Étiquette : blanchiment d’argent

  • Qatargate : Nouvelle enquête du parquet de Milan

    Tags : Italie, blanchiment d’argent, Parlement européen, corruption, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi, Andrea Cozzolino, Marie Arena,

    Qatargate, maintenant c’est le tour du parquet de Milan : nouvelle enquête de blanchiment d’argent sur la corruption au Parlement Européen

    par Sandro De Riccardis

    Les procureurs, sous les directives du procureur général Marcello Viola et du procureur adjoint Fabio De Pasquale, vérifieront si, en plus des faits pour lesquels Bruxelles enquête, il y a d’autres éléments à investiguer concernant l’utilisation en Italie d’argent provenant de la corruption.

    D’ici la fin de la semaine, le parquet de Milan ouvrira un dossier autonome sur le Qatargate, l’enquête lancée par le parquet de Bruxelles sur des faits présumés de corruption pour conditionner les politiques européennes par le Qatar et le Maroc. Une enquête qui a conduit à l’arrestation de l’ancien député européen du Pd (qui est ensuite passé à l’article 1) Antonio Panzeri, et à la demande de remise – ultérieurement révoquée – de son épouse Maria Dolores Colleoni et de sa fille l’avocate Silvia Panzeri.

    L’enquête a également impliqué l’ancien assistant parlementaire de Panzeri, Francesco Giorgi, et l’ancienne vice-présidente grecque du Parlement européen Eva Kaili, ainsi que d’autres députés italiens et européens.

    Si la Belgique enquête pour association de malfaiteurs, corruption et blanchiment d’argent, les enquêteurs de Milan – avec l’unité de la Guardia di Finanza au Palazzo di Giustizia de Milan – procéderont pour le blanchiment d’argent. Le dossier sera formellement ouvert, sans suspects, vendredi prochain. C’est-à-dire que le Parquet de Milan, sous les directives du Procureur Général Marcello Viola et du Procureur Adjoint Fabio De Pasquale, vérifiera si, en plus des faits pour lesquels Bruxelles enquête, il y a d’autres éléments à investiguer concernant l’utilisation en Italie de l’argent de la corruption.

    Outre les positions de la famille Panzeri, celles de leur comptable Rossana Bellini et de Francesco Giorgi feront également l’objet d’une enquête, à commencer par le cabinet de conseil Equality, fondé par les deux, d’où sont partis de nombreux fonds, et l’ONG Fight Impunity de la famille Panzeri.

    Source

    #Qatargate #Maroc #Parlement_européen #Parque_de_Milan #Blanchiment_argent

  • Fonds détournés : L’Algérie propose un « protocole arabe »

    Fonds détournés : L’Algérie propose un « protocole arabe »

    Fonds détournés : L’Algérie propose un « protocole arabe » – corruption, fonds détournés vers l’étranger, blanchiment d’argent, financement du terrorisme, cybercriminalité,

    L’Algérie compte élargir son champ d’action concernant la lutte contre la corruption et la récupération des fonds détournés vers l’étranger. Cette proposition sera présentée lors du Conseil des ministres arabes de la Justice. En effet, le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi, prendra part aujourd’hui dimanche 5 décembre aux travaux de la 68e réunion du Conseil des ministres arabes de la Justice, qui se tiendront au siège de la Ligue arabe située au Caire.

    Selon un communiqué du ministère de la Justice, rendu public hier, le garde des Sceaux devra également présider le lendemain, soit lundi 6 décembre 2021, la 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice. « L’ordre du jour de cette session comprend 17 points, qui comprennent plusieurs sujets d’intérêt arabe commun, dont la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la coopération arabe et internationale, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la cybercriminalité », indique le communiqué.

    La 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice devra également aborder « la criminalisation du paiement de la rançon », qui est une proposition formulée par l’Algérie, indique-t-on encore. Le ministère de la Justice a également fait savoir que l’Algérie, à travers « sa présidence de cette session, formulera plusieurs autres propositions, notamment en ce qui concerne le recouvrement des fonds détournés et transférés vers l’étranger ».

