexagone, aupentagone et voir partout dans le monde. Les considérations d’ordres personnels sont nombreuses et les différents qui peuvent existé entre les individus et les groupes d’individusne doivent pas surgir sur les champs de l’intérêt suprême de la nation. Les conflits d’intérêtsentre les individus d’une même communauté et entre groupes d’individus toutes les tendances confondues au sein de notre société ne sont pas représentatives de notre socle de solidarité.

    Elles doivent êtres prises avec discernement, en guise d’exemple aux erreurs à ne pas commettre pour ne pas compromettre les initiatives nobles de développement durable de notre nation.

    Toutes les transactions au sein de chaque société et particulièrement dans la société marocaine ne sont pas basées uniquement sur l’économie, ou sur le social et le cultuel, elles sont aussi liées à la psychologie cognitive de chaque individu qui entretient des relations d’intérêt personnel et familial. Cet intérêt personnel qui démontre que les limites de la réduction des pensées existentielles sont un frein au développement humain, est malheureusement présent chez de nombreuses personnes carriéristes et arrivistes par l’économie du marché et non par les compétences d’utilité publique et par le mérite de l’effort et de l’intelligence de l’innovation. Cette configuration frénétique de l’effort collectif et des bonnes volontés est aussi présente dans certains cas chez certains membres d’associations de la société civile. Il conviendrait de participer à la recherche d’une base solide d’équité citoyenne, pour encourager les bonnes volontés à la prise de conscience des enjeux primordiaux de la construction collective, dans l’intérêt suprême du Royaume du Maroc.

    Telles sont les volontés de réformes initiées par SM le Roi Mohamed VI et les nombreux appels de la mise en application de la nouvelle constitution avec efficacité et efficience.

    HAMIDI Moulay Hfid
    Coordination Européenne Au Sahara Autonome du Maroc

    #Maroc #Sahara_Occidental #CESAM

  • Sahara : Washington soutient le plan marocain d’autonomie

    Sahara : Washington soutient le plan marocain d’autonomie

    Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, Front Polisario, William Jordan, Wikileaks, autonomie,

    Selon William Jordan, un haut responsable du Département d’Etat américain, un État indépendant au Sahara Occidental n’était pas concevable pour les États-Unis et une grande partie de la communauté internationale, principalement parce qu’un tel État n’était pas susceptible d’être viable. Une solution mutuellement convenue offrant une autonomie réelle, dans laquelle les Sahraouis peuvent réaliser l’autodétermination dans le contexte de la souveraineté marocaine, était la solution privilégiée. Les États-Unis croyaient que c’était réalisable. Voici le texte d’un câble envoyé par l’Ambassade des Etats-Unis à Rabat à ce sujet:

    Résumé :

    Lors de réunions avec le MOI et le MAE le 17 février à Rabat, et réitéré lors de la réunion de l’ambassade le 22 février avec le SecGen Omar Hilale du MAE, le directeur du bureau NEA/MAG en visite, William Jordan, a exhorté les responsables du GOM à être expansifs dans leur réflexion sur l’autonomie afin de la rendre réelle et crédible pour le peuple sahraoui. Il a souligné que le Maroc devrait être prêt à négocier avec le Polisario. Jordan a assuré le GOM que les États-Unis partageaient l’opinion de nombreux pays selon laquelle un État indépendant au Sahara occidental n’était probablement pas viable et qu’un règlement plus réaliste était celui qui accordait aux Sahraouis une mesure significative d’autonomie sous la souveraineté marocaine.

    À la lumière de l’attention internationale accrue portée sur la réponse des services de sécurité marocains aux manifestations et aux arrestations de militants sahraouis, il a exhorté le GOM à permettre un plus grand accès au territoire pour contrer l’impression que le GOM « a quelque chose à cacher. » Jordan a déclaré à ses contacts qu’il se rendrait à Tindouf la semaine suivante et qu’il profiterait de toute rencontre avec le Polisario pour faire pression en faveur de contacts sérieux avec les Marocains et d’un accord pour négocier avec le Maroc sans conditions préalables. Le gouverneur du MOI, Rachid Rguibi, a déclaré qu’il y avait déjà une participation sahraouie considérable dans les affaires locales du territoire. Il a souligné que le Maroc avait une vision pour le territoire et était prêt et désireux de trouver une solution négociée au conflit – mais l’Algérie l’était-elle ?

    Résumé final.

    Le 17 février, le directeur du bureau NEA/MAG William Jordan a eu des réunions séparées avec le gouverneur Rachid Rguibi, un membre du brain trust du MOI sur le Sahara Occidental ; le directeur des affaires bilatérales du MFA Youssef Amrani ; et le directeur des affaires américaines du MFA Salahuddin Tazi. Alors que les réunions avec le MFA ont couvert d’autres questions dans la relation bilatérale USA-Maroc (reftel), la réunion de 75 minutes avec Rguibi s’est concentrée exclusivement sur le Sahara Occidental. Polcouns a accompagné la Jordanie à la réunion avec Rguibi, et DCM, Polcouns, et Poloff ont rejoint la Jordanie pour les deux réunions avec le MAE. Le Sahara Occidental : Autonomie, image, et le Polisario.

    Rguibi a dit à la Jordanie, en guise de contexte, que les efforts de décentralisation nationale étaient bien engagés au Maroc – et pas seulement au Sahara Occidental. L’autonomie pour le Sahara occidental est désormais une idée acceptée, même si « certains au Maroc en ont peur ». L’Espagne a fourni le modèle « le plus proche » de ce que le Maroc envisage, bien qu’il y ait « certaines tendances » en Catalogne qui « inquiètent » le Maroc. Rguibi a noté qu’en 2000, le Maroc s’est engagé auprès de James Baker à accepter l’autonomie, et à ce moment-là, l’autonomie au Sahara Occidental est devenue partie intégrante d’un plan national de décentralisation.

    Rguibi a déclaré que les universitaires et les partis politiques marocains, entre autres, avaient répondu à l’appel du Roi de décembre 2005 pour des consultations et le partage d’idées sur le Sahara Occidental. « Le Roi veut que la recherche de la bonne solution soit appropriée par le peuple », a-t-il dit. Rguibi a fait valoir qu’il n’y avait « rien » dans le sud lorsque les Espagnols ont quitté le territoire ; il y avait juste quelques baraquements de l’armée et des nomades, et au fil des ans, le GOM a fait d’énormes efforts pour développer le territoire.

