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  • Consejo de Seguridad : Previsión mensual de octubre de 2023

    Etiquetas : Consejo de Seguridad, ONU, Sahara Occidental, République Centrafricaine, RDC, Brésil, Somalie,

    En octubre, Brasil ocupa la presidencia del Consejo de Seguridad.

    Brasil tiene previsto organizar dos actos de firma. El primero es un debate abierto sobre « La paz a través del diálogo: La contribución de los acuerdos regionales, subregionales y bilaterales a la prevención y resolución pacífica de controversias ». El segundo es el debate abierto anual sobre la mujer, la paz y la seguridad. La Directora Ejecutiva de ONU Mujeres, Sima Sami Bahous, y un representante de alto nivel del Comité Internacional de la Cruz Roja (CICR) son los ponentes previstos. También se espera la intervención de un representante de la sociedad civil. Ambas reuniones estarán presididas por el Ministro de Asuntos Exteriores de Brasil, Mauro Vieira.

    En octubre, está previsto que el Consejo de Seguridad celebre su debate anual sobre la cooperación entre la ONU y las organizaciones regionales y subregionales, centrándose en la UA. La 17ª reunión consultiva conjunta anual entre el Consejo de Seguridad y el Consejo de Paz y Seguridad de la UA (AUPSC) se celebrará el 6 de octubre. La reunión anual rota entre Nueva York y Addis Abeba, sede de la UA. Este año, la reunión se celebrará en Addis Abeba, y estará precedida por el octavo seminario informal conjunto del Consejo de Seguridad y el AUPSC, que tendrá lugar el 5 de octubre.

    Está previsto que el Consejo de Seguridad celebre su reunión privada anual con la Presidenta de la Corte Internacional de Justicia (CIJ), la juez Joan E. Donoghue.

    También está previsto que el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados, Filippo Grandi, informe al Consejo en octubre.

    Los asuntos africanos que figuran en el programa de trabajo de octubre son:

    Sahara Occidental, consultas sobre la Misión de la ONU para el Referéndum del Sahara Occidental (MINURSO) y la renovación del mandato de la MINURSO;

    Región de los Grandes Lagos, reunión informativa bianual y consultas;

    Libia, renovación de la autorización de medidas relacionadas con la exportación ilícita de petróleo de Libia, sesión informativa y consultas sobre la Misión de Apoyo de las Naciones Unidas en Libia (UNSMIL) y renovación del mandato de la UNSMIL;

    Somalia, sesión informativa a cargo del Presidente del Comité de Sanciones 751 contra Al-Shabaab (Embajador Ishikane Kimihiro de Japón), sesión informativa y consultas sobre la situación en Somalia, y la renovación del mandato de la Misión de Asistencia de las Naciones Unidas en Somalia (UNSOM); y

    República Centroafricana (RCA), sesión informativa y consultas.

    Entre los asuntos de Oriente Medio incluidos en el programa figuran:

    -Irak, sesión informativa y consultas sobre la Misión de Asistencia de las Naciones Unidas para Irak (UNAMI);

    -Yemen, sesión informativa mensual y consultas sobre la evolución de la situación;
    Golán, consultas sobre la Fuerza de las Naciones Unidas de Observación de la Separación (FNUOS);

    -Líbano, consultas sobre el informe del Secretario General relativo a la aplicación de la resolución 1559;

    -Siria, reunión sobre las vías política y humanitaria; y

    -« La situación en Oriente Próximo, incluida la cuestión palestina », debate abierto trimestral.

    Está previsto que el Consejo se reúna en octubre para tratar dos asuntos europeos. Se prevé una sesión informativa sobre la Misión de Administración Provisional de las Naciones Unidas en Kosovo (UNMIK), y es probable que se celebren una o varias reuniones sobre Ucrania a lo largo del mes.

    En octubre se debatirán dos asuntos de las Américas:

    Haití, renovación del régimen de sanciones 2653 contra Haití, sesión informativa y consultas sobre la Oficina Integrada de las Naciones Unidas en Haití (BINUH), y votación de un proyecto de resolución por el que se autoriza a los Estados miembros a desplegar en Haití una fuerza multinacional ajena a las Naciones Unidas; y

    Colombia, una sesión informativa y consultas sobre la Misión de Verificación de la ONU en Colombia y la renovación del mandato de la misión de verificación.

    En octubre podrían plantearse otras cuestiones en función de la evolución de la situación.

    #ONU #Consejo #Seguridad #SaharaOccidental #Somalie #Syrie #Irak #MINURSO

  • La société Castanhas Ouro Verde de Rondônia vend en Algérie

    Etiquettes : Algérie, Brésil, Castanhas Ouro Verde de Rondônia, noix,

    La société Castanhas Ouro Verde de Rondônia, basée à Jaru, industrialise des noix du Brésil et vend environ 70% de sa production sur le marché intérieur. Les exportations ont commencé maintenant, et des conteneurs ont été expédiés en Algérie, en France et aux États-Unis.

    São Paulo – La société Castanhas Ouro Verde de Rondônia est basée à Jaru, au sud de Porto Velho, entre Ariquemes et Ji-Paraná. Cette entreprise, qui a quatre ans d’existence, effectue l’extraction, l’industrialisation et la mise en condition des noix du Brésil à Rondônia, et les vend en paquets de 20 kg avec une durée de conservation de 24 mois.

    Le marché intérieur représente 70% des ventes, et les exportations ont commencé l’année dernière, avec des clients en Algérie, en France et aux États-Unis. « Notre principal client est actuellement l’Algérie, un importateur qui achète chez nous et distribue dans la région », a déclaré le PDG Ítalo Toneto à ANBA lors du Salon International de l’Agriculture de Rondônia qui s’est tenu à Ji-Paraná.

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    Toneto et le responsable qualité de l’entreprise, Geremias Oliveira, ont participé à ce salon multisectoriel avec leur propre stand. Le PDG a déclaré qu’il souhaite stimuler les exportations. Sur la photo, Oliveira (L) et Toneto (R).

    « Nous avons commencé à vendre des noix en 2021, et en 2022 les exportations ont commencé. Nous avons déjà expédié quatre conteneurs en Algérie, soit 1 300 caisses de 20 kg, pour un total de 104 tonnes cette année seulement », a-t-il déclaré.

    Mais Toneto a déclaré que si Castanhas Ouro Verde a quelque chose à dire à ce sujet, ces chiffres diminueront bientôt face à la concurrence. « Nous voulons que les noix restent au Brésil et soient industrialisées ici, qu’elles soient exportées d’ici avec une valeur ajoutée plus élevée », a-t-il déclaré.

    Les paquets de 20 kg sont vendus sur le marché intérieur à des distributeurs qui les revendent ensuite à l’industrie alimentaire et aux supermarchés.

    Castanhas Ouro Verde prévoit de lancer des emballages plus petits de 70 grammes, 130 grammes, 250 grammes et 500 grammes, pour accéder au marché direct.

