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  • Tunisie: Benabderrahmane prépare la visite de Tebboune

    Tunisie: Benabderrahmane prépare la visite de Tebboune – Kaïs Saïed, coopération, sécurité, échange,

    D’IMPORTANTS ACCORDS SERONT SIGNÉS LORS DE LA PROCHAINE VISITE DU PRÉSIDENT TEBBOUNE EN TUNISIE : Benabderrahmane à Tunis pour préparer le terrain
    En préparant la prochaine visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, s’est rendu jeudi en Tunisie. Cette visite d’une journée, à laquelle a pris part une importante délégation ministérielle intervient en prévision d’échéances bilatérales importantes et en concrétisation de la volonté commune des deux parties de renforcer la coopération bilatérale au mieux des intérêts des deux pays.

    En effet, selon le communiqué des services du Premier ministère, cette visite souligne la volonté des deux pays de renforcer les relations bilatérales et de mettre en place une stratégie intégrée, surtout que « les relations algéro-tunisiennes revêtent un caractère particulier et exceptionnel au regard de la profondeur des liens d’amitié et de fraternité existant entre les deux pays ». Rappelant dans ce registre que les deux pays entretiennent des relations privilégiées notamment sur le plan économique, sachant que la Tunisie est le deuxième partenaire économique de l’Algérie en Afrique, et que les deux parties sont soucieuses d’approfondir l’année de la concertation et de renforcer la coordination sur les questions régionales et internationales.

    Sur le plan politique, l’Algérie et la Tunisie sont unies, de longue date, par des liens de fraternité et veillent à les renforcer sur le plan économique conformément aux intérêts communs des deux pays, en témoigne la visite de travail en février 2020 du président tunisien, Kaïs Saïed qui avait choisi l’Algérie comme première destination après son accession au pouvoir, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L’appui total apporté par l’Algérie à la Tunisie durant la période difficile qu’elle a traversée récemment, son soutien permanent aux Tunisiens face à la crise financière, son aide pour contenir la propagation de la pandémie du coronavirus outre la coopération commune en matière de sécurité aux frontières sont autant de facteurs qui consacrent le caractère privilégié des relations bilatérales qui prennent une dimension stratégique et vitale.

    Dans la foulée, le Premier ministre a été reçu jeudi à son arrivée à Tunis par le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed. A l’issue de la rencontre des deux parties, Benabderrahmane a affirmé, qu’il a pu transmettre au chef d’État tunisien les salutations « sincères » de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune. « Nous avons souligné le caractère stratégique de nos relations et la nécessité de les renforcer pour de nouvelles perspectives entre nos deux pays conformément aux orientations des deux chefs d’États et en tant que gouvernements nous œuvrons à matérialiser ces orientations.

    Tous les dossiers sont en cours d’examen et nous avons franchi des étapes importantes pour les finaliser afin que les protocoles, qui concernent principalement les domaines économiques, l’industrie, les travaux publics, l’énergie et le commerce, soient signés lors de la visite d’Abdelmadjid Tebboune en Tunisie. Nous sommes ici pour bien préparer cette visite », a-t-il déclaré.

    Par ailleurs et lors de cette même visite, Benabderrahmane s’est entretenu également avec la cheffe du Gouvernement tunisien, Najla Bouden au Palais du gouvernement tunisien. En parallèle, des rencontres sectorielles bilatérales ont été tenues entre les ministres accompagnant Benabderrahmane et leurs homologues tunisiens. Ces rencontres concernent le secteur de coopération économique; commerciale et de développement des régions frontalières; regroupant, ainsi, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig; et les ministres tunisiens du Commerce et du développement des exportations, Fadhila Rabhi Ben Hamza,; de l’Economie et de la planification, Samir Saïd et de la Santé, Ali Merabet.