    Rguibi a déclaré que la pensée du Maroc sur l’autonomie n’était pas un secret pour les États-Unis, puisque le MOI Sahel de l’époque avait apporté le plan d’autonomie SIPDIS du Maroc aux États-Unis à la fin de 2003. Le Maroc voyait le processus vers une solution comme une négociation, basée sur des « principes courageux », essentiellement entre deux parties : le Maroc et l’Algérie. Rguibi s’est demandé si l’Algérie était vraiment prête à s’engager sérieusement avec le Maroc pour trouver une solution.

    Rguibi a souligné que l’indépendance était une option « impensable » pour le Maroc. La pression américaine sur l’Algérie pour faire passer ce message est essentielle. L’indépendance est ethniquement et politiquement impossible pour le peuple sahraoui, « même pour moi en tant que Sahraoui ». Rguibi a déclaré qu’il était heureux que les États-Unis s’intéressent à la question du Sahara occidental et la connaissent bien. De plus, le Maroc a profondément apprécié le rôle des États-Unis dans la facilitation de la libération des derniers prisonniers de guerre marocains en août 2005.

    Rguibi a identifié un recensement des camps de Tindouf comme une autre priorité pour le GOM et a exprimé sa gratitude pour le soutien antérieur des Etats-Unis à cette initiative à Genève. Une pression accrue sur le HCR pour qu’il donne suite à cette initiative est nécessaire, a-t-il déclaré ; un recensement permettrait à la communauté internationale de connaître la population réelle des camps. Mais l’Algérie défie la communauté internationale et refuse un recensement, a-t-il accusé, et il n’y a pas de réelle coopération entre l’Algérie et le HCR.

    L’autre préoccupation du Maroc concernant le Sahara Occidental, a dit Rguibi, est de parer au terrorisme potentiel émanant de la région du Sahel. Comme les Etats-Unis et l’Europe occidentale le savent bien, une grande partie du Sahel est un no man’s land, et ce qui s’y passe en termes de sécurité peut avoir un effet sur l’Occident. Les Arabes afghans pouvaient se regrouper dans les espaces non gouvernés ; il y avait déjà eu des enlèvements d’Occidentaux en Algérie ; il y avait une migration clandestine de ressortissants d’Afrique de l’Ouest et d’Asie du Sud. Chaque fois que le GOM interceptait des migrants, d’autres suivaient. Les migrants transitent par le Sahel et le Sahara occidental pour se rendre en Europe. Cela va à l’encontre des intérêts occidentaux.

    M. Rguibi a résumé en disant que la situation se résumait à ceci : l’Algérie est-elle prête pour une solution politique définitive au conflit ? La stabilité du Maghreb est importante. Un Polisario militarisé constitue une menace pour le Maroc ; c’est le sujet de la récente lettre de M. Benaissa à M. Annan (concernant l’activité du Polisario à Tifariti). Le Polisario s’affirme le long de la frontière mauritanienne dans des zones que la MINURSO ne peut atteindre, où il y a peu d’habitants et aucun contrôle gouvernemental. De plus, pour célébrer l’indépendance de la RASD dans le courant du mois, le Polisario ferait venir des partisans de Mauritanie, violant ainsi le cessez-le-feu et les accords militaires.

    La Jordanie a répondu qu’un Etat indépendant au Sahara Occidental n’était pas concevable pour les Etats-Unis et une grande partie de la communauté internationale, principalement parce qu’un tel Etat ne serait probablement pas viable. Une solution mutuellement acceptable offrant une réelle autonomie, dans laquelle les Sahraouis peuvent réaliser l’autodétermination dans le contexte de la souveraineté marocaine, est la solution préférée. Les États-Unis estiment que cette solution est réalisable. La présentation par le Maroc d’un plan d’autonomie au Conseil des ministres était la prochaine étape. Avec la fin définitive du processus Baker, la diplomatie sur le Sahara Occidental est entrée dans une nouvelle phase. L’envoyé de l’ONU Van Walsum publiera bientôt un rapport sur la situation. Une nouvelle formule est nécessaire pour aller de l’avant, avec le soutien de la communauté internationale et des Amis du Sahara Occidental. Les Etats-Unis attendent avec impatience le plan d’autonomie du Maroc afin de pouvoir se concentrer sur les négociations. Le plan d’autonomie du Maroc devrait prendre en compte tous les aspects de l’autonomie, englobant le soutien du peuple sahraoui.

    Jordan a déclaré qu’une préoccupation pour les États-Unis était que les manifestations dans le territoire – qu’elles soient soutenues ou motivées par le Polisario, ou qu’elles reflètent les conditions dans le territoire – donnent l’impression que les Sahraouis sont marginalisés. M. Jordan a déclaré qu’il ne lui appartenait pas de se prononcer sur les facteurs sous-jacents, mais que la communauté internationale s’intéressait à la question. Les États-Unis ont examiné les rapports des ONG, de leurs ambassades et d’autres organismes pour se faire une idée précise de la situation au Sahara. Pour une fin durable du conflit, une solution doit passer par les habitants du territoire.

    La Jordanie a convenu que l’Algérie devait être pleinement impliquée dans la recherche d’une solution. Sans l’Algérie, il n’y aurait pas de solution durable, ni de pression sur le Polisario pour qu’il s’engage. Les Etats-Unis ont encouragé le Maroc à avoir un contact direct avec le Polisario ou les véritables représentants du peuple sahraoui.

    Sans cela, les États-Unis ne peuvent envisager une solution tangible. La région du Maghreb a besoin d’une intégration et d’une coopération réelles pour réaliser les objectifs de l’Union du Maghreb arabe. Mais l’intégration a peu de chances d’aboutir sans une solution au problème central du Maghreb. Les États-Unis s’inquiètent des activités provocatrices du Polisario dans ce qu’ils appellent la « zone libérée » à l’est du mur de sable, bien qu’il n’y ait pas beaucoup d’informations disponibles sur ce qui se passe réellement et si cela viole l’accord de cessez-le-feu de 1991.

    Jordan a dit à Rguibi qu’il visiterait les camps de Tindouf la semaine suivante et qu’il aurait probablement des contacts avec le Polisario. Il a souligné l’inquiétude des États-Unis face aux activités qui déstabilisent la région et a fait remarquer que la seule façon d’avancer était la diplomatie. Le Polisario doit examiner très sérieusement, malgré son rejet public, la proposition marocaine d’autonomie. Les Etats-Unis sont prêts à aider les négociations à condition que le Polisario accepte de trouver une solution pacifique. De même, lors de réunions avec le GOA, Jordan a dit à Rguibi qu’il dirait franchement aux Algériens qu’ils ne pouvaient pas se retirer. Une solution durable exigeait la pleine participation de l’Algérie.

