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  • Benny Gantz au Maroc: Faire capoter le Sommet arabe d’Alger

    Benny Gantz au Maroc: Faire capoter le Sommet arabe d’Alger

    Maroc, Algérie, Israël, Benny Gantz – Benny Gantz au Maroc: Faire capoter le Sommet arabe d’Alger

    La visite officielle du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, au Maroc cette semaine, vise, selon les experts à perturber l’Algérie, qui s’apprête à abriter le Sommet de la Ligue arabe en mars prochain et à affaiblir son rôle de médiation dans le dénouement des conflits dans la région.
    L’expert des relations internationales, Mohamed Hassene Daouadji, affirme que cette visite est une première dans l’histoire de la région et intervient dans le sillage de l’achèvement du processus de normalisation entre l’entité sioniste et le royaume du Maroc.

    «La normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste n’est pas similaires à celles du reste des pays ayant déjà emprunté cette voie, tant la région connaît une nouvelle donne selon laquelle se fait une redistribution des forces et une éventuelle émergence de plans stratégiques visant à attenter aux Etats de la région. Il s’agit de répartir ces pays en fonction de leurs allégeances à l’entité sioniste dans le but d’affaiblir toute action de résistance contre sa politique expansionniste et jeter la cause palestinienne aux oubliettes», explique l’universitaire.

    Le rapprochement maroco-sioniste est marqué par une hostilité inédite envers l’Algérie, qui a toujours fait montre de son attachement indéfectible à son idéologie révolutionnaire et à sa doctrine défendant le droit des peuples à leur autodétermination, analyse-t-il. Force est de constater qu’à travers cette alliance, le Maroc fait de «la sous-traitance géopolitique» pour la mise en œuvre des manœuvres provocatrices sionistes contre l’Algérie et sa stabilité, poursuit-il. Cette approche géopolitique visant «la somalisation» de la région et celle prônée par l’Algérie, anti-impérialiste, s’entrechoquent, ajoute Daouadji, qualifiant «la série de normalisation gratuite» des pays arabes avec Israël de menace contre la liberté et la souveraineté des Etats. Et partant, l’Algérie est appelée à prémunir son front interne contre les guerres électroniques et médiatiques visant l’unité nationale. Sur le plan régional et international, il est impératif, recommande-t-il, d’intensifier les relations avec les pays voisins et amis, ainsi qu’avec les alliés stratégiques.

    Par ailleurs, l’universitaire considère que le France constitue un «grand chiffre» dans l’équation sécuritaire régionale visant l’Algérie, d’où la démarche de cette dernière d’aider les pays voisins, notamment au Sahel à sortir des griffes de l’ancien colonisateur et de les engager sur la voie du développement économique. Il met l’accent sur le rôle de l’Algérie en la matière de médiation qu’elle devrait mettre en avant lors du prochain Sommet arabe afin de dénouer les conflits minant la région arabe et africaine.

    Réactiver la diplomatie des Sommets

    Pour sa part, le spécialiste des relations internationales, Oussama Bouchemakh, souligne l’importance de cette rencontre régionale et des dossiers qui vont être à l’ordre de jour, notamment la possibilité de réintégrer la Syrie dans l’organisation arabe et la situation sécuritaire en Libye après le sommet de Paris, tenu récemment. «Cette rencontre arabe sera une opportunité pour l’Algérie afin de réactiver la diplomatie des Sommets et créer des espaces pour tenter de converger les visions entre les pays arabes et ainsi trouver des solutions aux multiples crises dans la région.
    Selon Bouchemakh, le Maroc et l’entité sioniste, et à travers la visite de Benny Gantz, accélèrent leur plan commun afin de mettre en échec ce Sommet, mais aussi de barrer la route à l’Algérie qui ambitionne clairement une forte présence en Afrique.

    «Le Maroc est devenu une plateforme pour Israël qui s’efforce, depuis 2016, à tisser des relations denses avec les pays de la région à l’effet de circonscrire davantage l’Algérie dans l’intention de semer les troubles dans la région», décrypte l’expert.

