Étiquette : Belgique

  • Belgique : Les tziganes se font passer pour des arabes

    « Salam Alikom », une expression qui fait partie du vocabulaire qu’une tzigane a appris pour profiter de la générosité des arabes et des musulmans. Ceux-ci, par soucis de religion, ne voient pas d’un bon oeil l’indifférence envers un mendiant, un être humain qui se trouve dans le besoin.

    Elles portent un foulard mais sont trahies par la couleur de leurs yeux. Il ne faut pas être un expert en antropologie pour dénicher les caractères propres des Tziganes de l’Europe de l’Est.

    A Bruxelles, elles se trouvent dans les quartiers à fort densité maghrébine et arabe en général. Pour elles, il s’agit d’un juteux marché qu’il faut exploiter à fond. Pour cela, il faut prendre l’identité d’une Fatima ou d’une Halima. Les potentielles victimes de cette arnaque identitaire sont nombreuses.

    La Zakat (l’aumône) constitue l’un des cinq piliers de l’Islam. Les gitanes en sont conscients. Alors on les entend solliciter la générosité des passants en disant « fi sabilillah » qui veut dire « pour la satisfaction de Dieu ». Si vous être tenté par la conversation, vous allez être déçu. Leur connaissance de l’arabe ne va pas au-delà de quelques mots pour demander une pièce. Elles sont voilées juste pour le rôle qu’elles jouent en vue de ramasser quelques pièces.

    Les musulmans, seraient-ils plus généreux que les chrétiens et les laïques européens?

    Tags : Belgique, tziganesm gitans, l’aumône, mendicité, musulmans, générosité,

  • La police belge acquitté de la mort d’un jeune marocain de 17 ans

    La police belge a été acquitté dans le dossier de la mort du jeune marocain de 17 ans, Mehdi. Pour le parquet de Bruxelles, il n’y a pas eu d’infraction.

    Le parquet de Bruxelles a annoncé jeudi les résultats de l’enquête judiciaire qui a été menée à la suite du décès de Mehdi Bouda, 17 ans, décédé sur le coup des suites d’une collision par une Golf GTI de la police locale.

    Le frère de la victime n’hésite pas à comparer le cas de son frère à celui de George Floyd, le black américain tué par asphyxie.  » Dans le cas de George Floyd, c’est un genou qui le tue, dans le cas dans mon frère c’est une voiture de police (…) toute la violence, tout le débat est là, un jeune qui prend la fuite car il se sent en insécurité « , affirme Ayoub Bouda.

    Tags : Belgique, Maroc, marocain, Mehdi Bouda, George Floyd,

  • Il a envoyé 66.000 euros au Maroc par Western Union- Traficant arrêté à Courtrai

    Belgique : Un traficant cachait l’argent dans une couche

    Un marchand a caché de l’argent dans une couche: deux ans de prison et 45000 euros d’argent de la drogue confisqués

    Un homme de 27 ans, originaire de Courtrai, a été condamné par le tribunal pénal de Courtrai à une peine de prison effective de 24 mois et à une amende de 12 000 euros pour trafic de drogue.
    Le 14 mai, la police a surveillé le domicile de Nourredine El G. à Hovenierstraat à Courtrai.

    Les agents ont vu comment il avait eu de brefs contacts avec les occupants de divers véhicules. Une perquisition à domicile a donné 105 grammes de cocaïne, de poudre blanche et 4 750 euros en espèces. Cet argent était caché dans une couche.

    L’enquête a montré qu’il avait déjà transféré plus de 66 000 euros via Western Union vers son pays d’origine, le Maroc. «Ce n’était pas uniquement de l’argent de la drogue», se défendit encore El G.. Lui-même n’a pas consommé de drogue. Le juge a également confisqué un téléviseur et un vélo.

    Het Laatste Niewus, 6 oct 2020 (traduction non officielle)

    Tags : Belgique, Maroc, trafic de drogue, cocaïne, cannabis, haschich, blanchiment,

     

  • Anvers : La Banque Chaabi du Maroc investie par la police financière

    Selon l’activiste rifain Youba El Ghadioui, le siège de la Banque Chaabi du Maroc à Anvers a été investi par des éléments du service des impôts accompagnés de la police.

