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  • La loi de finances de l’Algérie pour 2024 comprend l’abrogation de la TAP et l’introduction d’une nouvelle TLS

    Etiquettes : Algérie, loin des finances, taxe sur l’activité professionnelle, taxe locale de solidarité, budget,  

    Le ministère algérien des Finances a publié un exemplaire de la loi de finances pour 2024, initialement publiée au Journal officiel le 31 décembre 2023. Les principales mesures de la loi de finances pour 2024 comprennent l’abrogation de la taxe de 1,5% sur l’activité professionnelle, ainsi que la mise en place d’une nouvelle taxe locale de solidarité (TLS). Certains des principaux points du nouveau TLS sont les suivants :

    Le TLS est prélevé sur la base du chiffre d’affaires réalisé en Algérie par les contribuables qui réalisent :

    -l’activité de transport d’hydrocarbures par pipeline ; et

    -les activités minières dont les bénéfices sont soumis à l’impôt mondial sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés ;

    Le TLS est prélevé sur le montant total du chiffre d’affaires, hors TVA ;

    Une remise de 30 % est accordée sur les ventes réalisées à des conditions de gros par les sociétés minières, payées par un moyen de paiement autre qu’en espèces ;

    Pour déterminer l’assiette du chiffre d’affaires soumise au TLS, sont exclus :

    -les transactions effectuées entre les unités d’une même entreprise; et

    -les transactions réalisées entre sociétés membres appartenant à un même groupe ;

    Les tarifs TLS sont :

    -3% sur l’activité de transport d’hydrocarbures par pipeline ; et

    -1,5% sur le chiffre d’affaires des activités minières ;

    Une déclaration TLS doit être déposée annuellement en même temps que la déclaration fiscale annuelle standard ; et

    Les paiements TLS sont dus mensuellement au plus tard le 20ème jour du mois suivant celui au cours duquel le chiffre d’affaires est réalisé.

    D’autres mesures comprennent :

    L’extension de l’exonération globale de l’impôt sur le revenu (IRG) et de l’impôt sur les sociétés (IBS) pour les activités de collecte et de vente de lait cru afin que l’exonération s’applique également à l’impôt forfaitaire unique (IFU), ainsi que des conditions assouplies quant à la destination de la consommation. ;

    Une augmentation des taux d’imposition supplémentaires (supplémentaires) sur les bénéfices des sociétés productrices de tabac :

    -16 %, lorsque le taux d’intégration est égal ou supérieur à 40 % (pour les constructeurs nouvellement agréés, le taux de 16 % s’applique les trois premières années quelle que soit l’intégration) ; et

    -20%, là où le taux d’intégration est inférieur à 40%.

    L’introduction d’exigences pour la soumission en ligne des déclarations de clients par les contribuables sous l’autorité du Département des grandes entreprises ;

    L’introduction de l’obligation pour les assujettis à la TVA de déclarer le chiffre d’affaires exonéré dans leurs déclarations mensuelles ;

    L’assouplissement des conditions d’un échéancier de paiement de l’impôt avec une réduction du paiement minimum initial de 10 % à 5 % ; et

    L’introduction d’une exonération de la Taxe d’Efficacité Energétique (TEE) sur les produits fabriqués localement et destinés à l’exportation.

    Pour plus d’informations, voir communiqué du Ministère des Finances sur les principales mesures fiscales de la Loi de Finances pour 2024.

    #Algérie #Budget #Finances #PlanFinancier #Taxe sur l’activité professionnelle #taxelocalesolidarité 

  • Algérie: Projet de loi de finances 2023: Le quitus de l’APN

    Algérie: Projet de loi de finances 2023: Le quitus de l’APN

    Topics : Algérie, PLF, Budget, loi de finances,

    Comme attendu, le Projet de loi de finances 2023 a été adopté hier par les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le MSP ? Créant la surprise, a voté contre le projet en question.