    « Notre produit phare est actuellement le paquet de noix de 20 kg. La ligne de petits emballages devrait être lancée au second semestre de l’année, et notre objectif est d’atteindre les magasins de produits naturels dans tout le Brésil », a déclaré Oliveira.

    La production quotidienne de l’usine est de 1 500 à 1 800 kilos de noix sans coquille. La fabrication d’1 kilo de noix du Brésil nécessite 3 à 4 kilos de noix avec coquille. Les coquilles et autres déchets sont utilisés comme biocarburant pour la production de vapeur, et l’électricité de l’usine provient d’une mini-centrale solaire. « Nous sommes une usine autosuffisante », a déclaré Oliveira.

    L’entreprise possède déjà des certifications de durabilité, de production biologique et de commerce équitable, et elle cherche à redonner aux familles des récoltants en fournissant une formation, en construisant des écoles et en achetant à un prix équitable.

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    #Algérie #Brésil #Castanhas_Ouro_Verde_de_Rondônia #Noix

  • Plus de 20 pays au Cap à la réunion des « Amis de BRICS »

    Etiquettes : BRICS, Cap, Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Russie, Chine, Brésil, Inde,

    Le ministre des Affaires étrangères saoudien participe à la réunion des « Amis des BRICS » au Cap. Plus de 20 pays, dont l’Iran, la Syrie et le Venezuela, ont exprimé leur intérêt à rejoindre le bloc économique.

    Le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite a participé à une réunion ministérielle du bloc économique BRICS au Cap, en Afrique du Sud, le 1er juin, pour des discussions qui ont inclus l’expansion possible du groupe – actuellement composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.

    En marge de la réunion, le prince Faisal bin Farhan, le ministre saoudien des Affaires étrangères, a rencontré ses homologues russe et indien, Sergei Lavrov et Subrahmanyam Jaishankar, pour discuter des relations bilatérales et de l’intérêt du royaume à rejoindre le bloc.

    Plus de 20 pays ont « formellement ou informellement » demandé à rejoindre le bloc BRICS, selon l’ambassadeur de l’Afrique du Sud auprès des BRICS, Anil Sooklal. L’Arabie saoudite, l’Iran et les Émirats arabes unis ont chacun présenté des demandes officielles.

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    « Face aux actions de l’Occident, nos pays devraient rechercher activement des réponses conjointes universelles aux défis », a déclaré Lavrov lors du sommet, ajoutant qu’il s’agit de défis tels que « les tentatives de saper les fondements d’une sécurité collective, égale et indivisible, les conflits régionaux, le terrorisme international et la criminalité transnationale ».

    « Je suis convaincu qu’aux conditions actuelles, le rôle des BRICS dans la facilitation de la résolution des problèmes mondiaux ne peut que croître, d’autant plus que notre alliance reste un exemple de multilatéralisme authentique », a déclaré Lavrov.

    La ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Naledi Pandor, qui a accueilli les discussions de jeudi, a confirmé qu’une invitation avait été adressée au président russe Vladimir Poutine pour assister à un sommet plus large des BRICS prévu en août.

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    La participation de Poutine se fera malgré un mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale pour des « crimes de guerre » commis en Ukraine. Cependant, Pretoria a déjà accordé l’immunité diplomatique aux fonctionnaires russes présents, qu’elle a décrite comme une procédure standard.

    « Les BRICS ont acquis une stature très importante dans le monde, de nombreux pays des divers continents de notre planète cherchant à en faire partie », a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa aux députés du Cap le mercredi.

    L’expansion des BRICS et leur développement rapporté d’une nouvelle monnaie pour contrer le dollar américain sont salués par de nombreux pays du Sud comme un changement tectonique dans les relations internationales.

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    « Nous suivons la tendance d’un monde multipolaire et de la démocratisation des relations internationales, en adhérant à un multilatéralisme authentique, cherchant à renforcer la voix et l’influence des pays en développement dans les affaires mondiales, et promouvant la réforme et la construction d’un système de gouvernance mondiale », a déclaré le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu, jeudi.

    #BRICS #ArabieSaoudite #Cap #Afrique_du_sud

  • Le Président brésilien insiste sur la création d’une monnaie commune pour les BRICS

    Etiquettes : Brésil, BRICS, Ignacio Lula, monnaie unique, Etats-Unis,

    « Je rêve d’une monnaie commune que nos pays utiliseraient pour leurs transactions, afin que nous puissions être indépendants du dollar. Il n’est pas possible que nous n’ayons pas plus de liberté pour mener nos affaires. »

    C’est ce qu’a déclaré le Président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva lors d’une conférence de presse conjointe le 29 mai avec son homologue vénézuélien Nicolas Maduro.

    « C’est la faute des États-Unis, qui ont imposé un embargo strict. Je peux seulement dire que les embargos sont pires que les guerres. Dans les guerres, les soldats [meurent, ndlr] sur le champ de bataille, mais s’il s’agit d’un embargo, ce sont des enfants qui meurent, des femmes qui meurent, des personnes âgées, qui n’ont rien à voir avec les conflits politiques », a-t-il dit.

    #BRICS #Etats_Unis #Dollar #Monnaie_unique

  • Cinq États arabes plus l’Iran parmi 19 nations prêtes à rejoindre les BRICS

    Topics : BRICS, Chine, Russie, Brésil, Inde, Afrique du Sud, yuan, dollar, monnaie

    Alors que les pays du Sud continuent d’abandonner le dollar américain pour le commerce, les responsables des BRICS ont déclaré que le bloc travaillait au développement d’une nouvelle monnaie

    L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Algérie, l’Égypte, Bahreïn et l’Iran ont officiellement demandé à rejoindre le groupe de nations BRICS alors qu’il se prépare à tenir son sommet annuel en Afrique du Sud.

    Au total, 19 pays ont exprimé leur intérêt à rejoindre le bloc des marchés émergents du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, selon Anil Sooklal, ambassadeur de l’Afrique du Sud auprès du groupe.

    «Ce qui sera discuté, c’est l’expansion des BRICS et les modalités de son déroulement… Treize pays ont officiellement demandé à adhérer, et six autres ont demandé de manière informelle. Nous recevons des candidatures chaque jour », a déclaré le responsable sud-africain à Bloomberg plus tôt cette semaine.

    Les BRICS tiendront leur sommet annuel au Cap au cours de la première semaine de juin. Les ministres des affaires étrangères des cinq États membres ont confirmé leur présence.

    Plus tôt ce mois-ci,  Bloomberg a révélé que les BRICS devraient bientôt dépasser les États du G7 dirigés par les États-Unis dans les attentes de croissance économique.

    Selon leur analyse, alors que les pays du G7 et des BRICS ont chacun contribué de manière égale à la croissance économique mondiale en 2020, les performances du bloc dirigé par l’Occident ont récemment diminué. D’ici 2028, le G7 devrait représenter seulement 27,8 % de l’économie mondiale, tandis que les BRICS représenteront 35 %.

    Les estimations sont intervenues quelques semaines seulement après que le vice-président de la Douma d’État russe, Alexander Babakov, a révélé que les BRICS travaillaient au développement d’une « nouvelle monnaie » qui sera présentée lors du prochain sommet de l’organisation.