    Hier mardi, vers aux alentours de 14h, « un commando de plusieurs dizaines de policiers et d’agents des impôts ont été vus en train d’investir la filliale de la Banque Chaabi du Maroc se trouvant à la Kirkstraat, en plein centre de la ville d’Anvers d’où ils ont sorti plusieurs caisses qui contenaient probablement des dossiers », indique la même source.

    En 1996, la Commission bancaire et financière a infligé à cette même banque une amende administrative de cinq millions de francs après avoir constaté que cet établissement financier avait «gravement transgressé les dispositions» de la loi du 11 janvier 1993 relative à la «prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux».

    Tags : Maroc, Banque Chaabi du Maroc, blanchiment, impôts, Anvers, Antwerpen, Belgique, 

  • Mechelen : Marocain condamné à 5 ans de prison pour tentative de meurtre

    Cinq ans de prison pour tentative de meurtre au disco Copacabana

    Sliman B. (30 ans), malinois, a été condamné par le tribunal correctionnel d’Anvers à cinq ans de prison, dont deux ans fermes, et à une amende de 4 000 euros pour tentative de meurtre sur la personne de Mathy A. Il avait tué un homme l’année dernière après une dispute à la discothèque Copacabana à Kontich.

    Sliman B. et la victime Mathy A. se sont disputés dans la boîte de nuit tôt le matin du 26 mai 2019. En raison de la quantité d’alcool consommé, auucun des deux ne se souvient des détails de ce qui s’est passé. Selon plusieurs témoins, l’accusé a reçu un coup de pied de Mathy A.

    Mathy A. est ensuite partie à pied avec des amis. Sliman B. était monté dans sa voiture en colère. «Je l’ai renversé. J’ai déjà été incarcéré au Maroc », aurait-il déclaré, selon un témoin. Cependant, la défense a nié cela.

    Sliman B. a tourné sur Grote Steenweg en direction de Kontich et est passé juste devant la victime, qui marchait dans la même direction. Mathy A. l’aurait appelé pour revenir. Quatre cents mètres plus loin, Sliman B. se retourna. Selon des témoins, Mathy A. se tenait sur la chaussée, après quoi l’accusé l’a défensé lui sans freiner.

    Tentative d’homicide

    L’expert en circulation a calculé que l’impact s’est produit à une vitesse de 38 à 44 kilomètres à l’heure. Mathy A. a été catapultée dans un pâturage. Il avait une cuisse fracturée, une vessie rompue, six côtes fracturées, un poumon effondré et des blessures à la tête. Il était également dans le coma pendant un certain temps.

    Sliman B. a déclaré qu’il s’était retourné parce qu’il avait commis une erreur et a nié que la collision était intentionnelle. La défense avait demandé une requalification pour « voies de fait et coups et blessures accidentelles ».

    Cependant, le tribunal a estimé que les faits étaient correctement qualifiés de «tentative de meurtre». «Les faits sont très graves. L’accusé, sous l’influence de l’alcool et de la drogue, a réagi de manière totalement disproportionnée à un conflit avec la victime », a-t-il déclaré dans le verdict.

    Le prévenu a été condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes et le reste avec un sursis, lié aux conditions. Il doit suivre un cours de contrôle des agressions, a été interdit de consommation de drogues et d’alcool, ainsi que d’une interdiction de cinq ans sur les voyages non professionnels.

    Mathy A. s’est vu octroyer des dommages-intérêts provisoires de 25 000 euros.

