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  • Les juifs sépharades et leur diaspora : Algérie

    Etiquettes : juifs sépharades, Algérie, Kabylie, berbères, documents liturgiques, Haggadah pascale,

    La présence des Juifs en Algérie s’étend de la période pré-romaine au début des années 1960, lorsque l’Algérie est devenue indépendante. Avant que l’Empire romain ne s’empare de ces côtes reculées de l’Afrique du Nord, des descendants de Juifs qui avaient fui la Palestine après la destruction des premier et deuxième temples de Jérusalem s’étaient installés parmi les tribus berbères du Maghreb central, dont certaines s’étaient converties au judaïsme pendant plusieurs années. des siècles. Les Juifs parlaient la langue berbère, notamment dans la partie orientale de l’Algérie, en terres kabyles, et priaient même en berbère, comme en témoignent certaines versions berbères de documents liturgiques comme la Haggadah pascale.

    Lors de la conquête arabe de l’Afrique au VIIe siècle, Berbères et Juifs se sont battus ensemble contre les envahisseurs, un épisode longuement relaté par l’historien médiéval musulman Ibn-Khaldun. Selon cet auteur, une « reine » juive berbère, nommée Kahina (« la prêtresse »), dirigeait à la fin du VIIe siècle les armées autochtones qui résistaient farouchement à l’arabisation du Maghreb. La plupart des Berbères se sont convertis à l’islam quelques décennies plus tard, et les Juifs d’Algérie ont commencé leur assimilation culturelle et linguistique au monde arabe. Ils ont rapidement commencé à se familiariser avec la littérature, la grammaire et la science arabes; dans certaines régions, les communautés juives parlaient le judéo-arabelangage quotidien. 

    Malgré cette profonde pénétration de la culture arabe dans les habitudes juives, les Juifs d’Algérie sont restés attachés à leur tradition religieuse, et certains de leurs rabbins sont devenus largement connus pour leurs commentaires talmudiques et les contacts qu’ils ont eus avec des sages palestiniens et babyloniens. Dans l’est de l’Algérie, le dogme karaïte (une secte juive ne reconnaissant que la Bible comme canon religieux) s’était également développé, et avait prospéré jusqu’au début du XXe siècle. L’autre percée majeure dans l’histoire juive algérienne s’est produite après 1391 lorsque des réfugiés fuyant l’Espagne catholique sont arrivés en masse dans le refuge nord-africain. Ils ont apporté leurs connaissances théologiques, leurs sages et une tradition juive plus européanisée. Ils ont été rapidement intégrés à la direction juive locale. Enfin, plus de Juifs européens ont immigré en Algérie aux XVIIe et XVIIIe siècles, en provenance d’Italie. Les langues parlées par les Juifs en Algérie à cette époque étaient – ​​et sont toujours – le berbère, l’arabe, l’espagnol (ou le ladino, une langue judéo-espagnole), l’italien et l’hébreu. La plupart de ces communautés étaient soumises au statut de question imposée par les Turcs au XVIesiècle sur tous les groupes non musulmans vivant sous domination musulmane. Quant aux juifs, ce statut comprenait des restrictions telles que la ségrégation résidentielle, les stigmates vestimentaires obligatoires et les interdictions de posture : les juifs ne pouvaient pas monter à cheval, porter des armes ou être dans une posture physiquement supérieure aux musulmans. 

    La colonisation de l’Algérie par les Français, qui débuta en 1830, mit fin à cette position d’infériorité. Lorsqu’en 1870, les Juifs obtiennent la citoyenneté française, ils commencent leur intégration progressive à la langue, à la culture et aux valeurs sociales françaises, principalement par leur entrée dans le système scolaire français. Ce processus s’est achevé lorsque la plupart des Juifs algériens, ne trouvant pas leur place dans la nation algérienne nouvellement indépendante, sont partis pour la France, à partir de 1961. Un petit nombre d’entre eux sont allés en Israël, en Amérique du Nord et du Sud. Environ 150, 000 juifs algériens sont arrivés en France au début des années 1960. Cette vague d’immigration a apporté des changements importants à la communauté juive française.

    Source : Countries and their Cultures

    #Juifs #Sépharades #Algérie

  • El Glaoui, seul invité lors de l’intrônisation d’Elizabeth

    El Glaoui, seul invité lors de l’intrônisation d’Elizabeth

    Maroc, France, Thami El Glaoui, Berbères, Protectorat,

    Les Glaoui étaient l’une des nombreuses tribus berbères qui, pendant des siècles, se sont disputé la domination du Haut Atlas. Leur sort s’est amélioré en 1893 lorsqu’ils ont été récompensés pour avoir sauvé le sultan d’un blizzard en leur faisant cadeau d’un canon de 77 mm, qui a été utilisé pour soumettre immédiatement leurs rivaux.