    M. Rguibi a déclaré que la vision américaine était encourageante pour le Maroc, et il espère que les États-Unis aideront les parties à trouver une solution aussi rapidement que possible. Il a toutefois tenu à préciser plusieurs points concernant la situation dans le « sud ». Le Maroc a passé les vingt-cinq dernières années à développer le Sahara Occidental. Le territoire connaît le taux de chômage le plus bas du pays. Il y avait des ports, des aéroports, et de bonnes routes. Il y avait une immigration massive du nord vers le sud. Le Sahara occidental bénéficie des projets de développement les plus ambitieux du Maroc, et le GOM est très satisfait des progrès réalisés jusqu’à présent. Il y a désormais une plus grande liberté d’expression au Sahara. Les « séparatistes » rencontrent des responsables américains sans répercussions ni arrestations. Pourtant, certains Sahraouis brûlent le drapeau marocain. Les Marocains ne sont pas habitués à cela. C’est une provocation. Certaines personnes sur le territoire agissent sur instruction du Polisario. Le Polisario est contre les plans de développement nationaux du Maroc. Lorsque des personnes s’engagent dans la violence et prêtent allégeance au Polisario, alors le GOM doit s’inquiéter. Lorsque cela se produit, le Polisario devient un mouvement militant. Notre peuple ne peut pas accepter cela, a insisté M. Rguibi. Quatorze militants sahraouis ont été condamnés récemment pour leur rôle dans des manifestations. Le processus a été transparent. Le frère du leader du Polisario, Abdulaziz, vit au Maroc – il est laissé seul. Des délégations se rendent au Sahara occidental tout le temps, mais quand elles arrivent en brandissant le drapeau du Polisario, c’est une provocation. Ce n’est pas le gouvernement central qui agit, dit Rguibi, mais plutôt le maire de Laayoune qui décide comment gérer la situation.

    Le gouvernement marocain, a dit Rguibi, est allé très loin dans l’expansion des libertés au Sahara Occidental et ailleurs au Maroc. Le Roi est allé aussi loin que possible. Il était inacceptable que les gens provoquent les Sahraouis qui ont fait le choix d’être marocains. Trente et un Sahraouis étaient membres du parlement marocain – plus de onze pour cent des sièges. La plupart des maires du Sahara sont des Sahraouis. Les Sahraouis sont intégrés dans la vie politique et économique de tout le Maroc — à Settat, à Larache, dans les banques, dans les centres d’investissement régionaux. Moi-même, a dit Rguibi, je suis un Sahraoui qui a été conseiller des deux premiers ministres avant de venir au ministère de l’Intérieur.

    Rguibi a terminé par une anecdote. Il s’était rendu à Laayoune pour les funérailles d’un homme sahraoui en novembre dernier. Alors que le cortège funéraire traversait Laayoune, un accident s’est produit et trois piétons ont été tués. Le lendemain, la presse algérienne et le Polisario ont proclamé qu’il s’agissait d’un meurtre à motivation politique. Une telle exploitation était dangereuse pour une compréhension exacte du Sahara occidental. Oui, la période de mai à juillet 2005, avec de nombreuses manifestations, a été difficile, reconnaît Rguibi. Un Sahraoui avait été tué en octobre lors de manifestations. Il s’agissait d’une erreur, et les agents fautifs avaient été arrêtés. Les agents de sécurité ont reçu l’ordre strict d’éviter les confrontations avec les manifestants.

    Réunions avec le MAE

    Au cours d’une brève réunion, la Jordanie a réitéré les points clés à Youssef Amrani, Directeur des Affaires Bilatérales du MAE, notant que le Département « attend avec impatience » la proposition d’autonomie du Maroc. Il a souligné que le Sahara Occidental est au premier plan de la façon dont l’image du Maroc est perçue par la communauté internationale, et il est impératif que le Maroc permette l’accès au Sahara Occidental. Jordan a déclaré qu’il est inévitable que le Polisario ait un siège à la table des négociations et que le Maroc devra engager le Polisario. Amrani a répondu que le Maroc n’est pas étranger au Polisario car le GOM a négocié avec le Polisario dans le passé. Amrani a déclaré que le problème est que l’Algérie ne permet pas au Polisario d’agir indépendamment. A cet égard, traiter avec l’Algérie est « inévitable », selon Amrani.

    Amrani a demandé que l’USG encourage également l’Algérie à avoir un dialogue ouvert avec le Maroc sur le Sahara Occidental, car sans cela il n’y aura pas de mouvement vers une solution. La Jordanie a assuré à Amrani qu’il transmettrait un message similaire au gouvernement algérien. Le GOM proposera un « plan d’autonomie plus concret » en avril, selon Amrani.

    Le directeur du MFA Americas, M. Tazi, a noté que la stabilité du Maroc dépend de la solution rapide de la question du Sahara Occidental. Le Maroc, comme il l’a dit, ne peut pas continuer à dépenser des ressources, de l’argent, et de l’énergie sur ce conflit. La Jordanie a convenu que le conflit a duré trop longtemps, et a suggéré que le Maroc, en plus de se concentrer sur la nécessité d’impliquer l’Algérie, doit également s’assurer qu’une solution est acceptée par le peuple sahraoui. La Jordanie a noté que, bien que certains tentent d’exploiter la situation, le Maroc doit permettre à autant d’informations que possible de sortir du territoire. Ne pas le faire, c’est risquer que des personnes extérieures concluent que le Maroc a quelque chose à cacher.

    Lors d’une réunion le 22 février avec le Secrétaire Général du MAE, Hilale, Polcouns a souligné l’importance pour le Maroc de soumettre un plan d’autonomie élargi et crédible qui pourrait servir de base aux négociations avec l’Algérie et le Polisario. Hilale a déclaré que le Maroc ne partait pas de zéro en matière d’autonomie, faisant écho à Rguibi qui a déclaré que certains Marocains n’étaient pas prêts à accepter l’autonomie. Hilale a déclaré que l’expérience du Soudan était présente à l’esprit du Maroc ; les négociations sur un accord de paix nord-sud ont provoqué des divisions et des violences à l’ouest. Cela a démontré que même l’autonomie était un risque pour le Maroc. Cela dit, le Maroc est prêt à aller de l’avant, mais il est grand temps que les Algériens s’engagent sérieusement. Le fait d’avoir les parties à la table des négociations donnerait au peuple marocain un énorme coup de pouce psychologique. Le Palais consulte-t-il les partis politiques et les ONG marocaines comme le Roi l’a demandé, a demandé M. Polcouns ? Oui, a répondu Hilale, « nos gens font du bon travail ». 21. (U) Le directeur de l’AEN/GAM, Jordan, a effacé ce message.