    Source : Gazet van Antwerpen, 5 oct 2020

    Tags : Belgique, Maroc, Antwerpen, Anvers, tentative de meurtre, meurtre, alcool, drogue, 

  • Belgique : De 6 à 8 ans de prison pour une famille marocaine qui vendait de la cocaïne à Borgerhout


    Jusqu’à huit ans de prison pour une famille qui vend de la drogue dans les bars

    BORGERHOUT – Trois membres de la famille D. ont été condamnés à six à huit ans de prison pour avoir échangé de la cocaïne à grande échelle pendant des années depuis deux cafés du Turnhoutsebaan à Borgerhout. Alors qu’ils utilisaient le produit de leur commerce lucratif pour acheter des biens immobiliers au Maroc, les trois accusés de notre pays en ont également tiré profit, car ils n’avaient «officiellement» pratiquement aucun revenu. «Rejetable», a conclu le tribunal.

    Abdelhakime D. (63 ans) et son cousin Mostafa (33 ans) ont organisé le trafic de drogue depuis le café Mesira. Mustapha D. (61 ans), frère d’Abdelhakime et père de Mostafa, a fait de même depuis le café Oriëntal. Ils ont travaillé avec des hommes de façade en tant que chefs d’entreprise et ont embauché des immigrants illégaux pour vendre la drogue. Si ces immigrants illégaux étaient arrêtés, ils recevaient de l’argent pour ne pas coopérer à l’enquête.

    Propriétés

    En février 2016, l’un de ces immigrants clandestins s’est adressé à la police. Il a déclaré que Mostafa D. lui avait payé 50000 euros pour commettre des infractions liées aux drogues. L’homme a déclaré que la famille était active dans le commerce de la drogue depuis 20 ans. Les bénéfices ont été dissimulés dans toutes sortes de choses, comme l’électronique, et envoyés au Maroc. Là, l’argent de la drogue était investi dans l’immobilier et dans l’économie locale, comme une boulangerie et un car-wash. La sœur aînée a tout géré là-bas.

    Sept paxons de cocaïne ont été découverts lors d’une perquisition à domicile au café Mesira le 17 décembre 2018. La police a trouvé un sac contenant 581 grammes de cocaïne à Mustapha D. Il a été le seul à avouer qu’il avait sporadiquement vendu de la drogue à un nombre limité de personnes, mais a affirmé n’avoir rien à voir avec les cafés.

    Dans l’intervalle, les finances de la famille D. ont également été étudiées, avec une attention particulière pour les propriétés au Maroc. Abdelhakime et Mustapha se sont avérés avoir plusieurs contrats pour l’eau et l’électricité à Al Hoceima et Imzouren, mais comme il n’y a pas d’obligation d’enregistrement au Maroc, ils ont réussi à garder leurs propriétés hors de portée de l’État belge.

    Abdelhakime et Mustapha D. ont été condamnés à huit ans de prison et à une amende de 120 000 euros, Mostafa D. à six ans de prison et à une amende de 48 000 euros. Six employés ont été condamnés à des peines de prison allant de deux ans à 40 mois et à des amendes allant jusqu’à 16 000 EUR. Le tribunal a confisqué des avoirs illégaux pour un montant de 571 000 €.

    Source : Het Newsblad, 6 oct 2020

    tags : Belgique, Maroc, cocaïne, drogue, stupéfiants, trafic, Borgerhout, Abdelhakime D., Mustapha D., blanchiment,

     

  • Le nouveau gouvernement belge : le cri « I can’t breathe » n’est pas entendu

    Dans le cadre des bonnes nouvelles de cette semaine, crise Covid oblige, nous avons eu droit à une princesse en plus et à un nouveau gouvernement. En ce qui concerne le dernier : parité hommes-femmes ; une ministre transgenre ; rajeunissement de l’équipe : les vieux crocodiles sont remplacés par les jeunes loups , c’est l’heure des fils de De Croo et de Michel à reprendre les rênes du pouvoir ; trois ministres issus de l’immigration…. Bref, plus de femmes, plus de diversité, plus d’espoir. C’est ainsi qu’on nous a présenté le nouveau gouvernement de la Belgique.

    Mais jetons un œil derrière le décor. Et constatons comment tout ce grand changement peut se faire sans problèmes. Tant qu’on ne touche pas au système d’exploitation et d’oppression qu’est le capitalisme. Tant qu’on continue sur la ligne tracée par les gouvernements précédents.