    Pour avoir soutenu le protectorat français, T’hami el Glaoui, fils d’une concubine éthiopienne, a été nommé pacha de Marrakech et a reçu le contrôle du commerce des olives et du safran dans le sud, ainsi que des mines de sel et de minéraux de la région, ce qui a fait de lui l’un des hommes les plus riches du monde. Parmi les invités de ses palais de Telouet et de Marrakech figurent Maurice Ravel, Colette, le général Patton, Charlie Chaplin et Winston Churchill.

    Bien qu’il possède des centaines d’esclaves, il est l’invité personnel de Churchill lors du couronnement d’Elizabeth II en 1953. À cette époque, la fin du protectorat était en vue et en 1955, après avoir rétabli le sultan précédemment exilé, les Français se sont retirés, abandonnant El Glaoui à son sort. Ils n’ont pas abattu le dernier grand leader sudiste du Maroc, mais à sa mort en 1956, la foule a pillé ses palais et lynché ses sbires. Sa réputation de traître reste intacte et le verbe « glaouiser » (trahir) fait désormais partie du jargon politique français.

    Kasbah de Telouet

    Nous sommes dans le Haut Atlas, sur l’étroite route construite par la Légion étrangère française en 1936 et qui n’a pas été réparée depuis. À huit mille pieds d’altitude, au coin d’un plateau désertique et entouré de pics géants, nous atteignons la Kasbah de Telouet, autrefois le palais-forteresse d’El Glaoui, aujourd’hui un bâtiment en ruine fait de pierres rouges, de pisé et de tuiles vertes. Les panneaux de soie chinois et les tapis de Rabat ont tous disparu.

    Depuis le balcon d’où Churchill, m’a-t-on dit, regardait jadis les cavaliers berbères montrer leurs talents, je peux voir le village voisin de Telouet, peuplé de descendants des esclaves d’El Glaoui. Le champ où les cavaliers chevauchaient autrefois pour Churchill est maintenant un terrain de football poussiéreux.

    Source

    #Maroc #France #Thami_El_Glaoui #Berbères #Protectorat

  • Jacob Cohen: Le Maroc, cheval de Troïe d’Israël dans la région

    Jacob Cohen: Le Maroc, cheval de Troïe d’Israël dans la région

    Maroc, Israël, Mossad, Jacob Cohen, Amazighs, berbères, sionisme, judaïsme,

    Jacob Cohen: « Derrière la présence du Mossad au Maroc, une volonté de peser sur toute la région»

    Dans une vidéo que nous a postée Jacob Cohen, l’écrivain et politologue antisioniste, auteur du « Printemps des sayanim » et de « main-basse du Mossad sur Tinghir », Salem Maataoui, le Dr Salem Ouihmane (présent surtout pour la traduction du français vers l’arabe) et Jacob Cohen, tous trois Marocains, musulmans et juif, liés par le lien sacré de l’antisionisme, se sont retrouvés pour une vidéo de réinformation. La réunion de ces trois intellectuels, attachés par un même combat, est d’autant plus intéressante à suivre que les thèmes de la discussion, d’une durée d’1 heure 50 minutes, sont d’une brûlante actualité.

    Le motif semble être le sionisme galopant qui a totalement déteint sur la démarche officielle des autorités qui ne savent plus où finit le judaïsme et ou commence le sionisme, mélange qui a été d’autant plus détonnant qu’il a créé des zones de tensions, voire de turbulences dans tout le royaume.

    Maataoui a débuté son propos par égratigner les Marocains qui ne distinguent plus entre sionisme et judaïsme ; d’autant que certains sont en train de mener les gens en bateau en mélangeant les genres, comme ils mélangeront demain, antre antisionisme et antisémitisme, et cela risque d’être une grande catastrophe pour le peuple marocain, qui risque de se réveiller demain, avec des lois qu’il ne comprendra pas et qui vont le submerger dans les abimes de ce type de mélange de genres.

    Jacob Cohen, qui a donné des indications sur son livre sur la palmeraie de Tinghir, est revenu sur le contexte de ce livre, tout en donnant des précisions majeures sur l’avancée du Mossad dans le royaume. Tinghir, où il a séjourné, est une ville du Haut Atlas oriental. Durant son séjour là-bas, juste avant le confinement dû à la propagation planétaire du coronavirus, il a pu constater l’avancée du Mossad dans le royaume.

    « Dans ce livre, j’ai reconstitué un climat, très réaliste, j’ai imaginé comment et de quelle manière les sionistes s’infiltraient dans ce territoire pour le contrôler et pour pousser certains de leurs objectifs ; généralement, les sionistes avancent à visage masqué : ils viennent avec des prétextes culturels, civilisationnels, religieux, jamais militaires. Ils sont là avec de très bonnes intentions, développer la langue, l’histoire ; mais derrière cette façade il y a autre chose.

    « Derrière, en fait, il y a une recherche de comment peser sur la région. Voilà.

