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  • La FIFA répond à l’Algérie, le Cameroun, l’Egypte et le Sénégal

    La FIFA répond à l’Algérie, le Cameroun, l’Egypte et le Sénégal

    La FIFA répond à l’Algérie, le Cameroun, l’Egypte et le Sénégal – Coupe du monde 2022, Bakary Gassama,

    Lausanne (Suisse).- La Commission disciplinaire de la FIFA a annoncé sa décision concernant la répétition du match entre l’Algérie et le Cameroun lors des éliminatoires africains pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, qui a vu une défaite dramatique pour l’équipe algérienne dans les derniers instants du match au stade de Blida en Algérie, avec deux buts à un, pour rater l’occasion de se qualifier pour la Coupe du monde.

    Selon des articles de presse, la Fédération internationale a refusé de répéter le match entre l’Algérie et le Cameroun, selon la plainte de l’équipe algérienne, et a même infligé une amende de 3 000 francs suisses à la Fédération algérienne pour avoir lancé des balles et allumé des fumigènes lors du barrage, qui perd dramatiquement avec le Cameroun à Blida (1-0 et 1-2 après la prolongation). Et les « guerriers du désert » ont été éliminés à la dernière minute grâce à un but de Karl-Toko Ekambi (120+4), après avoir inscrit un but à la 118e minute pour les emmener au Mondial du Qatar en fin d’année. La Fédération algérienne avait déposé une plainte auprès des commissions disciplinaires et de plainte de la Fédération internationale afin de pouvoir répéter le match du Cameroun en raison d’erreurs d’arbitrage dans le match. Elle espérait rejouer le match, s’opposant à « l’arbitrage scandaleux » du Gambien Bakari Gassama. Elle a également refusé de répéter le match entre l’Egypte et le Sénégal, qui a vu l’exclusion des Pharaons des tirs au but, et a été accusé d’influencer les coéquipiers de Mohamed Salah par des pressions, notamment par l’usage de lasers, sur lesquels la Fédération égyptienne a porté plainte.

    La FIFA a infligé une amende financière à l’équipe sénégalaise et l’a forcée à jouer un match à huis clos, en raison des événements survenus lors du match décisif contre l’Égypte le 29 mars lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Selon la FIFA, outre la violation des « règles générales de sécurité » et le maintien de l’ordre au stade Abdoulaye-Wadi de Diamniadio, près de la capitale Dakar, la commission disciplinaire de la FIFA a évoqué l’envahissement du terrain, les tirs de balles, la utilisation de lasers et fumigènes en tribune, ainsi que d’une banderole « offensive », dans le match remporté par Sadio Mane et ses coéquipiers contre son coéquipier à Liverpool, l’Anglais Mohamed Salah aux tirs au but 3-1 après un cumul de 1-1 . Et la FIFA a infligé au Sénégal une amende de 175 000 francs suisses (environ 180 000 dollars), en plus de jouer un match sans supporters, dans le cadre d’une longue liste de pénalités révélée par la FIFA lundi.

    L’équipe égyptienne a également été condamnée à une amende de 6 000 francs suisses en raison de la faute de l’équipe. La Fédération égyptienne avait porté plainte auprès de la Fédération internationale dans le contexte des événements du match du Sénégal et du harcèlement dont il a fait l’objet. La FIFA a également infligé une amende de 30 000 francs suisses au Maroc lors de sa victoire 4-1 contre la République démocratique du Congo après un match nul 1-1, pour avoir lancé des balles, allumé des fumigènes et fermé des ports en échange d’une amende de 5 000 francs à la République démocratique du Congo pour avoir lancé des balles. Ce dernier a écopé d’une amende de 120 000 francs suisses dont une amende pour avoir disputé un match sans supporters pour ses manquements lors du match aller qui les opposa le 25 mars.

    Le Liban a été soumis à un lourd 100, 000 francs suisses d’amende alors qu’ils disputaient un match sans ses supporters pour avoir omis d’assurer la sécurité, lancé des balles et pris d’assaut le terrain lors de l’affrontement avec la Syrie en mars dernier. dans laquelle la Syrie a reçu une amende de 7 500 francs suisses.