    Riley

    #Maroc #Sahara_Occidental #Etats_Unis #Wikileaks

  • Sahara Occidental : L’Espagne et la solution autonomique

    Sahara Occidental : L’Espagne et la solution autonomique

    Maroc, Sahara Occidental, Wikileaks, Espagne, autonomie, Miguel Angel Moratinos, Catalogne,

    Tous les doutes sur l’attitude du gouvernement espagnol face au conflit en cours dans la région du Sahara Occidental sont levés par les derniers documents fournis par Wikileaks. Dès le début, le gouvernement espagnol a soutenu une proposition visant à transformer le Sahara en une communauté autonome au sein du Maroc. Les télégrammes divulgués envoyés entre les ambassades aux États-Unis, Madrid, Rabat et Paris et découverts par Wikileaks ont été publiés mardi dans le journal espagnol El Pais.

    En 2006, le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Miguel Ángel Moratinos, a envoyé une proposition – sur papier sans en-tête, selon le journal – suggérant que les pourparlers cessent d’être sur l’indépendance et la souveraineté (pour les Sahraouis) et à la place sur le soutien à « la régionalisation, l’autonomie et l’autonomie ».

    « Une solution similaire à celle offerte par l’Espagne à la Catalogne », a proposé Moratinos, tandis que les responsables espagnols ont convenu que l’indépendance n’était pas une option réaliste.

    Lorsqu’en 2007 le Maroc a présenté son document proposant l’autonomie pour le Sahara, selon les communications divulguées, Moratinos n’était pas satisfait du résultat et a demandé plus de générosité de la part des Marocains. Les mêmes télégrammes ont révélé que la diplomatie espagnole considérait que la situation était rendue plus difficile par la force de la position française pro-marocaine.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Espagne #Wikileaks #Autonomie

  • L’Ambassadeur d’Espagne, José de Carvajal, au service du Maroc

    L’Ambassadeur d’Espagne, José de Carvajal, au service du Maroc

    Espagne, Maroc, Sahara Occidental, José de Carvajal, autonomie, Wikileaks,

    A l’instar de l’Ambassade de France à Rabat, l’Ambassade d’Espagne aussi collabore avec le Maroc en matière de renseignement. Dans cet email confidentiel, José de Carvajal, informe le MAEC marocain de l’arrivée imminente en Espagne du mozambicain Joachim Chissano, envoyé spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental.

    Carvajal reïtère le soutien de l’Espagne au Maroc dans sa tentative d’éloigner l’organisation panafricaine du dossier du Sahara Occidental. Selon le mail de Nabil Adghoghi, « la partie espagnole va lui réitérer sa position de principe à savoir que la question du Sahara est traitée au niveau conseil de sécurité des NU et que ce format devra rester en tant que tel ».

    « Par ailleurs le diplomate espagnol m a informé que Chissano visitera auparavant Washington londres et paris. Il se rendra après le 13 à Moscou et à Pékin. Je suggère que des démarches soient enteprises au niveau de ces capitales pour rappeler la position du Maroc concernant cette question », ajoute ce courrier confidentiel de la diplomatie marocaine.

    Pour rappel, des câbles Wikileaks ont révélé l’alignement de l’Espagne au Maroc dans la question du Sahara Occidental. Dans un article publié par El País le 13 décembre 2010 sous le titre de « Au Sahara, l’Espagne a soutenu une solution favorable au Maroc », il a été révélé que Madrid a « encouragé Rabat a élaborer sa proposition d’autonomie et lui y a offert son aide ». « Le Ministère des affaires Etrangères espagnol a proposé par écrit que le Sahara soit « comme la Catalogne. Le président algérien a qualifié le PSOE d’être « malhonnette » avec les sahraouis ».

    #Maroc #Espagne #PSOE #Sahara_Occidental #José_de_Carvajal

  • Sahara : L’Espagne appuyait une solution favorable au Maroc

    Sahara : L’Espagne appuyait une solution favorable au Maroc

    Maroc, Espagne, Sahara Occidental, autonomie, Aminatou Haidar, Wikileaks, Rodriguez Zapatero,

    L’Espagne appuyait une solution favorable au Maroc dans le conflit du Sahara, allant même jusqu’à encourager et aider Rabat à élaborer sa proposition d’autonomie qui serait calculée sur celle de la Catalogne (Région autonome au Nord Est de l’Espagne), ce qui a provoqué la colère du président algérien Abdelaziz Bouteflika qui a accusé le PSOE d’être « malhonnête envers les Sahraouis », affirme mardi le journal « El Pais » qui publie des câbles de la diplomatie américaine rendus publics par « Wikileaks ».

    « Depuis leur arrivée au pouvoir en Espagne en 2004, des socialistes se sont efforcés en apparence de maintenir une position distante dans le conflit du Sahara Occidental, mais dans les coulisses ils ont appuyé et même proposé au Maroc de le conseiller sur la façon d’élaborer sa proposition d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine », affirme le journaliste Ignacio Cembrero dans un article intitulé « L’Espagne appuyait, dans le conflit du Sahara, une solution favorable au Maroc ».

    « Des dizaines de câbles de l’ambassade américaine à Madrid, Rabat et Paris, font ressortir une ambiguïté apparente de la position espagnole sur le conflit du Sahara, certains câbles la décrivent comme « confuse », mais finalement l’Espagne s’aligne, avec nuance, sur les thèses marocaines », ajoute le journal.

    Malaise Algérien

    « Les socialistes espagnols n’ont pas été honnête avec les Sahraouis », aurait affirmé le président algérien en août 2005 au Sénateur US, Richard Lugar, président du comité des relations extérieures du Sénat qu’il avait reçu à Alger.

    Selon « El Pais », cette phrase illustre le malaise de l’Algérie à l’égard de la politique extérieure des successifs gouvernements socialistes depuis six ans, d’où la hausse de 20 pc du gaz algérien à destination de l’Espagne, décrétée de façon unilatérale.

    « D’aucuns estiment que cette hausse subite du gaz algérien serait en relation avec les commentaires faits par Zapatero durant sa dernière visite au Maroc », selon une note confidentielle de l’ambassadeur US, Eduardo Aguirre.

    L’Espagne propose au Maroc de l’aider à élaborer sa proposition d’Autonomie

    Après avoir rejeté le plan de James Baker pour le Sahara qui avait obtenu l’aval du conseil de sécurité de l’ONU, Rabat est arrivée à la conclusion qu’il ne suffisait plus de dire « Non » et qu’elle devait présenter une contre-proposition à savoir son projet d’autonomie qui est sorti au grand jour en 2007.