    Autre point important soulevé par Jacob Cohen, la manipulation des Amazighs par les sionistes. Ou du moins, leur souhait de les manipuler à travers la crise identitaire. Pour Jacob Cohen, les sionistes méprisent autant les arabes, tous les arabes, sans distinction, que les Berbères, également, qui tentent de manipuler par le biais des liens culturels, humains et civilisationnels, ou par le biais des loges juives, comme le B’naï Brith. « Moi je dis à ces gens, faites attention. Les sionistes méprisent arabes et berbères sans distinction ».

    Nous aurons l’occasion de revenir sur cette vidéo, qui demeure certes un point de vue d’un écrivain connu pour son engagement contre le sionisme, mais qui est également un point de vue d’un homme d’un courage et d’une probité qui lui ont valu le respect de tout le vaste monde arabo-musulman.

    L’Express, 23/08/2022

    Lire aussi : France: Des immigrés marocains pour travailler pour le Mossad

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    #Maroc #Israël #Mossad #Amazigh #Berbères

  • Amazighité : Lettre ouverte au roi du Maroc

    Amazighité : Lettre ouverte au roi du Maroc

    Maroc, Mohammed VI, Rachid Raha, amazighité, Rif, berbères,

    A Sa Majesté Mohamed VI
    Roi du Maroc

    Objet : Amazighité, respect de la Constitution et démocratisation du Maroc.

    Majesté,

    A l’occasion de la deuxième année de la reconnaissance officielle de la langue et de l’identité amazighes dans la Constitution du premier juillet 2011/2961, permettez moi d’attirer votre attention sur l’évolution préoccupante de l’amazighité, qui est devenue une question incontournable du passé, du présent et du futur du royaume du Maroc.

    Majesté,

    Vous avez eu le mérite d’être le premier chef d’Etat de toute Tamazgha (Afrique du Nord) à reconnaître l’amazighité à travers vos différents discours (30 juillet 2001, 17 octobre 2001, 9 mars 2011) et à l’entériner au sein de la dernière réforme constitutionnelle, «en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception ». Lors de votre discours au parlement, le 12 octobre 2012, vous avez eu le courage de mettre l’accent sur la nécessité d’une priorité de l’action parlementaire, pour l’adoption des lois organiques relatives à la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, tout en soulignant qu’elle devait se faire « loin de tout à priori et de tout calcul étroit », comme il est clairement stipulée dans l’article 5 de la Constitution.

    Malheureusement, du fait que les membres des deux chambres du parlement et de l’actuel gouvernement sont insensibles à vos discours et du fait qu’ils ont finalement des calculs étroits, rien n’a été fait en faveur de l’intégration de la langue amazighe dans l’enseignement et dans les domaines prioritaires de la vie publique, et ce afin de lui permettre de remplir à terme sa fonction de langue officielle. Deux années qui devaient constituer une révolution de mentalités se sont perdues, en contribuant au génocide culturel et linguistique dont l’UNESCO n’arrête pas de nous alarmer pour sauvegarder ce grand et immense patrimoine autochtone, qu’est la civilisation amazighe.

    Majesté,

    En me référant à l’article 37 de la Loi fondamentale qui stipule que « Tous les citoyens et les citoyennes doivent respecter la Constitution et la loi», je fais appel à votre compréhension et à votre sens de la responsabilité, vu que l’article 42 de la constitution vous consacre en tant qu’Amghar d’Etat à veiller et à faire veiller au respect de la Constitution, au bon fonctionnement des institutions constitutionnelles, à la protection des choix démocratiques et des droits et libertés des citoyennes et des citoyens (…)», et cela en vous invitant à changer le gouvernement actuel qui n’a montré aucune volonté politique pour l’application de la loi suprême du pays.

    Ce gouvernement, issu des dernières élections, à la suite du mouvement du 20 février, dirigé par un Chef de gouvernement, de tendance « islamiste », qui ne parle même pas notre langue officielle, et qui ne cache pas non plus sa haine envers les amazighs et la question amazighe, s’est distingué par des violations flagrantes et continues des articles de la Loi fondamentale. En interdisant à la députée du Sud, Fatima Tabaamrant de parler dans sa langue maternelle, désormais reconnue comme officielle, au sein du parlement, on n’a pas seulement violé le préambule et l’article 5 de la Constitution, sinon aussi d’autres articles. Article 10, article 25 et surtout l’article 19 qui stipule que « L’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, énoncés dans le présent titre et dans les autres dispositions de la Constitution, ainsi que dans les conventions et pactes internationaux dûment ratifiés par le Royaume », dont la convention sur l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes, sachant que la représentation des femmes au sein des deux chambres, -et du gouvernement-, est dérisoire. Et ses violations se répètent de nouveau en interdisant tout récemment au conseiller Abdellatif Ouammou d’exprimer sa liberté d’opinion et d’expression.

