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  • La Sûreté belge met en garde contre l’ingérence du Maroc

    Tags: Belgique, Maroc Sûreté d’Etat, ingérence, Islam, espionnage – La Sûreté belge met en garde contre l’ingérence du Maroc

    Sans appeler un chat un chat, le service de renseignement et de sécurité belge (VSSE) met en garde contre l’ingérence étrangère du Maroc. Dans son rapport annuel récemment publié, le Service de sécurité de l’État souligne que certains pays tentent d’exercer une influence sur l’islam belge par le biais de l’ingérence. La VSSE note que « cette politique étrangère agressive a un impact négatif tant sur les droits des croyants individuels que sur la sécurité nationale ». C’est la première fois dans l’histoire que la Sûreté de l’État belge consacre un chapitre distinct à l’ingérence étrangère.

    Dans son rapport, le Service de sécurité de l’État déclare : « Le cœur du problème, cependant, est que l’organisation et la ligne idéologique de l’islam institutionnel belge sont déterminées à partir de pays tiers, ce qui leur donne également le contrôle de la reconnaissance des mosquées et de la nomination du personnel religieux. Les choix ainsi opérés ne servent pas les intérêts des musulmans de Belgique mais ceux des puissances étrangères ».

    Le fait que cet avertissement s’applique au Maroc, entre autres pays, est incontestable. Rabat essaie depuis longtemps de mettre le pied à l’étrier via les mosquées, les autres organisations religieuses et d’autres réseaux. Cette influence était très tangible récemment. La Grande Mosquée de Bruxelles a été la cible d’activités d’espionnage, dirigées par les services secrets marocains. Le programme de recherche flamand Pano a également révélé cette affaire.

    Le bras long de Rabat a également été visible dans le passé d’autres manières.

    L’un de ces moyens consiste à envoyer des imams du Maroc. En 2019, un grand groupe d’imams a reçu des instructions de l’ambassadeur du Maroc. Afin d’accroître son influence, le Maroc utilise le « modèle marocain de l’islam » comme contrepoids à l’avancée du salafisme. Un produit d’exportation nuisible que les pays européens considèrent comme acquis.

    Le service de renseignement belge note également dans son rapport que des pays comme le Maroc tentent d’étendre le réseau dont ils disposent au sein de l’islam belge. Ce faisant, ils accroissent leur influence au sein de la politique et des institutions belges et européennes. L’un de ces réseaux est le Conseil européen des universitaires marocains, financé par le ministère marocain des affaires religieuses.

    L’influence de Rabat a également été mise en lumière après que les services de sécurité belges ont révélé que Kaoutar Fal était un espion des services secrets marocains. L’espionne a finalement été expulsée du pays car elle représentait une menace pour la sécurité de l’État.

    De Wereld Morgen, 10/11/2021

    #Maroc #Belgique #Islam #Espionnage #Ingérence

  • « Les Belgo-Marocains ont le cul entre deux chaises » (Barni)

    Tags : Maroc, Belgique, belgo-marocains, Iliass Barni, Tiiw Tiiw, -« Les Belgo-Marocains ont le cul entre deux chaises » (Barni)

    Le Bruxellois d’origine marocaine est une star au Maroc et cumule plus d’un milliard de vues sur YouTube. Il le rappelle souvent : « On est tous différents mais, comme les rayons d’une roue de vélo, on va tous vers le centre. » Pas étonnant, donc, de voir ce prince du raï se produire à ManiFiesta, où l’unité et l’antiracisme étaient portés par des milliers de festivaliers.

    Il s’appelle Iliass Barni, mais peut-être le connaissez-vous mieux sous le nom de Tiiw Tiiw. C’est autour d’un café qu’il nous reçoit juste après son concert pour nous parler de sa vision d’artiste belgo-marocain sur le monde. Appeler à l’unité : voilà son moteur quand il monte sur scène. Et quelle meilleure manière de le faire qu’en touchant à tout, du stand up aux concerts, du raï à la salsa…

    C’était de la folie ton concert ce soir. Quelle ambiance !
    Iliass Barni. C’était excellent ! C’était ma troisième scène en Belgique. J’adore le public belge.