    Les États membres du BRICS représentent plus de 40 % de la population mondiale et environ un quart du PIB mondial.

    L’intérêt des pays du Sud global à rejoindre le bloc survient à un moment où de plus en plus de gouvernements s’éloignent du dollar américain. Le billet vert est devenu moins fiable  pour les économies dollarisées en raison de la hausse des taux d’intérêt réglementés par la Réserve fédérale américaine (FED) et de la militarisation du dollar par la banque par le biais de sanctions financières.

    En outre, l’Occident – ​​en particulier l’Europe – est confronté à une crise énergétique croissante résultant des sanctions visant les marchés énergétiques russes en raison de son invasion de l’Ukraine et du sabotage américain du gazoduc Nordstream .

    #BRICS #Chine #Russie #Yuan #FDollar #Inde #Afrique_du_sud #Brésil

  • Un nouvel ordre mondial ? Les BRICS offrent une alternative à l’Occident

    Tags : Occident, BRICS, nouvel ordre mondial, Russie, Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud,

    Les prévisions concernant les pays BRICS en tant qu’économies à la croissance la plus rapide ne se sont pas tout à fait avérées. Au lieu de cela, l’alliance offre maintenant un forum diplomatique et un financement du développement, en dehors du courant dominant occidental.

    L’acronyme a commencé comme un terme quelque peu optimiste pour décrire quelles étaient les économies à la croissance la plus rapide au monde à l’époque. Mais maintenant, les pays BRICS – Brésil , Russie, Inde, Chine , Afrique du Sud – se présentent comme une alternative aux forums financiers et politiques internationaux existants.

    « Le mythe fondateur des économies émergentes s’est estompé », a confirmé Günther Maihold, directeur adjoint de l’Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité, ou SWP. « Les pays BRICS vivent leur moment géopolitique. »

    Le Brésil , la Russie , l’Inde , la Chine et l’Afrique du Sud tentent de se positionner comme des représentants du Sud global, offrant « un modèle alternatif au G7 ».

    Le G7 est un « forum informel » des chefs d’État des économies les plus avancées du monde, fondé en 1975. L’Allemagne , la France , le Royaume-Uni , l’Italie , le Japon , le Canada et les États-Unis en sont membres, tout comme l’ UE .

    L’acronyme BRIC, qui signifiait initialement Brésil, Russie, Inde et Chine, a été inventé par Jim O’Neill en 2001 lorsqu’il était économiste en chef de la banque d’investissement multinationale Goldman Sachs. À l’époque, les quatre pays avaient des taux de croissance économique élevés et le label BRIC représentait l’optimisme économique quant à l’avenir de ces nations. Les opposants au label ont déclaré que les pays étaient trop divers pour être regroupés de cette manière et qu’il ne s’agissait en réalité que d’un stratagème marketing de Goldman Sachs.

    Mais ce qui a peut-être commencé comme un stratagème de marketing pour encourager les investisseurs est devenu une plate-forme de coopération intergouvernementale similaire au G7. En 2009, les quatre nations se sont rencontrées pour leur premier sommet à Ekaterinbourg en Russie. En 2010, l’Afrique du Sud a été invitée à rejoindre le groupe, ajoutant le « S » aux BRICS.

    Remettre en question le modèle de la Banque mondiale
    En 2014, avec 50 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) de capitaux d’amorçage, les pays BRICS ont lancé la Nouvelle Banque de développement comme alternative à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international . En outre, ils ont créé un mécanisme de liquidité appelé le Contingent Reserve Arrangement pour soutenir les membres aux prises avec des paiements.

    Ces offres n’étaient pas seulement attrayantes pour les pays BRICS eux-mêmes, mais aussi pour de nombreuses autres économies en développement et émergentes qui avaient eu des expériences douloureuses avec les programmes d’ajustement structurel et les mesures d’austérité du FMI. C’est pourquoi de nombreux pays ont déclaré qu’ils pourraient être intéressés à rejoindre le groupe BRICS.

    La banque BRICS est ouverte aux nouveaux membres. En 2021, l’Égypte , les Émirats arabes unis, l’Uruguay et le Bangladesh ont pris des parts. Cependant, ceux-ci étaient bien inférieurs aux investissements respectifs de 10 milliards de dollars réalisés par les membres fondateurs de la banque.

    Prêt à se développer
    Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a déclaré que l’intérêt mondial pour le groupe BRICS était « énorme ». Début mars, elle a déclaré aux intervieweurs de la télévision qu’elle avait 12 lettres de pays intéressés sur son bureau.

     » L’Arabie saoudite en est un », a-t-elle déclaré. « Émirats arabes unis, Égypte, Algérie et Argentine », ainsi que le Mexique et le Nigéria .

    « Une fois que nous aurons défini les critères [pour les prêts], nous prendrons alors la décision », a-t-elle déclaré, notant que le sujet serait inscrit à l’ordre du jour du prochain sommet d’août en Afrique du Sud.

    Les développements économiques les plus récents dans les États membres du BRICS ont peu à voir avec les mythes initiaux sur lesquels le groupe a été fondé. Sur les cinq membres, seule la Chine a connu une croissance soutenue et étendue depuis lors.

    Alors que le produit intérieur brut de la Chine est passé de 6 000 milliards de dollars en 2010 à près de 18 000 milliards de dollars en 2021, les économies du Brésil, de l’Afrique du Sud et de la Russie ont stagné. Le PIB de l’Inde est passé de 1 700 milliards de dollars à 3 100 milliards de dollars, mais a été dépassé par la croissance de la Chine.

    Pas de sanctions contre la Russie
    Depuis le début de la guerre russe en Ukraine , les pays BRICS n’ont fait que s’éloigner davantage du soi-disant Occident. Ni l’Inde , ni le Brésil, ni l’Afrique du Sud , ni la Chine ne participent aux sanctions contre la Russie. Cela est devenu de plus en plus clair avec des niveaux de commerce quasi historiques entre l’Inde et la Russie, ou avec la dépendance du Brésil vis-à-vis des engrais russes.

    « D’un point de vue diplomatique, la guerre en Ukraine semble avoir tracé une ligne de démarcation nette entre une Russie soutenue par l’Est et l’Occident », a écrit le politologue Matthew Bishop de l’Université de Sheffield pour l’Observatoire économique à la fin de l’année dernière. « Par conséquent, certains décideurs politiques européens et américains craignent que les BRICS ne deviennent moins un club économique de puissances montantes cherchant à influencer la croissance et le développement mondiaux, et plus un club politique défini par leur nationalisme autoritaire. »

    Maihold de l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité est d’accord. Il a déclaré que l’alliance BRICS n’est pas tant un contre-pied à l’Occident qu’un forum pour une pensée souveraine et autonome accrue. Dans un monde bipolaire, il pense que l’Afrique du Sud, l’Inde et le Brésil « se disputent simplement de meilleures conditions ».