    Certaines ONG, prenant le dessus sur la paresse des partis politiques marocains, et selon l’article 14 de la constitution, qui les y autorise, ont présenté un avant projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et de la culture marocaine et à l’officialisation effective de la langue amazighe. Mais sans aucune suite. Quant à l’article 21 qui consacre que « Tous ont droit à la sécurité de leur personne, de leurs proches et de leurs biens. », celui-ci a été bafoué par le président du votre gouvernement qui ne s’est soucié guère à assurer la sécurité à un intellectuel qui a été menacé de mort par certains salafistes, ni à critiquer la fatwa du Conseil Supérieur des Oulémas appelant à l’exécution de l’ apostat, qui contredit l’esprit de l’article 41 à propos des principes et desseins tolérants de l’Islam, et surtout l’article 20 qui préconise que : « Le droit à la vie est le droit premier de tout être humain. La loi protège ce droit ».

    Majesté,

    Même si cette Constitution, qui vient de souffler sa deuxième bougie, est loin d’avoir les mêmes modalités que les constitutions parlementaires, à l’image des monarchies européenne, et auxquelles on aspire en tant que citoyens amazighs de ce pays, elle a été largement saluée parce qu’elle avait suscité un grand espoir pour la réhabilitation effective de l’identité amazighe et pour la réconciliation des amazighs avec leur histoire. Mais malheureusement, sur le terrain, on s’est retrouvé déçus par les multiples blocages et tracasseries mis en œuvre quasi à tous les niveaux des institutions de l’Etat et à l’encontre de l’intégration réelle de la langue et de l’identité amazighs, en reportant l’article 5 précité aux calendes grecques.

    Ainsi, la situation de l’amazighité est de plus en plus alarmante. Dernièrement, le ministre de l’Education Nationale, qui avait promis d’élargir l’enseignement de la langue amazighe à un million d’élèves, ce qui aurait absorbé un grand nombre de diplômés chômeurs, a envoyé de nouveaux professeurs à l’étranger pour enseigner, uniquement, la langue arabe. De même, le ministre des affaires islamiques continue à envoyer des imams et à faire comme si la langue amazighe ne faisait pas partie de l’identité nationale comme stipulé dans le préambule et l’article 16 de la constitution qui précise que : « Le Royaume du Maroc œuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l’étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d’accueil. Il s’attache au maintien et au développement de leurs liens humains, notamment culturels, avec le Royaume et à la préservation de leur identité nationale (…)». Ce qui est pire, c’est que certaines formations, comme celle du Chef du gouvernement, en l’occurrence le PJD, au lieu de préparer avec ses partenaires la loi organique pour la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, s’obstinent à œuvrer pour la consolidation et le renforcement de la langue arabe, qui est déjà sauvegardée par les institutions, et cela en pensant renforcer l’arabisation du système éducatif qui est en faillite totale à cause de la politique uni linguiste et linguicide, sans penser à la dette historique faite à l’encontre de l’amazighe qui a été privée de toute promotion durant plus de cinquante années, depuis l’indépendance du Maroc.

    Cette politique de déracinement culturel, prêchée par cet actuel et impuissant gouvernement, se manifeste en plus par la violation de l’article 29 de la constitution, interdisant la liberté de réunion et de rassemblement, comme les manifestations des populations d’Imiter, d’Ait Bu Ayache, d’Imzouren, de Sidi Ifni, Demnat, ainsi que les tawadas amazighes d’Agadir et d’Al-Hoceima. Que dire du non respect de l’article 32 de la Loi fondamentale se référant à la famille et à la convention des droits de l’enfant de porter le prénom que les parents veulent lui donner et dont la liste des interdictions ne fait que s’allonger malgré les démentis répétitifs du ministre de l’Intérieur au parlement.

    L’institut Royal de la Culture Amazighe, que l’on pensait devoir être renforcé et consolidé dans son rôle, a vu au contraire son conseil d’administration démis de ses fonctions sans respect aucun des formes légales.

    Majesté,

    L’actuel gouvernement mérite d’être sanctionné et nombreux sont celles et ceux qui attendent que vous fassiez usage de vos hautes prérogatives pour que le processus de la démocratisation soit irréversible et que la question de l’amazighité soit l’une des pièces angulaires de ce processus que nous appelons tous de nos vœux, loin des sirènes du chantage des conservateurs, et du chaos de la pensée irrationnelle des obscurantistes.

    Veuillez agréer, Majesté, l’expression de ma considération fort distinguée.

    Rachid RAHA

    Nota : lettre envoyée au Palais royal en langue amazighe accompagnée par cette traduction en français.

    #Maroc #Mohammed_VI #Amazighité #Rif #Berbères

  • Israël, soutient-il un Etat indépendant dans l’Azawad?

    Israël, soutient-il un Etat indépendant dans l’Azawad?

    Israël, Mali, Azawad, touaregs, Algérie, Maroc, Berbères, Libye, Tunisie, Niger, Sahel,

    Le 27 avril 2012, Anna Mahjar-Barducci, journaliste et auteur italo-marocaine, présidente de l’Association des Arabes Libéraux et Démocrates, basée à Rome, dans un article paru sur Haaretz sous le titre de « Les rebelles maliens de l’Azawad méritent notre soutien », appellait à soutenir un Etat touareg dans la région malienne de l’Azawad. L’auteur, quel intérêt aurait-il à défendre l’indépendance d’Azawad? Y a-t-il quelqu’un derrière cet article? Probablement le Maroc, le pays d’origine de l’auteur sachant que ce pays est connu par la manipulation de sa communauté en Europe. Voici le texte intégral de l’article.