    Ainsi, au niveau de la police, des prisons et de la justice, les nouveaux ministres recevront la somme dont Koen Geens n’a pu que rêver : 1 milliard d’euros ! Oubliez donc les larmes versées, les mises à genoux pour Georges Floyd le point levé, l’indignation pour Mawda, le minute de silence pour Chovanec. On continue.

    Voici ce qu’on peut lire dans la presse sur le nouvel accord gouvernemental.

    200 millions d’euros pour la police. 250 millions pour les prisons et les bâtiments de la justice. 500 millions pour la modernisation de la justice. Toutes les peines prononcées devront être exécutées. Plus de capacité pour les prisons et les centres psychiatriques. Les détenus, condamnés à une peine de plus de cinq ans, qui n’ont pas la nationalité belge seront expulsés pour exécuter leur peine de prison dans leur pays d’origine. Toute peine de prison sera signalée au service des étrangers pour “vérifier le statut administratif du détenu”. La modernisation de la police est un fer de lance. Chaque année 1600 nouveaux agents de police seront engagés, soit 200 en plus que l’objectif actuel. « En réponse aux discussions récentes sur la violence policière et la violence contre la police la politique de tolérance zéro sera d’application ». « En réaction aux incidents à la côte (!) ; la possibilité d’ordonner une interdiction d’accès locale sera élargie ». « Une procédure accélérée est incluse pour garantir que les émeutiers et les petits délinquants soient punis rapidement. Ce groupe doit maintenant souvent attendre longtemps pour recevoir une sanction ». Et le nouveau ministre de l’immigration a déjà déclaré à l’émission Terzake, je cite, qu’il continuera la politique de Francken et De Block, mais qu’il communiquera mieux et plus humainement !
    Définancer la police !

    Nos nouveaux gouvernants n’ont pas entendu l’appel de ceux et de celles qui ne peuvent plus respirer. Ni entendu le message pour un dé-financement de la police, envoyé par plusieurs villes aux Etats-Unis au monde entier.

    Voici quelques extraits de mon livre : « Le meurtre de Georges Floyd, la pandémie de violences policières et son traitement révolutionnaire ».

    « Le 7 juin 2020, la majorité du conseil communal de la ville où Georges Floyd a perdu la vie, prend le contre-pied de toutes les demandes de réforme. Elle fait une déclaration qui résonne comme un coup de tonnerre, perçu jusque sur le continent européen et au-delà. Ce jour-là, le conseil communal de Minneapolis annonce son engagement à dissoudre la police de la ville. Sa présidente, Lisa Bender, déclare : « Nous vous entendons. Nous sommes ici aujourd’hui parce que George Floyd a été tué par la police de Minneapolis. Nous sommes ici parce qu’ici, à Minneapolis et dans les villes des Etats-Unis, il est devenu clair que notre système actuel de police et de sécurité publique ne protège pas nos communautés. Nos efforts pour réformer progressivement la police ont échoué. Point final. Nous nous engageons à tout faire pour assurer la sécurité de chaque membre de notre communauté. La police ne le fait pas. Nous nous engageons à mettre fin à la relation toxique de notre ville avec la police de Minneapolis, de mettre fin aux services de police tels que nous les connaissons aujourd’hui et de recréer des systèmes publics qui assurent notre sécurité »…

    « Plusieurs villes qui ont connu des violences policières décident de suivre la voie de « defund the police » (définancer la police), exigée par les manifestants antiracistes.