    L’Iran, qualifié pour la Coupe du monde, a reçu un avertissement pour manquement à assurer la sécurité et non-respect des règles de sécurité lors du choc avec l’Irak le 27 janvier. (agences)

    Asumetech, 02/05/2022

    #FIFA #Mondial #Algérie #Cameroun #Egypte #Senegal

  • Algérie-Belmadi: polémique après l’élimination du Mondial-BBC-

    Algérie-Belmadi: polémique après l’élimination du Mondial-BBC-

    Algérie-Belmadi : polémique après l’élimination du Mondial-BBC- – Cameroun, Coupe du monde 2022, Bakary Gassama, arbitrage, corruption,

    Cela fait un mois que l’Algérie s’est retirée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, mais les retombées émotionnelles de l’élimination continuent de se répercuter sur la nation nord-africaine.

    Les Fennecs étaient à quelques secondes de se qualifier pour leur cinquième Coupe du monde avant que l’attaquant camerounais Karl Toko Ekambi n’étouffe tous les espoirs avec un but dramatique de dernière minute au stade Mustapha Tchaker de Blida, en Algérie.

    Quelques jours après le match, Charafeddine Amara, le président sortant de la fédération algérienne (FAF), a présenté sa démission et accepté la responsabilité de l’absence de l’Algérie du tournoi au Qatar.

    Son départ sera officialisé fin mai et un nouveau président sera nommé lors de l’assemblée générale de la FAF.

    En plus de la démission d’Amara, cependant, des questions ont été soulevées concernant l’avenir de l’entraîneur-chef de l’Algérie Djamel Belmadi.

    Avant le match aller au Cameroun, il avait annoncé que si l’Algérie ne parvenait pas à se qualifier pour la Coupe du monde, il « prendrait ses responsabilités » et présenterait sa propre démission.

    Après le match retour en Algérie, Belmadi a cependant préféré demander un temps de réflexion avant de prendre une décision définitive.

    Depuis son arrivée en 2018, l’homme de 46 ans est largement reconnu comme l’un des meilleurs jeunes managers d’Afrique.

    Il a aidé l’Algérie à remporter la Coupe d’Afrique des Nations 2019 et l’a ensuite mené sur une séquence de 35 matchs sans défaite, qui a établi un record continental.

    Mais les six derniers mois ont été éprouvants pour le tacticien d’origine parisienne ; L’Algérie s’est retirée des phases de groupes de la Coupe des Nations 2021 et a enchaîné en ratant la Coupe du monde.

    Après un mois de réflexion, Belmadi s’est finalement assis pour une interview de 50 minutes dans laquelle il a évoqué ses raisons de continuer avec l’équipe nationale algérienne.

    « J’ai proposé de résilier mon contrat à mes supérieurs et je leur ai donné la possibilité de mettre fin au contrat. Cela a été rejeté », a-t-il déclaré.

    « La deuxième raison (de rester), ce sont les supporters et notre peuple dans son ensemble, qui nous ont soutenus et ont cru en nous, mon staff, moi-même et nos joueurs, malgré cette crise. »

    Après avoir expliqué ses motivations pour rester en tant qu’entraîneur de l’Algérie, l’interview de Belmadi est devenue de plus en plus controversée.

    Retour de bâton après l’attaque de Belmadi contre l’arbitre

    La principale cible de la colère de Belmadi était l’arbitre gambien Bakary Gassama, un officiel de match réputé dans sa quinzième année de service qui a supervisé leur élimination à Blida.

    Les Algériens ont contesté une poussée dans la surface de réparation dans la préparation du premier but du Cameroun marqué par Eric Maxim Choupo-Moting, et les Nord-Africains se sont également vu refuser un but dans le temps supplémentaire car la tête d’Islam Slimani a été jugée avoir ricoché sur son coude après un examen de l’arbitre assistant vidéo.

    « Jamais plus nous ne permettrons à quelques personnes de conspirer contre notre pays », a lancé Belmadi dans une vidéo publiée par la FAF.

    « Je n’ai pas du tout aimé voir le lendemain le départ de cet arbitre (Gassama) de l’aéroport d’Alger, le voir confortablement installé dans la suite lounge avec un café et une pâtisserie. Je n’ai pas aimé ça.

    « Il a volé l’espoir de toute une nation ».

    « Je ne dis pas que vous devez le tuer, je ne dis pas des choses comme ça. C’est plus qu’un tyran. Nous ne pouvons plus jamais accepter cela. »

    Les paroles de Belmadi ont été accueillies avec choc et colère, la fédération gambienne appelant l’instance dirigeante mondiale de la Fifa et la Confédération africaine de football à ouvrir une procédure disciplinaire contre l’ancien milieu de terrain de Marseille et Southampton.