    Dès les premiers moments, l’Espagne a appuyé le Maroc dans cette direction. « Le Maroc doit présenter un plan crédible d’autonomie », aurait affirmé l’ambassadeur espagnol à Rabat, Luis Planas à son homologue américain, Thomas Riley en 2006. « Mais avant de se prononcer sur ce plan, le gouvernement espagnol doit d’abord l’examiner. Mais entre temps, il aidera le Maroc à se sentir à l’aise et l’appuiera à rédiger un projet sérieux », toujours selon Planas.

    La même année, Miguel Angel Moratinos, l’ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, élabore « un non papier » comme on l’appelle dans le jargon diplomatique, c’est à dire un document sans entête où sont écrites quelques idées sur le Sahara, et le remet aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Dans ce document, l’exécutif espagnol propose d’abandonner les termes de « décolonisation, souveraineté et indépendance » et de les substituer par des termes comme « régionalisation, autonomie et autogouvernement ». Il suggère pour le Sahara « une solution similaire à celle donnée par l’Espagne à la Catalogne ».

    La proposition d’autonomie marocaine n’enthousiasme pas le gouvernement espagnol

    Une délégation marocaine de haut niveau se rend à Madrid et dans d’autres capitales en février 2007 pour faire connaître le plan d’autonomie que Rabat voulait convertir en le principal axe de la négociation avec le Polisario. Le projet en question faisait référence au modèle d’autonomie espagnol et Allemand, mais sans entrer dans les détails. La proposition marocaine n’a pas enthousiasmé la diplomatie espagnole et Moratinos aurait même demandé aux marocains d’être plus généreux.

    Le conseiller politique de l’ambassade d’Espagne à Rabat a invité ses homologues de France, Usa, Royaume Uni et l’Allemagne, à une réunion d’évaluation le 14 mars 2007 : « notre amphitryon espagnol n’était pas du tout content (de la proposition marocaine », signale son homologue US Craig Karp, dans une note confidentielle.

    Mais les nombreuses conversations maintenues entre les diplomates US et espagnols sur le Sahara font ressortir « la coïncidence de leurs points de vue : les deux puissances sympathisent, avec des nuances, avec la proposition d’autonomie. L’Espagne, par contre, se montre, critique envers la France à qui elle reproche son alignement aveugle envers le Maroc ce qui l’empêche d’exercer efficacement son influence ». Jacques Chirac et « plus pro-Marocain que le Roi du Maroc », aurait ironisé Bernardino Leon, après avoir été nommé comme numéro deux du ministère espagnol des AE.

    Bernardino et le ministre Moratinos ont essayé en 2004 que « Paris se rapproche de la neutralité, mais sans réussir ».

    Jacques Chirac et Nicolas Sarkosy ont été les partisans inconditionnels du Maroc. Même Yassine Mansouri, le chef du plus puissant service secret marocain (DGED) aurait reconnu devant Christopher Ross, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara que « Rabat avait indiqué à Sarkosy qu’il serait préférable pour la France de ne pas être perçue comme trop pro-marocaine en relation avec le Sahara Occidental « .

    Les deux « Non » de Zapatero au Roi Mohammed VI

    Par deux fois, le président du gouvernement espagnol, José Luis rodriguez Zapatero aurait dit « non » au monarque Alaouite. La première fois à Oujda, à 13 km de la frontière avec l’Algérie lorsque le Roi du Maroc l’avait reçu en 2008 et voulait que son invité espagnol fasse une déclaration en faveur de la réouverture des frontières que l’Algérie maintient fermée depuis 2004, en vain, selon une note confidentielle de l’ambassade US à Rabat.

    Durant cette même visite, Zapatero aurait proposé ses bons offices pour une médiation entre l’Algérie et le Maroc, chose que le souverain marocain aurait décliné : « le moment n’est pas approprié », lui aurait répondu le Roi Mohammed VI. D’autres chefs Etats notamment Jacques Chirac et le président Russe Vladimir Poutine, auraient proposé eux aussi leurs bon offices mais en vain.

    Le deuxième « non » opposé par l’exécutif Zapatero remonte à seulement quelques jours lorsque la ministre espagnole des AE, Trinidad Jimenez a plaidé « pour la première fois », pour que « la Minurso s’occupe également de la question des droits de l’Homme » au Sahara, après l’assaut et le démantèlement du campement de protestation Sahraoui.

    Aznar et le Maroc

    « Le politicien espagnol qui a le plus appuyé l’administration du président US George Bush a été l’unique à être en désaccord avec le rôle au Maghreb. Début 2007, lorsque Rabat avait commencé à présenter au monde son plan d’autonomie, José Maria Aznar aurait déclaré +catégoriquement+ à l’ambassadeur US à Madrid que la politique de l’Usa de se rapprocher du Maroc était +une mauvaise idée+. Si Washington fait des concessions à Rabat et lui propose assistance, le Maroc +abusera de ces choses+ », l’aurait-il averti.

    La visite des Rois d’Espagne à Ceuta et le fait qu’elle ait coïncidé avec la célébration de la marche verte rend furieux le Maroc

    Bien que le ministre marocain des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri aurait assuré à Moratinos, en visite au Maroc en octobre 2007 pour préparer et sonder la réaction marocaine sur la future visite des Rois d’Espagne à Sebta et Mellilia, que « les choses vont rester les mêmes » (Business as usual), selon une note confidentielle de l’ambassade US à Rabat datant du 7 novembre 2007, « la réaction furieuse » du Maroc avait pris par surprise les diplomates espagnols à Rabat.

    Cette réaction stridente a été probablement exacerbé car la visite de Juan Carlos a commencé le 5 novembre, la veille de la célébration de la marche verte, selon l’ambassade US qui s’est demandé si « l’Espagne avait choisi exprès cette date-là ».

    Rabat a géré de façon « désastreuse » le cas Aminatou Haidar

    Selon une note confidentielle de l’ambassade US à Rabat datant du 18 décembre 2009, le Maroc avait géré de « façon désastreuse » le cas de Aminatou Haidar. « Finalement, le gouvernement marocain a mis trop tardivement fin à ce terrible épisode », selon Robert Jackson, le numéro deux de l’ambassade US, qui aurait affirmé que  » sa gestion agressive de cette affaire et sa démarche diplomatique maladroite ont mis en péril les relations avec l’Espagne et avec d’autres alliés ».

    Les résultats de cette affaire ont rendu le gouvernement marocain « furieux » et « durement secoué », selon l’ambassade, qui affirme que « la colère et les doutes du gouvernement marocain étaient surtout dirigés contre l’Algérie.