    La Chine, d’autre part, utilise la plate-forme pour ses ambitions politiques mondiales, a ajouté Maihold, soulignant les offres de Pékin de servir de médiateur dans la guerre en Ukraine et les exercices militaires conjoints qu’elle a organisés avec la Russie en Afrique du Sud.

    Maihold pense que l’Occident a remarqué ce changement de cap et essaie de le contrer. « Ils regardent de très près », a-t-il déclaré. « Lors du sommet du G7 en Allemagne en 2022, ils ont tenu à inviter l’Afrique du Sud et l’Inde, afin d’empêcher l’optique que le G7 se dressait contre les BRICS. »

    Source : DW, 10/04/2023

    #Nouvel_ordre_mondial #BRICS #Russie #Chine #Brésil #Inde #Afrique_du_sud

  • Nouvel ordre mondial : Multilatéralisme contre l’unilatéralisme

    Nouvel ordre mondial : Multilatéralisme contre l’unilatéralisme

    Topics : Chine, Inde, Brésil, Etats-Unis,BIRD, FMI, GATT, ONU, Conseil de Sécurité,

    Le nouvel ordre mondial se dessine de plus en plus à travers des réactions, encore non structurées mais effectives de la part d’un certain nombre de pays émergents. La remise en cause de l’hégémonisme américain est le point central sur lequel un certain nombre de pays sont d’accord pour le remettre en question, pour demander qu’il soit remplacé par un concept qui tienne compte de leur point de vue et de leurs intérêts respectifs. Ces pays (comme la Chine, l’Inde, le Brésil entre autres) revendiquent le multilatéralisme en remplacement de l’unilatéralisme comme instrument de gestion des relations internationales, ce qui représente une véritable révolution en la matière.

    Deux concepts émergent dans cette dynamique, au niveau politique le mouvement des non-alignés « renaît de ses cendres », après plus de 50 ans de gel et réapparaît dans un instrument opérationnel dit du « multi-alignement », concept qui fait son chemin. Au niveau économique, c’est l’organisme ouvert du BRICS qui prend la tête d’une revendication qui exige un partage équilibré des retombées économiques sur l’ensemble des pays du monde et rejette sa concentration uniquement sur l’occident (Etats-Unis et l’UE). Une compétition économique Nord-Sud se dessine et nécessite une révision en profondeur des instruments économiques antérieurs, imposés en leur absence et datant des accords de Bretton-Woods de 1944 autour de la BIRD, le FMI et le GATT et de la création de l’ONU et du Conseil de sécurité.

    Ces deux dynamiques, le multi-alignement et le BRICS, convergent et semblent gagner du terrain, dans la mesure où, de plus en plus de pays souhaitent y adhérer (dont l’Algérie), pour défendre leurs intérêts légitimes, dans le concert des nations. Nous sommes dans les premières étapes de cette construction mais il est sûr et certain que l’ordre politique et économique, actuel, fera tout pour les conserver en l’état, maintenant intact ses privilèges et ses avantages.

    La contre-attaque de l’ordre mondial antérieur, commencera par tenter de détruire la cohésion et la solidarité des pays émergents, en multipliant les pressions voire les sanctions, envers les pays les plus engagés dans le multi-alignement et de dissuader les autres pays tentés de rejoindre le mouvement. La deuxième action consiste à accepter un certain nombre de concessions, qui ne remettent pas cause leur suprématie mondiale mais tienne compte du rapport de force mondial et de ses implications dans les équilibres instables du moment.

    C’est donc de la cohésion et de la solidarité, entre les pays émergents, que ce mouvement pourra s’imposer ou disparaître et que le nouvel ordre mondial évoluera vers plus d’équilibres dans les relations internationales ou continuera à évoluer vers des discriminations insupportables et iniques, entre nations.

    Réveil d’Algérie, 13/11/2022

    #Unilatéalisme #Multilatéralisme #Ukraine #Russie #Occident #OTAN #Etats_unis

  • Note de cadrage politique Maroc-Brésil

    Tags : Maroc, Brésil, relations bilatérales, Amérique Latine,

    – Prochaines élections présidentielles et législatives au Brésil, prévues le 05 octobre 2014.

    – Scénario électoral : Le décès du candidat Eduardo Campos, le 13 août 2014, change la donne pour la présidentielle d’octobre 2014 au Brésil. Un sondage réalisé en août 2014, place Marina Silva, écologiste et candidate du Parti Socialiste Brésilien (PSB) à la Présidence, avec 21% des intentions de vote. A la mi-septembre, les enquêtes confirment toujours la grande popularité de Marina Silva, mais elles révèlent aussi un certain rééquilibrage, en plaçant ainsi les deux principales candidates quasiment à égalité technique avec près de 35% des intentions de vote. La Présidente Dilma Rousseff récupère les soutiens dont elle bénéficiait début juillet.

    M. Michel Temer, actuel Vice-président de la République, du Parti Mouvement Démocratique brésilien (principal allié du Parti des Travailleurs de la Présidente), a été désigné candidat officiel à la Vice-présidence de la République, au côté de Dilma Rousseff, lors des élections générales d’octobre 2014.

    Sur le plan interne, le Brésil a vécu durant les derniers mois des manifestations pour réclamer des mesures contre la corruption et de meilleurs services publics et pour protester contre les fonds injectés dans la construction de stades pour le Mondial 2014 et les jeux olympiques 2016. Pour faire face à ces mouvements de protestations, Mme Rousseff avait promis de combattre la corruption et avait proposé un grand pacte pour améliorer les services publics. Selon plusieurs observateurs ces mouvements de revendications sociales seraient principalement menés par la jeunesse brésilienne loin de toute affiliation politique.

    En matière de politique extérieure, le Brésil aspire à un siège permanent au Conseil de Sécurité dans le cadre de la reforme envisagée par l’ONU. Le Brésil veut s’ériger en puissance mondiale, porte-parole d’une réforme de l’ordre international. Pour atteindre cet objectif, il cherche à conclure des partenariats stratégiques avec les grands pays émergents et accorde la priorité à la promotion de la coopération Sud/Sud, dont notamment au sein de l’ONU, de l’OMC et des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Le Brésil développe également une ambitieuse politique africaine ainsi qu’une politique plus active envers le Moyen-Orient, où il souhaite jouer un rôle dans la résolution du conflit israélo-palestinien. En revanche, Mme Dilma Rousseff a pris ses distances avec l’Iran en critiquant notamment les violations des Droits de l’Homme dans ce pays. S’agissant de la Syrie, le Brésil a fait savoir qu’il n’appuierait pas une action décidée sans l’accord de l’ONU.

    Au chapitre des relations bilatérales, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, accompagné d’une délégation de haut niveau, a effectué, le 26 novembre 2004, une visite d’Etat historique au Brésil. A cette occasion, le Souverain a eu un entretien, en tête à tête, avec l’ex-Président Lula Da Silva, qui L’a décoré de la médaille du « Cruzeiro do Sul », la plus haute distinction décernée au Brésil aux Chefs d’Etat et illustres personnalités étrangères.

