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  • Laya, sur l’avertissement du Maroc : « L’Espagne n’a rien à ajouter à ce qu’elle a dit jusqu’à présent ».

    La ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, a déclaré samedi que l’Espagne  » n’a rien à ajouter à ce qu’elle a dit jusqu’à présent  » en relation avec l’avertissement du gouvernement marocain à l’Espagne pour avoir accueilli le leader du Front Polisario, Brahim Ghali.

    C’est ce qu’a déclaré le ministre González Laya, dans une brève réponse, lors d’une conférence de presse depuis le Paraguay avec le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Euclides Acebedo, lorsqu’on lui a demandé quelle était la position de l’Espagne sur cette déclaration du gouvernement marocain.

    Dans ce texte, le Maroc accuse l’Espagne d’avoir délibérément omis d’accueillir le leader du Front Polisario. Le gouvernement marocain la qualifie de « décision souveraine » de l’exécutif de Pedro Sanchez, contraire à la relation de « bon voisinage » entre les deux pays et dont le royaume alaouite « tirera les conséquences ».

    Le gouvernement marocain soutient que la décision des autorités espagnoles « n’est pas une simple omission », mais un « acte prémédité, un choix volontaire et une décision souveraine de l’Espagne, dont le Maroc prend acte » et dont « il tirera toutes les conséquences », et a qualifié d’invalides les raisons humanitaires que l’Espagne a brandies pour accueillir le chef du Polisario.

    M. Ghali, également président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée, est hospitalisé depuis deux semaines dans un hôpital de Logroño pour y être traité pour le COVID-19. Le gouvernement espagnol a justifié la décision de l’accueillir par des raisons strictement humanitaires.

    El Diario.es, 08 mai 2021

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  • Espagne : Le PP demande au gouvernement de préciser s’il entend améliorer les relations avec le Maroc.

    Le groupe parlementaire du PP a exhorté le gouvernement à clarifier comment sont les relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc et s’il va agir pour les améliorer, puisqu’il n’y a pas de date pour la réunion de haut niveau entre les deux pays après l’hospitalisation à Logroño du leader du Polisario, Brahim Ghali. Le PP a enregistré plusieurs questions au gouvernement pour obtenir des réponses écrites et l’interroge sur les actions qu’il compte entreprendre dans les prochains mois.

    Le groupe parlementaire du PP a exhorté le gouvernement à clarifier comment sont les relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc et s’il va agir pour les améliorer, puisqu’il n’y a pas de date pour la réunion de haut niveau entre les deux pays après l’hospitalisation à Logroño du leader du Polisario, Brahim Ghali.

    Le PP a enregistré plusieurs questions au gouvernement pour obtenir des réponses écrites et l’interroge sur les actions qu’il prévoit d’entreprendre dans les mois à venir « pour améliorer l’état de la frontière et la relation bilatérale avec le pays voisin ».

    Les Populaires demandent à savoir « dans quel état sont les relations bilatérales avec le Maroc compte tenu du fait que la réunion de haut niveau est toujours reportée sine die et que les réunions préparatoires avec la ministre de l’éducation, Isabel Celáa, et la vice-présidente pour la transition écologique, Teresa Ribera, avec leurs homologues ont été suspendues ».

    « Le gouvernement continue-t-il à défendre qu’aucune date n’a encore été fixée pour la tenue de la réunion pour des raisons de santé ? », demande le PP après avoir souligné que des réunions de haut niveau sont en préparation entre la France et le Maroc ou entre Israël et le Maroc.

    Il regrette également que l’Espagne n’ait pas été invitée à la cérémonie de signature des conventions de financement des projets approuvés dans la deuxième édition pour la présentation d’Inno Espamaroc et demande à l’exécutif si l’ambassadeur d’Espagne à Rabat a formulé une quelconque protestation auprès du ministère des Affaires étrangères du Maroc.