    Les rebelles maliens de l’Azawad méritent notre soutien

    Maintenant que l’Azawad est devenu une réalité, il est clair que l’Afrique du Nord ne peut plus être « Al-Arabi ». ne peut plus être « Al-Arabi », puisqu’elle comprend maintenant un état qui fait partie qui fait géographiquement et culturellement partie du Maghreb mais qui se déclare lui-même berbère. C’est une situation qui est inacceptable pour les pays arabes.

    Par Anna Mahjar-Barducci

    Il existe un nouveau pays en Afrique du Nord, mais personne ne veut le reconnaître. le reconnaître. Le 6 avril, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad, connu sous l’acronyme français MNLA, a déclaré unilatéralement indépendance de l’État de l’Azawad vis-à-vis du Mali. Cependant, l’émergence d’un nouvel État a rencontré une opposition immédiate. Le Mali n’est pas le seul à paniqué. L’Azawad, une région désertique de deux fois la taille de la Californie, avec réserves de pétrole considérables, fait également face à l’obstruction des pays arabes voisins et d’une presse internationale hostile.

    Le MNLA est composé principalement de Touaregs, qui font partie du peuple berbère. le groupe ethnique indigène d’Afrique du Nord. Les Berbères (qui se nomment eux-mêmes imazighen, ce qui signifie « peuple libre » dans leur langue). vivaient dans la région avant l’invasion arabe du huitième siècle et Aujourd’hui, ils sont répartis entre le Maroc, l’Algérie, la Libye, la Tunisie et la région du Sahel.

    Bien qu’ils soient les premiers habitants de la région, les Berbères, dont la majorité est musulmane, ont été soumis à de nombreuses pressions. musulmans, ont été victimes d’humiliations et de discriminations, en particulier discrimination, surtout en Algérie, où le régime a poursuivi systématiquement la
    systématiquement poursuivi des politiques de dé-berbérisation et d’arabisation, excluant les Berbères d’un accès égal aux services gouvernementaux et au pouvoir politique. pouvoir politique. Ainsi, la déclaration d’indépendance d’un État berbère a été un camouflet pour les Berbères. a été une gifle pour les pays d’Afrique du Nord comme l’Algérie, qui pousse l’idée d’Al-Maghreb Al-Arabi, une Afrique du Nord arabe sans héritage berbère.

    Maintenant que l’Azawad est devenu une réalité, il est clair que l’Afrique du Nord ne peut plus être « Al-Arabi ». ne peut plus être « Al-Arabi », puisqu’elle comprend désormais un état qui fait géographiquement et culturellement partie de l’Afrique du Nord. qui fait géographiquement et culturellement partie du Maghreb mais qui se déclare lui-même berbère. C’est une situation qui est inacceptable pour les pays arabes.

    L’indépendance de l’Azawad suscite des craintes supplémentaires. Les pays voisins voisins craignent en effet que le nouvel État n’inspire un « printemps berbère » dans toute l’Afrique du Nord. berbère » à travers l’Afrique du Nord, avec d’autres imazighen demandant l’égalité des droits et/ou l’indépendance. droits égaux et/ou l’indépendance. Ce ne serait pas la première fois que la population berbère se révolte contre un gouvernement central : C’est arrivé Cela s’est produit en Algérie en 2001, lorsque les Berbères locaux ont réclamé la démocratie et de meilleures conditions sociales. Ce soulèvement et d’autres, cependant, ont été systématiquement réprimés avec violence par la police algérienne.

    Les gouvernements arabes joignent donc leurs forces à celles du Mali pour combattre le MNLA et pour « rayer » l’Awazad berbère « de la carte ». L’un des principaux moyens pour moyen principal pour y parvenir est la diffusion de la désinformation.

    Lorsque l’indépendance de l’Azawad a été déclarée, certains médias internationaux ont rapporté que le MNLA était un groupe d’opposition. médias internationaux ont rapporté que le MNLA était un groupe islamiste qui avait relations avec Al-Qaida au Maghreb islamique. Cette rumeur sans fondement a rapidement été démentie. Le MNLA est en fait un mouvement laïc sans aucun objectif religieux. religieux.

    Ensuite, la machine de désinformation a répandu une rumeur selon laquelle le MNLA avait perdu le contrôle de l’ensemble de l’Azawad et qu’Al-Qaida, les djihadistes et les salafistes avaient pris avaient pris le contrôle de la région. Une agence de presse a écrit qu’un nouveau groupe islamiste islamiste, Ansar Dine, avait pris le contrôle de Gao, la capitale transitoire capitale transitoire de l’Azawad, située sur le fleuve Niger, de loin la plus grande source d’eau de l’Azawad. source d’eau la plus importante de l’Azawad.