    La Présidente du Brésil, Mme Dilma Rousseff a effectué une escale technique à Marrakech, dans l’après-midi du 15 décembre 2012. Les autorités brésiliennes avaient exprimé leurs remerciements et profonde gratitude pour l’attention et l’accueil qui leur ont été réservés.

    Le Brésil constitue un interlocuteur privilégié et le premier partenaire du Maroc sur le continent latino-américain. En ce sens, le Maroc développe un partenariat stratégique avec ce pays reposant sur un dialogue politique approfondi et une coopération économique en constante évolution, notamment avec la présence de l’OCP au Brésil. Les liens étroits d’amitié entre le Maroc et le Brésil reposent traditionnellement sur des valeurs que les deux pays partagent : promotion des principes démocratiques et des droits de l’Homme, renforcement du droit international et du multilatéralisme, promotion du développement et respect de la justice sociale, défense de la paix et de la sécurité, attachement à la non prolifération des armes de destruction massive et au désarmement, protection de l’environnement et de la diversité culturelle.

    Dans le cadre du renforcement des actions de coopération bilatérale, particulièrement en matière de défense, Monsieur Celso Amorim, Ministre brésilien de la Défense, a exprimé, lors de sa visite à Rabat, le 09 février 2012, le souhait du Brésil de développer des initiatives concrètes en la matière et a soumis au Maroc un projet « d’Accord de coopération dans le domaine de la défense » entre les gouvernements des deux pays. Ce projet est actuellement à l’étude par la partie marocaine.

    S’agissant de la promotion des flux des investissements entre le Maroc et le Brésil, une délégation brésilienne composée de responsables des Ministère des Relations Extérieures, Ministère du Développement de l’Investissement et du Commerce Extérieur, Ministère des finances, et de la Banque Centrale, a effectué une visite au Maroc du 27 au 30 mai 2014, afin de proposer un « Accord sur la Coopération et la Facilitation des Investissements » entre nos deux pays. Ce projet est actuellement à l’étude par la partie marocaine.

    La première session de la Commission Mixte Maroc/Brésil, s’était tenue à Rabat, en juin 2008. Le Maroc avait proposé de pouvoir réunir la seconde session de cette Commission au Brésil, avant fin 2014, le Maroc reste toujours dans l’attente de propositions de dates de la partie brésilienne.

    Concernant les problèmes administratifs rencontrés par notre compagnie aérienne RAM (depuis la reprise de la ligne aérienne directe Casablanca/Sao Paolo), quant à l’achèvement de sa constitution juridique, et après 6 mois de démarches intenses auprès du Ministère des Relation Extérieures et de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), la RAM a pu obtenir, fin juillet 2014, les titres lui donnant plein droit d’opérer sur le marché brésilien.

    En outre, le Maroc et le Brésil maintiennent une coordination étroite dans le cadre des processus bi-régionaux Amérique du Sud/Pays Arabes (ASPA) et Amérique du Sud/Afrique (ASA), au sein desquels ils se trouvent activement engagés.

    Concernant notre Cause Nationale, et en dépit des pressions exercées par l’Algérie, le Brésil n’a jamais reconnu la pseudo « RASD » et adopte une position de neutralité en considérant que « ce différend doit être réglé d’une manière pacifique par les parties concernées, sous l’égide de l’ONU ». L’activisme des séparatistes reste cependant très virulent en direction de ce pays.

    Il convient de signaler, en effet, qu’une audience publique s’est tenue, le 29 avril 2014, au sein de la Chambre des Députés brésilienne, sur la question du Sahara, à l’initiative du député de gauche Alfredo Sirkis, du Parti socialiste brésilien. Ont pris part à ce débat le Président de la Commission des droits de l’Homme, de même que le dénommé Mohamed Ould Salek, soi-disant ministre des affaires étrangères de la pseudo « rasd », et le soit disant représentant de la pseudo « rasd » au Brésil, en la présence de notre Ambassadeur à Brasilia.

    En outre, une délégation de la soi-disant « union nationale des femmes sahraouies » (UNMS), qui a participé au XVème Congrès de la Fédération Démocratique Internationale des Femmes (FEDIM), à Brasilia, en avril 2012, a été reçue par la Commission des Relations Etrangères et de la Défense Nationale de la Chambre brésilienne des Députés, laquelle a émis un communiqué appelant à la « création d’un groupe parlementaire d’amitié avec le Sahara Occidental pour aider le processus d’indépendance ».

    De son côté, le dénommé Hamdi Bueha, ancien soi-disant « ambassadeur en mission » de la pseudo « rasd » au Brésil, a réussi, au début de l’année 2012, avec l’appui du député de gauche Marcio Marinho, du Parti Républicain brésilien, à obtenir les signatures de 137 députés (sur un total de 513) en faveur d’une pétition appelant à la reconnaissance de la pseudo « rasd » par le Brésil et à l’ouverture d’une représentation de cette entité à Brasilia. Ladite pétition a été acheminée, en novembre 2011, à la Ministre-Chef de la « Casa Civile » (Premier Ministre brésilien) ainsi qu’au Ministre brésilien des Relations Extérieures. Le Ministère brésilien des Relations Extérieures a adressé une réponse au Congrès pour réitérer auxdits députés la position officielle du Brésil sur la question du Sahara.

    En septembre 2012, le Brésil a octroyé une aide financière d’une valeur de 120.000 US$ pour soutenir les activités du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) dans les camps de Tindouf. Le Brésil a affirmé que ce don était « une aide humanitaire destinée à renforcer le programme de repas scolaires et de services aux enfants scolarisés ». Auparavant, en juillet 2010, un don similaire, de 300.000 US$ avait déjà été accordé par Brasilia au Programme Alimentaire Mondial (PAM) au profit des séquestrés à Tindouf. L’Ambassade du Brésil à Rabat avait alors informé ce Ministère, par Note Verbale, du « caractère strictement humanitaire de ce don qui outrepasse toute implication politique dans le différend du Sahara », en soulignant que « la position du Gouvernement brésilien vis-à-vis de la question du Sahara demeure inaltérée ».

    S’agissant du partenariat économique et technique, un Comité Mixte maroco-brésilien pour la Promotion du Commerce et de l’Investissement a été institué entre les deux pays, le 30 janvier 2009. Ce Comité doit se réunir au moins une fois par an, alternativement, au Maroc et au Brésil (la 1ère réunion de ce comité a eu lieu du 29 au 31 mars 2010 à Brasilia). Le Brésil, devenu le 3e client du Maroc en 2013, souhaite développer la coopération avec le Maroc en matière d’énergies renouvelables et alternatives, d’exploitation des schistes bitumineux, via la compagnie brésilienne PETROBRAS, de même que la coopération agricole (avec notamment l’ouverture d’une représentation d’Embrapa – Entreprise Brésilienne de Recherche Agro-alimentaire -) au Maroc dans le but d’intensifier l’échange d’expertise ainsi que l’identification de produits agricoles pouvant être commercialisés entre le Royaume et le Brésil. En outre, la réouverture en décembre 2013 de la ligne aérienne directe Casablanca/Sao Paulo, permettra de faciliter le flux des échanges commerciaux entre les deux pays.

