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  • L’Algérie est un des rares pays non endetté

    L’Algérie est un des rares pays non endetté – endettement, FM, BM, Maroc, Tunisie,

    La plupart des pays ont plus ou moins contracté des dettes auprès du FMI ou d’établissements financiers internationaux ou régionaux. C’est le cas notamment des pays de l’UE auprès de la banque centrale européenne. Un pays comme l’Argentine est aujourd’hui étranglé par son cumul de dettes auprès du FMI. D’autres pays demandent aujourd’hui qu’on leur prête de l’argent pour boucler leurs budgets nationaux comme c’est le cas de la Tunisie actuellement et probablement du Maroc dans quelque temps.

    Certains pays africains déclarés comme riches en ressources, donc pouvant payer, s’endettent de plus en plus auprès de la Chine qui est aujourd’hui un emprunteur mondial. Un pays moyennement riche, l’Algérie, sort du lot. Certes nous ne sommes pas les seuls à ne pas se préoccuper de dettes. L’Arabie saoudite et les principautés du golfe mais aussi les pays nordiques et les pays scandinaves ne sont pas concernés.

    Nous faisons donc partie de cette fraction privilégiée de pays qui arrivent à s‘en sortir sans demander d’aide financière d’un pays tiers ou d’une institution mondiale. C’est un puissant atout qui force le respect. C’est également une image de marque pour l’Algérie, laquelle, non seulement ne demande aucun sou à quiconque même pas à un pays ami mais qui avait consenti à un moment où ses rentrées d’argent gonflaient les caisses de l’État à prêter cinq milliards de dollars au FMI, fait rare et inédit pour un pays autre que les États-Unis.

    Il y eut des tentatives d’économistes nationaux dans un passé récent lorsque le pays s’était retrouvé en difficultés financières quand les prix des hydrocarbures descendirent à leur niveau le plus bas et quand nos exportations avaient baissé de moitié qui avaient demandé que l’Algérie ait à nouveau recours à l’endettement extérieur mais la détermination dont a fait preuve la nouvelle direction politique était inébranlable : Non à toute forme d’endettement même si l’économie nationale en pâtirait. Finalement cette volonté de compter uniquement sur ses propres actifs a payé et aujourd’hui le pays lorsqu’il fait appel aux investisseurs étrangers, ceux-ci répondent présent car ils savent que l’Algérie n’a aucune difficulté de paiement et qu’un partenariat à long terme engageant des sommes considérables pour des projets colossaux est envisageable.

    Fouad Soltani

    Aujourd’hui l’entreprise, 22/03/2022

    #Algérie #Dette #Endettement

  • Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie

    Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie

    Tunisie : Impact de la guerre en Ukraine sur l’économie – Russie, Banque Mondiale, BM, céréales, oléagineux, production agricole,

    La guerre entre la Russie et l’Ukraine aura des conséquences importantes en Tunisie. Le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), Ferid Belhaj, estime que cette crise devrait perturber les chaînes d’approvisionnement en céréales et oléagineux, augmenter les prix des denrées alimentaires et faire monter en flèche les coûts de la production agricole nationale.

    En effet, plus de 70% des importations tunisiennes de blé tendre proviennent d’Ukraine et de Russie. L’Ukraine est également le principal fournisseur de maïs et d’orge du pays. Selon la Banque mondiale, la guerre entre l’Ukraine et la Russie aura également des répercussions sur le coût des intrants agricoles pour les céréales, entraînant une réduction de leur utilisation et donc une baisse des rendements et des revenus, ce qui est extrêmement préjudiciable à la subsistance des Tunisiens. Les agriculteurs. Le vice-président de la BM pour la région MENA estime que les opérations d’appui budgétaire de la Banque mondiale pourraient s’avérer particulièrement efficaces pour atténuer cette crise.

    A ce titre, l’institution a réaffirmé son soutien sans faille à la région MENA et à la Tunisie avec la promesse d’intensifier l’assistance technique et analytique sur les questions de soutenabilité budgétaire, de réforme des subventions, de sécurité alimentaire, de suivi des échanges et de gestion des risques agricoles. La Banque mondiale a accordé plus d’un milliard de dollars à la Tunisie entre 2021 et 2022 sous forme d’assistance et de financement.

    Quel impact de la guerre en Ukraine sur le secteur bancaire tunisien ?
    Dans une note publiée le 7 mars, S&P Global Ratings examine les effets de la guerre en Ukraine sur les banques au Moyen-Orient et en Afrique. Selon l’agence de notation, les banques tunisiennes notées ont une activité minimale à l’extérieur du pays et donc leur exposition est limitée.

    En revanche, c’est de manière plus indirecte que les banques tunisiennes pourraient être affectées, notamment en lien avec la montée de l’aversion au risque des investisseurs. S&P estime que la Tunisie, aux côtés du Qatar et de la Turquie, serait parmi les pays les plus vulnérables. En Tunisie, cette aversion au risque est également aggravée par l’exposition croissante des banques tunisiennes à l’Etat et la remise en cause de la soutenabilité de la dette publique, mais aussi par l’impact négatif de la crise sur le tourisme (avec une baisse de la fréquentation russe et ukrainienne) puisque les recettes touristiques contribuent considérablement à l’économie et à l’exposition des banques.

    Quelles mesures faut-il prendre dans le contexte de la guerre en Ukraine ?
    L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a publié le 9 mars une note alarmant le gouvernement tunisien sur les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie tunisienne. Si les chiffres restent difficiles à chiffrer, il est certain que l’impact est imminent et qu’il aura des effets à moyen terme. La hausse générale des prix, notamment des produits subventionnés, pèsera considérablement sur le budget de l’État, ce qui pourrait entraîner une détérioration économique et sociale majeure. L’IACE a présenté un arsenal de mesures d’urgence pour limiter les effets de la crise sur le pays.