    À peu près au même moment, le magazine français Jeune Afrique a publié une interview du chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, qui a nié que son mouvement se trouvait à Gao. que son mouvement se trouvait à Gao. Il a également précisé qu’il n’est pas intéressé par l’indépendance de l’Azawad, car il ne reconnaît que le Mali et la charia. la charia. La même désinformation était à l’œuvre ailleurs aussi : Le même jour, les agences de presse ont affirmé que le MNLA avait été de Tombouctou par Ansar Dine, une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux montrait des réseaux sociaux montrait des soldats du MNLA devant l’aéroport.

    Le MNLA, pour sa part, affirme qu’il contrôle toujours l’Azawad et a récemment déclaré qu’il annoncerait bientôt un gouvernement de transition. Il existe cependant un risque sérieux de déstabilisation si l’Azawad n’est pas reconnu officiellement, et rapidement. Tous les pays voisins ont intérêt à voir l’Azawad sombrer dans le chaos, afin que la communauté internationale soutienne la réunification avec le Mali. L’Azawad et le MNLA seront donc livrés à eux-mêmes pour combattre les groupes djihadistes, alors qu’ils ont besoin de l’aide des pays voisins.

    En attendant, le Mali, qui est désormais dirigé par un président de transition après un coup d’État à Bamako, la capitale, a menacé de mener une « guerre totale » contre le MNLA. Le Mali, qui a systématiquement réprimé les Touaregs et d’autres minorités d’autres minorités azawadi, arrête et tue maintenant sans discernement les et tue les Berbères « à la peau rouge » à l’intérieur de ses frontières réduites. La France, l’ancienne ancienne puissance coloniale, s’oppose avec force à l’indépendance de l’Azawadi et réclame un et appelle à un « compromis » : l’autonomie de la région. L’autonomie, cependant n’est pas la solution, car elle ne garantirait pas un partage égal des ressources de la région, qui comprennent le pétrole et l’accès aux budgets qui lui permettraient de lutter contre les sécheresses. La France et la communauté internationale feraient mieux de soutenir la lutte pour l’autodétermination du peuple azawadi comme elles l’ont fait pour d’autres nations. Seule l’indépendance permettra d’assurer la stabilité.

    Anna Mahjar-Barducci, journaliste et auteur italo-marocaine, est présidente de l’Association des Arabes Libéraux et Démocrates, basée à Rome, qui promeut les libertés civiles et l’intégration des immigrants en Europe.

    #Mali #Azawad #Touaregs #MNLA #Algérie #Niger #Libye #Tunisie

  • L’Algérie au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes

    Par Tarek Benaldjia

    En novembre 2019, Macron a déclaré que l’OTAN avait subi une mort cérébrale et qu’il y avait un manque de coordination entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN. En novembre 2018, Macron a proposé la création de l’armée de l’UE et, d’une certaine manière, suggéré l’abandon de l’OTAN et a exigé la création d’une armée internationale avec la France comme puissance active. Cette situation doit être évaluée en lien avec la volonté de Macron de faire de la France un État assaillant dans les relations internationales.

    Les développements vécus ces dernières mois en Algérie, ont permis de mettre plus clairement en évidence le branle bas de combat relative à la lutte géopolitique dans le bassin ouest-méditerranéen, comprenant l’Afrique du nord. Il n’y a aucun doute que cette région que l’on peut qualifier de zone de lutte super géopolitique, sera dans la période à venir, la région où sera vécue très intensément la concurrence à multiple acteurs.

    La Guerre d’influence dans l’Afrique du nord et la région du Maghreb

    Pour qu’un pays soit en position de leader, il doit être déterminant dans les événements qui se déroulent dans sa sphère d’influence. Sur ce point, en Afrique du nord , les intérêts de l’Algérie et de la France s’affrontent.

    Les développements vécus dans le continent Africain continueront comme le prolongement de la concurrence vécue au Moyen-Orient. La France et les Émirats Arabes Unis et l’entité sioniste ont rejoint la concurrence au Maghreb en tant qu’alliés du Maroc dans la région maghrébine. L’objectif principal de ce front, est d’encercler et de restreindre l’Algérie. Ils n’hésiteraient pas d’ailleurs à diviser la population en prenant part pour une partie pour dénigrer l’autre.

    Mais les récents changements géopolitiques ayant entraîné une intensification de la concurrence en Afrique du nord mèneront la région vers des conflits inévitables. D’où est nécessaire de comprendre les nouvelles luttes géopolitiques en méditerranée occidentale et le jeu auquel se livrent les forces d’intervention assaillantes contre l’Algérie.

    À ce niveau de traitrise, les deux pays ayant formé une nouvelle alliance,[ l’entité sioniste le Maroc et des Émirats arabes unis], le comble de l’hypocrisie pour eux, ils partagent le même idéal géopolitique d’agression, nous pouvons citer comme actions de leurs politiques: L’implantation de chancelleries au Sahara occidentale, la normalisation avec l’Etat sioniste. Tout cela au détriment des droits des peuples palestiniens et sahraouis. Nécessairement du droit international. Qui d’ailleurs ont été perçues avec colère par l’ONU et la communauté internationale.