    Au volet coopération énergétique et industrielle, une rencontre a été tenue entre les ministres de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab; de l’Industrie, Ahmed Zeghdar avec la ministre tunisienne de l’Industrie, Neila Gongi. Pour ce qui est de la coopération dans les domaines des transports et des équipements, Nasri rencontre les ministres tunisiens des Transports, Rabii Majidi et de l’Equipement et de l’Habitat, Mme Sarra Zaâfrani.
    Sarah Oubraham

    Le Courrier d’Algérie, 11/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune

  • Algérie : Un «casting» et des surprises

    par Nawal Imès

    Une semaine après avoir été chargé de former son gouvernement, la composante de l’exécutif qu’aura à conduire Aïmene Benabderrahmane est connue. Les ministères de souveraineté ont, à l’exception de celui de l’Intérieur, changé de locataires. Sabri Boukadoum et Belkacem Zeghmati quittent le gouvernement. Quelques surprises également puisque Ramtane Lamamra signe son retour aux affaires étrangères. Fait rare : le Premier ministre garde le portefeuille des finances, confirmant ainsi la priorisation de l’économie.

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Le nouveau gouvernement n’a pas été annoncé à travers un communiqué. C’est le porte-parole par intérim de la présidence qui en a fait lecture en direct de la présidence de la République.

    Une semaine, jour pour jour, après avoir confié la mission de former le gouvernement à Benabderrahmane, la composante de l’exécutif a été annoncée. C’est ainsi que Ramtane Lamamra signe son grand retour au gouvernement. Au chapitre des départs, deux autres noms ayant eu leur poids quittent leurs postes, il s’agit de Sabri Boukadoum et Belkacem Zeghmati. Ce dernier est remplacé par Abderrachid Tebbi qui occupait le poste de Premier président de la Cour suprême. Autre départ remarqué, celui du Pr Chitour qui quitte le ministère des Énergies renouvelables. Au total, quatorze nouveaux noms font leur entrée dans un exécutif comptant trente ministres, deux ministres délégués et plus aucun secrétaire d’État.

    Il n’y aura que quatre femmes au sein de l’Exécutif, toujours dans les traditionnels ministères de la Culture, l’Environnement, les Relations avec le Parlement ou encore la Solidarité. Au chapitre de l’économie, qui sera visiblement le fer de lance du gouvernement, les secteurs de l’énergie et des mines ont, à nouveau, été placés sous la tutelle d’un seul ministre, à savoir Mohamed Arkab qui garde son poste. Kamel Rezig également garde son poste. Il aura non seulement la charge du commerce mais également la promotion des exportations. Les transports et les travaux publics ont de nouveau été séparés. Changement également à la tête du ministère des Ressources en eau qui devient également celui de la Sécurité hydrique. Karim Hasni, qui y a été installé, connaît bien le secteur.
    Il a été longtemps directeur général de l’Office national de l’assainissement. Il hérite d’un secteur qui n’a jamais été autant au-devant de la scène, avec un stress hydrique qui a imposé de grosses restrictions en matière de distribution de l’eau potable. Au ministère de la Santé, c’est toujours le Pr Benbouzid qui aura les commandes d’un secteur qui a eu à faire face à une des pandémies qui a mis le secteur à rude épreuve. Du changement, néanmoins, au niveau de l’éducation.

    Le secteur sera à nouveau géré par Abdelhakim Belabed qui y a déjà fait un court passage en tant que ministre, après avoir longtemps occupé le poste de secrétaire général sous Nouria Benghabrit. De lourds dossiers en suspens l’attendent, à l’image de la révision du statut particulier ou de la réforme du baccalauréat. Pas de changement, par contre, au niveau de l’enseignement supérieur, où Abdelbaki Benziane conserve son poste. Ce n’est pas le cas du ministre des Sports qui laisse sa place à un militant du RND, alors que le poste de secrétaire d’État chargé de l’Élite, occupé par Souakri, a été tout simplement supprimé. Ont également été maintenus à leurs postes, les ministres respectifs des Affaires religieuses, de l’Agriculture, de l’Industrie pharmaceutique et celui de la Communication. Idem pour les deux ministres délégués chargés respectivement de la Microentreprises et de l’Économie du savoir.

