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  • Des banques algériennes en Mauritanie prochainement

    Des banques algériennes en Mauritanie prochainement

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    L’Algérie envisage d’ouvrir des banques dans des pays dont la Mauritanie

    Le gouvernement algérien envisage de relancer l’économie du pays en ouvrant des succursales de banques nationales dans plusieurs pays étrangers, dont la Mauritanie.

    Le président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Populaire Algérienne, Kamel Belkhader, a déclaré que cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un plan visant à renforcer le champ économique et financier, et à assurer la circulation des capitaux de manière moderne et accessible à tous, ce qui contribuera efficacement au développement de l’économie locale.

    Il a ajouté: « Actuellement, il existe des procédures réglementaires pour ouvrir ces banques en Mauritanie, au Sénégal, au Nigeria et en Afrique du Sud, ce qui facilitera les procédures d’exportation de produits à l’étranger, qu’il s’agisse de biens, de services ou de matières premières ».

    Taqadomy, 05/10/2022

    #Algérie #Mauritanie #Banques

  • Algérie. Des mots sur les maux

    Algérie. Des mots sur les maux

    Algérie. Des mots sur les maux – banques, investissement, agriculture, importations,

    Le Conseil des ministres, qui se tient chaque dimanche sous la présidence de Tebboune, est censé apporter à chaque séance un souffle nouveau dans le monde des finances et de l’économie.
    Plusieurs anciennes règles et lois ont été mises sous le boisseau pour être remplacées par d’autres plus pertinentes, plus performantes et qui collent mieux à la réalité des terrains.

    Le secteur bancaire a été maintes fois secoué pour ôter la poussière qui s’est accumulée sur les us et coutumes qui prônent une prudence caractérielle, trop en retard sur les développements des finances dans le monde. Des banques qui ronronnent, n’accordant pas de prêts, ne prenant aucun risque, et c’est tout le secteur des investissements directs qui continue son agonie qui dure et perdure. Le secteur agricole, par exemple, est l’illustration parfaite de l’absence d’écho favorable des ordonnances et décrets dans la réalité dont il illustre la parfaite déliquescence des décisions étatiques avant même leur mise en application. Il suffit de suivre les « recommandations » du ministre du Commerce qui sont concrétisées sur le terrain par une augmentation déraisonnable des prix, justement quand ce dernier essaie de dresser des garde-fous.

    Il y a quand même eu des décisions prises au Conseil des ministres qui ont eu un effet immédiat sur la balance commerciale algérienne, comme la restriction des importations, qui a fait que notre matelas de devises n’est plus sollicité pour importer des cure-dents ou de la nourriture pour chiens.

    Malheureusement, de telles décisions qui paraissent dialectiques englobent un tas de cibles qui se confondent et mettent à mal des secteurs stratégiques. Il en est ainsi de plusieurs matières premières ou intrants qui sont absents dans un giron économique où ils sont, encore, indispensables. La poudre de lait en est le parfait exemple ; une matière première dont l’importance n’est plus à démontrer et dont la réduction à l’importation, ou l’arrêt, promet des lendemains ravageurs au sein de la filière lait et ses dérivés.

    La réalité du terrain bureaucratique bloque encore toutes les tentatives d’entrepreneurs téméraires pour imposer un meilleur climat des affaires. Il suffit de faire un tour aux Douanes, aux banques, à d’autres institutions financières, pour mesurer le gouffre qui sépare la réalité du terrain des décisions prises au sein du Conseil des ministres. D’ailleurs, lors du dernier en date, le président Tebboune a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Des mots sur les maux.

    Par Hamid Bellagha

    Reporters, 21/12/2021

    #Algérie #Banques #Investissement #Importations #Balance_commerciale

  • Algérie/ Management des Banques Publiques : Deux nominations illégales

    Par Taïeb TAIBI*

    Le 29 avril 2021, a été rendue publique la réorganisation du secteur bancaire. Précédemment, les six banques publiques que compte le pays (BEA, BNA, CPA, BADR, BDL et CNEP) étaient dirigées par des Présidents Directeurs Généraux qui, outre leur fonction de gestionnaire de la banque, en étaient aussi Présidents de son Conseil d’Administration, ce qui était une anomalie car comme chacun le sait, on ne peut, à la fois, être à la tête d’une banque et être le Président de son conseil d’administration, vu la mission qui s’attache à cet organe et auquel le Directeur Général doit rendre compte.