    Aziza Mehdid

    Horizons, 21/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Benny_Gantz #Ligue_Arabe #Sommet_arabe

  • Visite de Gantz au Maroc pour déstabiliser la région

    Tags : Maroc, Israël, Benny Gantz, Algérie – Visite de Gantz au Maroc pour déstabiliser la région

    Visite du ministre israélien de la Défense au Maroc : une convention entre l’entité sioniste et le Maghzen pour déstabiliser la région
    La visite du ministre israélien de la Défense au Maroc prévue la semaine prochaine intervient dans un contexte d’accélération de la cadence des tentatives sionistes visant à porter atteinte à la sécurité et la stabilité dans la région, a affirmé vendredi le politologue et écrivain palestinien, Salah Aouadh.

    Dans une déclaration à l’APS, le politologue palestinien a indiqué que « la visite officielle du ministre israélien prévue le 24 novembre s’inscrit dans la concrétisation des conventions stratégiques entre les gouvernements marocain et l’entité sioniste qui veille actuellement à œuvrer à accélérer la cadence de ses tentatives visant à porter atteinte à la sécurité et la stabilité de la région ».

    Cette visite intervient quelque jours après l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance de l’Etat de Palestine (15 novembre 1988) par l’Organisation de libération de Palestine (OLP) à Alger, a-t-il fait observer.

    Pour cet écrivain, la question du Sahara occidental, du Sahel et de l’espionnage ciblant la région ainsi que l’instigation des forces subversives dans la région en échange de l’adhésion de l’entité sioniste à l’Union africaine (UA) et les appels à conclure des partenariats en Afrique de cette visée, une réalité concrétisée par les efforts de la diplomatie algérienne au sein de l’UA pour barrer la route à toute tentative des sionistes de s’infiltrer dans cette institution ».

    Concernant les résultats d’éventuelles conventions entre les deux parties, M. Aouadh a estimé que « la coopération entre l’entité sioniste et le Makhzen portera sur des dossiers servant les intérêts des deux parties, citant la question du Sahara occidental et l’obtention de la technologie israélienne dans plusieurs domaines en échange de l’incursion de l’entité dans la région ».

    Le politologue a évoqué également le rôle de la France, rappelant les récentes tentatives de déstabiliser la région, notamment la Libye et la Tunisie ».

    L’Evénement, 19/11/2021

    #Maroc #Israël #Algérie #Normalisation

  • L’Algérie ciblé par l’accord militaire Maroc-Israël

    L’Algérie ciblé par l’accord militaire Maroc-Israël

    Tags : Maroc, Israël; Algérie, Benny Gantz – L’Algérie ciblé par l’accord militaire Maroc-Israël

    RABAT ET TEL-AVIV SUR LE POINT DE CONCLURE UN ACCORD EN MATÈRE DE RENSEIGNEMENT MILITAIRE : L’Algérie, État pivot, dans la cible
    Au-delà de traduire sur le terrain les accords « tacites » dits d’Abraham, signés décembre 2020 entre le royaume marocain et son allié sioniste sous l’œil bienveillant de l’Amérique de Trump, Rabat et Tel-Aviv sont sur le point de conclure un accord inhérent à la coopération dans le renseignement militaire, à l’occasion de la visite prochaine du ministre israélien de la Défense.

    À quels desseins ? S’ils sont désormais avoués, tant Israël opère un choix géostratégique dangereux pour la région, le Maroc, obséquieux qu’il est, jouera le bras armé pour exécuter ce plan prenant comme cible privilégiée l’Algérie, dont le statut d’État pivot le met dans le collimateur israélien.
    Les visées de l’entité sioniste est un secret de polichinelle. Ainsi, l’académicien et politologue jordanien, Walid Abdelhay, dans des déclarations faites à l’APS, a fait remarquer qu’Israël emploie le Maroc pour tenter d’affaiblir l’Algérie. « Les études publiées par les institutions israéliennes, notamment l’Institut israélien de sécurité nationale (INSS) révèlent un suivi constant de la situation au Maghreb arabe…Les Israéliens considèrent l’Algérie comme étant un État pivot au Maghreb arabe.