    C’est avec cette composante que le Premier ministre aura la lourde tâche de gérer ce que le président de la République avait qualifié, lors de sa nomination, «d’étape économique» avec les nombreux défis qui la caractériseront.
    N. I.

    Le Soir d’Algérie, 09/07/2021

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  • Algérie : Une mission pas de toute aise

    par Abdelkrim Zerzouri

    Avec un nouveau Premier ministre qui occupe les devants de la scène nationale, on arrive à oublier un peu que l’Algérie n’a pas encore un gouvernement depuis la présentation par l’ancien Premier ministre de la démission de son gouvernement le 24 juin dernier. On attend la formation du nouveau gouvernement depuis la nomination du nouveau Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le 30 juin dernier, chargé le jour même par le président de la République de réunir son équipe dans les plus brefs délais. Une semaine déjà s’est écoulée. La tâche est-elle plus compliquée de regrouper un staff gouvernemental que celle qui a conduit à sa nomination, à peine six jours après la démission de son prédécesseur ?

    Choisir un seul homme et le placer à la tête d’un gouvernement est une étape pas trop contraignante, pas plus que celle qui lui incombe, soit former, lui-même, en concertation avec plusieurs parties, particulièrement les partis qui siègent à l’Assemblée populaire nationale (APN), qui ont plein droit de revendiquer des portefeuilles ministériels selon le prorata des sièges décrochés à l’APN. Revendiquer, ce mot à lui seul pourrait expliquer le retard accusé par cette démarche de recherche des têtes à installer dans des fauteuils. Où en est le Premier ministre dans cette première mission avant de passer aux choses sérieuses ? Des concertations sont en cours, certainement, entre le Premier ministre et les partis siégeant à l’APN, ainsi que le groupe des indépendants, mais absolument rien n’a filtré sur le fond des discussions.

    On sait seulement que le MSP veut rester à l’écart du prochain gouvernement, une position qui exprime son insatisfaction face aux places et aux rôles qu’on lui a accordé ou qu’on s’apprêterait à lui accorder au sein du prochain gouvernement, et que des partis comme le RND, El Bina et les indépendants sont favorables à une entrée au gouvernement, alors que d’autres partis restent très discrets sur le sujet, le FLN et El Moustkbal notamment, qui n’ont pas fait part, jusqu’à présent, de leurs intentions réelles, excepté des signes révélateurs à ce propos, qu’ils ont montré à l’issue de leur rencontre avec le président de la République, soulignant pour le premier qu’il est pour un gouvernement politique, accordant toute son importance à la participation des partis vainqueurs aux législatives du 12 juin pour «l’avenir du pays sur tous les plans», alors que le second parti a estimé pour sa part que les défis socioéconomiques exigent « l’unité » de toutes les forces politiques nationales. Ces deux derniers partis pèsent lourd sur l’échiquier politique et ils ont les capacités d’exiger des postes ministériels que d’autres pourraient également convoiter. Sans parler des ministres en poste dans l’ancien gouvernement et dont on ne veut pas se séparer. Pas de toute aise, donc, la mission de former le nouveau gouvernement. Les sensibilités sont à fleur de peau et il s’agit de manœuvrer avec délicatesse, en concordant les ambitions des uns et des autres. Alors, doit-on laisser les SG des ministères gérer plus longtemps encore les affaires courantes dans leurs secteurs ?

    Le Quotidien d’Oran, 07/07/2021

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  • Algérie: Fausse lecture

    Sans doute que la majorité des observateurs politiques a été surprise par la nomination d’Aïmene Benabderrahmane comme Premier ministre. Non pas qu’il n’ait pas les qualifications pour ce poste mais pour un profil qui ne cadre pas vraiment avec la mission délicate qu’il est appelée à mener. En l’occurrence, la crise algérienne est certes économique, financière et sociale, mais elle est d’abord et avant tout éminemment politique. Et pour cause !

    Le pays vient de sortir d’une élection législative avec un taux de participation historiquement bas (23%). Il y a là une preuve irréfutable que les Algériens ont tourné le dos au spectacle électoral bien malgré la propagande des médias qui voulaient en faire une « fête ». Comment festoyer avec un tel taux de participation qui plus est dans un contexte extrêmement délicat ?