    Mais bien avant l’adoption du projet de loi, la séance plénière d’hier a été notamment marquée un fait qui a failli contrarier le gouvernement. Il s’agit en effet d’un amendement introduit par le député Farés Rahmani issu de l’émigration. Ce dernier a présenté un amendement de l’article 66 afin de permettre aux membres de la communauté nationale établie à l’étranger de pouvoir, à l’instar de tous les algériens, importer eux aussi des voitures de moins de 3 ans. Selon ce député, qui s’est longuement accroché à son amendement en plaidant notamment le droit des émigrés d’avoir les mêmes privilèges que les autres algériens. Il a aussi estimé que cela entre dans le cadre de l’égalité des algériens devant la loi. Mais le président de la commission des finances ne l’entendait pas de cette oreille en manifestant son opposition à cet amendement. Dans son intervention, il a défendu le point de vue de la commission qui a rejeté cet amendement. Selon lui, si on permettait cela risque d’être considéré une opération d’exportation.

    «De plus», a-t-il argué, «l’Algérie a signé la convention internationale d’Istanbul qui a été promulguée en 1998 par un décret présidentiel portant le numéro 03- 98.» Mais malgré ces arguments le député s’accrochait mordicus à son amendement et ne voulait point faire marche arrière. Le président de l’APN, Brahim Boughali, a trouvé la parade en proposant la levée de la séance pour consultations. Une interruption qui a duré presque trois quart d’heure durant lesquels les consultations ont permis d’aplanir les divergences puisque , à la reprise de la séance, le député a finalement retiré son amendement. Un couac qui a failli déteindre sur les travaux et c’est pourquoi le président de l’APN a proposé de régler cette question après l’adoption des autres amendements. Des amendements qui étaient au nombre de 32 présentés par les députés et acceptés par la commission des finances pour être soumis au vote lors de la séance plénière. La plupart de ces amendements ont été rejetés par les députés qui se sont finalement prononcés ; comme il est de coutume, derrière, la position de la commission des finances. Mais cela dit certains amendements ont eu l’aval des députés comme c’est le cas de l’article 25. Un amendement défendu et présenté par le député Zahir Farés affilé au mouvement islamiste El Bina.

    Cet amendement porte sur l’augmentation de la taxe sur les alcools. Mais malgré l’opposition de la commission des finances, qui a exprimé son rejet, l’amendement a été voté par la séance plénière. Des députés d’autres groupes parlementaires, à l’exemple de ceux du MSP, ont soutenu l’amendement. Un autre amendement a provoqué le débat. Il s’agit d’un amendement sur l’article 65 qui propose l’approbation d’importer le matériel agricole de moins de 7 ans . Le député auteur de l’amendement, Abderazak Beziou, a eu gain de cause alors que le projet initial évoquait la période de 5 ans seulement. Mais il n’a pas eu le soutien s’agissant du matériel relatif aux travaux publics. Le ministre des Finances, s’est félicité de cette adoption de même que le président de l’APN.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 23/11/2022

    #Algérie #Budget #PLF #Finances

  • PLF 2023: Le plus gros budget historique de l’Algérie

    PLF 2023: Le plus gros budget historique de l’Algérie

    Topics : Algérie, budget, finances, PLF,

    Le Projet de loi des Finances (PLF) pour l’année 2023 est le plus important de l’histoire de l’Algérie, avec un montant de 13,918,40 milliards de dinars, soit une augmentation de 20 % par rapport au PLF 2022.

    La hausse du budget de l’État pour l’année prochaine s’inscrit dans le cadre d’un ensemble de mesures, dont le nouveau dynamisme adopté par le président de la République dans le cadre d’un nouveau modèle de gouvernance et la gestion optimale des ressources de l’État ainsi que la rationalisation des dépenses pour rétablir les équilibres financiers, a expliqué Boubekeur Sellami, expert en Finances et fiscalité.

    L’autre objectif, a ajouté l’économiste dans des déclarations à des médias, est de redonner confiance aux Algériens, entreprises économiques et investisseurs afin de faire stimuler les investissements producteurs de richesse et de valeur ajoutée dans un climat de transparence, numérisation, égalité des chances et protection des droits.