    La gestion de cette affaire par les autorités marocaines a été critiqué par des élites du pays, selon la consul US à Casablanca, Elisabeth Millard qui fait état de critiques contre Taieb Fassi Fihri à qui ses interlocuteurs marocains reprochait « de ne pas avoir mieux conseillé le Roi Mohammed VI sur les possibles conséquences et la réaction mondiale de l’expulsion » de Aminatou Haidar.

    Madrid, 14 Déc 2010 (MAP)

    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental #Autonomie #Zapatero

  • Espagne: Sanchez victime d’un chantage du Maroc

    Espagne: Sanchez victime d’un chantage du Maroc

    Espagne: Sanchez victime d’un chantage du Maroc – Sahara Occidental, autonomie, espionnage, Pegasus,

    Sahara Occidental: Le Premier ministre espagnol victime d’un chantage du makhzen

    Il ne fait plus de doute maintenant que le revirement incroyable du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental a un lien direct avec un chantage marocain, après les révélations sur l’espionnage de son téléphone au moyen du logiciel israélien Pegasus.

    Ce ne sont plus les médias qui en parlent, mais des partis politiques espagnols, qui pensent que leur chef du gouvernement ne peut changer une politique d’une manière aussi radicale et sans explication logique sur la question sahraouie qui fut depuis toujours une question liée à un processus de décolonisation, et que Madrid a finit par l’accepter par une neutralité positive.

    La question est posée depuis plusieurs jours et ne cesse de retenir l’attention et l’intérêt de nombreux milieux. Alors, le Président du Conseil espagnol Pedro Sanchez, a-t-il été victime de chantage du Makhzen et son allié sioniste le Mossad? Pour le parti radical Podemos, Pedro Sanchez, comme sa ministre de la Défense, Mme Margarita Robles, ont été longtemps espionné.

    Les données récupérées par les services secrets marocains leur ont permis d’actionner facilement du chantage sur les deux victimes. Les observateurs savent que les services du Makhzen usent et abusent de ces procédés depuis toujours à l’encontre de toutes les personnalités politiques, diplomates, sportifs, artistes, intellectuels et universitaires, scientifiques, des banquiers et des hommes d’affaires qui visitent le royaume marocain pour des séjours touristiques ou des séminaires ou même dans le cadre d’un travail.

    Cette fois, avec l’apparition des nouvelles technologies d’espionnage des téléphones cellulaires, le makhzen ne rate aucune opportunité pour investir ce créneau, dans l’objectif de réprimer et de mater la contestation sociale interne, les activistes dans les régions du Rif et les indépendantistes sahraouis dans les territoires du Sahara occidental.

    Le piratage des téléphones grâce au logiciel espion Pegasus, crée par la société israélienne NSO, a été déjà dénoncée par les médias européens l’an passé, suite à une enquête mondiale, qui révélèrent que les services marocains ont espionné à grand échelle des milliers de personnalités, dont plus de 6000 algériens.

    Pour les espagnols, rien n’est exclu. Les marocains sont tout désignés dans cette nouvelle affaire. Car, c’est la seule explication sensée trouvée dans le revirement du gouvernement socialiste au sujet du dossier sahraoui. Bien plus, certains observateurs rappellent les déclarations de Sanchez faites en territoire émirati, en février dernier, au sujet de son engagement en faveur de la sécurisation énergétique du Maroc, et son implication directe dans le conflit ukrainien en s’alignant sur la ligne du front anti-russe.

    Ces changements stratégiques des autorités espagnoles ont étonné les diplomates et experts, sachant que l’Espagne avait noué des rapports économiques étroits avec l’Algérie et qu’elle a subi des chantages féroces au moyen de migrants et de mineurs qui s’introduisent par milliers et par vagues successives dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, grâce à la permissivité et au relâchement de la police des frontières marocaines. Madrid avait alors qualifié cet afflux de clandestin d’« agression à l’égard des frontières espagnoles mais aussi des frontières de l’Union européenne » et dénoncé un « chantage » du Maroc qu’elle avait accusé d’« utiliser des mineurs ».

    Selon les autorités espagnoles, deux infections ont été confirmées sur le téléphone de M. Sanchez en mai 2021, et une autre sur le téléphone de Mme Robles en juin 2021. Selon le quotidien El Pais, les hackers ont extrait 2,7 gigas de données du téléphone de M. Sanchez et 9 mégas de celui de Mme Robles, mais le gouvernement ignore encore « la nature de l’information volée et son degré de sensibilité ». L’analyse de ces appareils a confirmé que des données en avaient été extraites. Il s’agit de leurs téléphones officiels, mis à leur disposition par l’Etat, et non privés.

    Pour rappel, Pegasus est un logiciel très puissant, développé par la société israélienne NSO Group, capable d’aspirer toutes les données d’un téléphone, y compris les messages échangés par des applications comme WhatsApp ou Viber. C’est la première fois que l’infection d’un appareil d’un chef de gouvernement en exercice est confirmée.

    Le Jeune Indépendant, 06/07/2022

    #SaharaOccidental #Maroc #Espagne #Pegasus #Espionnage #PedroSanchez

  • Espagne: le gaz provenant d’Algérie réduit de 25%

    Espagne: le gaz provenant d’Algérie réduit de 25%

    Espagne: le gaz provenant d’Algérie réduit de 25% – Maroc, Medgaz, gazoduc Maghreb-Europe, Enagas, Sonatrach, Sahara Occidental, Pedro Sanchez, autonomie,

    L’Algérie réduit d’environ 25 % l’approvisionnement en gaz naturel de l’Espagne.
    Le débit entrant a été réduit d’environ 70 GWh/jour.

    L’Algérie a réduit la fourniture de gaz naturel à l’Espagne. Selon les données de surveillance quotidienne du système gazier, le débit entrant par le gazoduc Medgaz a chuté d’environ 25 % au cours de la semaine dernière par rapport aux niveaux enregistrés à la mi-mars et se trouve maintenant au niveau le plus bas depuis le début de l’année.

    Selon les données quotidiennes fournies par Enagás, depuis le 1er mai, 234 GWh/jour sont entrés dans le pays, contre 312 GWh/jour le 14 mars, date à laquelle le Premier ministre, Pedro Sánchez, a envoyé la lettre controversée au roi du Maroc avec le changement de la position politique de l’Espagne sur le Sahara.

