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  • Algérie: L’enfant est l’avenir de l’humanité

    Dans l’Algérie des libertés et des droits citoyens, forte d’un énorme potentiel de la jeunesse représentant le tiers de la population, le devoir de protection et d’émancipation de cette catégorie importante de la société est une priorité majeure inscrite dans la Constitution du 1er novembre 2020 et confortée par un dispositif réglementaire efficient et des mécanismes d’application.

    Cet engagement consacre la reconnaissance totale des droits des enfants à la santé, à l’enseignement obligatoire et gratuit, à une amélioration de son environnent social et culturel et la lutte sans merci contre toutes les formes de violence, particulièrement le fléau de l’enlèvement sévèrement réprimé, de déviance et les risques accrus de l’usage incontrôlé d’internet.

    Au cœur du processus des réformes, garantissant un enseignement de qualité, une formation professionnelle adéquate et une bonne santé, les droits des enfants confortent le rôle prépondérant de la jeunesse en acteur actif du développement durable et de la construction d’une Algérie nouvelle.

    «Investir dans les jeunes enfants, c’est investir dans l’avenir», proclame la convention internationale, signée le 20 novembre 1989 et ratifiée par l’Algérie le 19 décembre 1992. Des progrès substantiels, attestés par le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance, Isselmou Boukram, présent à la cérémonie commémorative de la Journée nationale célébrée le 15 juillet de chaque année, ont été accomplis en partenariat avec la société civile.

    Cette remarquable mobilisation a permis le déroulement de la scolarité, dans des conditions sanitaires et sociales normales inhérentes au transport, au chauffage et à la restauration. A l’heure de la pandémie qui n’épargne désormais aucune couche de la société, la vaccination des jeunes est une exigence dans la quête de l’épanouissement et de la préservation des droits des jeunes.

    L’éventualité d’un élargissement de l’opération de vaccination aux étudiants et aux jeunes de plus de 16 ans, delta oblige, est une option recommandée par tous les spécialistes et préconisée par de nombreux pays. Cette bataille décisive est à la portée de l’Algérie dont l’expérience en matière de vaccination est admise. Elle est le premier pays africain à éradiquer le paludisme et réduire, d’ici à 2021, de 25% le taux de prévalence de la tuberculose. Il ne fait donc aucun doute sur les capacités de l’Algérie de se défaire de l’emprise de la Covid-19.

    Horizons, 17/04/2021

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  • Algérie/ L’état de la raison

    Le pays est soumis à de fortes et multiples tensions. Fébrilité et nervosité dominent le climat national, alors que le contexte recommande plus que jamais lucidité politique et sens de la mesure. À tous les niveaux de l’État et de la société. L’état de la raison doit l’emporter sur toutes les excitations. Il faut impérativement faire prévaloir la clairvoyance en pareille circonstance. Le moindre dépassement peut s’avérer coûteux pour toute la nation.
    C’est un étrange paradoxe.

    Le pays n’a jamais été aussi près des deux extrêmes. Jamais le meilleur et le pire n’ont été aussi proches. Ils se côtoient sans pour autant se heurter. Pour l’instant. Il est vrai que le caractère inédit de la séquence historique ouverte depuis le 22 Février 2019 expose à tous les imprévus, aux fins périlleuses comme aux issues salutaires. Force est de constater que depuis la mise en échec du 5e mandat de Bouteflika, le processus tangue, se cherche et est parfois contrarié. Jusque-là, les enjeux à court terme l’emportent sur les énormes défis d’avenir que l’Algérie tout entière doit relever.

    L’accessoire parasite l’essentiel et la tactique écrase le stratégique. Peut-être par peur, sans doute faute d’ingénierie politique et parfois en raison du silence de ceux qui savent, le pays peine à se donner un modèle global qui correspond le mieux à l’expérience politique en cours et à ses exigences historiques. Il ne se trouve certainement pas dans les modèles éculés ou dans les recettes qui ont déjà échoué. Faut-il rappeler à ce propos, le mauvais départ de 1962 et le ratage mortel de 1988 ? Cette mémoire douloureuse doit tout au moins nous aider à ne pas commettre les mêmes erreurs. Une nation qui réussit est celle qui apprend et tire les leçons de ses échecs antérieurs. Mais encore mieux, celle qui sait forger des compromis en faisant le choix d’intégration et non d’exclusion. Celle qui n’humilie pas sa part intelligente tournée vers l’avenir au profit de sa portion qui s’accroche désespérément au passé désuet.

    C’est ce sillon d’espoir qu’il faut creuser et irriguer de toutes les sources intarissables que recèle l’Algérie. Une Algérie qui ne sera jamais construite par une partie aux dépens d’une autre. La victoire ne peut être que collective, la défaite serait pour tous. S’il est, en effet, important, le jeu du pouvoir demeure insignifiant devant la perspective historique que doit se donner l’Algérie. Une Algérie certes guettée par certains, mais surtout attendue par beaucoup. Elle est condamnée à réussir. Elle est appelée à surprendre comme sa jeunesse a su subjuguer le monde.

    Liberté, 16 mai 2021

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