    Les efforts de l’État visant à relancer les secteurs prioritaires tels que l’industrie, l’agriculture, les services, et autres…, nécessitent la création de nouveaux organes de gestion et de contrôle et de nouvelles wilayas, avec ce que cela nécessite en terme de structures de base, de recrutement de personnels, construction de routes, électricité, eau, téléphone, a-t-il souligné.

    D’après le même interlocuteur, les secteurs importants du pays bénéficieront de tous les équipements et services qui offrent un climat propice à l’investissement, et permettent de contrôler les capacités de chaque secteur et le niveau des dépenses, en établissant un plan de gestion conforme à l’orientation générale du plan de l’État a mesuré a commencé à atteindre des résultats dès le moyen terme.

    Le projet très ambitieux de la numérisation des administrations, notamment celles liées aux secteurs économiques et bancaires, nécessite de gros efforts budgétaires pour rattraper l’énorme retard et suivre le rythme de relance économique.

    En parallèle, il y a les dépenses d’accompagnement des toutes petites entreprises (TPE) et start-up sur lesquelles l’Algérie mise pour construire un réseau de base et un tissu entrepreneurial fort pour soutenir les petites, moyennes et grandes entreprises, notamment dans le domaine de la sous-traitance, de l’économie numérique et de l’informatique.

    À cela s’ajoute aussi les dépenses des charges sociales qui représentent une part importante des dépenses de l’État en attendant le passage progressif d’un mode de soutien généralisé à un mode ciblé.

    Pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens et notamment les travailleurs et ménages précaires, le PLF 2023 a renforcé l’aspect social de l’État en apportant des attributions budgétaires pour l’augmentation des salaires, pensions de retraite et des ayants droit et allocations chômage ainsi que la subvention des produits alimentaires de large consommation.

    En ce qui concerne les ressources nécessaires pour couvrir la forte augmentation des dépenses publiques, l’économiste a expliqué que l’Algérie bénéficiera de la hausse des prix des hydrocarbures, qui génèrent une grande partie des recettes fiscales pour le Trésor public et soutiendra les réserves de change pour couvrir les besoins en importations.

    Toutefois, il a souligné que cette ressource est sujette aux fluctuations des cours à tout moment, précisant que l’Algérie élabore un plan pour relever le niveau des exportations hors hydrocarbures d’année en année, pour rendre l’économie algérienne, y compris les revenus, diversifiée, pour la sortie progressive de la nature rentière des revenus de l’Algérie à une nature diversifiée.

    Il a souligné que tous les efforts déployés par l’État conduiront à une augmentation des revenus de l’Algérie en devises fortes en diversifiant et en renforçant les exportations et en augmentant les recettes fiscales grâce à une poussée rapide et forte de l’investissement, surtout après avoir resserré la vis sur la corruption et les mauvaises pratiques commerciales telles que que la spéculation, le transfert de privilèges, l’évasion fiscale et la bureaucratie.

    Pour rappel, le Projet de loi de finances (PLF-2023) prévoyait de nouvelles mesures juridiques, notamment en matière d’investissement, de mobilisation des ressources, d’inclusion fiscale, de facilitation procédurale et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

    Il s’agit notamment d’alléger la procédure contraignant les investisseurs à réinvestir 30% des montants correspondants aux exonérations au titre de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), octroyés dans le cadre des dispositifs d’aide, tout en ouvrant la possibilité aux investisseurs d’exploiter des fonds dans des start-up ou des incubateurs.

    Hamid M.

    Lemaghreb.dz, 22/11/2022

    #Algérie #Budget #Finances

  • Maroc: déficit budgétaire en baisse à 1,5 MM$ au 1er semestre

    Maroc: déficit budgétaire en baisse à 1,5 MM$ au 1er semestre

    Maroc, déficit, budget, finances, économie,

    RABAT, 12 juillet (Xinhua) — Le Trésor général du Maroc a annoncé mardi que le déficit budgétaire du pays avait atteint environ 1,5 milliard de dollars américains au premier semestre 2022.

    Le chiffre du déficit était en baisse par rapport à 2,8 milliards de dollars au cours de la même période de 2021, les recettes ordinaires et les impôts ayant augmenté de 18,7% pour atteindre 15,35 milliards de dollars fin juin, selon un rapport du Trésor.