    De par son histoire révolutionnaire, l’Algérie constitue une entrave à la conquête israélienne dans cette région, ce qui explique ses tentatives d’employer le Maroc pour affaiblir la cohésion algérienne », a précisé M. Abdelhay dans une déclaration à l’APS. L’académicien a précisé qu’Israël œuvrera indirectement à soutenir certaines parties libyennes et certaines forces en Tunisie pour provoquer des problèmes régionaux pour l’Algérie et tentera de renforcer, en coordination avec le Maroc, sa présence au Sahel, a-t-il souligné.

    Concernant la visite du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz au Maroc, il a expliqué « qu’il s’agit d’une étape entrant dans le cadre d’un programme de coopération entre les deux parties remontant aux années 1960 ».
    Un programme relancé en décembre 2020 à la faveur de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays dans le cadre du deal entre les États-Unis et le Maroc.

    M. Abdelhay a rappelé que le Maroc est connu pour son rôle dans l’arrangement des rencontres entre Anouar El-Sadate avec Israël qui ont précédé les accords de Camp David, estimant que la visite du ministre israélien s’inscrit dans le cadre d’un programme de coopération secrète et annoncée entre les deux parties. Ce programme englobe une coopération de renseignement, militaire, économique et politique visant à concrétiser les accords d’Abraham.

    Sur l’éventuelle signature d’un accord de coopération en matière de défense, M. Abdelhay a déclaré qu’il ne pense pas que l’orientation dans la visite de Benny Gantz soit vers une défense commune entre le Maroc et Israël, expliquant que cela « impliquerait Israël dans les multiples problèmes du Maghreb arabe ». « Il sera probablement question du renforcement de la coopération militaire notamment la production militaire dans certains domaines comme les drones, les échanges des visites militaires et la participation dans des entraînements militaires », a-t-il estimé.

    Interrogé sur les raisons qui motiveraient le Maroc à signer un accord de coopération militaire avec Israël, le politologue a fait remarquer que « la politique du Maroc repose sur ce point sur un pragmatisme démesuré … à savoir la réalisation des acquis en s’appuyant sur le lobby sioniste aux États-Unis et en Europe au détriment des droits légitimes du peuple palestinien ».

    Pour Walid Abdelhay, le Maroc pourra à l’avenir renoncer à la présidence du Comité d’El Qods en dépit de la symbolique de cette présidence. Il tentera de faire échouer la démarche algérienne pour annuler l’octroi à Israël la qualité d’observateur à l’Union africaine (UA), indépendamment de l’espionnage qu’il exerce dans les affaires internes de l’Algérie, chose à laquelle Israël accorde une grande importance. « Israël utilisera le Maroc pour avoir autant d’informations que possible sur l’activité iranienne précisément en Afrique de l’Ouest ».

    Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz devrait se rendre à Rabat le 25 novembre pour une visite de deux jours au cours de laquelle des accords de coopération militaire devront être signés. Il rencontrera le ministre marocain des Affaires étrangères, Nacer Bourita et des responsables du ministère marocain de la Défense. Cette visite officielle n’est pas la première depuis la normalisation des relations entre les deux pays. Au mois d’août dernier, le ministre israélien des Affaires étrangères s’est rendu au Maroc où il a supervisé l’ouverture d’un bureau de représentation diplomatique à Rabat après une réunion avec son homologue marocain.

    Après les Émirats arabes unis, le Bahreïn, et le Soudan, le Maroc est le quatrième pays arabe à avoir normalisé ses relations diplomatiques avec Israël dans le cadre des Accords d’Abraham.
    Farouk B.

    Le Courrier d’Algérie, 19/11/2021

    #Maroc #Israël #Algérie #BennyGantz

  • Maroc-Israël : Lune de miel chez l’axe du diable

    Maroc-Israël : Lune de miel chez l’axe du diable

    Tags: Maroc, Israël, normalisation, Palestine, Benny Gantz – Maroc-Israël : Lune de miel chez l’axe du diable

    Le Maroc confirme une fois de plus qu’il va au-delà de la simple normalisation de ses relations avec l’État hébreu. La volonté d’exemption de visas d’entrée en Israël pour les ressortissants marocains que s’apprête à proposer un député de la Knesset, n’est qu’un simple détail dans la lune de miel entre Tel-Aviv et Rabat.