    Dans un article du professeur en sociologie de Maryland, Rashawn Ray, sous le titre « What does ‘defund the police’ mean and does it have merit? », on apprend que la ville de Los Angeles va réaffecter au moins 100 millions de dollars destinés à sa police (LAPD) aux programmes destinés aux minorités. Le conseil municipal de Baltimore a voté la réaffectation de 22 millions de dollars du budget 2021 prévu pour sa police. Le conseil municipal y prévoit sa réorientation vers des centres de loisirs, des centres de traumatologie et des organismes pour des subventions sous forme de prêts pour des entreprises appartenant à des Noirs. Dans l’état de Maryland, le comté de Prince George décide de retirer les 20 millions de dollars prévus pour la création d’un nouveau centre de formation de la police et de retirer la police des écoles. La déclaration du 7 juin 2020 de Minneapolis est historique. Quoi qu’il arrive, même si l’engagement ne devait qu’être partiellement tenu, elle a ouvert définitivement la voie vers un nouvel horizon. Cette déclaration est le résultat tangible des mouvements dirigés par la population noire et ses représentants, déclenchés après la mort de Georges Floyd et tant d’autres cas. Elle est la réponse à l’expérience vécue par la population depuis des décennies. Elle est aussi le résultat du travail des militants et des activistes abolitionnistes, anticarcéraux et révolutionnaires noirs et blancs depuis autant d’années. C’est un moment de rencontre entre l’ancienne et la nouvelle génération d’activistes. Comme disait Angela Davis dans une interview à Vanityfair : « Les manifestations ont offert aux gens l’occasion de se joindre à une demande collective pour un changement radical et profond. Définancer la police. Abolir la police telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ce sont les mêmes arguments que nous avançons depuis si longtemps au sujet du système pénitentiaire et du système de la justice pénale dans son ensemble. C’est comme si toutes ces décennies de travail réalisé par tant de gens, qui ne jouissaient d’aucune reconnaissance, se concrétisent aujourd’hui ».

    Pour toute commande du livre merci de verser 13 euros (frais d’envoi inclus) sur le numéro de compte de Antidote : IBAN : BE20 0004 2359 4956 BIC: BPOTBEB1XXX . P.S. important ! Merci de mentionner ‘Georges Floyd’ et votre adresse postale pour l’envoi de votre commande.

    Luk Vervaet 

    Tags : Belgique, Vivaldi, gouvernement fédéral, 

  • Face au Maroc, une impuissance belge à géometrie variable

    L’impuissance d’un petit pays comme la Belgique face au Maroc nous fait presque de la peine.

    Voyez-vous, il y a la volonté belge d’agir et d’intervenir en faveur d’un rapatriement des ressortissants belges binationaux du Maroc. Oui, la Belgique veut même le retour immédiat du Belgo-marocain Ali Aarrass, libéré après avoir passé douze ans dans l’enfer des prisons marocaines, mais malade, et en permanence sous surveillance policière dans son confinement.

    Douze années de refus d’intervenir dans le cas d’Ali Aarrass m’ont rendu méfiant par rapport à cette soi-disant impuissance belge. J’attends toujours la preuve d’une protestation officielle belge auprès des autorités marocaines qui refusent de laisser partir Ali. J’attends toujours le retrait de la nouvelle loi belge sur la protection consulaire qui exclut les binationaux de toute protection quand ils se retrouvent dans le pays de leur deuxième nationalité.

    Quant à l’impuissance belge au niveau international, rappelons que la Belgique s’y retrouve au premier rang. Rappelons-nous que le Belge Charles Michel est le nouveau président du Conseil européen. Que le Belge Didier Reynders est le nouveau commissaire européen à la Justice, en charge aussi de l’État de droit et de la Protection des consommateurs. Que la Belgique fait partie de cette poignée de pays qui forment les dix membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Que l’armée belge est impliquée dans de nombreuses opérations internationales : dans les états baltes, en Afghanistan, au Mali. Que la mission de l’armée belge au Niger se poursuivra en 2020 et pourrait même être prolongée en 2021. Que quand il s’agissait d’extrader Nizar Trabelsi aux Etats-Unis, contre l’avis de la Cour européenne des droits de l’homme, l’état belge n’a pas eu peur de sciemment violer les injonctions de cette Cour.

    L’impuissance belge est apparemment à géométrie variable.

    Luc Vervaet

    Source : Facebook

    Tags : Maroc, Belgique, binationaux, belgo-marocains,

  • Ces binationaux: des ingrats… .. …réfractaires à leur citoyenneté européenne

    La France, la Belgique, la Hollande, l’Allemagne et la Grande leur ont tout donné. Ils restent attachés à un état qui leur refuse tout.