    Une augmentation nette de 30,1% a été enregistrée pour les impôts directs, 22,2% pour les droits de douane et 15,2% pour les impôts indirects, tandis que les recettes non fiscales ont diminué de 11,1%, selon le rapport.

    Pendant ce temps, les dépenses de l’Etat ont augmenté de plus de 16,8%, a-t-il ajouté.

    Source : Xinhua, 2022-07-12

    #Maroc #Budget #Déficit



  • Algérie. 1 942 milliards de dinars alloués à l’aide sociale

    Algérie. 1 942 milliards de dinars alloués à l’aide sociale

    Algérie, loi des finances, budget, aide sociale – Algérie. 1 942 milliards de dinars alloués à l’aide sociale

    Le Premier ministre, Aymène Benabderrahmane, a affirmé hier, à l’Assemblée nationale, que l’État n’a jamais eu l’intention de renoncer à l’aide sociale au profit des couches sociales les plus vulnérables, révélant que cette aide serait à l’avenir en espèces.

    Le Premier ministre, le ministre des Finances, a déclaré en outre, lors de son discours, après le vote des parlementaires à la majorité pour le projet de loi de finances 2022, que l’État algérien est un État social fondé sur les principes de la Déclaration du 1er novembre.

    Le Premier ministre a également révélé que la loi de finances 2022 a alloué 1 942 milliards de dinars algériens à l’aide sociale.

    Aymène Benabderrahmane a ajouté que l’État avait gardé en l’état les subventions alors qu’il savait que cette subvention n’allait pas entièrement à ses propriétaires. Le Premier ministre a également souligné que l’État soutiendra les couches vulnérables fragiles et moyennes. Il veillera également à ce que les subventions vont aller directement à leurs propriétaires, qui seront cette fois-ci en espèces.

    Le ministre a expliqué que le projet de loi de finances pour l’année 2022 vise à encourager les activités qui produisent la richesse et protègent l’économie, ainsi que la bonne canalisation du soutien de l’État pour qu’il arrive à bon port, c’est-à-dire à ceux qui le méritent.

    Pour le Premier ministre, ces mesures viennent protéger le pouvoir d’achat et protéger l’argent et contrecarrer le gaspillage de l’argent de l’Etat, ainsi que son et de « son utilisation à d’autres fins ».

    L’Express, 18/11/2021

    #Algérie #Budget #Loi_finances #Aide_sociale

  • Maroc: l’opposition qualifie la loi de finances de décevante

    Tags: Maroc loi des finances, budget, opposition – Maroc: l’opposition qualifie la loi de finances de décevante

    ALGER- Les partis de l’opposition marocaine ont qualifié le projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2022, adopté par la Chambre des représentants, de « décevant et en-deçà des attentes des citoyens » qui ont vu leur pouvoir d’achat se détériorer en raison de la hausse exacerbée des prix, atteignant la barre de 200% dans certains produits.

    La Chambre des représentants (la chambre basse du Parlement marocain) a approuvé, dans la nuit de samedi à dimanche, le PLF 2022 qualifié par l’opposition de « décevant » et « touchant au pouvoir d’achat des citoyens », car n’ayant pas tenu compte de la situation déplorable de la société marocaine qui connait une grande disparité entre ses classes.

    Le chef du groupe parlementaire du parti « l’Union socialiste des forces populaires », Abderrahim Chahid a qualifié le nouveau PLF de « décevant et en-deçà des attentes des citoyens », estimant qu’il s’agit d’un projet politiquement ambigu, confus dans l’ordre des priorités, et dépourvu d’une âme réformiste.

    De nombreux syndicats et organisations partagent l’inquiétude de l’opposition face à la hausse vertigineuse des prix dans le Royaume depuis septembre dernier, ayant touché notamment des produits de base, d’où la dégradation accrue du pouvoir d’achat des classes vulnérables et même moyennes.