    Beny Gantz, le ministre israélien de la Défense effectuera les 24 et 25 novembre prochains une visite de travail au Maroc. Au cours de son séjour dans ce pays, il signera des accords de coopération dans les domaines sécuritaire et militaire et rencontrera, au cours de sa visite, des officiels marocains ainsi que des officiers de l’état-major des forces armées royales, a indiqué la télévision hébraïque « Kan ». Cela confirme que cette visite n’est qu’une simple formalisation de la dynamique de coopération qui a toujours existé entre les deux parties. L’affaire du logiciel espion « Pegasus » a été éventée bien avant l’annonce de la normalisation des relations diplomatiques entre Rabat et Tel Aviv et l’achat par le Maroc de drones israéliens, via les Émirats est un fait largement commenté par les chancelleries et les médias internationaux depuis plus d’une année.

    Arrivé à un cul de sac dans sa tentative de faire adopter, par la communauté internationale, de son plan d’autonomie des territoires du Sahara occidental, il verse dans la politique de déstabilisation et d’agression de ses voisins. Le dernier lâche assassinat de trois ressortissants algériens par une frappe de drone, est la parfaite illustration de son bellicisme qui risque de s’exacerber au fur et à mesure des échecs de sa diplomatie.

    Son rapprochement avec Israël par le truchement de l’administration de l’ancien président américain Donald Trump, ne lui attirera que des ennuis aussi bien sur le plan international que sur le plan interne. Les populations, qui ont difficilement vécu la pandémie et ses effets sur le plan économique, rejettent la normalisation des relations avec l’État hébreux.

    Des manifestations de protestation ont régulièrement signalées au Maroc. Le roi du Maroc qui est le président du comité El-Qods, créé en 1975 par l’Organisation de la conférence islamique (OCI), qui se devait de défendre la ville sainte des tentatives de sa judaïsation et le premier soutien au droit inaliénable du peuple palestinien à créer son État, a trahi la cause aussi bien les Palestiniens et les résolutions des Nations unies. Il s’est fait l’allié du diable et le complice des crimes contre l’humanité commis par l’armée israélienne.

    À ce propos, des avocats marocains s’apprêtent à intenter une action en justice, auprès de la Cour d’appel de Rabat, contre Meir Benchabat, l’ancien conseiller à la sécurité nationale israélien pour crime contre l’humanité et crime de guerre, à la suite de la mort de plusieurs enfants, dont quatre de nationalité marocaine dans des raids de l’aviation israélienne sur Ghaza. C’est dire que le peuple marocain refuse toujours la normalisation des relations diplomatiques de son pays avec Israël considérée comme une soumission à l’ordre établi par les seigneurs de la guerre et l’ordre américain.
    Slimane B.

    DES MAROCAINS CONTRE LA LIGNE AÉRIENNE RABAT-TEL-AVIV
    « Les fonds publics gaspillés au profit des sionistes »

    L’Organisation marocaine de soutien à la cause palestinienne a condamné la persistance du Maroc dans son processus de normalisation des relations avec l’entité sioniste malgré le rejet populaire, dénonçant l’ouverture d’une ligne aérienne entre Rabat et Tel-Aviv et la baisse des prix des billets en faveur des colons sionistes. « En dénonçant cette normalisation que nous rejetons, nous interpellons les dirigeants sur les raisons de la baisse des prix des billets et au profit de qui sont gaspillés les fonds publics », a réagi le coordonnateur de l’organisation marocaine Abdessamad Fethi sur sa page Facebook.