    Ainsi, l’Algérie devra proposer « l’élaboration d’une convention arabe pour la protection des données à caractère personnel et d’un protocole arabe pour la récupération des fonds dilapidés transférés à l’étranger », lit-on encore dans le communiqué.

    Dans le même sillage, le Conseil abordera les résultats concrétisés lors de « la Conférence concernant la Convention arabe contre la corruption, ainsi que la Convention arabe sur le statut des réfugiés dans les pays arabes ».

    #Algérie #LigueArabe #Détournement_fonds_étranger #Corruption, Blanchiment #Cybercriminalité

  • Algérie: L’Etat veut sévir contre la corruption, blanchiment d’argent, crime organisé et cybercriminalité

    Algérie, corruption, blanchiment d’argent, crime organisé, cybercriminalité, #Algérie,

    Au courant de cette année, il sera procédé à la mise en place du conseil national de la justice. Aïmene Benderrahmane a, devant les élus de l’Assemblée, mis l’action sur la poursuite inconditionnelle de la lutte anti-corruption par le renforcement des mécanismes de contrôle entre autres la cour des comptes. Une lutte implacable sera accordée à la lutte contre le blanchiment d’argent, le crime organisé et la cybercriminalité.

    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué lundi à Alger que le Plan d’action du Gouvernement sera concrétisé par l’adoption de “feuilles de route” sectorielles élaborées par chaque département ministériel, ajoutant qu’un “mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre” sera mis en place.

    Les parlementaires que nous avons rencontrés en marge de cette plénière, avaient affiché un désintérêt particulier à cette intervention du premier ministre, surtout concernant notre question sur les mécanismes à mettre en place concernant le contrôle et la réhabilitation du rôle de la Cour des comptes.

    Cette attitude, somme toute surprenante et choquante à la fois, nous a quelque peu surpris devant cet état de fait, que ces nouveaux députés nés de la dernière législative du 20 juin dernier, avaient affiché de l’indifférence à ce que venait de dire, Aïmene Benabderrahmane, devant les Présents de cette Assemblée, par se contenter de nous répondre, comme pour essuyer leurs échecs et leurs erreurs, que 05 projets de lois relatifs au secteur de la justice seront présentés, incessamment, devant cette Assemblée.

    Les nouveaux élus ont, par contre, excellé dans leur sujet favori que sont les relations bilatérales algéro-marocaines et leur rupture, qu’ils ne cessaient de fredonner à qui osent les interviewer ou les aborder dans l’hémicycle. Signalons que les transfuges ont commencé bel et bien leurs scénarii et déjà plusieurs militants du FLN ont rejoint le parti El Moustakbal, pendant que d’ex députés du RND, sont revenus pour la circonstance en tant qu’indépendants et comptent désormais jouer leur carte de l’opposition et se préparent à l’offensive.

    Tel qu’annoncé dans nos précédentes éditions, le premier ministre s’est présenté, hier, accompagné de son staff gouvernemental, devant les élus de la nouvelle institution, une des dernières législatives anticipées du mois de juin dernier qui a vu le triomphe du plus vieux parti, le FLN, et l’entrée en force des indépendants.

    Aymen Bénabderrahman a été bref et catégorique, hier, lors de la présentation de sa feuille de route par axer, essentiellement, cette intervention sur les grands chantiers sur lesquels s’articulera, désormais, sa politique.

    D’emblée, il situera les priorités dans son plan d’action par la prise en charge du volet social et la dimension humaine. Ensuite, l’intervenant a surtout axé sa prestation, devant les présents, sur la conjoncture et la crise multidimensionnelle qui a bouleversé le pays et qui est la résultante de la crise sanitaire désastreuse pour notre économie, en particulier et pour le pays en général dans ses multiples dimensions.