    Les initiatives du PP sont encadrées après que la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, ait assuré mardi que, si la justice espagnole comprend que le leader du Front Polisario, Brahim Ghali, doit comparaître devant un tribunal, il comparaîtra, et que « ce ne sera pas le gouvernement qui interviendra ».EFE

    COPE, 06 mai 2021

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  • La politique du chantage adoptée par le Maroc dénote sa déception

    Le représentant du Front Polisario en Europe et à l’Union européenne (UE), Abi Bouchraya Bachir a affirmé jeudi que la politique du mensonge et du chantage adoptée par l’occupant marocain quant à la cause sahraouie traduit sa déception face à l’UE qui s’est interdit tout appui à la colonisation du Sahara occidental.

    Le régime du Makhzen a piqué une crise d’hystérie après s’être vu refuser par l’UE tout appui à ses propositions expansionnistes au Sahara occidental, mais également l’adoption de la déclaration de Trump sur la prétendue souveraineté marocaine sur ce pays colonisé, a-t-il déclaré à l’APS.

    Cette crise d’hystérie traduit la déception de l’occupant marocain, contraint d’ailleurs d’inventer à chaque fois des histoires pour faire chanter ces pays qui ont exprimé clairement leur attachement à la légitimité internationale, a souligné M. Abi Boucharaya, rappelant que la politique « du mensonge et du chantage » est la seule constante définissant la politique étrangère du Maroc.

    Cette politique, consacrée par le Roi Hassan II depuis 1994, est devenue une règle de base dans la diplomatie marocaine, a estimé M. Abi Bouchraya, citant les propos de ce monarque à l’adresse de l’ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, « si le Maroc ne parvient pas à exporter ses tomates, dans dix ans nous exporterons des terroristes ».

    Et d’indiquer, c’est également l’occupant marocain qui est derrière les questions posées par certains députés de l’extrême droite dans la perspective de ternir l’image du Polisario et du combat sahraoui.

    Dans un autre contexte, M. Abi Bouchraya a fait savoir que le commissaire de l’UE aux Affaires étrangères a nié toute allégation infondée attribué au Polisario concernant la militarisation des enfants.

    Aujourd’hui, poursuit-il, le régime marocain s’en prend à tout le monde, d’abord au peuple sahraoui, puis à la Mauritanie, à l’Algérie à l’UA et à l’UE au point où il tente l’immixtion dans les affaires internes de l’Allemagne et de l’Espagne.

    Mars dernier, le Maroc avait décidé de suspendre ses relations avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat, en raison d’une grande divergence avec Berlin sur le règlement du conflit au Sahara occidental avant de s’attaquer à l’Espagne où se fait soigner le président sahraoui et SG du Front Polisaio, Brahim Ghali.

    Le Haut tribunal espagnol avait démenti les fausses informations rapportées par des médias sur la convocation du président sahraoui, Brahim Ghali, tandis que la cheffe de la diplomatie espagnole, Arancha Gonzalez Laya s’est prononcé sur le sort du SG du Polisario qui devra quitter l’Espagne au terme de son hospitalisation.

    Algérie Medinfo, 07 mai 2021

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  • Maroc-Algérie : l’Espagne doit clarifier sa position sur Brahim Ghali, chef du Front Polisario (Bld Voltaire)

    Le site espagnol El Noticiario a révélé, le 22 avril 2021, que le chef des séparatistes au Sahara marocain, Brahim Ghali, atteint d’un cancer puis du Covid-19, a été hospitalisé d’urgence en Espagne sous un nom d’emprunt algérien, Mohammed Benbatouche, et grâce à un faux passeport diplomatique fourni par l’Algérie.

    Cet événement a provoqué une vive réaction de Rabat qui a exprimé au gouvernement espagnol sa « vive déception » et « sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain ». En tout cas, ce mauvais geste du régime socialiste espagnol conduit à se poser de nombreuses questions : pourquoi et comment Brahim Ghali a-t-il été admis en Espagne en catimini et avec un faux passeport ? Pourquoi l’Espagne n’a pas avisé le Maroc alors que l’intéressé est marocain né à Marrakech ? Pourquoi la Justice espagnole n’a-t-elle pas encore réagi aux nombreuses plaintes déposées par les victimes de cet individu ?