    De fait, l’on s’attendait à ce que le président Tebboune nomme un Premier ministre « politique » qui sera chargé de remettre les passerelles entre le pouvoir et les différents courants politiques pour les amener à s’inscrire sur une feuille de route devant déboucher sur une solution consensuelle de sortie de crise. Or, il semble à travers la nomination de l’ex- ministre des Finances – un technocrate par excellence- que la crise politique soit occultée.

    Il y a juste un contexte économique stressant dont il conviendrait de juguler les implications sociales. Il y a donc forcément une mauvaise lecture des résultats des législatives du 12 juin qui confine à un déni des réalités. Aïmene Benabderrahmane est peut- être un excellent technicien de la finance, mais pas forcément un stratège politique dont le pays a grandement besoin en ces temps d’incertitudes.

    Et comme pour ne rien arranger, la deuxième force politique issue du dernier scrutin a décidé de ne pas participer à l’exécutif du nouveau Premier ministre. Le MSP d’Abderrazak Makri a en effet refusé de donner son onction à la feuille de route du pouvoir bien qu’il ait cautionné le processus électoral.

    Tout compte fait, les législatives qui auraient dû enclencher une dynamique politique positive n’ont fait que donner du mouvement au statu quo.

    Imane B.

    L’Est Républicain, 03/07/2021

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  • Algérie : Les consultations discrètes de Benabderrahmane

    par Kamel Amarni

    Aussitôt installé dans son nouveau poste de Premier ministre, Aïmen Benabderrahmane s’est attelé à accomplir la toute première phase de sa mission : poursuivre les consultations avec les partis politiques et la société civile en vue de constituer son gouvernement. Des consultations qui sont en fait menées depuis la fin de la semaine dernière.

    Kamel Amarni – Alger (Le Soir) -C’est ce que nous apprenons de source très bien informée, qui confirme, en effet, que le nouveau chef de l’Exécutif a déjà entamé ces consultations dans la plus grande discrétion. Cela, nous précise encore notre source, «en prenant contact avec les responsables des partis politiques appelés à intégrer le nouveau gouvernement et précédemment reçus par le Président Abdelmadjid Tebboune, à savoir le FLN, le RND, El Mostaqbal et El Binaa, en plus du groupe des indépendants». Loin des feux de la rampe, Benabderrahmane a préféré mener ses consultations dans la discrétion la plus totale, non pas en recevant ses interlocuteurs, mais en les contactant au téléphone. «Les consultations ont atteint une phase très avancée. On en est au stade des détails», nous confie-t-on à ce propos.

    Il s’agit, en fait, de la répartition des portefeuilles ministériels et de l’identité de leurs futurs titulaires. Répartis au prorata des scores électoraux aux législatives du 12 juin, les quotas réservés pour les partis font l’objet d’intenses tractations, nous explique-t-on encore et ce, en raison des prétentions exprimées par les interlocuteurs du nouveau Premier ministre. «Les partis se sont montrés exigeants en termes de nombre de portefeuilles à prendre dans le nouvel Exécutif, mais aussi en termes d’importance des départements à gérer.»

    Or, et comme cela a été le cas pour la désignation du Premier ministre lui-même, Tebboune n’est tenu par aucune obligation envers les partis ou les indépendants vainqueurs des dernières législatives, aucun d’entre eux n’ayant décroché la majorité parlementaire. L’implication des partis dans la gestion de l’Exécutif répond, en l’occurrence, à des considérations d’ordre politique, sans plus. Aucune partie donc, les indépendants compris, ne peut influer sur la décision présidentielle et la configuration générale du futur gouvernement. Tebboune nommera certainement ses hommes de confiance aux postes clés de souveraineté et n’est en tout cas nullement tenu de consulter les partis à ce propos. N’empêche, ces derniers seront tout de même associés à la gestion de secteurs importants dans le nouvel Exécutif, notamment les secteurs économiques et sociaux. Deux volets du reste qui constituent la priorité absolue du nouveau Premier ministre, chargé en premier lieu de vite relancer l’appareil économique du pays et, partant, garantir une paix sociale, dangereusement menacée par la galopante érosion du pouvoir d’achat. Issu du monde de la haute finance et de l’économie, Benabderrahmane se montre d’ailleurs à son tour exigeant en termes du choix des ministrables proposés par les partis, l’expérience du précédent gouvernement, avec de novices responsables à la tête de départements importants ayant, en effet, démontré les limites du «tout technocratique». L’inexpérience de plusieurs ministres avait considérablement plombé de nombreux secteurs, de l’aveu même du Président Tebboune.