    Concernant la coopération parlementaire, Il convient de signaler qu’un groupe d’amitié parlementaire Maroc-Brésil, a été constitué à la Chambre des Représentants pour la législature 2011-2016. En outre, du coté brésilien, le sénateur M. Cristovam Buarque, s’est engagé à réactiver le groupe d’amitié parlementaire maroco-brésilien au niveau des deux Chambres du Congrès brésilien, en vue de renforcer la coopération parlementaire ainsi que les échanges de visites entre délégations des Institutions législatives de nos deux pays.

    #Maroc #Brésil

  • Profil économique du Brésil

    Profil économique du Brésil

    Tags : Maroc, Brésil, relations bilatérales, Amérique Latine,

    Cinquième pays du monde par sa population, 7ème économie mondiale, le Brésil fait partie des pays à revenus intermédiaires inférieurs. Même si le pays a considérablement réduit sa vulnérabilité externe et fait preuve d’une grande résistance face aux effets de la crise internationale, il demeure fragilisé par le poids de la dette externe. La croissance brésilienne s’est située à 2,3% en 2013 qui a été l’année la plus mauvaise depuis plus de 10 ans pour l’économie du pays, en plus d’un regain d’inflation, et une détérioration sensible de la balance des paiements.
    Le Brésil est membre du BRICS, de l’Organisation des Etats Américains, de l’Union des Nations du Sud-américaines (UNASUR) et du Mercosur.

    1/Indicateurs économiques

    Monnaie : le Réal (1 EUR ≈ 3,2552 BRL)
    PIB (2013) : 2305 Mds de USD
    PIB par habitant (2013) : 12100
    Taux de croissance (2013) : 2,3%
    Taux de chômage (2013): 6%
    Salaire moyen : 1629 réals (+/-700 euros)
    Taux d’inflation (2013) : 6,2%
    Dette Publique (2013) : 59,2 % du PIB
    Réserves internationales (2013) : 378 milliards USD
    Balance commerciale (2013) : -77 milliards USD
    Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
    – agriculture : 6% (22% en incluant l’ensemble de la filière industrie agro-alimentaire).
    – industrie : 27 %
    – services : 67%
    Principaux clients : Chine : 17% ; Etats-Unis : 11,1% ; Argentine : 7,4% ; Pays-Bas : 6,2% ; Japon : 3,3%.
    Principaux fournisseurs : Chine : 15,4 % ; Etats-Unis : 14,6 %; Argentine : 7,4 %; Allemagne : 6,4 %; Corée du Sud : 4,1 %.
    Quelques grands groupes étrangers présents au Brésil :
    Secteur automobile : Daimler AG (Allemagne), FIAT et Général Motors ; Aéronautique et Défense : Bombardier (Canada) et Eurocopter ; Alimentation : Parmalat (Italie) ; Assurances : Assurances Générales de France (AGF) ; Banque : Bank of America ; Banco Frances S.A. ; Electroménager: Electrolux, Moulinex, SEB, Whirlpool Corp ; Mines : Crown Resources Corp. (Etats Unis) et Anglogold Ashanti (Afrique du Sud).

    2/Conjoncture économique :

    Le Brésil qui est aujourd’hui le 3ème exportateur mondial de produits agricoles, peut miser sur des perspectives d’importantes ressources qu’il retirera des gisements de pétrole et de gaz offshore récemment découverts et dont l’exploitation est à ses prémisses. Avec 2,7 millions barils/jour et des réserves prouvées de 12,8 milliards de barils (soit 1% des réserves mondiales), le Brésil est actuellement le 9e producteur mondial de pétrole.

    La Présidente Dilma Roussef, déterminée à faire avancer les intérêts brésiliens, accorde une importance particulière aux secteurs stratégiques comme le pétrole avec Petrobras (une des dix plus grosses sociétés mondiales par la capitalisation boursière), Vale dans le secteur minier (deuxième compagnie mondiale), Odebrecht en génie civil, ou Embraer dans l’aéronautique.

    3/Principaux secteurs d’activité :

    L’Agriculture et l’agroalimentaire représentent 42% des exportations brésiliennes. Aussi, le Brésil est le 1er producteur mondial de canne à sucre (composante essentielle du biocarburant et du biodiesel) et 2e producteur mondial d’éthanol.

    Avec un peu plus de 2 millions de barils/jour, le Brésil a un niveau de production d’Hydrocarbures de pétrole et de gaz équivalent à celui du Koweit.

    Dans le domaine technologique, le Brésil est le 1er pays d’Amérique Latine pour la téléphonie fixe et le 3ème du monde pour la téléphonie mobile.

    4/Coopération économique entre le Maroc et le Brésil :

    Le Brésil est devenu, en 2013, le 3ème client du Maroc – après la France et l’Espagne – grâce au renforcement des exportations marocaines vers ce pays (5,9%), notamment après l’entrée de l’OCP dans le capital d’un important distributeur d’engrais brésilien (Yara International). Le Brésil a constitué le 12ème fournisseur du Maroc, avec une part de 2,2% des importations totales.

    Evolution de la balance commerciale entre le Maroc et le Brésil

    Le Brésil est devenu, en 2013, le 3ème client du Maroc – après la France et l’Espagne – grâce au renforcement des exportations marocaines vers ce pays (5,9%), notamment après l’entrée de l’OCP dans le capital d’un important distributeur d’engrais brésilien (Yara International). Le Brésil a constitué le 12ème fournisseur du Maroc, avec une part de 2,2% des importations totales.

    Principaux produits exportés vers le Brésil: Engrais, combustibles minéraux, huiles minérales, sel, soufre, terres et pierres, plâtre, chaux et ciments, produits chimiques inorganiques, poissons et crustacés, mollusques et autres invertébrés, et vêtements.

    Principaux produits importés du Brésil: Sucres et sucreries, céréales, graisses, huiles animales et végétales, succédanés de tabacs fabriqués, coton, café, thé, mate et épice.

    L’Office Chérifien des Phospates (OCP) s’est implanté au Brésil en novembre 2011 avec la création de la société «OCP do Brasil Ltda», dont le siège se trouve à Sao Paulo. Le coût du projet est estimé à plus de 2 millions de dhs. En décembre 2011, l’OCP a entrepris un partenariat de joint-venture à part égale avec Yara International, groupe mondial d’origine norvégienne et majeur de la distribution d’engrais au Brésil. Toujours au mois de décembre 2011, une importante usine maroco-brésilienne spécialisée dans la production de 610.000 tonnes d’engrais par an, dont une partie est destinée au marché latino-américain, a été inaugurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, dans le port phosphatier de Jorf Lasfar. Cette usine est dirigée par l’Office chérifien des phosphates (OCP, public) et l’entreprise brésilienne Bunge. L’OCP a obtenu, en mars 2013, l’autorisation d’implanter une filiale de commercialisation directe au Brésil, « South Atlantic Fertilizers Trading Company BV », dotée d’un capital de 41 millions de reals brésiliens (176,8 millions DH) et détenue à 100% par le groupe phosphatier.

