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  • Espagne: Collusion entre élites marocaines et mafia de la drogue

    Espagne, Maroc, trafic de drogue, biens immobiliers,

    Karima Bennour

    Un nouveau scandale vient éclabousser la classe politique et les responsables marocains qui font, déjà, face à une importante contestation contre la cherté de la vie, en raison des politiques des gouvernements ayant appauvri, ces dernières années, plus de Marocains qu’avoir apporté des solutions à la hausse drastique du pouvoir d’achat des travailleurs.

    Des articles de presse de titres marocains et espagnols, rapportent que « des élus et des responsables administratifs » du royaume profitent de leur postes et des «largesses des gros bonnets de la drogue installés au sud de l’Espagne » pour s’acheter des villas, passer des vacances dans de beaux chalets et résidences, avec l’aide de trafiquants de drogues et des stupéfiants. Des rapports publiés par le Conseil général des notaires en Espagne font état « de l’envolée des acquisitions faites par les Marocains » qui ont atteint, selon la même source, « +20% pour les maisons et appartements rien que pour la moitié de 2021 par rapport à la précédente année ».

    Alors que dans un passé récent, c’étaient les familles marocaines riches qui profitaient de leur vacances sur les côtes espagnoles, ces dernières années, il est question de nouveaux arrivants ; les élus avec l’aide des trafiquants de drogues de nationalité espagnole ou marocaine. Pour un pays classé par l’organisme onusien de lutte contre la drogue, premier producteur et exportateur de cannabis dans le monde, il n’est pas étonnant de voir des élus marocains entretenir des relations avec les barrons et les trafiquants de drogues, notamment en Espagne, alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour légiférer ou réduire drastiquement la culture de la drogue dans le royaume de Mohamed VI…

    Pis encore, des responsables administratifs, acteurs politiques et élus qui profitent des côtes espagnoles grâce à la mafia de la drogue, espagnole ou celle de résidents marocains, vont jusqu’à mimer ces barrons dans leurs habitudes. Les mêmes sources font état, en effet, part de la fréquentation de ces élus locaux, responsables politiques et administratifs, de casinos, citant ceux des villes de Mijas, San Pedro, Alcantara, Costa del Sol, etc…

    Des dizaines de milliers d’euros pour des soirées biens arrosées

    Aussi, il est question de soirées passées dans « de hauts lieux du divertissement où ils dépensent des dizaines de milliers d’euros, alors que le Code du change stipule que la dotation touristique ne doit pas dépasser 100 000 dirhams par personne pour les voyages à l’étranger ».

    Quant à la hausse d’achats de résidences secondaires, facilité grâce au concours de la mafia et des trafiquants, c’est les élus des administrations régionales et centrales du royaume de Mohamed VI, qui enregistrent un record, pour passer leurs vacances en été et pourquoi ne pas conclure des affaires douteuses. Ces sujets du roi et les relais du Makhzen sont devenus, selon la même source, « les visiteurs étrangers qui achètent le plus de biens immobiliers en Espagne », et pour le faire « ils sollicitent les barons de la drogue, même ceux de nationalité espagnole ».

    Le rapport du Conseil général des notaires en Espagne a relevé qu’en l’espace de 6 mois, le nombre de biens immobiliers achetés par les Marocains « est monté à 3000 villas et appartements, d’après les contrats libellés par les notaires» alors que des millions de marocains peinent à assurer leurs besoins élémentaires, bien avant la fin des mois et sont confrontés à l’impossibilité d’accéder aux soins et aux médicaments, en raison des coûts élevés et la cherté de la vie.

    Et d’après toujours les contrats libellés par les notaires espagnols, rapporte le rapport précité, il sont nombreux aussi les responsables politiques ou administratifs marocains à la retraite qui dépensent des sommes financières importantes , notamment pour des vacances dans le sud de l’Espagne, et bénéficient, durant leurs séjours, d’aides de trafiquants de drogue en échange, de soutien et d’aide pour investir au Maroc et transférer de l’argent sale au royaume de Mohamed VI.