    En effet, Ghali est poursuivi en Espagne pour crimes de guerre, torture et viol. L’un des avocats de ses victimes a demandé au Tribunal central d’instruction du royaume d’Espagne d’ouvrir une instruction sur la présence de Ghali en Espagne, de vérifier pourquoi cet individu bénéficie d’un passeport diplomatique sous un faux nom, de l’auditionner sur les faits qui lui sont reprochés et d’émettre un mandat d’arrêt contre Ghali. C’est dans ce contexte que l’ambassadeur espagnol a été convoqué au ministère des Affaires étrangères marocain, lundi 26 avril.

    Par ailleurs, agissant avec le soutien de la Fédération nationale des victimes d’Espagne, dont elle est membre, l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite), qui réunit les proches de plus de 300 victimes du terrorisme du Polisario, a dénoncé, le 24 avril, la décision des autorités espagnoles d’autoriser « l’entrée et l’hospitalisation illégales dans un hôpital public » d’un criminel notoire qui a assassiné des citoyens espagnols. Il ne faut pas oublier, en effet, que le Polisario est une association terroriste qui a tué des Espagnols, des Français, des Marocains et des Africains et est aujourd’hui acoquinée avec plusieurs groupes terroristes qui sévissent dans la région.

    L’affaire Ghali est suffisamment grave pour avoir conduit l’Allemagne à refuser l’accès du chef séparatiste sur son territoire, mettant ainsi fin à une attitude blâmable qui avait provoqué un froid diplomatique entre Rabat et Berlin. On se souvient qu’il y a quelques années, la maladresse du régime socialiste français avait conduit à un gel des relations policières entre les deux pays et François Hollande avait dû aller à Canossa pour implorer le Maroc de reprendre la coopération antiterroriste. D’ailleurs, il est démontré depuis longtemps que le Maroc, vieille nation depuis près de treize siècles, ne se laisse marcher sur les pieds par personne. Il doit être clair pour tout le monde que si le makhzen veille à l’entente antiterroriste et sécuritaire avec les pays amis (par exemple, il vient de donner une nouvelle preuve de son efficacité en évitant un bain de sang dans une église en France), il n’admet pas qu’on lui manque de respect. Le gouvernement socialiste de l’Espagne doit savoir que s’il choisit Alger, le royaume du Maroc en tirera toutes les conséquences.

    Boulevard Voltaire, 02 mai 2021

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  • Maroc-Algérie: Chantage et bassesse (Edito de Ouest Tribune)

    Dans les dédales du palais royal, il ne fait plus aucun doute, et c’est cliniquement avéré qu’il existe un ministre enragé. Il s’agit de Nasser Bourita, le ministre marocain des affaires étrangères qui n’arrive plus à avaler les séries de revers auquel il fait face, malgré toutes les bassesses et toutes les humiliations qu’il ne cesse de causer au peuple marocain frère.

    Pour plaire au palais et pour défendre sa cause perdue sur le Sahara Occidental, il s’est plié en quatre face aux sionistes. Il a accepté tous les deals avec Trump, en contre partie d’une reconnaissance de la marocanité du Sahara. Une reconnaissance qui semble s’effilocher de plus en plus depuis l’arrivée de la nouvelle administration américaine, qui a été des plus claires en rappelant que le conflit du Sahara est entre les mains de l’ONU, et qu’il doit être réglé par l’instance internationale dans le cadre de la légalité internationale. Autrement dit, le fameux et fumeux plan marocain d’une large autonomie du Sahara, n’a plus lieu d’être et ne peut se substituer aux résolutions onusiennes et à l’organisation d’un referendum d’auto- détermination du peuple sahraoui. Les déclarations de l’ambassadeur américain à l’ONU et son appel à la reprise des négociations entre le front Polisario et le Maroc, ainsi que son insistance auprès du SG de l’Onu pour la désignation, au plus vite d’un envoyé spécial pour le Sahara Occidental, abondent dans ce sens.