    Tu te définis plutôt comme belge ou comme marocain ?
    Iliass Barni. Nous, les Belgo-Marocains, on est vus comme des Marocains ici, et comme des Belges au Maroc. Du coup, on ne se retrouve nulle part. On a le cul entre deux chaises, comme on dit ! Mais ce qu’on oublie trop souvent, c’est qu’on a deux chaises. Moi, j’en ai fait une force.

    C’est à dire ?
    Iliass Barni. On doit s’ouvrir au monde. C’est ça la clef pour enrichir son esprit et développer sa fibre artistique : le vivre ensemble. Dans chaque communauté, dans chaque religion, on trouve des choses positives et négatives. Moi, j’ai essayé de prendre le meilleur de chacune de mes deux identités : marocaine et belge.

    En Belgique, il y a une montée de l’extrême-droite, qui propage des idées racistes. Comment tu le vis ?
    Iliass Barni. Le racisme, c’est de la peur, rien d’autre. Et cette peur, on l’acquiert au fil du temps, elle vient des préjugés qu’on nous met dans la tête. Au sein de la jeunesse musulmane de Belgique, une petite minorité fait des bêtises. Et cette minorité est surexposée dans les médias.

    S’ils ne voient que ça à la télévision, je peux comprendre que des gens se sentent en insécurité et deviennent racistes. Personne ne naît raciste ou mauvais. Ce n’est pas une nature. On est tous capables de se remettre en question.

    Est-ce que la musique joue un rôle dans la lutte contre le racisme ?
    Iliass Barni. Quand j’ai commencé la musique, j’avais 15 ans. Bien évidemment, mes premiers morceaux n’avaient pas la prétention de porter un message. Mais aujourd’hui, je suis dans une autre démarche. J’ai envie de laisser une trace. J’ai envie d’être une source de motivation pour les autres jeunes. Donc oui, la musique permet de faire passer des idées.

    Quels sont tes projets pour l’avenir ?
    Iliass Barni. Il y a moins cinq ans, je ne touchais pas à la musique. Je faisais du stand up. J’ai appris à jouer du piano il y a moins de quatre ans. Quand on aime quelque chose, on ne compte plus les heures. Dans un ou deux ans, peut-être que je serai derrière un film, peutêtre sur la scène… Ce qui est sûr, c’est que je continuerai à faire ce que j’aime et à appeler à l’unité, quelle que soit la manière.

    Livia Lumia

    Solidaire, 09/11/2021

    #Maroc #Belgique #Belgo_marocains #Tiiw_Tiiw #Iliass_Barni

  • Novossibirsk: Atterrissage d’émergence d’un Boeing 747 belge

    Novossibirsk: Atterrissage d’émergence d’un Boeing 747 belge – Le détecteur de panne du moteur de l’avion s’est déclenché

    Un Boeing 747 fait un atterrissage d’urgence à Novossibirsk, personne n’est blessé, selon l’aéroport.
    Il est rapporté que le capteur de défaillance du moteur de l’avion s’est déclenché.

    NOVOSIBIRSK, 3 novembre. /Un Boeing 747 cargo de la compagnie Cargolux, en provenance de Liège (Belgique) et à destination de Qingdao (Chine), a effectué un atterrissage d’urgence à l’aéroport Tolmachevo de Novossibirsk, a déclaré à l’agence TASS le service de presse de l’aéroport.

    « Le Boeing de Cargolux a effectué un atterrissage d’urgence. Il volait de Liège à Qingdao. Il n’y a pas eu de blessés », a déclaré une représentante de l’aéroport.

    Selon elle, une enquête sur l’incident est en cours. Une source de TASS dans les services d’urgence a rapporté que, selon les données préliminaires, l’avion a demandé un atterrissage d’urgence en raison des rapports de feu de moteur.

    Comme l’a indiqué à TASS le bureau du procureur des transports de Sibérie occidentale, le capteur de défaillance du moteur de l’avion s’est déclenché.

    TASS, 03/11/2021

  • Le Maroc, probable fournisseur d’énergie renouvelable pour la Belgique

    Le Maroc, probable fournisseur d’énergie renouvelable pour la Belgique. La Fédération technologique se tourne vers le Maroc pour résoudre le problème énergétique de la Belgique

    Importerons-nous de l’énergie renouvelable du Maroc dans un avenir proche ? Si cela dépend d’Agoria, la fédération des entreprises technologiques belges, nous le ferons. Elle utilise le Solar Challenge Maroc pour renforcer ses liens économiques avec le pays. « Une partie de la solution à notre problème énergétique se trouve à l’étranger. Pourquoi pas au Maroc ? »

    Lire la suite depuis la source: HLN

  • Meryame Kitir débloque 50 millions d’euros pour le Sahel

    Meryame Kitir débloque 50 millions d’euros pour le Sahel en vue de rendre 10.000 hectares de terre – soit environ 20.000 terrains de football – à nouveau fertiles au Burkina Faso, au Sénégal, au Niger et au Mali.