    Poursuivant, il dira que « ce n’est certainement pas dans l’intérêt du peuple marocain qui boycotte les voyages vers l’entité sioniste, mais au profit des colons sionistes », a-t-il indiqué, soulignant qu’il fallait plutôt réduire les prix des billets d’avion entre les pays arabes et musulmans notamment l’Égypte et la Turquie dont les tarifs sont à 5.000 Dirhams voire plus ». Le coordonnateur de l’organisation relève que le prix d’un billet pour les pays voisins du Maroc est des fois supérieur à celui pour Tel-Aviv, ce qui est, selon lui « paradoxal ».

    Il estime qu’il est plus judicieux pour la compagnie Royal Air Maroc (Ram) de soutenir les vols intérieurs, dont les tarifs sont à plus de 2.000 Dirhams entre Casablanca et Tanger, soit les deux tiers du prix du billet vers Tel-Aviv. La RAM avait annoncé le lancement d’une ligne directe entre Casablanca et Tel-Aviv à partir du 12 décembre 2021.
    R. I.

    Le Courrier d’Algérie, 17/11/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine #Benny_Gantz

  • Gantz se rendra au Maroc pour signer un accord de défense

    Tags : Maroc, Israël, normalisation, défense, Benny Gantz – Gantz se rendra au Maroc pour signer un accord de défense

    Gantz se rendra au Maroc la semaine prochaine et signera un accord de défense
    Au milieu des relations naissantes entre Jérusalem et Rabat suite à l’accord de normalisation pour établir des relations diplomatiques l’année dernière, le ministre de la Défense Benny Gantz effectuera une visite au Maroc la semaine prochaine, a annoncé lundi son bureau.

    Gantz devrait signer un accord de défense avec Rabat lors de sa visite et rencontrer son homologue et le ministre marocain des Affaires étrangères.

    Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid s’est rendu au Maroc en août pour ouvrir officiellement le bureau de liaison israélien à Rabat ainsi que pour rencontrer des responsables et signer une série d’accords.

    En septembre, la compagnie nationale marocaine Royal Air Maroc a annoncé qu’elle lancerait des vols directs réguliers vers Israël.

    Le service reliant les capitales commerciales respectives des pays, Casablanca et Tel-Aviv, décollera le 12 décembre, deux jours après le premier anniversaire de la « reprise des relations » du Maroc avec Israël dans le cadre d’un accord négocié par l’administration précédente des États-Unis.

    La compagnie aérienne a déclaré qu’elle offrirait trois vols par semaine, et passerait plus tard à cinq.

    La normalisation des relations du Maroc avec Israël a fait suite à des annonces similaires d’une série d’autres pays arabes, à commencer par les Émirats arabes unis, dans le cadre d’accords négociés par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump.

    En retour, Washington a reconnu la souveraineté du royaume sur le territoire contesté du Sahara occidental.

    L’ancienne communauté juive du Maroc est la plus importante d’Afrique du Nord, avec quelque 3 000 personnes vivant encore dans le royaume.

    700 000 autres Israéliens descendent des Marocains et ont gardé des liens étroits avec le pays.

    Avant la pandémie de coronavirus et l’accord de normalisation, des dizaines de milliers de touristes israéliens visitant le Maroc chaque année devaient passer par un pays tiers.

    Le Maroc et Israël avaient déjà établi des liens en 1993, mais le Maroc les avait rompus au début de la deuxième Intifada en 2000.

    The Times of Israel, 15/11/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Benny_Gantz

  • Visite de Gantz au Maroc: développer la fabrication de drones

    Visite de Gantz au Maroc: développer la fabrication de drones

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    Le ministre de la Défense Benny Gantz aurait signé des accords de coopération en matière de défense avec le royaume nord-africain du Maroc pour développer une industrie nationale de drones.

    Le ministre de la Défense Benny Gantz se rendra au Maroc dans les prochains mois, alors que les liens continuent de se renforcer avec le royaume d’Afrique du Nord après la normalisation des relations entre les deux pays en décembre dernier. Selon des rapports étrangers, Gantz signera des accords de coopération en matière de défense, notamment des plans pour développer une industrie nationale pour produire des munitions flottantes.

    Le magazine Defense News et la publication française Africa Intelligence ont rapporté que les deux pays travaillaient actuellement sur le développement d’un projet de fabrication de drones pour renforcer la puissance aérienne du Maroc.