    La rage du sieur Bourita est encore décuplée depuis que l’Espagne a autorisé le président sahraoui à se soigner dans un hôpital espagnol. Depuis, le makhzen, dans toute son horreur et sa bassesse, multiplie les menaces et les cris de la vierge effarouchée pour s’élever contre cet état de fait. Une autre hypocrisie de ce lamentable makhzen qui sait que la République Arabe Sahraoui Démocratique et son président sont reconnus par plusieurs pays au monde, à commencer par les pays africains et l’Union Africaine où la RASD est membre à part entière et est surtout membre fondateur, avec lequel siége l’hypocrite Maroc à chaque sommet de l’UA.

    Alors que reste-t-il à la médiocre diplomatie marocaine qui a traîné l’honneur du valeureux peuple marocain dans la boue, que de recourir au chantage vis-à-vis d’abord de l’Espagne qu’il menace de remettre sur la table le dossier de Sebta et Melilia et encore de jouer la carte des migrants, et c’est le même chantage que veut aussi jouer le makhzen envers l’administration américaine en menaçant de rompre les toutes fraîches relations avec Israël. Une folie et une rage qui risque de se retourner contre ce makhzen déboussolé qui est déjà bien pris dans les griffes des sionistes et qui a fait du Maroc un quasi protectorat français en contre partie du soutien de Paris dans le dossier sahraoui. Feu Abdelkrim el Khattabi doit se retourner dans sa tombe en voyant où ce régime pourri du makhzen a emmené ce grand pays qu’est le Maroc et le valeureux peuple qu’est le peuple marocain frère. Mais il n’est pas dit que les Marocains vont encore se taire contre cette succession de déshonneurs, et fatalement le makhzen est en train de creuser sa tombe doucement mais sûrement.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 03 mai 201

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  • Le Maroc maintient la pression sur l’Espagne suite à l’hospitalisation de Brahim Ghali

    Javier Otazu

    Rabat, 1er mai (EFE) – Le Maroc se demande si l’Espagne « veut sacrifier sa relation bilatérale » à cause de l’affaire Brahim Ghali, et attend toujours « une réponse satisfaisante et convaincante » du gouvernement espagnol à ce sujet, a déclaré le ministre marocain des Affaires étrangères, Naser Burita, dans une interview accordée à EFE.

    Le ministre marocain a souligné que son pays n’a pas encore reçu de Madrid les réponses aux questions qu’il a soulevées le week-end dernier dans une déclaration publique en référence à l’hospitalisation du leader du Polisario, malade du covid, en Espagne, une admission que le ministre espagnol des Affaires étrangères a justifiée « pour des raisons humanitaires ».

    « Pourquoi les autorités espagnoles ont-elles considéré que le Maroc ne devait pas être informé (de l’arrivée de Ghali en Espagne), pourquoi ont-elles préféré se coordonner avec les adversaires du Maroc (allusion à l’Algérie), est-il normal que nous l’apprenions par la presse ? », a insisté Burita.

    Il a considéré cet épisode comme « un test de la fiabilité de nos relations et de leur sincérité, et de la question de savoir si elles sont plus qu’un simple slogan », et l’a comparé au traitement que Rabat a réservé par le passé aux dirigeants indépendantistes catalans.

    « Lorsque l’Espagne était confrontée au séparatisme (catalan), le Maroc a été très clair, et au plus haut niveau : rejeter tout contact et toute interaction avec eux et en informer nos partenaires (espagnols). Lorsque (les Catalans) nous ont demandé de les recevoir au ministère, nous avons exigé qu’un membre de l’ambassade d’Espagne soit présent », a-t-il déclaré.

    « Avec des partenaires, on ne manœuvre pas dans le dos sur une question (le Sahara) qui est fondamentale pour le Maroc », a-t-il souligné.

    Interrogé sur le fait de savoir si cet incident pourrait affecter la tenue de la réunion de haut niveau entre les deux gouvernements, prévue en décembre et désormais reportée sine die, M. Burita s’est limité à rappeler ce que son gouvernement demande à l’Espagne : « La clarté, il faut d’abord clarifier les choses ».

    EFE

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  • Espagne-Maroc : Laya réitère l’engagement humanitaire pour accueillir Ghali

    Madrid, 27 avr. (EFE) – La ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a déclaré mardi que l’Espagne a « expliqué très clairement » au Maroc les raisons du « strict respect de l’engagement humanitaire » pour autoriser l’hospitalisation à Logroño du leader du Front Polisario, Brahim Ghali.