    La ministre de la Coopération au développement Meryame Kitir débloque 50 millions d’euros dans le cadre du programme régional climat de la Belgique au Sahel, a-t-elle fait savoir mardi en marge d’une rencontre avec le ministre du Climat du Burkina Faso Siméon Sawadogo.

    L’ambition affichée est de rendre 10.000 hectares de terre – soit environ 20.000 terrains de football – à nouveau fertiles au Burkina Faso, au Sénégal, au Niger et au Mali. Mme Kitir est actuellement en visite de travail en Afrique. Elle arrive ce mercredi au Sénégal après avoir passé deux jours au Burkina Faso. Ce voyage se déroule sous le thème du réchauffement climatique.

    Le Sahel est la région d’Afrique située entre la région tropicale humide au sud et le désert du Sahara au nord. Il est particulièrement sensible au changement climatique et souffre de la désertification. On estime que 80% des terres se sont déjà détériorées. Cela a des conséquences pour l’agriculture locale et la population. La population locale, qui vit souvent de l’agriculture, voit son rendement diminuer à cause de la sécheresse.

    « Ici, au Sahel, vous pouvez littéralement voir la situation se détériorer. Mètre par mètre presque, on constate qui opère une avancée : les sécheresses extrêmes ou l’être humain. Avec ce programme climatique régional, nous pouvons faire la différence pour de très nombreuses personnes », a déclaré la ministre Kitir. « Non seulement nos efforts font en sorte que les gens ici absorbent mieux les chocs du changement climatique. De par nos actions – comme la plantation d’arbres ou la régénération de terres épuisées – nous luttons aussi efficacement contre le changement climatique. Et c’est une bonne chose pour tous ».

    C’est la première fois que la Belgique investit dans un programme régional spécifiquement axé sur l’action climatique internationale.

    La Libre, 27/10/2021

  • Maroc et Turquie vont partager leurs données avec la Belgique

    Maroc et Turquie vont partager leurs données avec la Belgique. Les autorités fiscales belges peuvent soumettre ces contribuables à des contrôles portant notamment sur les informations reçues de l’étranger.

    Le Maroc et la Turquie échangeront bientôt avec les autorités fiscales belges les données financières des résidents belges qui ont des comptes auprès d’institutions financières marocaines ou turques. Cette information n’est pas sans importance pour les contribuables belges qui ont des comptes auprès d’institutions financières marocaines ou turques. Les autorités fiscales belges peuvent soumettre ces contribuables à des contrôles portant notamment sur les informations reçues de l’étranger. En cas de non-déclaration de comptes ou de revenus étrangers, ces contribuables s’exposent à des conséquences fiscales et financières potentiellement lourdes.

    1. Contexte

    Depuis 2017, l’échange automatique de données financières relatives aux citoyens entre pays est une norme standard mondiale avec l’adoption de la norme commune d’échange automatique CRS (Common Reporting Standard). Il s’agit d’une norme internationale qui vise à accroître la transparence fiscale au niveau mondial. En termes simples, les informations CRS concernent des données financières telles que les comptes bancaires, les revenus d’intérêts ou de dividendes, les valeurs des capitaux et des polices d’assurance-vie, le produit de la vente de produits financiers, etc.

    La Belgique, comme 100 autres juridictions, a accepté d’échanger des informations CRS à partir de 2017. Bien que le Maroc et la Turquie se soient engagés à échanger des informations financières avec d’autres pays (comme la Belgique) en 2019 et 2018 respectivement, il a été constaté jusqu’à présent que ces pays n’échangeaient pas encore d’informations financières avec les États membres de l’UE.