    Parmi elles, l’institut propose de mettre en place une cellule de crise pour identifier des alternatives aux sources d’approvisionnement, communiquer avec la population sur la réalité de la situation et son impact, orienter les ressources en eau agricole vers les cultures céréalières, augmenter la production de phosphate pour relancer la production d’engrais, accélérer les négociations avec le FMI, renégocier le rééchelonnement de la dette, etc.

    En parallèle, le président tunisien, Kaïs Saïed et le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, se sont exprimés par téléphone le 9 mars sur la situation générale en Tunisie et ses répercussions négatives sur le climat social et le pouvoir d’achat. L’UGTT a annoncé qu’une rencontre aura lieu prochainement entre les deux personnalités.

    Source: Ambassade de France en Tunisie

    Ecomnews Med, 22/03/2022

    #Tunisie #BM #Banque_mondiale #Ukraine



  • Algérie. Dérapage dangereux de la Banque mondiale

    Algérie. Dérapage dangereux de la Banque mondiale – BM, FMI, rapport de conjoncture sur la situation économique de l’Algérie, lobbies anti-algériens,

    Censé rester à équidistance de tout avis ou analyse subjectifs pouvant jeter le discrédit sur sa vocation, la Banque mondiale, et pourtant, a fait exactement ce qu’elle ne devait jamais faire. À savoir, le parti pris flagrant dont elle s’est rendue coupable dans son dernier rapport de conjoncture sur la situation économique de l’Algérie.

    Pis, lorsqu’elle ne se contente pas encore d’augurer d’un avenir sombre sur le plan économique et social, elle joue le jeu des lobbies qui vouent une haine viscérale pour l’Algérie. Un rapport insidieux et tendancieux à plus d’un titre qui a suscité la colère des Hautes autorités algériennes, d’autant plus que la B.M a ignoré royalement les efforts multiformes, et salutaires d’ailleurs, engagés depuis la mise en branle du processus d’édification de l’Algérie nouvelle.
    Ainsi, en lieu et place de dresser en toute art d’objectivité un rapport basé sur des statistiques officielles en bonne et due forme, l’institution de Bretton Woods est déraillée de son cadre d’institution financière internationale pour se transformer en un outil de manipulation et de propagande. Sinon comment expliquer le fait qu’elle a distillé des informations tendancieuses et insidieuses sur la situation économique en Algérie. Celle-ci est allée jusqu’à prédire « un séisme » dévastateur et des perspectives obscures pour l’Algérie, rien que ça !

    Instrument entre les mains des lobbies anti-Algérie

    En effet, la BM, au lieu d’élaborer des rapports financiers et économiques ainsi que des analyses objectives sur la base d’indicateurs fiables et crédibles, et d’en conclure avec des conclusions de même titre, elle s’en est prise de manière maladroite et gratuite à l’Algérie où elle prédit un « séisme économique ». Pour preuve, croit-elle faire gober à l’opinion nationale et internationale, de la « vulnérabilité » du pays en termes d’exportations hors-hydrocarbures. Le comble, c’est lorsqu’encore la BM évoque la « pauvreté en Algérie », au moment où elle passe sous silence la situation de précarité alarmante, voire dangereuse et suicidaire, sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie.

    Un rapport suite à quoi, cette institution ne fait que perdre davantage de crédibilité. Car, elle a rendu une copie, comme tous les précédentes contre l’Algérie, fallacieuse et qui, de surcroît, obéissent au doigt et à l’œil des agendas douteux des lobbies anti-algériens. Ces mêmes cercles hostiles qui ont la vicieuse habitude d’employer des campagnes hostiles à l’Algérie, dont l’objectif, une évidence, est de porter atteinte à l’Algérie et ses Institutions.
    Manifestement, il y a un complôt visant à nuire à la stabilité du pays à travers ce genre de rapports négatifs et nuisibles, fondés sur des indicateurs et des arguments non sourcés, publiés par des influenceurs et des anonymes sur les réseaux sociaux, sachant que ces derniers sont financés et parrainés par des parties n’hésitant pas à déverser toute leur haine sur l’Algérie, l’objectif étant de fausser l’opinion publique.
    Il s’agit aussi de ternir l’image de l’Algérie et de semer le doute parmi les Algériens, notamment après les images d’union et de communion que le pays a vécu récemment après la consécration de l’équipe nationale de football en coupe arabe-FIFA.

    Le rapport du FMI dit le contraire

    Ces pratiques insidieuses de la BM, contrastent avec le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) qui a relevé des progrès et des avancées dans l’économie du pays. Cela contraste aussi avec les acquis enregistrés par l’Algérie sur les plans politique, social et économique, notamment à la faveur du parachèvement des Institutions de l’État, entamées par l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019 et couronnées par les dernières élections locales.

    À cet effet, la Banque mondiale a omis d’évoquer les défis relevés par l’Algérie dans une conjoncture économique délicate, marquée par la pandémie du Coronavirus. Mieux encore, l’Algérie a réussi à dégager un excédent, pour la première fois, de plus d’un (1) milliard de dollar dans sa balance commerciale et reste le seul pays sur tout le continent qui n’a aucune dette. Alors que plusieurs pays ont vu leurs économies s’effondrer, l’Algérie a réussi à résister à cette situation et à rester debout, n’en déplaise à la Banque mondiale et à de nombreux détracteurs, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Aussi, il est important de préciser que l’Algérie qui est étonnée des prétendus chiffres avancés par la BM, n’arrivera jamais et en aucun cas au volume d’importation de 50 milliards de dollars.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 28/12/2021

    #Algérie #Banque_Mondiale #Rapport_situation_économique #FMI #Lobby_antialgérien