    La fédération camerounaise (Fecafoot) a également été mécontente de ses propos et son président, l’ancien attaquant barcelonais Samuel Eto’o, a publié un communiqué appelant à sa sanction.

    « Le Cameroun se réserve le droit de porter cette affaire devant la commission d’éthique de la FIFA dans les prochains jours », a écrit Eto’o.

    « La Fecafoot conteste ces allégations diffamatoires inculquées de manière allusive et formulées à plusieurs reprises par les dirigeants du football algérien. »

    La menace de suspension plane donc sur la campagne de qualification de l’Algérie pour la Coupe des Nations 2023 le mois prochain.

    Lorsque les nuages ​​se dissipent et que l’attention revient sur le terrain, les supporters peuvent s’attendre à une nouvelle équipe et à un stade à la pointe de la technologie.

    Après avoir finalement perdu son premier match au stade Tchaker, l’Algérie va maintenant quitter le site branlant et accueillir des matchs au nouveau stade olympique d’Oran, à 400 kilomètres à l’ouest d’Alger.

    Le stade polyvalent a été construit pour accueillir les Jeux méditerranéens de 2021 qui auront lieu plus tard cet été.

    Reste à savoir si Belmadi pourra affronter une tempête de sa propre initiative et être présent au début de la campagne de la Coupe des Nations.

    Par BBC Afrique

    Modern Ghana, 03/05/2022

    #Algérie #Belmadi #Cameroun #Mondial #Bakary_Gassama #Arbitrage

  • Vive l’Algérie

    Vive l’Algérie

    Vive l’Algérie – conspirations, complots, colonisation, Cameroun, FIFA, football,

    Par Salah Bey

    L’Algérie est, depuis toujours, victime de conspirations et de complots. L’histoire ne manque pas de preuves réelles, tangibles et vivaces.

    L’histoire témoigne que la colonisation n’est en fait que le fruit amer d’un complot entre Français et Ottomans autour d’un illusoire rêve de partager des richesses du pays ; en contrepartie, les derniers effacent l’ardoise française due à l’Algérie. Mais il n’en fut rien et l’Algérie fut abandonnée à son sort. Elle ne s’en est sortie qu’après plus d’un siècle de résistance et d’une glorieuse guerre, pour arriver à bout du joug colonial, en juillet 1962. Avant cette époque, l’empire romain avait, délibérément, entamé des croisades attentatoires pour annexer l’Algérie à Rome. Et sans le fabuleux Augustin, cette terre aurait été un prolongement de l’empire du soleil qui régna, des siècles durant, sur l’Europe.

    L’acharnement contre notre pays ne s’est pas arrêté pour autant et croit crescendo au fur et à mesure que l’Algérie gagne en force, en puissance et en développement. Elle ne manquait pas, à travers des périodes, de subir les velléités expansionnistes des uns et des autres, de voisins avatars du néocolonialisme dans une adversité sans nom. Sans nom puisque ces animosités surviennent de partout. D’Afrique noire, d’Orient arabe ou encore d’Europe aryenne. Et l’Algérie indépendante, à coût de feu et de sang, résiste toujours aux attaques de toute nature, venant des pays hostiles mais se disant frères, amis ou alliés, pour blasphémer notre Nation, cracher sur notre Histoire, détourner notre patrimoine, malmener notre stabilité socio-politique jusqu’à voler des succès sportifs ou ravir, en 2022, notre qualification au Mondial du sport roi.

    Au Mondial de 1982, l’Algérie était, aux yeux des Allemands un outsider à faire sortir du jeu avec aisance, après une spectaculaire qualification à Espana 82. Pour mémoire, il a fallu des calculs monumentaux entre cousins germains (Allemands, Autrichiens et FIFA) pour écarter Madjer et Belloumi, qui avaient singulièrement battu l’imbattable équipe du Manchett alors favorite. Les coups bas de la CAF de la FIFA, complices de toujours, sont trop nombreux pour être compris dans cet espace. Le dernier en date est ce scandale mondial commandité par des parties haineuses qui suivent les Algériens. Et il n’est un secret pour personne que Noirs et Blancs s’entendent merveilleusement et obstinément bien sur le dos de l’Algérie montante.