    Certes, des partis comme le FLN ou le RND, qui ont de longues années d’expérience en matière de gestion à ce niveau, disposent de suffisamment de cadres à même de répondre aux exigences de la situation. Mais encore faut-il présenter ceux, parmi eux, qui soient «acceptables», tant pour la mission, bien sûr, que vis-à-vis de l’opinion publique. Les nouveaux ministres, une partie d’entre eux du moins, seront-ils choisis parmi les députés fraîchement élus ? Auquel cas, nous précise une source sûre, l’annonce de la composante du nouveau gouvernement ne peut en aucun cas se faire avant l’installation de la nouvelle Assemblée, prévue après-demain jeudi. Il faut, pour cause, que la commission de validation des mandats de la nouvelle Assemblée officialise la qualité de député pour les parlementaires élus le 12 juin dernier, faute de quoi, ils seront toujours considérés comme de simples citoyens ! Un détail qu’il faut donc prendre en considération, avant toute éventuelle nomination de ces élus dans une institution hors Parlement ou même à l’intérieur de l’Assemblée. Tenant compte de ce détail, nos sources prévoient l’annonce du nouveau gouvernement pour jeudi après-midi.
    K. A.

    Le Soir d’Algérie, 06/07/2021

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  • Algérie: Le RND dit « oui » à Aymen Benabderrahmane

    PARTICIPATION AU GOUVERNEMENT : Le RND dit « oui »

    Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a annoncé officiellement la participation de son parti au gouvernement d’Aymen Benabderrahmane, s’engageant à travailler en coordination dans le cadre d’une stratégie nationale inclusive pour relancer l’économie nationale.

    En effet, lors de la seconde session du Conseil national du parti, organisée hier au Centre International des Conférences (CIC), à Alger, Zitouni a révélé avoir accepté l’offre du président de la République Abdelmadjid Tebboune, concernant la participation dans la composante du nouvel Exécutif, précisant à ce sujet que son retour au gouvernement sera «efficace» pour lutter contre la corruption, la bureaucratie et participer davantage à la relance économique à travers l’application des lois dans le gouvernement et leur législation dans l’APN. Cependant et dans ce même sillage, il déclara « notre parti ne saurait refuser l’offre du président de la République, d’autant plus que nous avons des compétences qui peuvent participer à l’effort de réparation du pays », ajoute le SG du RND, mais, poursuivit-il « nous resterons vigilants contre toute forme de dérives et nous serons toujours aux côtés du peuple ». Appelant, dans ce cadre, la classe politique et nationale ainsi que tous les acteurs de la société à travailler ensemble dans une vision nationale inclusive, rappelant que cette initiative ne sera pas difficile vu que tous les acteurs de la scène nationale sont pour l’unité nationale et l’intérêt du pays. Également Zitouni a affirmé, dans son allocation, que la relance économique ne peut se réaliser sans l’implication de tous, soulignant l’impératif et l’urgence de lutter contre la corruption, la bureaucratie administrative.