    Selon le rapport en ligne d’ Africa Intelligence , la filiale du géant de la défense Israel Aerospace Industries, BlueBird Aero Systems Ltd., négocie depuis plusieurs mois avec des équipes marocaines le développement d’une pépinière d’entreprises pour fabriquer de tels drones.

    Rabat, selon le rapport, s’est intéressé à l’utilisation de munitions flottantes après que l’IAI a « mis en évidence » dans un argumentaire de vente l’utilisation intensive des drones suicides Harop de la société par l’ Azerbaïdjan pendant la guerre de deux mois avec l’Arménie l’année dernière.

    Le Harop est un petit drone qui, selon le site Web de l’entreprise, est une combinaison des « capacités d’un UAV [unmanned Aerial Vehicle] et d’un missile mortel ».

    Assez petit pour contourner les systèmes de détection des avions ennemis, le Harop – avec un explosif embarqué de 23 kg. – recherche, identifie et flâne au-dessus des cibles avant de les attaquer et de les détruire. Si une cible n’est pas engagée, le drone reviendra et atterrira à la base.

    Mesurant 2m. de long avec une envergure de 3 m., il se compose des unités de munitions, des lanceurs transportables, et d’un abri de contrôle de mission où l’opérateur peut approuver ou annuler des attaques.

    Il peut être lancé à partir de différentes plates-formes en mer ou sur terre et sous n’importe quel angle, à la fois verticalement ou horizontalement. Le lanceur dispose également d’un système de ravitaillement pour permettre au drone d’être prêt à tout moment.

    Israël est considéré comme l’un des principaux exportateurs de drones et IAI compte plus de 50 clients opérationnels dans le monde, notamment en Australie, au Canada, au Chili, en Colombie, en France, en Allemagne, en Inde , au Mexique, à Singapour et en Corée du Sud.

    Israël et le Maroc entretiennent des relations économiques, diplomatiques et militaires étroites depuis des années, et les deux pays ont signé un accord de normalisation en décembre.

    Selon un rapport de Haaretz , les relations militaires entre Israël et le Maroc impliquent principalement la coopération en matière de renseignement et le commerce d’armes.

    En juin, un C-130 marocain a atterri en Israël pour participer à un exercice international. C’était la première fois qu’une plate-forme aérienne appartenant au pays nord-africain atterrissait dans l’État juif.

    En janvier 2020, l’armée marocaine a reçu trois drones de reconnaissance israéliens dans le cadre d’un contrat d’une valeur de 48 millions de dollars. L’accord entre les deux pays a été signé en 2014 et clôturé via la société française Dassault Aviation.

    La France exploite le Heron sous le nom de Harfang, et selon des rapports de 2014, les drones acquis par le Maroc ont été retirés par l’armée de l’air française après plusieurs années de service en Afghanistan. Selon le rapport d’Intelligence Online, les drones seront déployés pour contrer les groupes extrémistes et combattre les mouvements rebelles au Sahara occidental.

    Selon un autre rapport, Israël a vendu au Maroc d’autres systèmes militaires, y compris des systèmes de communication et de contrôle militaires (tels que des systèmes radar pour les avions de combat) via un tiers.
    Jérusalem et Rabat ont rétabli leurs liens dans le cadre des accords d’Abraham avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan.


    Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid s’est rendu au Maroc en août et a inauguré la mission du pays à Rabat. Au cours de sa visite de deux jours, Lapid a rencontré son homologue Nasser Bourita et lui a remis une invitation du président Isaac Herzog pour que le roi Mohammed VI se rende en Israël.

    The Jerusalem Post, 03/10/2021

  • Le ministre israélien de la défense veut informer la France sur Pegasus

    -Lors de sa visite à Paris, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz souhaite s’entretenir avec son homologue française Florence Parly au sujet du logiciel d’espionnage « Pegasus ».
    -Les médias avaient fait état de l’espionnage potentiel des téléphones portables de nombreux chefs d’Etat et journalistes par le logiciel israélien.
    -Entre autres, le Maroc aurait mis le président français Emmanuel Macron sur écoute.