    Depuis le début de la crise avec l’Algérie, l’offre a lentement diminué, à l’exception de la vague de froid du 7 au 9 avril, où entre 324,2 et 334,2 GWh/jour sont entrés par Medgaz, un chiffre similaire à ceux enregistrés en janvier et février. L’afflux de gaz pour le mois de mai est même inférieur au chiffre de mai de l’année dernière sans l’augmentation de la capacité.

    Des sources de l’industrie ont indiqué que la réduction de l’arrivée de gaz en provenance d’Algérie est due au flux normal de la demande, mais ce n’est pas une année normale, car la Commission européenne tente d’imposer des niveaux de stockage de 80 % pour tous les pays européens et la pénurie de gaz entraîne une augmentation des prix de l’électricité et il y a des indications d’une baisse de la programmation par les commercialisateurs.

    Le gouvernement algérien avait mis en attente l’inauguration de l’augmentation de capacité de Medgaz avec le gouvernement espagnol, mais depuis janvier, la cérémonie officielle n’a pas pu avoir lieu malgré les contacts entre les entreprises concernées pour essayer de trouver une date satisfaisante pour les deux parties.

    L’Algérie s’est engagée en octobre dernier à fournir tout le gaz nécessaire pour répondre à la demande espagnole et a assuré qu’elle respecterait scrupuleusement ses contrats, sauf dans le cas où le gaz serait redirigé vers le Maroc, ce qui serait considéré comme une rupture de contrat.

    Sonatrach a perdu du poids dans la fourniture de gaz à l’Espagne depuis qu’elle a décidé de fermer l’approvisionnement par le gazoduc du Maghreb au profit de l’arrivée de méthaniers en provenance des États-Unis. En effet, il est passé de 45% de l’offre à à peine 22%.

    Le gazoduc maghrébin est resté en parfait état de fonctionnement depuis sa fermeture le 1er novembre, de sorte qu’il peut être activé à tout moment, comme l’expliquent des sources du secteur gazier.

    Le Maroc a demandé à l’Espagne d’utiliser cette connexion pour pouvoir s’approvisionner en gaz suite à la décision de l’Algérie de couper l’approvisionnement d’environ 1 milliard de m3 qui lui parvenait via ce réseau.

    Le secteur attribue cette baisse à une diminution de la demande de gaz, au plus fort de la saison de remplissage des stockages.
    Le 14 mars, le Premier ministre Pedro Sánchez a envoyé une lettre au roi du Maroc, Mohamed VI, dans laquelle il déclare que « l’Espagne considère la proposition marocaine d’autonomie présentée en 2007 comme la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour la résolution de ce différend ».

    La lettre, dévoilée par le Maroc, a provoqué une réaction rapide de l’Algérie, qui a rappelé son ambassadeur en Espagne pour des consultations. L’Algérie négocie depuis des mois pour augmenter le prix du gaz qu’elle fournit à l’Espagne. Les deux parties négocient actuellement une révision des contrats pour les années 2022-2024, dans laquelle Sonatrach demande une augmentation conforme à la situation des marchés internationaux.

    Les parties ont convenu d’une formule depuis octobre 2020 qui impliquait une forte baisse des prix, mais maintenant l’Algérie veut transférer la tension du marché aux consommateurs espagnols, contrairement à ce qu’elle appliquera à d’autres clients comme l’Italie, comme l’ont assuré les propres responsables de Sonatrach.

    L’Algérie a déclaré au gouvernement qu’elle resterait vigilante pour empêcher que du gaz provenant de son territoire soit fourni au Maroc. Selon le gouvernement espagnol, le Maroc pourra acheter du gaz liquéfié sur les marchés internationaux, le décharger dans une usine de regazéification sur le continent espagnol et utiliser le gazoduc du Maghreb pour le livrer sur son territoire.

    Le département dirigé par Teresa Ribera a également assuré qu’ »en aucun cas le gaz acquis par le Maroc ne proviendra d’Algérie ». Habituellement, à partir du 1er avril, la saison de remplissage des installations de stockage de gaz commence.

    El Economista, 05/05/2022

    #Espagne #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Gaz #Gazoduc #Enagas #Sonatrach

  • Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez

    Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez

    Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez – Maroc, Sahara Occidental, gaz, autonomie,

    Par M. Mehdi

    Le gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez a rapidement réagi à la menace d’Alger de couper son gaz s’il est acheminé vers le Maroc, via l’utilisation inverse du GME. La ministre ibérique de la transition écologique Teresa Ribeira a annoncé que le gaz qui sera acheminé via le GME, n’est pas algérien. Comment le savoir?

    Il est judicieux de s’interroger sur les objectifs inavoués du gouvernement de Madrid d’aller provoquer l’Algérie sur un sujet sensible, à savoir la confiance mutuelle pour l’édification d’une confiance mutuelle. Pedro Sanchez a démontré, qu’il ne mérite pas la confiance des algériens.

    Une confiance qui devra justifiée à l’égard de ses pairs européens, à la recherche de d’autres sources d’approvisionnement énergétique pour se débarrasser de la dépendance russe. Comment ne pas être solidaire des pays comme la Pologne et la Bulgarie , liés par des traités européens, et se porter volontaire pour soutenir le Maroc. La législation européenne est claire sur ce sujet, la solidarité à l’égard des pays membres de l’Union Européenne passe en priorité, d’où l’incompréhension qui entoure cette question. Pedro Sanchez est-t-il devenu la girouette de Washington? Il n’est pas exclu qu’il soit embarqué dans la feuille de route de l’administration Biden concernant le conflit ukrainien, monnayant du gaz au commandeur en contrepartie de l’envoi de marocains en chair à canon combattre à côte de l’armée ukrainienne, et approfondir ses liens avec l’entité sioniste. Comment expliquer que Pedro Sanchez, incapable de subvenir aux besoins de sa population en gaz, pourrait approvisionner un autre pays. Sur ce registre, il est important d’évoquer la réduction de la circulation des métros de Madrid, comme exemple de ce paradoxe.

    Les affaires juteuses de l’épouse de Pedro Sanchez

    Selon nos confrères de Lapatrienews.dz, Begoña Gómez, épouse de Pedro Sanchez, directrice de la Fondation Instituto de Empresa (IE) a bénéficié de contrats juteux au Maroc, suite au revirement de la position du gouvernement espagnol dirigé par son mari, sur la question sahraouie.

    Selon la même source ,les revenus générés par la fonction de directrice de cette dame, les activités de l’IE vont être incessamment étendus à la formation des hauts fonctionnaires marocains.

    Vendre le gaz au Maroc à quel prix?

    Le Maroc, menacé d’effondrement financier pourrait-t-il acheter du gaz à un prix du marché actuel ?