    Zitouni rejette toute idée de « réconciliation économique »

    Évoquant la lutte contre la corruption, le SG du RND a parlé de certaines voix qui appellent, selon lui à la « réconciliation économique » à laquelle, rappelons-nous, le président du Front El- Moustakbal Abdelaziz Belaïd a plaidé lors de sa campagne électorale pendant les législatives du 12 juin, proposant de « blanchir » les hommes d’affaires impliqués dans des affaires de corruption et les intégrer dans la vie politique et économique. Sur ce, Zitouni et sans le nommer, a critiqué cette proposition en la rejetant catégoriquement, « le RND refuse de négocier avec cette catégorie qui ont volé l’argent du peuple », « on croit à la justice algérienne et cet argent devrait être récupérer » ajoutant que personne ne peux décider du sort de ces derniers à la place du peuple. Avant de conclure que « la lutte contre la corruption reste une obligation et une priorité».

    En outre, le même SG a salué les efforts du président Tebboune dans cet égard tout en louant celles de l’ANP concernant la protection des frontières et la lutte contre le terrorisme.

    La révision de la loi électorale, « une nécessité »

    Parlant du processus électoral et sa participation dans les législatives dans lesquelles son parti a obtenu 58 siéges à l’APN, Zitouni a dénoncé la mauvaise gérance de l’administration, et l’existence de la fraude qui seraient, selon lui, « circonscrites » à certaines wilayas. Affirmant, dans ce registre, que la nouvelle loi électorale a prouvé son échec, et qu’il faut, en toute urgence, la réviser.

    Parlant par ailleurs, des affaires internes du parti, le SG a souligné que le RND a subi plusieurs coups de boutoir, ces derniers temps notamment après le Hirak, mais « il reste toujours débout, car il est profondément enraciné dans les profondeurs du peuple » rassure-t-il. Pour ce qui est de la politique extérieure du pays, le parti a réitéré ses positions concernant les questions palestinienne et sahraouie pour la liberté et leurs indépendances.
    Sarah Oubraham

    UNE INITIATIVE DU RND
    Test PCR obligatoire avant d’accéder à la salle de conférences

    Une première depuis le début de la pandémie corona en Algérie, le parti du Rassemblement national démocratique a fait une bonne initiative lors de son Conseil national au CIC au profit des invités, la presse, les militants, les organisateurs… Il s’agit de test covid anti génique pour chaque invité avant d’entrer à la salle de conférence où ce tient son Conseil national, dont les résultats (du test) sont connus au bout de 15mn. Cette initiative a permis de détecter des cas positifs de covid chez certains présents, et les renvoyer pour arrêter la propagation du virus dans la salle. Cette initiative devrait se généraliser chez les organisateurs de tels évènements telles les rencontres, les conférences et autres activités et pourquoi pas la rendre obligatoire parmi les mesures de préventions.
    Sarah O.

    Le Courrier d’Algérie, 04/07/2021

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  • Algérie : Défis et attentes

    Investi mercredi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le nouveau Premier ministre, Aymen Benabderrahmane, doit vite se mettre au travail, pour d’abord former son gouvernement et ensuite mettre en musique le plan d’action de la nouvelle équipe exécutive.

    Mais à première vue la mission du nouvel exécutif est claire et précise puisque sa priorité première est de donner plus de tonus, de vitalité et de performance au domaine économique. D’ailleurs dès sa première rencontre avec le chef de l’État, le nouveau Premier ministre a compris ce qui était attendu de lui. Le président lui a clairement répété que ce qui vient est économique et social et donc financier. La finance qui est, pour rappel, l’atout majeur de ce technocrate. Pour le président Tebboune le nouveau Premier ministre ne peut donc que reussir car il a déjà prouvé ses qualités de grand financier, qui a déjà dessiné les dernières lois de finance du pays, et qui connaît donc, au sou près, ce que chaque département a eu, et ce qui est attendu de lui.

    Le nouveau chef de l’exécutif n’a pas beaucoup de temps et il doit former son équipe dans un délai court d’une semaine ou juste un peu plus. Avec cette autre difficulté qui veut que ce gouvernement ne sera pas fait uniquement que de technocrates, mais avec des ministres issus des rangs des partis vainqueurs des dernières Législatives.