    Ils ont nationalité française, parfois aussi la nationalité belge (comme c’est le cas de la députée Latifa Ait Baala.

    Francaise, Ait Baala a vu sa demande de la nationalité belge rejetée à deux reprises sur pression des services policiers marocains et de l’ambassadeur du Maroc en poste à Bruxelles. Ces services sont intervenus aupres du ministère de la justice belge pour dénoncer la demanderesse en la presentant aux autorités belges comme une dangereuse agitatrice à la tête d’une association marocaine bien active en Belgique. Cette association n’est autre que l’AMOME.

    Malgré cet acte hostile à l’encontre de l’intéressée, celle-ci se positionne comme la plus grande défenderesse du regile marocain

    Les pays européens ont tout donné à ces « cadres » ingrats: nationalité, droits politiques – que le Maroc leur a toujours refusés -, éducation pour leurs enfants, soins de santé, travail, allocations de toutes sortes…..

    Ils sont au fil des ans devenus en Europe, les égaux des citoyens européens.

    Et pourtant, ces malades mentaux ne cessent de se positionner en quémandeurs de la charité du roi du Maroc.

    En France, un groupe composé de ces tarés n’arrête pas de tendre la main aux structures khoubzistes chargées d’encadrer, sécuritairement s’entend, les éternels immigrés

    Ils en ont après le CCME qui avait jadis payé certains d’entre eux pour des écrits imbéciles que cet organisme publiait sur son site.

    Dès que cette officine leur a fermé les robinets, les insultes et autres dénonciations qu’ils adressaient il n y a guère aux responsables de cette structure ont fait place aux insultes et autres invectives.

    En Belgique, délaissés et désormais rejetés, les ex altras de Boussouf, El Yazami et Aajbali se déchaînent contre leur pourvoyeurs de pain

    Quand vont ils comprendre que leur citoyenneté s’exerce et se pratique au jour le jour en Europe et que leur prétendu pays d’origine a depuis longtemps décidé de les renvoyer se faire voir chez les Belges, Francais, Hollandais et autres Allemands.

    Certains d’entre ces masos ont vecu la même tragédie que les binationaux bloqués au Maroc et n’ont dû leur rapatriement chèrement payés qu’à des interventions occultes

    Leur cas désespéré relève de la psychologie.

    Source : Bruxellois, sûrement!, 16 mai 2020

    Tags : Maroc, Belgique, Pays Bas, France, binationaux, belgo-marocains,

  • Quand Philippe Goffin baisse son pantalon au pouvoir dictatoriel du Maroc

    Rapatriement des binationaux: Le ministre belge des affaires étrangères..
    .
    …n’aurait pas dû accepter le chantage de l’Etat marocain


    En cédant facilement aux conditions fixées par l’Etat marocain dans le dossier des binationaux bloqués au Maroc, monsieur Philippe Goffin a commis une faute politique et morale très grave.

    Notre éminence n’avait pas à négocier avec les autorités marocaines qui ont l’habitude de se soucier comme de l’an quarante des intérêts de leurs citoyens.

    J’en veux pour preuve qu’aujourd’hui et apres deux mois de fermeture de l’espace aérien marocain, plus de 20 000 citoyens marocains dont le Maroc refuse le retour parmi les leurs, restent à ce jour bloqués dans divers coins de la planète.

    Parmi ces citoyens marocains, partis de leur pays pour passer de courts séjours en Europe et ailleurs avant l’instauration de l’etat de siège au Maroc, nombre d’entre eux se trouvent avec un visa dont la date est échu et d’autres, quand ce ne sont pas les mêmes, sans ressources financières leur permettant de subsister.

    Sans compter que parmi ces milliers de Marocains, des centaines sont privés de soins médicaux dans des pays où la population dans son ensemble se trouve contrainte au confinement.

    Négocier comme l’a fait le ministre Goffin avec des politiciens rentiers, habitués à faire chanter l’UE dans le dossier épineux du terrorisme islamiste ou la non moins épineuse question de l’emigration clandestine, relève de l’amateurisme de la part d’un jeune ministre, manifestement inexpérimenté en cette matière.