    Lors de la conférence de presse du Conseil des ministres, M. Gonzalez Laya a répondu à la question concernant le malaise exprimé par les autorités marocaines après avoir appris que le leader du Front Polisario se trouve en Espagne depuis lundi, lorsqu’il a été transféré d’Algérie à un hôpital de Logroño.

    Mme González Laya a souligné que la relation entre l’Espagne et le Maroc est « profonde et étroite », tout comme le dialogue à tous les niveaux : « moi, avec mon homologue ; l’ambassadeur à Rabat, avec les autorités marocaines, et l’ambassadeur du Maroc, avec les autorités espagnoles ».

    Au cours de ces conversations, la question du Ghali a été abordée et l’Espagne a expliqué « les raisons pour lesquelles nous respectons strictement notre engagement humanitaire », ainsi que « le fait que nous respectons la loi, y compris l’obligation de collaborer avec le système judiciaire espagnol ».

    C’est ainsi que le ministre a évoqué les questions du communiqué dans lequel la diplomatie marocaine exprime sa « déception », déplore officiellement l’attitude du gouvernement espagnol et détaille les raisons de son malaise, notamment « pourquoi l’Espagne a jugé utile de ne pas prévenir le Maroc ; pourquoi elle a opté pour son admission sous une fausse identité ; pourquoi la justice espagnole n’a pas encore réagi aux multiples plaintes présentées par les victimes (contre le Ghali) ; ».

    Il faisait référence à la pétition de l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite), qui a demandé ce samedi aux autorités espagnoles « d’arrêter immédiatement » Ghali pour « assassinats de travailleurs canariens » dans l’ancien Sahara espagnol, ainsi que pour être « l’auteur matériel et intellectuel et celui qui a ordonné le mitraillage, les assassinats, les enlèvements massifs et les disparitions d’équipages en haute mer de marins canariens » entre 1973 et 1986.

    En réponse, González Laya s’est limité à souligner « la relation bilatérale très profonde et le travail très serré de l’UE pour renforcer ses liens et ses relations avec le Maroc » et le fait que « ce n’est pas seulement une relation avec un voisin, c’est une relation avec un partenaire stratégique et nous la traitons comme telle ».

    El Diario.es, 27 avr 2021

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  • Maroc : La DGED prise en flagrant délit d’espionage à Alhurra TV

    Selon le site El Bilad, la véritable raison de la campagne médiatique marocaine contre l’administration de la chaîne de télévision Al-Hurra n’est pas la diffusion d’une interview avec le président sahraoui Brahim Ghali mais un conflit avec une employée d’origine marocaine qui a été licenciée pour des raisons professionnelles et morales.

    Le site algérien précise que Fadwa Msat, employée expulsée, dirigeait le programme « Voix maghrébines » sur les plateformes de la chaîne américaine Al Hurra, contrairement aux informations divulguées dans les réseaux sociaux, n’a pas démissioné. Elle a plutôt été licenciée pour des graves abus administratifs et éditoriaux qui violent l’éthique de la profession.

    El Bilad indique que la journaliste marocaine a procéder discrètement à des filmations et des enregistrements des réunions confidentiels de la chaîne sur son téléphone portable et au profit des autorités de sécurité marocaines et à l’insu des personnes présentes. « En plus de ce que notre source décrit, le recours des employés à la proximité suspecte de certaines personnalités influentes au sein de la chaîne à travers des offres de banquets, des concerts et des cadeaux », ajoute la même source.

    « Dans le passé, la réalisatrice a pratiqué une politique de nettoyage ethnique du programme voix maghrébines dont la victime étaient les journalistes algériennes, au bénéfice de ses compatriotes et au détriment du professionnalisme et de la compétence », a-t-il ajouté.

    « Elle a été limogée par l’administration après avoir découvert des tentatives de manipulation et confirmé les preuves des méthodes non professionnelles utilisées par ladite employée », conclue-t-il.

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