    Une difficulté de plus pour ce technocrate qui a une courte expérience de ministre d’une année, mais qui reste plus importante que celle de son prédécesseur, Abdelaziz Djerad, qui n’en avait aucune et qui a du découvrir et faire avec la gestion d’une équipe qu’il devait maîtriser et lui donner une homogénéité et une obligation de résultat qui n’a pas toujours été au rendez-vous, comme on a eu à le vivre lors du ramadhan où le gouvernement donnait l’impression de ne rien contrôler. Et même avant cela, le président Tebboune n’a pas caché son insatisfaction du travail de l’exécutif de Djerad, juste avant son départ pour l’Allemagne pour des soins.

    Cette fois, les choses doivent manifestement changer, et les importants objectifs assignés au nouveau gouvernement exigent des compétences et des hommes et des femmes capables d’être à la hauteur des grands défis, mais aussi des grandes ambitions d’une nation qui est foncièrement et totalement tournée vers des horizons meilleurs sur tous les plans.

    La composition du nouveau gouvernement que présentera très prochainement le Premier ministre Aymen Benabderrahmane sera déjà une première lecture sur les priorités, les ambitions et les capacités de cette équipe qui devra, déjà et très vite, imprimer un rythme à la hauteur des attentes des Algériens.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 03/07/2021

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  • Algérie: L’urgence de la diversification

    Désigné à la tête du nouveau gouvernement par le Président Abdelmadjid Tebboune, le nouveau Premier ministre, Aymen Benabderrahmane, doit former son staff gouvernemental dans les prochains jours.

    La nouvelle équipe gouvernementale aura la lourde tâche de conférer sa pleine efficacité au développement économique et de valoriser les résultats obtenus, grâce aux efforts déployés par le gouvernement précédent durant ses 18 mois d’exercice. Le chef de l’État a, quant à lui, fixé une priorité : poursuivre le redressement économique et financier du pays dans des conditions, certes, difficiles, mais surmontables. «Les questions futures seront économiques et sociales. Elles sont liées aux finances, et vous êtes au courant de tous les dossiers financiers», a-t-il rappelé. La pandémie de la Covid-19 et la chute des prix du pétrole, ainsi que la baisse de la demande d’hydrocarbures à l’échelle mondiale ont, certes, affaibli l’environnement macroéconomique de l’Algérie, mais le problème de fond reste la trop grande dépendance aux revenus de la rente pétrolière, d’autant que les assises d’une économie suffisamment diversifiée ne sont pas encore consolidées. Cette diversification revêt un caractère d’urgence, dans la mesure où l’économie est exposée aux fluctuations du prix du baril, dont les cours ne cessent de baisser depuis 2014. Ce repli spectaculaire a amputé les revenus du pays et contrarié fortement ses plans de développement.

    Cela étant, les conditions d’une mobilisation de l’ensemble des compétences en faveur de la relance économique existent. Le pays a l’avantage d’avoir une marge de manœuvre intéressante pour réussir sa relance économique, principalement grâce à une dette extérieure nulle. Il dispose de précieuses ressources alternatives et d’atouts, comme l’agriculture, le secteur industriel, le tourisme, un capital appréciable de jeunes entrepreneurs enthousiastes et pleins d’idées innovantes, une diaspora industrieuse et qualifiée. La réforme économique en cours devrait encourager les investissements étrangers, permettre à un éventail plus large d’acteurs socio-économiques, non guidés par leurs seuls intérêts individuels, de contribuer aux efforts de redressement économique.

    L’expérience malheureuse de pseudo-capitaines d’industrie fabriqués de toute pièce est encore vivace dans tous les esprits. La conjoncture que vit le pays ne l’autorise pas à se contenter de simples ajustements techniques à sa politique économique. Les dysfonctionnements d’un modus vivendi, générés par la mauvaise gouvernance de l’ancien régime, sont suffisamment apparents pour y remédier. Tout l’enjeu pour le Premier ministre est de trouver très rapidement le bon rythme, de placer le curseur au bon endroit, avec un staff aguerri, compétent, soudé, travaillant dans la cohésion et avec détermination.