    Des développements récents montrent que le Maroc et la Turquie se conforment désormais à la norme CRS internationalement acceptée. Désormais, les données financières des résidents des pays membres de l’UE seront partagées par le Maroc et la Turquie. Concrètement, les données financières de résidents belges ayant des comptes auprès d’une institution financière marocaine ou turque, par exemple, seront transférées par les autorités compétentes étrangères aux autorités fiscales belges. Bien que les modalités spécifiques de l’échange automatique de données par le Maroc et la Turquie ne soient pas encore connues, il est certain que les deux pays ont procédé aux mises en œuvre légales nécessaires pour permettre l’échange conformément à la norme CRS.

    2. Turquie

    Les institutions financières turques sont tenues de communiquer aux autorités turques des informations sur les comptes, les titulaires de comptes, les soldes et les revenus tels que les intérêts, les dividendes et les plus-values, ainsi que les paiements effectués dans le cadre de polices d’assurance vie et capital et de contrats de pension. Sous certaines conditions, les institutions financières turques sont également tenues de fournir ces informations sur les comptes des sociétés aux pays où résident les actionnaires de la société.

    Suite à la demande explicite de l’UE à la Turquie de se conformer pleinement à la procédure d’échange d’informations, la Turquie a procédé aux modifications législatives nécessaires pour échanger des informations CRS avec les États membres de l’UE. Les autorités turques ont précisé que l’échange d’informations CRS serait appliqué aux périodes imposables commençant le 1er janvier 2019. Cela signifie qu’à partir du 1er juin 2021, la Turquie doit en principe échanger des informations CRS pour l’année 2019 avec plusieurs pays tiers, dont la Belgique. Il semblerait que les premières informations CRS sur les résidents belges ayant des comptes auprès d’institutions financières turques ont déjà été transférées aux autorités fiscales belges.

    3. Maroc

    Le Maroc a également procédé aux changements législatifs nécessaires pour permettre l’échange d’informations CRS. La date de début de l’échange par les autorités marocaines a été fixée à septembre 2021 ou septembre 2022 (ce qui n’est pas encore clair pour le moment). Cela signifie que le Maroc échangera les données financières des résidents belges ayant des comptes auprès d’institutions financières marocaines pour l’année de revenus 2021 au plus tard en septembre 2022. Pour l’instant, on ne sait pas encore si le Maroc a déjà commencé à échanger des données financières avec les autorités fiscales belges en septembre 2021.

    4. Que signifient ces développements pour vous ?

    Si l’Administration fiscale belge reçoit de l’étranger une notification CRS qui vous concerne, vous pourrez consulter cette fiche CRS sur le site web MyMinFin.

    Si vous avez déclaré vos comptes étrangers et les revenus de ces comptes dans votre déclaration à l’impôt des personnes physiques en Belgique, il ne se passera en principe pas grand-chose.

    Si vous n’avez pas déclaré vos comptes à l’étranger et les revenus de ces comptes, l’Administration fiscale belge considérera généralement que vous n’avez pas satisfait à vos obligations déclaratives. Les autorités fiscales belges peuvent alors taxer les revenus non déclarés et imposer des amendes administratives et des majorations d’impôts. Dans la pratique, sur la base d’une instruction interne, les autorités fiscales appliquent une majoration standard de 50% car les autorités fiscales considèrent dans ce cas que la non-déclaration de comptes et/ou de revenus mobiliers étrangers est par définition un indice de fraude. Toutefois, la jurisprudence récente (de tribunaux de première instance) a relevé – à juste titre – qu’une augmentation d’impôt de 50% ne peut être imposée automatiquement dans de tels cas si les autorités fiscales n’apportent pas d’éléments concrets démontrant une intention spéciale de fraude. L’application standard d’une augmentation d’impôt de 50%, en fonction des circonstances concrètes, ne doit pas être acceptée comme telle et peut être contestée.*

    Dans la pratique, il a également été constaté que les autorités fiscales belges envoient des questionnaires (détaillés) aux contribuables belges au sujet desquels des informations ont été reçues de l’étranger (qui ne correspondent pas aux informations déjà connues des autorités fiscales belges sur la base de la déclaration à l’impôt des personnes physiques introduite). Ce questionnaire détaillé porte généralement sur divers aspects du patrimoine, tels que les biens immobiliers étrangers, les autres contrats avec des institutions financières, les mandats, ainsi que les actifs belges détenus (comptes bancaires, polices d’assurance et autres contrats). Dans le cadre de tels contrôles, les autorités fiscales belges peuvent également essayer d’étendre le délai d’investigation de trois à cinq ou sept ans. Concrètement, l’Administration fiscale belge pourrait ainsi contrôler vos avoirs et vos revenus remontant à trois, cinq ou sept ans.