    L’objectif principal de ce bloc, est d’encercler et de limiter l’Algérie. L’encerclement consiste à faire en sorte que ce bloc géopolitique anti-Algérie mette en place des politiques qui restreindront le champ de manœuvre de l’Algérie. Quant à la limitation, elle consiste à minimiser l’impact militaire de l’Algérie en égalisant sa force militaire.

    Il est donc important de voir, comment la cartographie d’assiégement de l’Algérie et qui décrit les contours d’une région, au risque de s’embraser dans le chaos. Ce dont nous sommes tous conscients.

    Aux niveaux des quatre point cardinaux :

    Nord méditerranéen, nous avons l’OTAN représenté par la France et des pays occidentaux ;
    Au sud ouest : Des groupes djihadistes installés en Libye ajouter à cela, les unités opérationnelles du général mercenaire Khalifa Haftar, embusqués à l’effet d’exécuter les plans et les cartes d’intervention susceptibles de remodeler les cartes géopolitique de toute la région ;
    A l’ouest : La liaison dangereuse entre Le Maroc, l’entité sioniste et les Émirats arabes unis. Engagés dans une coalition à réaliser les objectifs établis par les forces assaillantes dirigées contre l’Algérie et s’emparer du Sahara occidentale ;
    Au sud : On a également relevé depuis quelques années un intérêt certain de l’AQMI pour le Sahel (G5) qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l’organisation terroriste. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK (Algérie) et des groupes djihadistes des régions du G5. Le tout sous la supervision de la France.
    L’encerclement et la limitation de l’Algérie reste pour le moment un projet politique. La mise en application du projet affecterait en particulier l’Europe. Dans ce contexte, l’Afrique du nord est devenue un des plus importants domaines de test. Désormais la elle deviendra régulièrement la scène de tension géopolitique, géoéconomique et militaire. Celui qui restera déterminé et patient, sera le grand gagnant de la tension.

    En somme, il est clairement constaté que les agresseurs géopolitiques poursuivent une politique hostile relativement importante vis-à-vis de l’Algérie qu’elle voit comme un concurrent sérieux en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Il n’est pas du tout rationnel d’essayer, comme les institutions européennes et parties influentes corrompues d’algérien, de maquiller cette hostilité sous la forme d’une opposition au gouvernement au pouvoir parce que la vérité est évidente.

    Si une guerre éclate en Afrique du nord et conséquemment sur la méditerranée occidentale, elle aura un effet sur tout les pays qui la borde jusqu’à la mer orientale, et aucun pays ne pourra éviter ces effets. Cette crise va également réveiller des effets très forts qui s’étendent de la mer noire à la mer Baltique et de la mer Égée à la Pologne, qui seront ressentis par tous les points d’intersection de la carte d’influence ouest-russe.

    Le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste

    L’arrestation des « Dahdah et les groupes séparatistes-makistes de Tizi-Ouzou » Ainsi que, les lots d’armes récupérés par les services de renseignements algérien montrent sans l’ombre d’un doute, que s’il y avait une intervention de l’extérieur, ils détruiraient l’Algérie de l’intérieur, ouvriraient les portes de la forteresse et remettraient la clé du pays au front assaillant.

    Une fois de plus, le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste, a adopté une position ouverte en faveur des fronts d’interventions internationales, du terrorisme, de l’encerclement de la forteresse de l’extérieur et mener conjointement leur sale boulot à la destruction du pays à l’intérieur. Sinon quelle raison pourrait expliquer une telle alliance contre nature ? Sinon la liquidation géographique, historique de cette région. Ils n’ont été initiés que pour ce projet !

    Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politico- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Ce projet, qu’ils promeuvent sous la forme d’une opposition politique pour «faire tomber l’Algérie» et de la recherche d’une alternative politique interne, est en fait un grand projet visant à ramener notre pays dans le giron des puissants et le soumettre sous sa tutelle.

    Nous assisterons à cette lutte géostratégique tout au long du siècle actuel.

    Les déclarations hostiles de la France envers l’Algérie s’expliquent par sa crainte de la voir remplacer ou même devancer la France dans des régions stratégiques du monde. La considérant comme une rivale redoutable, la France ne veut pas d’une Algérie forte et indépendante capable de la défier sur d’importantes questions internationales. Au fond, ce qu’elle essai de dissimuler, c’est son propre échec d’avoir perdu l’Algérie.

    La France est un pays qui a perdu ses compétences dans tous les domaines, perdu son rôle de centre mondial, perdant rapidement du terrain face aux puissances montantes du 21e siècle, et est en contradiction avec les pays émergents et de ses anciennes colonies. Elle n’a aucun crédit, aucune crédibilité. Elle n’a pas de réputation. Cela ne se reproduira plus. Nous l’avons vu avec les vingt (20) généraux signataires de la tribune, mettant en garde le président Emmanuel Macron contre un « délitement ».