    La Chambre de Commerce, Industrie, d’Agriculture et de tourisme Brésil-Maroc, créée à Rio de Janeiro en décembre 2013, permettra un meilleur cadrage des relations entre les opérateurs de nos deux pays.

    La reprise de la desserte aérienne directe entre Casablanca et Sao Paulo a été effectuée par la Royal Air Maroc, le 9 décembre 2013, afin de conférer une meilleure dynamique aux relations économiques entre nos deux régions.

    Le commerce entre le Brésil et les Pays arabes est estimé à quelques 21 milliards de dollars US, ayant subit une augmentation de 380% depuis 2001. En ce qui a trait aux échanges, la balance commerciale est en faveur du Brésil, avec 14,7 milliards de dollars d’exportations vers les pays arabes, qui sont principalement composés de viandes, de minéraux et de sucre. Les importations elles, sont dominées par les produits pétroliers, les carburants et les fertilisants.

    Aussi, le Maroc dominait les exportations arabes des fertilisants vers le Brésil, pour les trois premiers trimestres 2013, il a vendu sur ce marché 933 millions de dollars en engrais agricoles. Les exportations en engrais vers le Brésil ont crû durant cette période de plus de 19,05%.

    2/ Remarques:

    Le Brésil souhaite développer la coopération avec le Maroc en matière d’énergies renouvelables et alternatives, d’exploitation des schistes bitumineux, via la compagnie brésilienne PETROBRAS, de même que la coopération agricole (avec notamment l’ouverture d’une représentation d’Embrapa – Entreprise Brésilienne de Recherche Agro-alimentaire -) au Maroc dans le but d’intensifier l’échange d’expertise ainsi que l’identification de produits agricoles pouvant être commercialisés entre le Royaume et le Brésil.

    #Maroc #Brésil

  • Brésil-Maroc : Coopération dans le domaine de la défense

    Brésil-Maroc : Coopération dans le domaine de la défense

    Brésil, Maroc, accord de défense,

    ACCORD DE COOPERATION DANS LE DOMAINE
    DE LA DEFENSE ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LE
    ROYAUME DU MAROC
    ET LE GOUVERNEMENT DE LA
    REPUBLIQUE FEDERATIVE DU BRESIL

    Le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Gouvernement de la République Fédérative du Brésil, ci-après dénommés « les Parties » et séparément « la Partie >,

    Considérant les liens d’amitié qui existent entre le Maroc et le Brésil,

    Réaffirmant leur attachement aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies, notamment en ce qui concerne le respect de l’indépendance et de la souveraineté des Etats,

    Aspirant à l’établissement d’une coopération durable dans le domaine de la défense et reposant sur le respect mutuel, la confiance et la prise en considération das intéréts des deux Parties,

    Soucieux de contribuer au maintien durable de la sécurité en coopérant dans les domaines de la prévention des crises et de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment la lutte contre le terrorisme et le crime organisé;

    En conformité avec leurs engagements internationaux et leurs législations nationales;

    sont convenus de ce qui suit:

    Article 1er

    Aux termes du présent Accord, les Parties s’engagent à agir de concert pour promouvoir, favoriser et développer la coopération dans le domaine de la défense en conformité avec leurs législations nationales et leurs engagements internationaux.

    Article 2

    Dans le cadre du présent Accord, les Parties conviennent de mettre en œuvre et de développer la coopération selon les formes suivantes:

    1) le maintien et le développement des contacts et des retations entre les Ministères chargés des questions de défense des Parties au moyen de visites de hautes autorités politiques et militaires et d’échanges de délégations;

    2) l’échange, dans la limite de leurs compétences respectives, d’informations et d’expériences d’intérêt mutuel sur les questions intéressants la domaine de la défense;

    3) la coopération en matière de lutte contre le terrorisme;

    4) la formation des personnels dans les établissements d’enseignement militaire supérieur et de formation spécialisée;

    5) Le renforcement des liens entre établissements d’enseignement militaire, l’organisation de consultations et l’échange d’expériences sur les questions de formation;

    6) l’invitation d’observateurs militaires pour les manœuvres et/ou exercices nationaux;

    7) l’acquisition d’armement, d’équipements militaires et de systémes d’armes ainsi que te soutien en pièces de rechange et approvisionnements nécessaires à leur exploitation, entretien et réparation;

    8) l’échange d’expérience en matière de maintien en condition opérationnelle et le soutien logistique des équipements acquis auprès de l’une ou l’autre Partie;
    9) la promotion et le développement de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et de technologie de défense, ainsi que le partenariat en matière d’industrie de défense et de transfert de technotogie et de savoir-faire;

    10) la tenue d’escales de navires de guerre et d’aéronefs dans les ports et aéroports des deux pays;

    11) le développement des rnanifestations socioculturelles et sportives entre leurs forces armées;

    12) toute autre activité décidée conjointement par les Parties afin de promouvoir une coopération plus étroite entre elles.

    Article 3

    1 – La mise en œuvre de la coopération prévue par le présent Accord relève principalement de la compétence des Ministres de la défense des Parties.

    2 – Les dispositions du présent Accord sont mises en ceuvre par des protocoles, conventions, contrats, échan’e de tettres et tous autres instruments juridiques à conclure entre les représentarits dúment habitités des Parties.

    Article 4

    1 – Pour la mise en œuvre des dispositions du présent Accord, les Parties conviennent de la mise en place d’une Commission mixte chargée de déterminer les voies et moyens de réalisation de la coopération dans le domaine de la défense, de contribuer à son développement et de rechercher les nouvelles voies de coopération. A ce titre, elle contrôle la mise en œuvre de cette coopération et l’exécution des dispositions du présent Accord et des protocoles d’accord, conventions et contrats conclus sur sa base.

    2 – La commission mixte est co-présidée par un représentant désigné par le Ministère de la défense de chacune des Parties. ElIe est, en outre, composée de représentants des Parties dont la participation s’avàre nécessaire.

    3 – La commission mixte Se réunit alternativement chez l’une des Parties, au moins une fois par an à des dates à convenir conjointement. ElIe dresse un bilan de la coopération de l’année écoillée, exerce le suivi des actions en cours, fixe le plan de coopération pour l’année à venir et examine les échéances ultérieures.

    4 – La Commission mixte fonctionnera sur la base des principes établis conjointement par les co-présidents et conformément au Règlement qu’ils auront adopté.

    Article 5

    1 – Les personnels de la Partie d’envoi sont tenus de respecter la législation et la réglementation de la Partie d’accueil. La Partie d’envoi informe ses personnels de la nécessité de respecter les lois et règlements de la Partie d’accueil.

    2 – Les personnels de l’une des Parties présents sur le territoire de l’autre Partie dans le cadre du présent Accord ne peuvent en aucun cas être associés à la préparation ou à l’exécution d’opérations de guerre ni à des actions de maintien ou de rétablissement de l’ordre, de la sécurité publique ou de la souveraineté nationale, ni intervenir dans ces opérations.