    Au-delà des ententes, Africains, Arabes et Européens auront toujours l’Algérie en travers. Fiers de notre présence là où les circonstances nous imposent, la tête haute, la rage de vaincre au cœur, bon gré malgré, comme ce fut le cas depuis le temps. Vive l’Algérie.

    E-Bource, 29/04/2022

    #Algérie #Colonisation #Cameroun #FIFA #Bakary_Gassama


  • Algérie: Les 24 joueurs retenus par Belmadi

    Algérie: Les 24 joueurs retenus par Belmadi

    Algérie: Les 24 joueurs retenus par Belmadi – sélection nationalem football, FAF, Mondial 2022, Qatar, Cameroun,

    La Fédération algérienne de football (FAF) a dévoilé ,ce samedi 19 mars 2022, la liste des 24 joueurs retenus par le coach Djamel Belmadi pour la double confrontation qualificative pour le Mondial 2022 au Qatar contre le Cameroun.

    On retient sur cette liste la convocation pour la première fois de l’attaquant Mohamed Benyettou et du défenseur Youcef Laouafi et notamment la non-convocation de l’attaquant Baghdad Bounedjah.

    Notons également le retour en sélection après une longue absence de l’attaquant Ishak Belfodil.

    Adlène Guedioura, Ahmed Touba, Rachid Ghezzal et Hichem Boudaoui reviennent eux-aussi en sélection a l’occasion de ces barrages.

    Voici les joueurs retenus:

    Gardiens: M’Bolhi, Oukidja, Zeghba

    Défenseurs: Attal, Benayada, Bensebaini, Laouafi, Bedrane, Mandi, Touba, Tahrat, Belamri

    Milieux: Bennacer, Feghouli, Boudaoui, Guedioura, Zerrouki, Bendebka

    Attaquants: Mahrez, Slimani, Belaili, Ghezzal, Belfodil, Benyattou.

    Ainsi, le sélectionneur national Djamel Belmadi se passe des services de Baghdad Bounedjah, Yacine Brahimi, Adam Zorgane, Haris Belkebla, Adam Ounas, Mohamed Amine Amoura, Lyes Chetti, Réda Halaimia, Mohamed Amine Tougai et Saïd Benrahma .

    Rappelons que le match aller se jouera a Japoma (Cameroun) le 25 mars prochain avec au sifflet le Botswanais Joshua Bondo et le match retour a Mustapha Tchaker (29 mars) sera officié par l’arbitre gambien Bakary Gassama.

    Echoroukonline

  • La diplomatie algérienne se redéploie en Afrique

    BOUKADOUM EN LONGUE PÉRÉGRINATION EN GUINÉE, CAMEROUN ET LE SIERRA LEONE L: a diplomatie algérienne se redéploie en Afrique

    Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a été reçu, hier, à Conakry, par le président de la Guinée, Alpha Condé, dans le cadre de sa pérégrination africaine, qui l’ait vu visiter également le Cameroun et le Sierra Leone. « J’ai eu l’honneur de m’entretenir longuement, aujourd’hui, avec le Président de la République de Guinée, M. Alpha Condé, au cours d’un échange durant lequel l’accent a été mis sur la redynamisation et la relance de la profondeur historique des relations bilatérales, ainsi que sur l’intensification des efforts pour promouvoir des solutions africaines pacifiques aux crises qui frappent notre continent à différents niveaux », écrit hier le chef de la diplomatie nationale dans un tweet.

    Auparavant, Boukadoum a été reçu par le président camerounais, Paul Biya, avec lequel il a discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales et la coopération économique entre l’Algérie et le Cameroun. « J’ai eu un long entretien avec M. Paul Biya, président de la République du Cameroun, au cours duquel nous avons discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales et la coopération économique entre les deux pays, ainsi que des nombreux défis auxquels notre continent est confronté, en particulier dans le domaine de la paix et de la sécurité », a indiqué Boukadoum. « Nous sommes impatients de donner un nouveau souffle et de réaliser un bond en avant dans les relations historiques entre les deux pays », a-t-il ajouté.