    Tiberghien, 25/10/2021

  • Sophie Wilmès au Rwanda pour préparer le sommet UE-UA

    Sophie Wilmès au Rwanda pour préparer le sommet UE-UA. La Belgique devrait prêter une attention particulière à la région des Grands Lacs et au Sahel.

    La ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès se rend de lundi à mercredi au Rwanda pour la seconde réunion ministérielle de préparation du sommet UE-Union africaine, programmé en février prochain à Bruxelles.La réunion est placée sous la présidence conjointe du ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula, dont le pays préside actuellement l’UA, et du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Elle abordera les sujets de sécurité, de gouvernance et de migration, ainsi que des investissements dans le développement durable du continent, sans oublier l’accès équitable à la vaccination contre le Covid-19.

    La Belgique devrait prêter une attention particulière à la région des Grands Lacs et au Sahel. Grosse productrice de vaccins, elle devrait aussi plaider pour accélérer leur distribution et augmenter leur production. Des bilatérales sont en outre prévues pour la ministre Wilmès avec ses homologues du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, d’Angola et du Sénégal. Mme Wilmès avait par ailleurs reçu M. Lutundula vendredi dernier encore à Bruxelles. Une bilatérale avec le Rwanda est également envisagée, mais pas encore confirmée.

    Bruxelles et Kigali vivent un moment de tension diplomatique depuis la condamnation le 20 septembre dernier, à 25 ans de prison, de Paul Rusesabagina, ancien hôtelier belgo-rwandais dont l’histoire a inspiré le film « Hotel Rwanda », et qui est devenu un féroce critique du président Paul Kagame. Connu pour avoir permis le sauvetage de plus d’un millier de personnes durant le génocide de 1994, M. Rusesabagina, 67 ans, a été reconnu coupable « d’avoir fondé et d’appartenir » au Front de libération nationale (FLN), groupe rebelle accusé d’avoir mené des attaques meurtrières au Rwanda en 2018 et 2019.

    Arrêté dans des circonstances troubles, à la descente d’un avion qu’il pensait être à destination du Burundi, M. Rusesabagina « n’a pas bénéficié d’un procès juste et équitable, particulièrement en ce qui concerne les droits de la défense », avait dénoncé Mme Wilmès, de même que les États-Unis où l’intéressé vivait aussi. Le Rwanda avait répliqué en annulant une rencontre bilatérale prévue en marge de l’assemblée générale des Nations unies à New York, mais une rencontre avec l’ambassadeur du Rwanda à Bruxelles avait eu lieu quelques jours plus tard. Entre-temps, le ministère public a annoncé qu’il irait en appel de la condamnation pour réclamer la perpétuité contre M. Rusesabagina.

    De son côté, M. Borrell avait demandé de « ne pas ignorer non plus les accusations graves portées contre l’accusé et l’ensemble des éléments de preuve portés par l’accusation, dont une grande partie ont été fournis par la coopération des autorités judiciaires d’un État membre », sous-entendu la Belgique.

    Le Parlement européen, lui, a réclamé le rapatriement humanitaire, « sans préjuger de sa culpabilité ou de son innocence », de Paul Rusesabagina, dont l’état de santé nécessite des soins. « Rien ne pourra être fait sans la collaboration des Rwandais. On essaie de garder un maximum de canaux ouverts pour aider au maximum Paul Rusesabagina », avait de son côté expliqué Mme Wilmès à la Chambre.

    A Kigali, la cheffe de la diplomatie belge se rendra également au mémorial du génocide, ainsi qu’au camp Kigali où dix Casques bleus belges avaient été tués le 7 avril 1994, au début des massacres qui ont fait 800.000 morts, selon l’ONU, principalement des Tutsi. (Belga)

    DH Les sports, 25/10/2021

  • Covid: Manifestation contre le pass sanitaire à Bruxelles

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    Le médecin anti-vaccin montois David Bouillon est à l’origine de la manifestation. Les participants dénoncent la « pression » qui pèse sur les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner.

    Ils estiment également que le ticket Covid Safe limite leurs libertés et constitue un moyen de « contrôler la population ». « Le gouvernement sait où et à quelle heure vous entrez quelque part », affirment les manifestants.

