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  • Des anciens bus de la Stib remis en circulation au Maroc !

    Des anciens bus de la Stib remis en circulation au Maroc !

    Des anciens bus de la Stib remis en circulation au Maroc ! – Belgique, transport public, transport en commun,

    Il s’agit de 179 bus qui ne pouvaient plus rouler dans la zone de basses émissions bruxelloise…
    Des anciens bus de la Stib ont récemment été filmés à Oujda et, puis, photographiés à Berkane, au Maroc ! Il s’agit d’anciens bus diesel de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles qui ne peuvent plus rouler dans la zone de basses émissions bruxelloise ; vraisemblablement : des euro3 !

    Questionnée, la porte-parole de la Stib, Cindy Arents, confirme l’information : ses explications !

    « Si ces vieux bus sont trop polluants pour rouler dans la capitale de l’Europe, pourquoi peuvent-ils continuer à polluer ailleurs sur la planète, et notamment en Afrique du Nord ? », commente une source stibienne bien informée.

    Sud Info (Belgique), 08/12/2021

    #Maroc #belgique #Bus #STIB #Transport_public

  • Trafic de drogue depuis le Maroc : Prison ferme pour six suspects à Lyon

    Six membres d’un réseau impliqué dans un réseau de trafic de stupéfiants utilisant des bus pour importer du cannabis en France depuis le Maroc ont été condamnés mercredi à des peines de trois à huit ans de prison ferme à Lyon.

    « Cette affaire a mis au jour une structure entière d’importation et de distribution, avec des professionnels du transport qui ont utilisé leurs véhicules pour acheminer les stupéfiants », a résumé dans son réquisitoire la procureure Anne-Sophie Huet devant le tribunal correctionnel de Lyon.

    Après des écoutes téléphoniques et des filatures, les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la DIPJ de Lyon ont intercepté une première fois un bus sur l’aire de Lançon-de-Provence, le 23 juin 2018. Ils ont découvert un stock de 436 kilos de cannabis en blocs d’une vingtaine de kilos. La drogue, d’une valeur marchande évaluée à près de 900.000 euros, était dissimulée sous trois trappes dans le couloir central du bus et sous un faux plancher de la soute à bagages.

    Corruption de policier et de magistrat ?

    Selon l’accusation, les bus affrétés par une société immatriculée au Portugal ont été utilisés dans deux autres trajets de bus transportant voyageurs et drogue entre le Maroc et Lyon. Un de ces véhicules a été intercepté à Tanger au Maroc, le 3 août 2018, avec 135 kilos de cannabis à son bord.

    Mohamed B., alias « Moussa », a été décrit par la procureure comme « l’organisateur des transports en lien direct avec les fournisseurs au Maroc, en contact avec un grossiste à Lyon ».

    Interpellé en Espagne et extradé à Lyon, l’homme a utilisé son portable personnel pour gérer la progression des chauffeurs et « a continué depuis sa cellule après son extradition », a révélé Anne-Sophie Huet.

    L’homme a contesté ce rôle central, se disant ouvrier agricole. Mais pour la procureure, « l’acquisition de deux appartements et quatre voitures en Espagne, ainsi qu’un immeuble de quatre appartements au Maroc » démontrent au contraire son haut niveau d’implication.

    Selon les retranscriptions d’écoutes lues au cours de deux journées de procès, le suspect s’est vanté au téléphone de pouvoir corrompre un policier et un magistrat au Maroc pour faciliter les transports, tout en se plaignant des « nouveaux scanners » mis en place au port de Tanger pour détecter la drogue dans les véhicules. Il a été condamné à 8 ans de prison ferme, 80 000 euros d’amende avec confiscation de ses biens et une interdiction définitive du territoire français.

    Deux chauffeurs marocains ont été condamnés à trois ans ferme, assortis de dix ans d’interdiction du territoire français. Et le tribunal a condamné à sept ans de prison un autre suspect considéré comme le grossiste basé à Vaulx-en-Velin, et ordonné son arrestation.