    Le gouvernement doit également améliorer sa communication et sa capacité à reconquérir la confiance des citoyens, pour leur expliquer les défis à affronter, la nécessité de justifier son action et les résultats qu’il est censé concrétiser. La défiance de nombreux Algériens à l’égard des institutions de l’État est un problème à régler.

    EL MOUDJAHID, 03/07/2021

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  • Algérie : «Le chef de l’Etat a fait un très bon choix»

    NABIL DJEMAÂ, économiste et spécialiste en finances «Le chef de l’Etat a fait un très bon choix»

    La désignation d’Aïmen Benababderrahmane comme Premier ministre a été qualifiée de logique et d’opportune par l’économiste et spécialiste en finances Nabil Djemaâ. Selon lui, le choix du président Abdelmadjid Tebboune s’est porté sur un «technocrate opérationnel», qui arrive au bon moment en cette période de crise économique.

    «Le chef de l’Etat a eu la clairvoyance de désigner Aïmen Benabderrahmane comme Premier ministre. Ce qui est très logique en cette conjoncture», estime l’économiste avant de rappeler le parcours professionnel du nouveau Premier ministre, un ancien de l’Inspection générale des finances (IGF) avant d’être désigné responsable du contrôle et de la comptabilité de la Banque d’Algérie.

    Pour Djemaâ, l’Algérie a besoin d’un technocrate qui connaît et maîtrise parfaitement son secteur. «Le plan de la relance économique du Président ne peut être réalisé qu’avec un cadre d’Etat comme Aïmen Benabderrahmane. Ce dernier connaît parfaitement le tableau de bord des finances de l’Algérie. C’est un aspect important que Djerad ignorait», observe-t-il.

    Dans ce sillage, l’économiste estime que si la mission du nouveau Premier ministre est très difficile, elle n’est pas impossible même si le pays traverse une crise économique. «Un Etat peut faire face à toutes sortes de crises politiques mais il peut s’effondrer en cas d’une crise économique majeure. Le président Teboune est conscient de la situation économique du pays et c’est pour cette raison qu’il s’appuie sur l’expérience d’Aïmen Benabderrahmane», soutient-il.

    A une question sur les priorités du nouveau Premier ministre, Djemaâ estime que l’urgence repose sur la relance des PMI-PME avec une répartition équitable du budget de plus de mille milliards de dinars alloué à la relance économique. «Je pense que le nouveau Premier ministre est le premier à être au courant de la situation financière du pays. Il saura trouver l’argent nécessaire pour concrétiser les différents projets», souligne l’expert, expliquant que sa désignation à la tête du gouvernement va lui permettre de rectifier certaines lacunes enregistrées dans la loi des finances 2020-2021.

    De ce fait, il rappelle que la réforme du secteur financier est l’un des dossiers urgents que Benabderrahmane doit lancer pour stabiliser et rééquilibrer le marché financier «victime de la saignée provoquée par le marché informel».

    Toutefois, l’économiste note que la réussite du Premier ministre est tributaire de la valeur de son staff gouvernemental. «Il faut des ministres opérationnels qui sortent de leurs bureaux», dit-il, ajoutant que «le choix des ministres doit être basé sur un seul critère : la compétence».

    M. Benkeddada

    Horizons, 01/07/2021

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  • Algérie : Un expert financier à la tête du gouvernement

    Le président Abdelmadjid Tebboune vient de nommer Aymen Benabderrahmane nouveau premier ministre, en remplacement de Abdelaziz Djerad.

    C’est ce qu’indique un communiqué de la présidence qui précisera , en outre, que Tebboune a chargé le nouveau premier ministre de poursuivre les consultations avec les partis politiques en vue de constituer son gouvernement.

    Lors de son accueil, le président Tebboune lui a indiqué que le gouvernement doit être prêt la semaine prochaine. « Vous êtes habilité pour cette mission parce que l’avenir est plutôt économique et social, et, par conséquence, financier. Et vous êtes un expert du dossier financier. Je vous souhaite plein le même succès que vous avez eu à la tête du ministère des finances », a-t-il ajouté.

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