    Tel Aviv. Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, prévoit de commenter le dernier scandale concernant le logiciel de surveillance du fournisseur israélien NSO lors d’une visite à Paris mercredi.

    Gantz veut y rencontrer son homologue française Florence Parly et lui fournir des informations sur la question, a annoncé mardi sa porte-parole. L’espionnage éventuel des téléphones portables de nombreux chefs d’État et journalistes à l’aide du logiciel Pegasus de NSO avait suscité un émoi international.

    L’ambassadeur du Maroc à Paris a démenti les informations des médias selon lesquelles un service de sécurité de son pays aurait ciblé le dirigeant français Emmanuel Macron pour un éventuel espionnage. Macron avait convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité nationale et de défense pour discuter des conséquences.

    Pegasus utilise les failles de sécurité dans les logiciels des smartphones pour accéder largement aux données. Un consortium international de journalistes avait récemment fait état d’un ensemble de données d’environ 50 000 numéros prétendument sélectionnés par des clients de l’ONS comme cibles potentielles d’espionnage. L’ONS a nié les allégations et contesté certains détails des rapports.

    Israël s’inquiète d’une crise diplomatique
    Selon un rapport du site d’information Axios, le gouvernement israélien a formé une équipe spéciale composée de représentants de différents ministères, du service de renseignement extérieur Mossad et de l’armée. Selon le rapport, les cercles gouvernementaux craignent que les révélations sur le NSO ne se transforment en une crise diplomatique pour Israël.

    Les entretiens entre M. Gantz et le ministre français de la défense devraient également porter sur la crise au Liban, pays voisin d’Israël, et sur la question de l’Iran.

    RND, 27/07/2021

    Etiquettes : Maroc, France, Israël, Pegasus, Espionnage, ONS Group, Benny Gantz, Emmanuel Macron,

  • Qui est qui dans le nouveau gouvernemen de Bennett ?

    Le nouveau gouvernement israélien est un méli-mélo de partis politiques qui n’avaient pas grand-chose en commun, si ce n’est le désir de déloger le Premier ministre de droite chevronné Benjamin Netanyahu.

    La coalition, qui a prêté serment dimanche, va de l’extrême gauche à l’extrême droite et comprend pour la première fois une petite faction islamiste représentant la minorité arabe d’Israël.

    On s’attend à ce qu’elle se concentre principalement sur les questions économiques et sociales plutôt que de risquer d’exposer les divisions internes en essayant d’aborder des questions diplomatiques majeures telles que le conflit israélo-palestinien. en savoir plus

    Voici les personnes qui dirigent le nouveau gouvernement :

    NAFTALI BENNETT – PREMIER MINISTRE

    Bennett dirige le parti ultranationaliste Yamina (vers la droite) qui défend l’implantation juive en Cisjordanie occupée par Israël. Il a fait fortune dans la haute technologie israélienne avant d’entrer en politique en 2013. Bennett, 49 ans, a servi dans les précédents gouvernements dirigés par Netanyahu, plus récemment en tant que ministre de la défense.

    Aujourd’hui, il affirme s’être associé à des opposants pour sauver le pays de la tourmente politique qui aurait pu conduire à une cinquième élection en un peu plus de deux ans. Son projet d’annexer une grande partie de la Cisjordanie semble irréalisable, compte tenu de ses nouveaux partenaires. Il s’oppose à la création d’un État palestinien indépendant.

    Selon l’accord de coalition, Bennett sera Premier ministre pendant deux ans, après quoi il sera remplacé par Yair Lapid. Il est le premier dirigeant israélien à porter une kippa, une calotte portée par les juifs orthodoxes.

    YAIR LAPID – MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

    Lapid dirige le parti centriste Yesh Atid (Il y a un avenir) et a été l’architecte du nouveau gouvernement. Son parti est le plus important de la coalition mais il a accepté de partager le pouvoir avec Bennett pour s’assurer une majorité parlementaire.