    Radio Scoop, 8 avr 2021

    Etiquettes : France, Lyon, Maroc, trafi de drogue, cannabis, haschich, bus, Portugal, Corruption de policier, corruption de magistrat, canna-bus,  

  • Algérie : Métro et transport inter-wilayas à l’arrêt: La reprise tarde, au grand dam des citoyens

    Pas de métro ni transports inter-wilayas (bus, taxi, train) depuis le mois de mars dernier. Devant ce blocage, les citoyens qui ont repris le travail depuis le mois de juin se plaignent et appellent à la reprise du transport.

    En attendant le feu vert des autorités publiques, les transports en commun les plus utilisés par les citoyens restent à l’arrêt depuis mars dernier. Mais aucune date n’a été avancée jusqu’à présent pour la reprise de l’activité, tout le monde attend la décision du chef de l’État. En effet, même si le déconfinement a eu lieu dans plusieurs secteurs, celui des transports reste toujours à l’arrêt. Ni métro ni transports inter-wilayas (bus, taxi, train) n’ont repris l’activité, ce qui a causé le mécontentement des citoyens, notamment ceux qui habitent hors de la capitale mais qui y travaillent. «J’habite a Blida et je travaille à Alger. Avant le confinement, je prenais le train, mais depuis ma reprise en juin et avec l’arrêt des trains je galère quotidiennement pour arriver au travail», nous confie Mouloud, infographe pour une boite de production à Alger. 
    Pour Lila, journaliste habitant à Boumerdès et travaillant à Alger, qui depuis des années fait la navette quotidiennement grâce au train, s’est vu, depuis mars dernier, vivre chez une amie à Alger car les transports inter-wilayas et le train sont a l’arrêt. «Je suis coincée ici depuis mars dernier. J’attends que le train reprenne. Pour le moment, c’est mon amie qui m’héberge et ça commence vraiment à bien faire», nous dira notre interlocutrice. Et d’ajouter : «Je ne suis pas seule dans ce cas. Ma collègue qui habite Tizi-Ouzou et faisait la navette chaque jour a dû démissionner, car contrairement à moi, elle n’a pas trouvé qui l’héberger». 
    Malheureusement, au grand dam des citoyens qui ont pour seul moyen de transport le train, «la reprise du trafic ferroviaire restera suspendue à la décision des pouvoirs publics qui doivent l’annoncer en temps opportun», a expliqué récemment la Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Réagissant, le directeur du transport de la wilaya d’Alger, Abdelmalek Jouini, avait indiqué que «la reprise de l’activité du métro et des transports inter-wilayas dépendra de la décision du Comité scientifique du suivi de la pandémie de Covid-19 et des autorité publiques», soulignant que ses services sont prêts à appliquer les décisions du président de la République concernant la question. 
    «Si le Président donne le feu vert de la reprise des transports, nous ne tarderons pas à l’appliquer», indique-t-il, précisant que son département veillera sur le respect du protocole sanitaire qui sera mis en place. Ainsi, le même responsable a rappelé les mesures préventives contre la propagation du coronavirus prises pas l’État. «Le transport en Algérie est à l’arrêt depuis mars dernier, à l’instar de plusieurs secteurs, et sa relance dépendra uniquement des autorités», a-t-il souligné , indiquant au passage qu’une série de mesures préventives a été prise par ses services, anticipant la reprise des transports inter-wilayas. «Un protocole sanitaire a été mis en place comme la campagne de nettoyage dans la gare routière du Caroubier», cite-t-il à titre d’exemple. 
    De son côté, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la situation de la pandémie de coronavirus, avait déclaré récemment que la reprise du transport routier, inter-wilayas notamment, aérien et maritime, doit être soumise à un «protocole sanitaire particulier». Sans donner une quelconque information sur la date de la reprise du transport entre-wilayas, des vols nationaux ou internationaux et des traversées maritimes, Bekkat Berkani avait estimé que «le transport, entre wilayas notamment, est très problématique et le feu vert pour la reprise est de l’essor des autorités».
    Thinhinene Khouchi
    Source : Le Jour d’Algérie, 24 sept 2020
    Tags : Algérie, transport, métro, bus, taxi,