    D’autre part le chef de la diplomatie algérienne a été reçu jeudi par le président de la République de Sierra Leone, Julius Maada Bio, avec lequel il a évoqué les moyens de relancer la coopération bilatérale et approfondir les concertations de haut niveau sur les questions de paix et de sécurité en Afrique. « J’ai été honoré de rencontrer aujourd’hui le Président de la République de Sierra Leone, M. Julius Maada Bio. Nous avons évoqué les moyens de relancer la coopération bilatérale, renforcer les liens historiques unissant les deux pays, et approfondir les concertations de haut niveau sur les questions de paix et de sécurité en Afrique », a tweeté Boukadoum.

    ÉCHANGES SUR LA SITUATION AU SAHARA OCCIDENTAL, LA LIBYE ET LE MALI

    Mercredi, le MAE algérien a été reçu à Yaoundé par le président camerounais, Paul Biya, dans le cadre d’une visite de travail qu’il a effectuée dans ce pays à l’invitation de son homologue, Lejeune Mbella Mbella. Boukadoum a transmis au président camerounais les salutations fraternelles du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ainsi que son message portant sur la volonté de renforcer les relations bilatérales et de consolider les traditions de concertation sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

    Par ailleurs, Boukadoum a eu des entretiens avec son homologue camerounais, Lejeune Mbella Mbella, sur l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur consolidation. À cette occasion, les deux Ministres ont procédé à la signature d’un Mémorandum d’Entente pour le renforcement des consultations politiques entre les deux pays, souligne le communiqué. Les situations en Libye, au Sahara occidental, au Mali, et dans les régions du Sahel, du Bassin du Lac Tchad et de l’Afrique centrale, ont été également au menu des discussions. Les deux Chefs de diplomatie ont souligné la nécessité de multiplier les efforts en vue de promouvoir des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique.
    M. Bendib

    Le Courrier d’Algérie, 27 mars 2021

    Tags : Algérie, Afrique, Sierra Léone, Sabri Boukadoum, Guinée, Caméroun,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 4 mai 2020

    (La version française du Point de presse quotidien
    n’est pas un document officiel des Nations Unies)



    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Liberté de la presse

    Il y a quelques instants, le Secrétaire général a participé au Dialogue de haut niveau en ligne sur la liberté de la presse et la lutte contre la désinformation dans le contexte de la pandémie de COVID-19, un évènement organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Il a souligné la pression croissante que les médias ont subie ces dernières années, de nombreux journalistes faisant actuellement face à des menaces, au harcèlement et à des agressions violentes. « Lorsque les journalistes sont attaqués, les sociétés dans leur ensemble en paient le prix », a-t-il déclaré, ajoutant qu’aucune démocratie ne peut fonctionner sans liberté de la presse.

    Le Secrétaire général a également déclaré qu’avec la pandémie actuelle, nous assistons à une dangereuse recrudescence de désinformation, allant de conseils de santé nocifs à des discours haineux, en passant par des théories déchaînées de complot. Il a souligné que l’antidote est une information et une analyse fondées sur des faits. Et maintenant plus que jamais, a-t-il dit, nous avons besoin des médias pour documenter ce qui se passe, faire la distinction entre les faits et la fiction, et tenir les dirigeants responsables.

    Riposte mondiale à la COVID-19

    Le Secrétaire général a également pris la parole, un peu plus tôt ce matin, lors d’un événement en ligne destiné à recueillir des promesses de dons pour financer la riposte mondiale au Coronavirus. Il a remercié la Commission européenne et ses partenaires d’avoir accueilli la conférence, y voyant exactement le type de leadership dont le monde a besoin aujourd’hui.

    Le Secrétaire général a souligné à quel point des mesures de santé publique globales et coordonnées sont essentielles pour ralentir la transmission et sauver des vies, mais il a averti que même les pays qui ont pris de telles mesures restent en danger. Il a noté que le virus est susceptible de frapper de nombreux pays qui sont les moins en mesure de faire face. Dans un monde interconnecté, il a souligné que personne n’est à l’abri du danger jusqu’à ce que tout le monde le soit.

    Le Secrétaire général a également souligné que les nouveaux diagnostics, thérapies et vaccins contre la COVID-19 doivent être considérés comme des biens publics mondiaux disponibles et abordables pour tous. Pour un monde exempt de COVID-19, il faudra déployer l’effort de santé publique le plus énorme de l’histoire. Il a ajouté qu’avec l’événement et les engagements pris d’aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie dans la mobilisation des ressources pour cette entreprise vitale.