    Certainement pas, Rabat étranglé par une dette extérieure atteignant plus de 90% de son PIB, et les effets néfastes du Covid-19 sur les secteurs clés de son économie comme le tourisme et les effets de la sécheresse, conjugués à la crise ukrainienne qui a débouché sur la hausse des prix énergétiques et des prix de produits alimentaires, ne pourrait nullement acheter le gaz au prix actuel du marché après la rupture de l’approvisionnement du gaz algérien via le GME, décidée par Alger pour répondre aux actes d’hostilité du Maroc.

    Les mensonges du Makhzen au sujet du GME

    Pour mettre à nu les mensonges de Rabat et les médias inféodés au Makhzen, Algérie54 a pris contact avec l’expert international en bourse et énergie, Nouredine Leghliel, qui indiquera sur nos colonnes que le Maroc n’est propriétaire du tronçon du GME qui traverse son territoire long de 540 KM que de 0.68%. Une réponse aux propagandistes du Makhzen qui font croire à leur peuple que le GME est algérien. L’Algérie n’est propriétaire que du tronçon qui traverse son territoire. L’expert Nouredine Leghliel avait à maintes reprises sur nos colonnes,mis l’accent sur les mensonges de l’appareil propagandiste du Makhzen sur les prétendues « découvertes » marocaines des gisements pétroliers et gaziers, et le prétendu et farfelu accord pour la construction d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe, via le Maroc.
    Notre interlocuteur avait aussi alerté sur la mauvaise foi des espagnols déterminés à avoir du gaz algérien à bas prix pour devenir un hub gazier dans le sud de l’Europe.

    Nouredine Leghliel avait prédit une hausse des prix du gaz, avant même la signature de l’accord à long terme entre Sonatrach et Naturgy, un accord avantageux pour Madrid, que Pedro Sanchez travaille pour l’annuler, et priver son pays du gaz algérien.

    Le président Tebboune l’avait déjà souligné au sujet de la confiance trahie par Pedro Sanchez, et qui devrait être dissociée de l’Etat espagnol qui entretient des rapports historiques et stratégiques avec l’Algérie.

    Note

    La section au Maroc de 540 Km + le tronçon sous-marin de 47 Km appartiennent a 100% a la société hispano-portugaise EMPL (Europe Maghreb Pipeline Limited) filiale a 100% de l’espagnol Naturgy (ex-Gas Natural Fenosa) et de la société portugaise Galp Energia tandis que Metragaz est une filiale de EMPL a 99,32%. Metragaz est chargée de l’exploitation technique et de la maintenance de tronçon au Maroc.

    4 centres de maintenance (Aïn Béni Mathar, M’Soun, Aïn Dorij et Tanger) et 2 stations de compression (Frontera et Estrecho).

    EMPL
    Naturgy (Espagne): ……………77.2%
    Galp Energia (Portugal): ………22.8%
    ———————————-

    Metragaz
    Naturgy (Espagne): ………………..76.68%
    Galp Energia (Portugal): …………..22.64%
    ONHYM (Maroc): …………………….0.68%

    Algérie54, 29/04/2022

    #Algérie #Maroc #Espagne #SaharaOccidental #Autonomie #Gaz #PedroSanchez #JoseManuelAlbares

  • Sahara occidental : Le torchon brûle entre Alger et Madrid

    Sahara occidental : Le torchon brûle entre Alger et Madrid – Espagne, Algérie, autonomie, Abdelmadjid Tebboune, Jose Manuel Albares, Pedro Sanchez,

    Rien ne va plus entre Alger et Madrid. La brouille diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne à propos du revirement du Gouvernement Sanchez sur la question du Sahara occidental prend de l’ampleur. Samedi, le président de la République Abdelmadjid Tebboune qui a réitéré les engagements de l’Algérie envers la question sahraouie, mais aussi ses engagements gaziers envers malgré la brouille, avait souligné les conditions d’une détente des rapports et d’une réouverture des canaux de communication diplomatique entre les deux pays, soit un retour à la légalité internationale. Chose que le gouvernement Sanchez n’a semble-t-il pas apprécié. Et la réaction est venue par la voix de son ministre des affaires étrangères José Manuel Albares a opté pour un langage peu cavalier et empreint de désinformation à l’égard de l’Algérie. Un propos jugé inacceptable à Alger.

    Dans ce sens, l’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a qualifié lundi les propos du chef de la diplomatie espagnole, en réaction à la déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de « désobligeants », « offensants » et »inacceptables ». Les propos « désobligeants » tenus par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, en réaction à la déclaration du président de la République, sont « inacceptables » et « ne contribueront certainement pas à un retour rapide à la normale dans les relations bilatérales », a indiqué l’Envoyé spécial au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. « Le ministre espagnol devra en assumer les conséquences », a-t-il ajouté. Selon M. Belani, le département ministériel d’Albares « a beau démarcher la presse espagnole pour essayer de rectifier le tir, nous disposons de l’enregistrement sonore qui confirme que le ministre a bien tenu des propos offensants qui sont aux antipodes de la correction et de la bienséance protocolaire ».

    Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a réitéré samedi soir la position officielle de l’Algérie concernant que le revirement de Madrid sur la question du Sahara occidental indiquant qu’elle était « éthiquement et historiquement inadmissible », soulignant que le retour à la normale des relations algéro-espagnoles était tributaire de l’application du droit international. »L’Espagne ne doit pas oublier que sa responsabilité est toujours engagée au Sahara occidental, du fait de son statut de puissance administrante du territoire aux yeux du droit international, et ce, tant qu’une solution, quel que soit sa nature, n’a pas été trouvée à la question du Sahara occidental, une responsabilité que Madrid semble ignorer », a précisé le Président Tebboune lors de sa rencontre périodique avec des représentants de la presse nationale. « Le Gouvernement espagnol n’a pas écouté les opinions des autres à propos de la question sahraouie, même si elles ont été évoquées au Parlement et par l’opinion publique espagnoles. Nous n’interférerons pas dans les affaires internes de l’Espagne, mais l’Algérie, en tant que pays observateur dans le dossier du Sahara occidental, ainsi que les Nations unies, considèrent que l’Espagne est la puissance administrante du territoire tant qu’une solution n’a pas été trouvée à ce conflit », a indiqué le Président Tebboune. Il a souligné que l’Espagne ne doit pas oublier sa responsabilité historique, affirmant que l’Algérie « ne renoncera ni au Sahara occidental ni à la Palestine, car étant deux questions de décolonisation. »

    Chokri Hafed

    La Sentinelle, 26/04/2022

    #Algérie #Espagne #SaharaOccidental #WesternSahara