    Lapid, 57 ans, dont le défunt père était ministre de la justice dans une précédente coalition gouvernementale, a quitté son emploi de présentateur de télévision en 2012 et a formé son propre parti, en promettant d’alléger les pressions financières sur la classe moyenne.

    Il cherche également à mettre fin à de nombreux privilèges financés par l’État dont bénéficient les juifs ultra-orthodoxes, une source de griefs de longue date pour de nombreux Israéliens laïques.

    M. Lapid a d’abord été ministre des finances avant de passer dans l’opposition, qu’il a dirigée jusqu’à dimanche. Il occupera le poste de ministre des affaires étrangères pendant deux ans, puis reprendra le poste de premier ministre jusqu’à la fin du gouvernement. S’il dure aussi longtemps.

    BENNY GANTZ – MINISTRE DE LA DÉFENSE

    Il y a deux ans à peine, Gantz, ancien chef d’état-major des forces armées à la tête du parti centriste Bleu et Blanc, était le meilleur espoir de l’opposition pour déloger Netanyahou.

    Mais il a accepté de rejoindre Netanyahou dans un gouvernement d’ »unité », une décision qui a suscité la colère de nombre de ses partisans. Gantz, 62 ans, fait partie de la nouvelle coalition et reste ministre de la défense.

    AVIGDOR LIEBERMAN – MINISTRE DES FINANCES

    Immigrant d’extrême droite originaire de Moldavie et vivant dans une colonie israélienne en Cisjordanie, Lieberman, 63 ans, a été un joker politique au cours de la dernière décennie. Il a rejoint les gouvernements de Netanyahou, notamment en tant que ministre de la défense, mais a également démissionné.

    En tant que ministre des finances, il devra maîtriser un déficit budgétaire qui a explosé pendant la crise du coronavirus.

    Il a également déclaré qu’il essaierait de modifier le statu quo entre le gouvernement et la puissante minorité ultra-orthodoxe d’Israël, qui était un pilier du gouvernement sortant de M. Netanyahou.

    La communauté ultra-orthodoxe a un faible taux de participation au marché du travail et dépend largement des aides gouvernementales tout en se concentrant sur les études religieuses. M. Lieberman a déclaré qu’il s’efforcerait de les intégrer davantage dans l’économie.

    GIDEON SAAR – MINISTRE DE LA JUSTICE

    Saar était le principal rival de Netanyahou au sein du Likoud, mais Netanyahou a fait de son mieux pour le tenir à l’écart des projecteurs et des portefeuilles les plus importants. Frustré, Saar a lancé une candidature à la direction du parti, qui a finalement échoué, puis a créé son propre parti.

    En tant que chef du parti de la Nouvelle Espérance, Saar, 54 ans, sera ministre de la justice, où il supervisera le système juridique et deviendra membre du cabinet de sécurité.

    MANSOUR ABBAS

    La petite Liste arabe unie d’Abbas est le premier parti d’un gouvernement israélien à être issu de la minorité arabe d’Israël (21 %) – palestinienne par culture et héritage, mais israélienne par citoyenneté.

    Il s’est séparé d’autres politiciens arabes qui préfèrent rester en dehors du gouvernement et a mis de côté ses divergences avec Bennett et d’autres partis de droite pour faire pencher la balance contre Netanyahu.

    M. Abbas, 47 ans, devrait occuper le poste de ministre adjoint au sein du cabinet du Premier ministre. Il a pour objectif de négocier une forte augmentation des dépenses publiques dans les villes et villages arabes.

    Mais sa présence est un facteur potentiellement déstabilisant. Il a été critiqué par les Palestiniens pour avoir accepté de soutenir un gouvernement israélien alors qu’Israël continue d’occuper les territoires qu’il a capturés lors de la guerre de 1967 et pour lesquels les Palestiniens réclament un État. Face à ces tensions, M. Abbas a déclaré vendredi au quotidien italien La Repubblica : « Il y aura des décisions difficiles à prendre, notamment en matière de sécurité. Nous devons jongler avec notre identité d’Arabes palestiniens et de citoyens de l’État d’Israël, entre les aspects civils et nationalistes. »

    Reuters, 14 juin 2021

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