    Selon l’Organisation démocratique du travail, les prix de nombre de denrées alimentaires de grande consommation, mais également de l’eau, de l’électricité, des matériaux de construction ont farouchement augmenté, une hausse qui a touché tout de même les médicaments et fournitures médicales, les analyses liées au dépistage de la Covid-19 et les carburants.

    Affiliée au parti « Authenticité et Modernité » de la majorité gouvernementale, l’Organisation a révélé que « la hausse des prix de certains produits de base et services oscillent entre 20 et 200 % ».

    Une hausse alarmante des prix aggrave une situation socio-économique déjà défaillante

    Des médias locaux n’ont pas manquer d’évoquer l’augmentation significative des prix au Maroc, en se penchant notamment sur le prix de la semoule (25 kg) qui a augmenté de 50 dirhams (environ 5$) et celui du bidon d’huile ordinaire (5 litres) de 23 dirhams (2,5 dollars).

    Cependant, les autorités marocaines continuent d’ignorer cette situation sociale dangereuse, ne prêtant aucune attention à la flambée des prix.

    Il semble que le gouvernement, dans le cadre du PLF 2022, n’ait pas placé la politique de subventions parmi ses priorités et se soit satisfait d’une augmentation qualifiée d’insuffisante.

    Tout observateur aux faits des affaires économiques au Maroc sait que l’augmentation des aides sociales face aux nouveaux prix, pourrait provoquer une crise sociale étouffante dans les prochains mois.

    Les tentatives par certains partis de l’opposition d’introduire un impôt sur la fortune afin de parvenir à une justice fiscale et à une redistribution équitable des richesses ont échoué.

    A noter que le taux de chômage au Maroc a atteint cette année, selon les chiffres du Fonds monétaire international, un taux de 12%.

    Les toutes récentes manifestations dénonçant le niveau de vie déplorable et le stade avancé de la pauvreté dans le Royaume dénotent la gravité des conditions économiques et sociales dans ce pays.

    APS

    #Maroc #LoiFinances #Budget

  • Hausse du budget défense sur fond de tensions avec l’Algérie

    Tags: Maroc, Algérie, Sahara Occidental, budget, défense – Hausse du budget défense sur fond de tensions avec l’Algérie

    Le Maroc s’est doté d’un budget pour 2022 axé sur des mesures de relance économique et marqué par des dépenses militaires en forte hausse, dans un contexte de crise sanitaire et de tensions régionales en Afrique du Nord.

    Le projet de loi de finances (PLF) a été adopté dans la nuit de samedi à dimanche par une large majorité de voix (206 pour, 67 contre) par la nouvelle Chambre des représentants issue des élections législatives du 8 septembre. Ce scrutin a porté au pouvoir l’homme d’affaires Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI), un parti libéral de centre-droit.

    Le Maroc table sur un investissement public « record » de 245 milliards de dirhams, soit plus de 23 milliards d’euros, pour remettre sur pied son économie fortement ébranlée par la pandémie de Covid-19. Le PLF « se base sur trois priorités : l’emploi, l’éducation et la santé », a expliqué la ministre de l’Economie et des Finances Nadia Fettah Alaoui.

    Création d’entreprises
    Elle prévoit la création de 250 000 emplois sur deux ans « en faveur des jeunes ayant perdu leur travail à cause de la crise dans les chantiers de travaux publics », a précisé la ministre.Quelque 50 000 autres jeunes devraient bénéficier d’aides pour la création d’entreprises, selon la même source.

    Sur fond de rupture des relations avec son voisin algérien, le royaume chérifien a revu à la hausse son budget alloué à la défense, qui dépasse pour la première fois les 50 milliards de dirhams (soit près de cinq milliards d’euros), selon les médias.En 2021, l’enveloppe de la défense marocaine avait atteint quatre milliards d’euros, ce qui constituait déjà une hausse de 30% par rapport au budget de 2020.

    Frères ennemis
    Les deux frères ennemis du Maghreb s’opposent sur la scène régionale, tant au niveau diplomatique que sur la question du Sahara occidental, territoire disputé entre le Maroc et les indépendantistes sahraouis, soutenus par l’Algérie. La tension est encore montée d’un cran depuis le début du mois après qu’Alger a fait état d’un bombardement imputé au Maroc qui a causé la mort de trois camionneurs algériens en territoire sahraoui le 1er novembre.