    On ne négocie pas le sort de ses nationaux avec un autre état, quand bien même ces citoyens belges détiendraient la nationalité de ce pays. Et surtout pas avec des roublards marchands de tapis que sont les ministres marocains

    C’est un principe de souveraineté.

    D’autant qu’au début de cette crise, la Belgique a procédé de manière complète et massive aux rapatriementx de ses ressortissants « de souche » bloqués notamment à Agadir et à Marrakech.

    Se soumettre à l’exigence marocaine de n’autoriser le rapatriement par la Belgique que des cas dits humanitaires – malades, parents séparés de leurs enfants …- et donner aux autorités marocaines le droit de valider la liste des candidats binationaux au départ arrêtée par l’ambassade de Belgique à Rabat, fut de la part du ministre Goffin l’erreur qu’il ne fallait pas commettre.

    Car, laisser au Maroc le droit de décider de ceux qui sont éligibles pour un départ pour la Belgique et ceux qui ne le sont pas, revient à céder un droit souverain à un pays peu regardant et nullement respectueux des droits élémentaires de ses citoyens considérés à ce jour comme des « sujets » du roi du Maroc.

    Et ce qui devait arriver se produisit: des 4000 binationaux ayant formulé une demande de rapatriement, seuls 1400 personnes ont été retenus par le Maroc, alors que l’ensemble des frais inhérents aux rapatriements sont pris en charge par la Belgique.

    La question que le ministre Goffin ne se pose pas est celle du pourquoi de cette exigence marocaine d’avoir la haute main sur une opération d’évacuation entièrement prise en charge par la Belgique?

    Une autre question que le ministre belge ne se pose pas est celle relative au comportement des autorités marocaines qui prive des milliers de citoyens belges ou des immigrés marocains légalement installés en Belgique de rejoindre leurs familles ou leur travail dans ce pays.

    Aidons le ministre Goffin à comprendre cette exigence marocaine.

    1 – La majeure partie des binationaux bloqués au Maroc sont originaires de la région du nord du pays et celle du Rif en particulier.

    Or, comme chacun sait et monsieur Goffin ne doit pas l’ignorer: depuis 2016, cette région se trouve être soumise à une répression implacable de la part du régime marocain.

    Et ce, depuis l’apparition du Hirak du Rif sous la direction de Nasser Zefzafi.

    Lequel Zefzafi fut condamné en 2018 à une peine de 20 ans de détention, uniquement pour avoir revendiqué avec les leaders de ce mouvement et la population de cette région, soumise depuis 1959 à un statut militaire, plus de justice sociale pour leur région enclavée et oubliée des programmes de développement du pays.

    2 – L’exigence des autorités marocaines de valider les propositions belges en matière de rapatriements des binationaux a sans doute aucun, permis à l’état marocain, de refuser le départ de nombre de personnes issues du Rif, que les services policiers marocains doivent considérer comme sympathisant avec la cause du Hirak de cette région du Maroc

    Face au diktat marocain, notre ministre des affaires étrangères et notre gouvernement auraient dû adopter une attitude de principe ferme et sans concessions, à savoir: un refus de se soumettre aux conditions humiliantes imposées à la Belgique dans ce dossier.

    Un Niet catégorique aurait dû être opposée à l’exigence marocaine, quitte à refuser tout rapatriement dans ces conditions. « TOUS OU PERSONNE » aurait dû être la position que devait adopter notre pays

    Sauf que du point de vue de notre gouvernement, la défense des binationaux ne valait pas une crise ouverte avec l’état marocain. Ainsi ces Belges « de papier », furent sacrifiés par Goffin et consorts sur l’autel de la real politik qui caractérise les relations belgo – marocaines.

    Il est certain que ces binationaux se souviendront pendant longtemps et surtout lors de futures élections fédérales et régionales de la lâcheté d’un ministre MR très mal conseillé par des taupes au service du régime marocain.

    Source : Bruxellois, sûrement!, 10 mai 2020

    Tags : Maroc, Belgique, belgo-marocains, binationaux, double nationalité, Philippe Goffin,