    Le Secrétaire général s’est également félicité des généreuses contributions annoncées aujourd’hui en vue de l’objectif initial de 7,5 milliards d’euros. Il a toutefois ajouté que, pour pouvoir aider tout le monde, partout, il faudra probablement cinq fois ce montant.

    Liban

    À New York, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Ján Kubiš, a fait un exposé devant le Conseil de sécurité au cours d’une séance de consultations sur la situation dans le pays. Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a également informé les membres du Conseil des travaux de la Force de maintien de la paix de l’ONU sur le terrain, la FINUL. À l’issue des consultations, il est possible que le Président du Conseil de sécurité, le Représentant permanent Sven Jurgenson, lise une déclaration à la presse.

    COVID-19/Afrique orientale et australe 

     L’UNICEF a déclaré aujourd’hui que plus de 127 millions d’enfants en Afrique orientale et australe, qui devaient retourner à l’école cette semaine, resteront chez eux en raison de la menace posée par le virus. 

    Dans cette région du monde, un foyer sur cinq a accès à Internet et 84% de la population rurale n’ont pas d’électricité.

    L’UNICEF et ses partenaires travaillent sans relâche pour appuyer l’apprentissage par le biais de la radio, de SMS et de documents imprimés.

    Cependant, même avec les mesures d’apprentissage alternatives déployées par les gouvernements, ainsi que par l’UNICEF et ses partenaires, des dizaines de millions d’enfants ne pourront pas en bénéficier. Ces enfants sont souvent parmi les plus marginalisés et les plus vulnérables. Ils dépendent largement des écoles pour leur éducation, leur santé, leur sécurité et leur alimentation.

    L’UNICEF a souligné que les gouvernements, les entreprises et les parents doivent œuvrer ensemble afin de garantir des moyens inclusifs et réalistes pour atteindre tous les enfants.

    COVID-19/Service aérien

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) veille à faciliter la logistique de la riposte à la pandémie, en fournissant des services aériens à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et à la communauté humanitaire internationale.

    Aujourd’hui, le PAM a annoncé que les Émirats arabes unis (EAU) consacreront à cette fin une flotte de trois appareils jusqu’à la fin de l’année. Cela devrait permettre l’acheminement de cargaisons et de personnels essentiels là où les besoins sont les plus pressants.

    Dans les mois à venir, cette flotte aidera au transport de millions d’articles médicaux et de milliers de tonnes de cargaisons humanitaires vers les communautés vulnérables et les travailleurs qui sont en première ligne dans plus de 100 pays.

    Les trois appareils feront des rotations entre les Émirats arabes unis et des lieux clefs en Europe, en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient.

    Dans le cadre de l’appel humanitaire mondial, le PAM a été mandaté de fournir des services humanitaires communs, pour le financement desquels un premier appel de 350 millions de dollars a été lancé.

    COVID-19/Somalie  

     En Somalie, l’ONU et ses partenaires soutiennent la réponse du Gouvernement au virus. Le Coordonnateur humanitaire a provisoirement alloué des fonds du Fonds humanitaire pour la Somalie à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour l’achat de ventilateurs. Des fonds ont également été alloués au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour fournir des générateurs au principal centre de traitement de la COVID-19 à Mogadiscio. 

      En outre, les agences de l’ONU ont alloué 2,6 millions de dollars pour les réponses liées au virus dans le pays.  Dans ce cadre, l’ONU fournit des kits d’hygiène et des équipements de protection individuelle (EPI) au personnel médical qui fournit des services de santé à 30 000 réfugiés et demandeurs d’asile. 

      L’ONU atteint également des dizaines de milliers de personnes avec des articles d’hygiène essentiels, de l’eau potable distribuée par camion-citerne et du matériel de sensibilisation. 

     L’ONU et ses partenaires continuent de répondre aux situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles en Somalie, notamment les inondations et les criquets pèlerins. Rien qu’en mars, 623 000 personnes ont pu bénéficier d’une aide vitale. 

    COVID-19/Ghana  

    Au Ghana, la Coordonnatrice résidente par intérim, Mme Sylvia Lopez-Ekra, et l’équipe de pays de l’ONU ont réorganisé les ressources existantes pour soutenir la réponse du Gouvernement à la pandémie et à ses impacts sanitaires, économiques et socioéconomiques.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait don de fournitures de laboratoire et de matériels d’analyse.  Elle a également déployé un expert technique de son bureau régional pour l’Afrique afin d’appuyer la coordination et l’assistance au Ministère de la santé et au centre des opérations d’urgence. 

    Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) travaille avec le Gouvernement du Ghana pour mesurer l’impact du virus sur l’économie et préparer un plan, avec l’équipe de l’ONU, pour améliorer les moyens de subsistance. 

    Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a aidé à mettre en place une permanence téléphonique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour répondre à la violence sexiste. Le Programme alimentaire mondial (PAM) aide le Gouvernement à surveiller les prix des denrées alimentaires. 

    Pour sa part, l’UNICEF travaille avec des partenaires pour ouvrir des laboratoires de dépistage au niveau sous-national, tout en collaborant avec le Gouvernement pour avancer les paiements de 322 000 ménages. 

    COVID-19/Cameroun

    Au Cameroun, ou plus de 2 000 cas de COVID-19 ont été confirmés, la Coordonnatrice résidente, Mme Allegra Baiocchi, et l’équipe de pays de l’ONU appuient le Gouvernement depuis avant la détection du premier cas dans le pays.

    Pour ce qui est des besoins de santé immédiats, 14 entités de l’ONU ont élaboré un plan de prévention et de réponse pour appuyer les initiatives nationales avec un déficit de financement de 15,5 millions de dollars.

    L’ONU aide au recrutement d’agents de santé, fournit des véhicules pour la recherche des contacts, appuie la fourniture de tests et fournit des équipements médicaux ainsi que des équipements de protection individuelle.

    Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Banque mondiale et le Fonds mondial appuient l’achat d’équipements médicaux, y compris de ventilateurs.

    ONU-femmes travaille avec des dirigeants religieux et des organisations féminines et de jeunesse, tandis que l’UNICEF et les autorités locales installent des stations de lavage des mains et fournissent des masques aux groupes vulnérables.

    COVID-19/Burkina Faso, Mali et Ouest du Niger

    Dans le centre du Sahel, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) fait état d’une détérioration sans précédent de la situation dans les zones frontalières entre le Mali, le Burkina Faso et l’ouest du Niger, également connues sous le nom de zone des trois frontières.

    Outre l’insécurité, la pandémie de COVID-19 se propage rapidement dans la région qui compte certains des systèmes de santé les plus fragiles au monde.

    Plus de trois millions de personnes souffrent à présent d’un grave niveau d’insécurité alimentaire et le nombre de déplacés continue d’augmenter. Un million deux cent mille personnes sont à présent déplacées, quatre fois de plus que l’an dernier, et il y a également 107 000 réfugiés.

    L’augmentation de la violence armée contraint non seulement les personnes à fuir leur foyer, mais alors que les écoles et les centres de santé sont pris pour cible, les communautés vulnérables se voient privées des services essentiels.

    Le risque de transmission du virus est également aggravé dans les zones à forte densité de population, notamment les sites de déplacement qui n’ont pas un accès adéquat en matière d’abris, d’eau propre, d’hygiène et d’assainissement de base.

    Cette année, 7,5 millions de personnes dans les régions affectées ont besoin d’une aide d’urgence. L’ONU et ses partenaires humanitaires demeurent sur le terrain pour livrer une aide vitale mais des ressources urgentes sont nécessaires. À compter de la fin du mois d’avril, seul 12% des 988 millions de dollars nécessaires pour financier la réponse humanitaire avaient été reçus.

    Le Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) a alloué 42 millions de dollars aux pays du centre du Sahel depuis le début de l’année, principalement pour fournir vivres et nutrition, eau, hygiène et assainissement, abris, protection et santé.

    Au Burkina Faso, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a condamné les violences perpétrées à l’encontre de réfugiés maliens, faisant 32 blessés. L’incident s’est déroulé au courant du week-end dans le camp de réfugiés de Mentao qui abrite quelque 6 500 réfugiés à proximité de la frontière du Burkina Faso avec le Mali.

    Tous les blessés reçoivent actuellement des soins dans des centres de santé. Le HCR a réclamé une enquête urgente sur cet incident.

    Contribution financière

    La Chine a versé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 88 le nombre d’États Membres à en avoir fait de même.

    Tags : Afrique, Liban, Somalie, Ghana, Cameroun, Burkina Faso, Mali, Niger, Sahel,