    Africanews, 15/11/2021

    #Maroc #Algérie #Armée #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Budget #Défense

  • Finances publiques : le serrage de ceinture se poursuit

    Finances publiques : le serrage de ceinture se poursuit

    Tags : Algérie, finances, budget – Finances publiques : le serrage de ceinture se poursuit

    Même si les cours du pétrole et du gaz flambent sur les marchés internationaux, le gouvernement reste prudent, pour ne pas dire pessimiste, sur l’amélioration de la santé financière du pays. Il préfère attendre l’arrivée de vents plus favorables avant de mettre la main à la poche.

    Le gouvernement a décidé d’adopter une attitude attentiste et extrêmement prudente en matière de dépenses et s’achemine même à serrer un peu plus les cordons de la bourse sur certaines d’entre elles. L’adoption d’un prix de référence de 45 dollars le baril de pétrole par le Projet de loi de finances 2020 alors que son cours est à 85 dollars sur le marché fait partie de cette démarche. Aïmene Abderrahmane l’a expliqué par la nécessité de faire preuve de prudence vis-à-vis d’un marché pétrolier instable, souvent sujet à la spéculation.

    Ainsi, en plus d’avoir déprécié plusieurs fois sa monnaie en quelques années, l’Algérie s’appauvrit volontairement en estimant qu’elle gagne près de deux fois moins qu’en réalité. L’exécutif espère de cette façon regarnir son bas de laine, fortement sollicité durant la période de vaches maigres qu’elle traverse depuis 2014.

    Il ne faut donc pas s’attendre à une prodigalité outrancière de la part de l’Etat ni de signature de chèques à tour de bras pour relancer l’investissement en multipliant les commandes publiques. Non, c’est apparemment une phase de serrage de ceinture qui s’annonce. Celle-ci peut aller jusqu’à la suppression des subventions à certains besoins de base.

    Première victime, le sucre. Benabderrahmane a déjà annoncé qu’il prévoit annuler l’exonération sur les ventes de cette matière (raffinée ou brute) dont la Taxe sur la valeur ajoutée était réduite de 9%. Il a justifié cette décision par sa volonté de préserver la santé du consommateur et réduire la facture d’importation.

    Le Premier ministre a, en revanche, insisté sur la nécessité d’orienter les dépenses de l’Etat plutôt vers l’importation des céréales et à l’appui de la production locale de cette denrée vitale et à la sécurité alimentaire en général. Il considère, par ailleurs, que le prix actuel d’achat des céréales auprès des agriculteurs est « en-deçà de celui que l’Etat débourse en matière d’importation des céréales de l’étranger ». Concernant l’instauration d’une taxe à laquelle sera soumis le secteur agricole, il a précisé que le Projet de loi de finances 2022 intervient pour « fixer et simplifier » cet impôt et « ne vise pas à alourdir la charge sur les agriculteurs ».

    Sur un autre registre, Benaderrahmane exclut tout recours à l’endettement extérieur pour le financement de l’économie. Le déficit budgétaire, a-t-il déclaré, sera financé par le recours au marché intérieur qui, selon lui, compte « d’énormes moyens financiers en attente de mobilisation ». Ce gisement inclut également, les banques et le Fonds de régulation des recettes. Toutefois, ces prévisions impliquent un redressement des cours de pétrole d’où le prix référentiel de 45 dollars le baril (au lieu de 85) pour « atténuer la pression sur le budget de l’Etat »

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 15/11/2021

    #Algérie #Finances #Budget

  • Ce sont les familles riches qui profitent des subventions

    Tags : Algérie, loi des finances, budget, subventions – Ce sont les familles riches qui profitent des subventions

    Aimene : les familles riches bénéficient de 100 milliards de dinars de subventions – Dans notre pays, ce sont les familles riches qui sont les plus avantagées avec 100 milliards de dinars de subventions généralisées. On vous éclaire à ce sujet

    Qui profite réellement des subventions liées aux produits de première nécessité de l’État ? En effet, la question a toujours suscité des controverses. C’est d’ailleurs pourquoi le gouvernement, dans son projet de la Loi de finances 2022, œuvre à mieux cibler les familles dans le besoin. Car, à ce propos, les riches seraient ceux qui profiteraient le plus des subventions étatiques en Algérie avec 100 milliards de dinars.