    Le pire, c’est que nous avons tous vu que les rôles les plus importants dans ce jeu étaient attribués ces jours-ci aux «clans bloquants et islamistes», et que l’organisation « séparatiste » du MAK n’était pas la seule entité dans laquelle ils ont investi (les assaillants), mais dans d’autres alliances, dans les camps de tous ceux que nous connaissons depuis des années se présentant comme patriotes, conservateurs et démocrates.

    Se faisant, certains se lancent dans l’arène publique et s’exposent, dans l’acceptation démocratique la plus pure qui soit, à la critique, même exagérée, de ceux qui ne partagent pas leur perspective politique et économique. (Voir les cas des intellectuels de gauche versés dans le camp des ennemis de l’Algérie) Au-dessus de tout soupçon dans un bloc combiné, sous un même toit et autour d’un concept commun pour un grand projet.

    Nous sommes confrontés à des faits et à des menaces bien plus graves que de retrouver sa «liberté d’expression» Cette menace sérieuse est représentée dans la volonté de « Rachad » et du « MAK » qui se sont séparés des courants nationaux au profit des idéologiques marginaux et organisations terroristes, tous se préparant à un changement de régime par l’utilisation des forces selon un calendrier approuvé par leur maîtres.

    La pérennité et la résistance en Algérie commencent dans nos esprits et se répandent ensuite sur le pays. C’est ce qui s’est passé et se passe et se produira toujours. Cela a toujours été une évidence. La mentalité qui a façonnée l’Algérie au rang des nations libre et indépendants et gouverné le continent Africain surmontera cette épisode tout comme elle a surmonté au fil des siècles des crises majeures et des trahisons dangereuses.

    Alors donnez du sens à votre existence, à votre identité, à votre communauté, à votre géographie, à vos idées préconçues politiques face à cette vague qui survient soixante ans plus tard. Soyez la voix, le souffle, la puissance et l’arme de l’Algérie.

    Ne les laissez pas arrêter l’Algérie. Battez vous et indignez-vous contre ces envahisseurs coloniaux et leurs sbires. L’Algérie à besoins de ceux qui se sacrifient pour elle.

    Mais ne pas s’y préparé, c’est laisser la possibilité à d’autres acteurs d’avancer leurs pions dans notre géographie stratégique et les candidats ne manquent pas : Français, marocains, israéliens, Émiratis sans oublier les groupes terroristes… Très compliqué, vraiment !

    Je peux me tromper, mais je crois vraiment que l’Algérie a gagné la première bataille d’une partie qui est la constitutionnalité de ses interventions militaires dans ses domaines de compétences. Assume ses missions constitutionnelles avec un enga gement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, chaque fois que le devoir national le requiert.

    Pour aller plus loin sur ces thèmes, cf, ces liens :

    Il est intéressant selon moi – et j’espère que cet avis est partagé – que nous publiions dans l’intervalle ci-dessous, des vidéo dans lesquelles Abelhamid Al Aouini , un spécialiste reconnu pour les questions de défense et de renseignements , nous décrive comment l’Algérie est au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes, mais de façon parfaite sans que ses détracteurs ne trouvent rien à redire à leurs projets maléfiques mis à nus aujourd’hui devant le monde entier. Vous trouverez également dans ces vidéos quelques exemples, de questions et d’idées pouvant servir de point de départ ou de contribution.

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, France, Maroc, Sahel, MAK, Kabylie, berbères, Israël,

  • Carte des Berbères au Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et Mali

    Les Berbères revendiquent une présence au Maghreb vieille de plus de cinq mille ans. Leur communauté s’étend sur près de cinq millions de kilomètres carrés, de la frontière égypto-libyenne à l’Atlantique et des côtes méditerranéennes au Niger, au Mali et au Burkina.

    Leur culture, leur identité et leurs droits ont longtemps été méprisés, leurs revendications étant assimilées d’abord au « parti colonial », puis plus tard interprétées comme sécessionnistes.

    Mais l’on assiste à une renaissance du mouvement berbère, notamment au Maroc, où un tiers de la population parle le Tamazight, langue berbère.

    Sources : L’Etat du Maghreb, La Découverte, Paris, 1991 ; Abdallah Laraoui,

    L’Histoire du Maghreb, Ed. François Maspéro, Paris, 1970 ;

    Encyclopédie berbère, Edisud, Aix-en-Provence, 1992 ;

    Géographie du Maroc, Hatier, Paris, 1967 ;

    Les Kabyles : éléments pour la compréhension de l’identité berbère en Algérie,

    Groupement pour les droits des minorités, Paris, 1992 ;

    Salem Chaker, Berbères d’aujourd’hui, L’Harmattan, Paris, 1989.

    Source : Le Monde diplomatique

    Tags : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mali, touaregs, berbères, amazighs, chleuhs,