    S’inspirant d’une étude réalisée conjointement avec la Banque Mondiale, la nouvelle organisation des banques publiques vise à séparer les deux fonctions et nous ne pouvons que nous en féliciter.

    C’est ainsi qu’à la date sus mentionnée, le Ministre des Finances a procédé à la désignation des Directeurs Généraux des 06 Banques, ainsi qu’à celle des présidents de Conseils d’Administration.

    Cependant, la désignation des Présidents de Conseils d’Administration ne semble pas s’être effectuée de la façon la plus légale qui soit.

    Disons-le clairement : Deux (02) de ces nominations sont ILLEGALES.

    En effet, les nominations des Présidents des Conseils d’administration de la BNA et de la BDL ne se sont pas faites conformément aux dispositions légales en vigueur. Il faut savoir que les deux personnes en question sont membres de la Commission Bancaire, organe de supervision et de contrôle de l’activité des banques. Or la loi interdit aux membres de cette Commission de prendre des fonctions dans des établissements soumis à l’autorité ou au contrôle de cet organe. A cet égard, l’ordonnance n° 10-04 du 26 août 2010, modifiant et complétant l’ordonnance du 26 août 2003, relative à la monnaie et au crédit stipule, en son article 09, que dans une période de deux ans après la fin de leur mandat, les membres de la Commission Bancaire ne peuvent ni gérer, ni entrer au service d’un établissement soumis à l’autorité de la Commission. Cette incompatibilité est motivée par la survenance d’éventuels conflits d’intérêts. De ce qui précède, il découle que même après la fin de leur mandat, les membres de cette Commission doivent attendre deux ans avant de reprendre du service dans une banque. Le comble, c’est que les deux personnes désignées en tant que Présidents des Conseils d’Administration de la BNA et de la BDL sont, présentement, membres de la Commission.

    Ce qui est étonnant c’est qu’aucune de ces deux personnes, au vu de la législation qu’ils connaissent fort bien, n’a cru devoir décliner cette nomination.

    Mais le plus grave, à mon sens, réside dans le fait que la structure du Ministère des Finances chargée du suivi de l’activité des banques n’a pas rempli convenablement sa mission.

    Il faut savoir qu’au Ministère des Finances, la structure chargée de suivre l’activité des banques et d’organiser leurs assemblées générales est la Direction Générale du Trésor. Son rôle, dans le cas d’espèce, était d’attirer l’attention du Ministre des Finances sur l’illégalité qu’il y aurait eu à nommer ces deux personnes. Il est évident que si le Ministre des Finances avait été informé de cela en temps réel, jamais (au grand jamais) il n’aurait procédé à la nomination de ces deux cadres à la tête des conseils d’administration de la BNA et de la BDL. La personne à la tête de la Direction Générale du Trésor (de surcroit, elle-même membre du Conseil de la Monnaie et du Crédit) ne pouvait ignorer ni la loi, ni la qualité de membres de la Commission Bancaire de ces deux personnes. Il y a, en la matière, à tout le moins, une faute professionnelle de la part de cette structure.

    En résumé, deux cadres nommés Présidents de Conseils d’Administration de façon illégale sans que la Direction Générale du Trésor ne bloque ces nominations, cela interpelle et dépasse toutes les causes de l’entendement. A l’heure où l’on insiste sur le fait qu’il faut parvenir à des méthodes de gestion efficientes et efficaces débarrassées de toute forme d’ambigüité, n’est-il pas temps de prendre les mesures adéquates que toute la population appelle de ses vœux et de sévir contre les personnes qui, au sein des administrations et services publics, continuent de gérer en dépit du bon sens et de la bonne gouvernance ? La nouvelle Algérie (El Jazair El Jadida) que nous appelons de nos vœux et que nous aimons par-dessus tout car c’est notre pays (et nous n’en avons pas d’autre de rechange) ne peut continuer plus longtemps à souffrir de ces fléaux.

    *Taïeb TAIBI ancien cadre supérieur dans le secteur financier

    NB : Le titre est de la rédaction du journal

    Algérie1, 15 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, banques, BEA, BNA, CPA, BADR, BDL, CNEP,