    « Ne me piquez pas », « Ne touchez pas à ma liberté », pouvait-on notamment lire sur leurs pancartes.

    Le Covid Safe Ticket, version belge du certificat sanitaire européen, est obligatoire dans la capitale depuis le 15 octobre dans l’hôtellerie et la restauration (sauf en extérieur), les salles de danse et les boîtes de nuit, les clubs de sport et de fitness (hors écoles ), les foires et congrès, les structures relevant du secteur culturel, festif et récréatif ainsi que les établissements accueillant des personnes vulnérables, à partir de 16 ans. La CST est également requise à partir de 12 ans pour participer à une manifestation de masse (à partir de 50 personnes à l’intérieur et 200 personnes à l’extérieur) et entrer dans les établissements de santé bruxellois.

    En Wallonie, ce laissez-passer sanitaire s’appliquera à partir du 1er novembre.

  • Belgique: La mosquée d’Heusden-Zolden reliée à l’extrémisme

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    Le président de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), Mehmet Üstün, conteste « fermement » que la mosquée qu’il dirige à Heusden-Zolder puisse jouer un « rôle important » dans la propagation d’idées extrémistes dans le Limbourg, comme l’affirmait mardi soir le programme « Pano » de la VRT en se basant sur un rapport de la Sûreté de l’État qu’il a pu se procurer.

    Ce rapport des services de renseignement belges évaluerait plusieurs mosquées en Belgique, selon Pano, dont la mosquée Sultan Ahmet à Heusden-Zolder, dans le Limbourg. Le lieu est dirigé par plusieurs membres de la famille Üstün, dont Mehmet Üstün, président depuis mai 2018 de l’EMB, l’organisation qui représente les musulmans en Belgique.

    « En tant que président de l’Exécutif des musulmans de Belgique, je réfute catégoriquement toutes les accusations à mon égard et à l’égard de la mosquée dont je suis le président, diffusées dans la presse de ce jour. Toutes ces accusations sont fausses et absolument infondées », a réagi mardi soir M. Üstün dans un communiqué.

    Pour ce dernier, « il y a clairement une confusion entre une association qui n’a rien avoir avec notre mosquée et ses représentants ». Le président de l’EMB y voit en outre une manœuvre délibérée pour « nuire à [sa ]réputation et à celle de [sa] communauté ».

    Mettant en doute les informations avancées par la VRT, l’homme dénonce « la volonté de certains de diaboliser les musulmans de notre pays en s’attaquant injustement aux représentants des institutions islamiques de Belgique ».

    RTBF, 05/10/2021

  • Belgique : saisie de 9 tonnes de cannabis provenant du Maroc

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    La police judiciaire fédérale a pu saisir environ neuf tonnes de cannabis à Wavre. C’est ce que rapporte la RTBF, citant le parquet. 

    Selon ce dernier, plusieurs perquisitions dans le cadre d’enquêtes sur des trafics de drogue avaient déjà eu lieu jeudi dernier. Le cannabis a été découvert dans un conteneur dans un entrepôt de Wavre. 150 autres kilogrammes de drogue ont été trouvés dans un autre garage.

    Le conteneur en question serait entré dans le pays via le port d’Anvers. Ce qui est inhabituel dans cette découverte, en plus de la quantité, c’est que la drogue était sous forme de poudre. Habituellement, le cannabis, en particulier celui qui est passé en contrebande de l’étranger, est transporté sous forme de feuilles de résine pressée ou de fleurs. La poudre de cannabis qui a maintenant été trouvée était cachée par les criminels entre plus de 2 000 sacs de semoule de blé dur pour le couscous.

    Au total, onze perquisitions domiciliaires ont été réalisées dans le cadre de l’opération à Wavre en Région de Bruxelles-Capitale, à Liège, et Spa. Plusieurs personnes ont été arrêtées. Des mandats d’arrêt ont également été émis contre trois d’entre eux. Ils sont accusés d’appartenance à une organisation criminelle et de trafic de drogue.

    La découverte actuelle est remarquable par son étendue, mais pas unique. En mai 2020, les autorités bruxelloises ont pu confisquer 11,5 tonnes de résine de cannabis d’une valeur marchande de plus de 114 millions d’euros. Selon le SPF Finances, chargé des douanes, environ 15 tonnes de cannabis ont été saisies en Belgique au cours de l’année écoulée.