    3 – Dans le cas d’échanges de personnels entre les unités des forces armées des Parties effectués dans le cadre du présent Accord, l’activité des dits personnels est soumise aux règlements mililtaires en vigueur dans l’unité d’accueil.

    Article 6

    1 — Dans le cadre de la mise en œuvre de cet Accord, les autorités de la Partie d’accueil ont le droit d’exercer leur juridiction nationale sur les personnels en visite, pour toute infraction commise sur leur territoire et sanctionnée par leur législation nationale.

    2 – Toutefois, les autorités de la Partie d’envoi ont le droit d’exercer, en voie prioritaire, leur juridiction sur les membres de l’Armée d’origine, en cas:

    a) d’infractions menaçant la sécurité ou les biens du pays d’origine;

    b) d’infractions résultant de tout acte ou omission accompli intentionnellement ou par négligence dans l’exercice de la mission et en relation avec ceile-ci.

    3 – Dans les cas visé au deuxième alinéa, les autorités de la Partie d’envoi peuvent renoncer à leur droit de juridiction en voie prioritaire, après notification de leur intention aux autorités de la Partie d’accueil et acceptation de celle-ci.

    Article 7

    1 – Chaque Partie renonce à toute demande d’indemnité à l’encontre de l’autre Partie ainsi qu’à l’encontre des personnels pour les dommages causés à ses personnels ou à ses biens résultant des activités liées à la mise en œuvre du présent Accord, sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle. Par faute lourde, il convient d’entendre l’erreur grossière ou la négligence grave. La détermination de l’existence d’une faute lourde est de la compétence des autorités de la Partie dont relève l’auteur de la faute.

    2 – La Partie d’accueil assiste la Partie d’envoi pour toute action qu’engageraient les tiers ou leurs ayants droits.

    3 – La charge des indemnités versées pour la réparation des dommages causés à des tiers à la suite d’une procédure amiable est répartie entre les Parties de la façon suivante:

    • lorsque le dommage est imputable à une seule Partie, cette Partie assure le règlement du montant total des indemnités;

    • lorsque le dommage cest imputable aux deux Parties ou quand il n’est pas possible d’en attribuer la responsabilité à l’une ou l’autre des Parties, le montant des indemnités est réparti à parts égales entre les Parties.

    4 – Les indemnités pour la réparation des dommages causés à des tiers à la suite
    d’une procédure contentieuse sont à la charge de la Partie que la décision de justice a déterminée et dans les proportions qu’elle a fixée.

    Article 8

    Tout différend concernant à l’application et/ou à l’interprétation des dispositions du présent Accord est réglé par les Parties par voie de consultations et de négociations diplomatiques.

    Article 9

    1 – Chaque Partie supporte les frais de déplacements de ses personnels vers et à partir du territoire de l’Etat de la Partie d’accueil. Tout transport effectué par des moyens militaires à l’intérieur du territoire d’une Partie est à la charge de cette dernière.

    2 – Lors des visites et des échanges, chaque Partie supporte les frais d’alimentation et d’hébergement des membres de ses personnels, sauf si les Parties en conviennent autrement.

    Article 10

    1 – Les personnels de la Partie d’envoi ont accès aux soins médicaux auprès du service de santé des armées de la Partie d’accueil dans les mêmes conditions que pour ses propres personnels.

    2 – Les actes médicaux dispensés par les services médicaux d’unité ou de garnison
    ainsi que les évacuations sanitaires d’urgence par aéronefs militaires d’urgence sont gratuits.

    3 – Les évacuations sanitaires par moyens aériens civils, les hospitalisations, consultations, examens et soins en milieu hospitalier civil sont remboursés par la Partie dont relève le membre du personnel traité.

    Article 11

    1 – Le décès d’un personnel est déclaré aux autorités territorialement compétentes de la Partie d’accueil.

    2 – Les autorités compétentes dont reléve le défunt peuvent disposer du corps dès que l’autorisation leur en a été notifiée par l’autorité compétente de la Partie d’accueil. Le transport du corps est effectué conformément à la réglementation de la Partie d’accueil.

    Article 12

    1 – En conformité avec leurs législation et réglementation nationales, les Parties s’engagent à assurer la protection de l’information, des documents, du matériel et des équipements reçus au cours de l’exécution du présent Accord ou résultant de leurs activités communes. Dans ce cadre, elles prendront les mêmes mesures que celles imposées pour la protection de leurs propres informations classifíées à niveau éga1.

    2 – Sans le consentement écrit d’une Partie, l’autre Partie ne divulguera pas à des tiers les informations ou documents classifiés reçus ou acquis à l’occasion de la concrétisation des domaines de coopération objet du présent Accord.

    3 – L’information classifiée fournie lors de l’exécution des dispositions du présent
    Accord ne pourra pas être uitilisée par une Partie au détriment des intérêts de l’autre Partie.

    Article 13

    Les dispositions de cet Accord ne dérogent pas aux engagements des Parties pris dans le cadre d’autres accords internationaux conclus par l’une et/ou l’autre des Parties.

    Article 14

    1 – Le présent Accord peut faire l’objet d’amendement à tout moment, par consentement mutuel des Parties au moyen d’échange de lettres par voie diplomatique.

    2 – Dans le cas où des consultations sont nécessaires, elies devront intervenir dans un délai n’excédant pas quatre-vingt-dix (90) jours à partir de la date de réception de la proposition d’amendement.

    3 – L’amendement entrera en vigueur dès l’accomplissement par les Parties des procédures requises en conformité avec leurs législatíons respectives.

    Article 15

    1 – Chacune des Parties notifie à l’autre l’accomplissement des formalités requises sur son territoire pour l’entrée en vigueur du présent Accord. Celui-ci entre en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant le jour de la réception de la seconde notification.

    2 – Le présent Accord est conclu pour une durée de dix (10) ans, renouvelable chaque année par tacite reconduction pour une (01) année supplémentaire. Il peut être dénoncé à tout moment; par notification écrite, par chacune des – Parties contractantes. Dans ce cas, il cesse d’être en vigueur quatre-vingt-dix (90) jours à partir du jour de la réception de la notification par l’autre Partie.

    3 – L’expiration du présent Accord n’affecte pas l’exécution à terme des conventions, protocoles, contrats et autres instruments juridiques conclus sur sa base, sauf si les Parties en conviennent autrement.

    4 – En cas de dénonciation du présent Accord, les dispositions de l’article 12 et de l’alinéa 3 de l’article 15 restent valables.

    En foi de quoi les représentants dûment autorisés par des Parties ont signé le présent Accord.

    Fait à (place) , , le (date) , en deux exemplaires, chacun en langues, portugaise, française, et XXX les trois textes faisant également foi.

    En cas de différend, les Parties utiliseront pour les besoins d’interprétation le texte en langue française.

    POUR LE GOUVERNEMENT DE LE ROYAUME DU MAROC ET DE LA REPUBLIQUE FEDERATIVE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE DU BRESIL.

    #Maroc #Brésil #Accord_de_défense