    Le Courrier d’Algérie, 23/07/2022

    #Maroc #Espagne #Immobilier #Trafic_de_drogue

  • Amar Saâdani se réfugie effectivement au Maroc où il a acheté plusieurs biens immobiliers

    Amar Saâdani, l’un des poids lourds de la scène politique algérienne depuis ces 20 dernières années, s’est effectivement installé au Maroc où il a demandé officiellement la protection des autorités marocaines, a-t-on pu confirmer auprès de plusieurs sources diplomatiques marocaines. Algérie Part a pu également confirmer au cours de ses investigations que l’ancien patron du FLN s’est établi au Maroc depuis plus d’une année.

    Il a séjourné ainsi régulièrement au Maroc au cours de l’année 2020. Mais à partir de 2021, Amar Saâdani a décidé de quitter définitivement l’Europe notamment la France et le Portugal où il détenait des biens pour s’installer officiellement sur le territoire marocain. L’ex-patron du FLN a même consenti à des investissements importants dans l’immobilier, a-t-on pu encore confirmer au cours de nos investigations. Amar Saâdani a fait des acquisitions à Casablanca, Marrakech et Tanger, certifient nos sources. Le politicien algérien s’est même intéressé au secteur du matériaux de construction et il avait entamé des démarches pour acquérir une briqueterie. Mais nous n’avons pas confirmer s’il a pu finaliser récemment cette acquisition.
    Ainsi, Amar Saâdani a investi une importante partie de sa fortune accumulée durant ces dernières années au Maroc. Nous avons pu confirmer qu’il cherchait à revendre depuis 2019 son appartement de 4 pièces situé à Neuilly sur Seine, la banlieue la plus riche de Paris. Comme il a été révélé récemment par Algérie Part, Amar Saâdani n’a pas pu renouveler sa résidence en France à la suite d’un refus catégorique des autorités françaises de lui délivrer une résidence en bonne et due forme, à savoir la fameuse carte de résidence de 10 ans. Il s’est rabattu sur le Portugal à partir de l’été 2019 où il a investi dans une ferme agricole. Mais, décidément, Amar Saâdani a succombé aux charmes du Maroc et entretient de très bonnes relations avec les autorités marocaines. En possédant plusieurs résidences immobilières dans trois villes importantes marocaines, Amar Saâdani a trouvé une terre d’accueil chez notre voisin de l’ouest.
    Rappelons enfin que le sieur Amar Saâdani a été entre 2004 et 2007 président de l’Assemblée populaire nationale (APN), puis du 1er septembre 2013 au 22 octobre 2016 , secrétaire général du Front de libération nationale (FLN).
    Algériepartplus, 3 avr 2021
    Etiquettes : Algérie, Amar Saidani, Maroc, biens immobiliers, asile politique, 
  • L’Algérie récupère ses biens immobiliers en France

    Des propriétés de l’État algérien, à l’abandon ou cédées aux proches d’Abdelaziz Bouteflika, sont actuellement recensées. Voici les détails de cette opération.

    Selon nos informations, l’ambassade d’Algérie à Paris a recensé les biens appartenant à l’État, mais laissés à l’abandon et squattés par des particuliers ou des associations, voire cédés à des notabilités de l’ancien régime.

    D’après ce décompte, consulté par Jeune Afrique, 44 de ces biens sur 46 ont déjà été récupérés par l’ambassadeur Antar Daoud, tandis que les cas de deux appartements situés à Paris sont en passe d’être réglés grâce à un « gentleman agreement ».

    D’abord deux appartements situés dans un quartier chic de Paris (probablement le 16e arrondissement) de plus de 160 m2. Le premier aurait été habité par un ancien sénateur qui a soutenu Bouteflika, et le second par un député. Mais aucun nom n’a été cité.

    A Marseille, l’Etat algérien a également récupéré le château de Julhans, situé dans un domaine de 320 hectares.

    Construit en 1639 et comprenant une chapelle, il a été laissé à l’abandon avant d’être occupé par une association de pieds-noirs, qui a fini par être délogée, toujours selon Jeune Afrique.

    Même chose dans la Drôme (sud de la France) où un autre château (Lapeyrousse) a été récupéré récemment, après une longue procédure judiciaire entamée par le consulat d’Algérie à Lyon.

    Echourouk Online, 14 mars 2021

    Tags : Algérie, France, Bouteflika, propriétés, biens immobiliers,