    Dans le cadre de la poursuite de la lutte anticorruption, l’intervenant a mis en avant la reconsidération des mécanismes de contrôle par reconsidérer le rôle de la cour des comptes.

    Le premier ministre s’étalera dans un temps record sur la situation économico-sociale du pays par insister sur des secteurs clefs, telle la santé, surtout en cette crise sanitaire.

    Côté Economie, il a plaidé en faveur de l’indépendance des hydrocarbures, de la fiscalité et surtout de la fiscalité locale pour permettre à la collectivité locale le financement des projets. Il a notamment axé sa prestation sur le renforcement de la gestion de la collectivité locale, de l’investissement, de l’énergie, de la politique minière, entre autres.

    Le premier ministre a aussi évoqué le rôle des pouvoirs publics dans la moralisation de la vie publique. Les interventions se poursuivent aujourd’hui sur ce plan d’Action avant la réponse, jeudi prochain, du premier ministre sur leurs interrogations.

    Le Carrefour d’Algérie, 15/09/2021

  • Blanchiment d'argent au Maroc Une association tire la sonnette d'alarme et demande une enquête

    Maroc, blanchiment d’argent, Observatoire du nord des droits de l’homme, ONDH, #Maroc,

    Au Maroc, une association a alerté sur « l’activité intensive » de la mafia du blanchiment d’argent dans les villes du nord en proie à des tensions sociales permanentes, appelant à une enquête sur des opérations suspectes menées par des réseaux de trafic de stupéfiants entre le Royaume et plusieurs pays européens.
    Dans un communiqué rendu public récemment, l’Observatoire du nord des droits de l’homme (ONDH) révèle que des réseaux spécialisés dans le trafic de drogue, opérant entre le Maroc et plusieurs pays européens comme l’Espagne, la France, la Belgique, les Pays-Bas procèdent à des opérations suspectes de blanchiment d’argent notamment dans l’immobilier.
    Derrière ces opérations, se trouvent « de nombreuses entreprises et des particuliers, qui ont établi un réseau de relations au sein des institutions de l’Etat, selon le document.
    L’Observatoire appelle le parquet, le ministère de la Justice et les services de sécurité marocains à lutter contre ce phénomène, notamment dans le nord du Maroc, en raison de ses retombées politiques néfastes telles que l’abus d’influence, atteinte à la réputation de l’Etat en particulier avec les institutions financières, l’accès des criminels aux postes politiques et l’exploitation de fonds blanchis dans le financement du terrorisme ».
    Cité par des médias locaux, Mohamed Benaissa, chargé de la communication auprès de l’observatoire,a indiqué que « l’activité intensive de la mafia du blanchiment d’argent dans les villes du nord entrave tout réel développement et en fait une zone de tensions sociales permanentes, et menace ainsi la sécurité sociale et la paix ».
    L’intérêt de l’observatoire pour la question du blanchiment d’argent « vient des risques que cette question fait peser sur la vie économique, sociale et politique, notamment dans la région du Nord, qui depuis l’indépendance du Maroc est à la merci de la mafia de l’argent obtenu du trafic de drogue et de la contrebande d’êtres humains et de marchandises », a-t- il ajouté.
    Le militant des droits humains a appelé les pouvoirs publics à « prendre des mesures urgentes pour mettre un terme à ce qui se passe dans les villes du nord et ouvrir une enquête sur les sources de fonds injectés dans les grands projets, notamment dans le domaine immobilier, les hôtels de luxe et les cafés ».
    En 2017, un rapport du département d’Etat américain sur le Trafic de drogue, avait estimé que le trafic de stupéfiants a représenté près de 23% du PIB du Maroc en 2016, soit l’équivalent de 23 milliards de dollars.
    Selon ledit rapport, les fonds sont facilement blanchis grâce aux transactions immobilières et l’acquisition de produits de luxe comme les bijoux ou les véhicules haut de gamme.