    C’est le Premier ministre qui a avancé ce chiffre. En réalité, seulement 76 milliards de dinars atteignent les familles à faible revenu, précise Aimene Benabderrahmane. Ainsi, le responsable a exposé ces données au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN), ce 13 novembre 2021. C’est afin de mettre au clair la levée de la subvention inscrite dans le PLF de la nouvelle année.

    De ce fait, les 17 milliards de dollars alloués à la subvention ne parviennent pas exclusivement à ceux qui les méritent, souligne Benabderrahmane. Dans ce sens, il explique que des intermédiaires en tirent également profit. Ces derniers touchent annuellement 152 milliards avec les transferts sociaux, a-t-il ajouté.

    Les subventions cibelées contribueront-elles au développement du pays ?

    À cause des subventions généralisées en Algérie, le budget déduit du revenu global de l’État n’aide pas réellement les nécessiteux. Cela, en sachant que l’ensemble des citoyens algériens bénéficient des mêmes avantages. Dans cette optique, le Premier ministre a soutenu que son gouvernement veut supprimer les aides inefficaces.

    C’est en utilisant l’argent public d’une manière plus étudiée. Et en limitant ce soutien financier aux plus démunis. Ce faisant, l’Algérie permettra d’économiser l’argent de sa Trésorerie pour son développement, a-t-il mis en évidence. D’ailleurs, 13 % du revenu global de notre pays a été dédié à ces subventions en 2019, a-t-il noté.

    MH

    Le Réveil d’Algérie, 14/11/2021

    #Algérie #Subventions #Loi_finances

  • Algérie. A petits pas…

    Tags: Algérie, loi des finances, budget, subventions – Algérie. A petits pas…

    Plus l’année 2022 approche, plus les inquiétudes grandissent. Elles sont multiples certes, mais celles qui toucheront directement les citoyens sont les plus appréhendées. Et parmi elles, il y a les changements attendus de l’application de la loi des fi nances 2022. L’intervention hier du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, devant les députés a été une occasion de voir plus clair. «Clair» n’est cependant pas le terme le plus adéquat.

    Effectivement, le Premier ministre a rappelé les grandes lignes des changements qui devront toucher les subventions, avec la refonte annoncée depuis plusieurs mois, mais il reste, et il faut le préciser, les détails. Et ces derniers sont (et le seront jusqu’à leur divulgation) très attendus. Ça concerne les ménages qui pourront profiter des transferts monétaires, présentés comme l’alternative aux subventions généralisées appliquées jusqu’à ce jour. Comment seront établis ces listes ?

    Le Premier ministre a indiqué qu’une commission sera installée pour mettre en application ce saut qui va sans aucun doute susciter de nombreux remous. L’histoire est là pour rappeler qu’à chaque fois qu’il a été question d’établir des listes (l’exemple pas lointain de celles des bénéfi ciaires des logements sociaux reste encore dans les mémoires), l’anarchie était rendez-vous. D’où le poids énorme qui est déjà sur les épaules de ceux qui vont devoir siéger dans cette commission.

    Ce qui est sûr, c’est que cette réforme des subventions va rester encore longtemps au devant de la scène. Pour le moment, les citoyens n’ont encore rien de concret, et sont en situation d’attente. D’autant plus que ni la classe politique ni les syndicats ne semblent donner de l’importance à ce dossier.

    Le gouvernement sera également surveillé sur sa promesse de canaliser la politique sociale sur les secteurs de la santé et de l’éducation, tout en soutenant les salaires.

    De changements radicaux sont donc en gestation au niveau des bureaux et que devront affronter les citoyens dans quelques semaines.

    Yazid Miloudi

    Reporters, 14/11/2021

    #Algérie #Budget #Loi_Finances #Subventions