Étiquette : camionneurs

  • Des conséquences et des acteurs de l’attaque de Gao…

    Des conséquences et des acteurs de l’attaque de Gao…

    Algérie, Maroc, Mali, camionneurs, Gao, MUJAO, terrorisme,

    L’attaque criminelle de ce samedi peut impliquer des conséquences différentes selon l’identité de ses acteurs. Des camionneurs algériens ont fait l’objet d’une attaque commise par un groupe armé composé de quatre individus circulant à motos à Gao, au Mali, faisant trois blessés, a indiqué samedi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger. « L’attaque a eu lieu aux abords de la ville de Gao, au Mali, à deux heures du matin dans la nuit du 8 juillet, dans un campement utilisé par les camionneurs pour se reposer. Les assaillants avaient réclamé de l’argent. N’ayant pas obtenu gain de cause, ils ont recouru à l’utilisation de leurs armes à feu, des klachnikovs selon les camionneurs », précise la même source

    Selon le communiqué du ministère « trois ressortissants algériens camionneurs ont été blessés, dont un grièvement. Ils ont été évacués sur l’hôpital de Gao, où ils ont été pris en charge. Un est déjà sorti de l’hôpital alors que les deux autres sont maintenus sous contrôle médical. » Si le pire semble avoir été évité de justesse, le danger n’en continue pas moins de planer. Un chercheur expert en relations internationales et en géostratégie, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, lie directement cette attaque criminalo-terroriste à notre impressionnant défilé militaire de ce 5 juillet.

    Pour notre interlocuteur, qui désigne le Maroc sans la moindre hésitation, « il s’agit pour lui de nous dire qu’il peut frapper où il veut et quand il veut ». notre interlocuteur écarte cependant la possibilité que Rabat recherche une confrontation militaire directe avec l’Algérie, sauf si elle y est contrainte par la crise intérieure multidimensionnelle, qui n’en finit plus de miner le Makhzen. Notre interlocuteur n’écarte pas non plus la possibilité que le Maroc cherche à attenter au commerce algérien avec les pays africains limitrophes. La mortelle attaque de Bir Lahlou du 1er novembre passé semblait elle aussi répondre à ce même objectif. Sur ce coup, l’attaque criminelle était directement signée par les drones marocains fournis par l’entité sioniste.

    Pour cette attaque au Mali, les services marocains semblent s’être résolus à réactiver le groupe terroriste qu’ils ont créé et qu’ils manipulent depuis sa naissance, le MUJAO (mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest). Ce dernier, est derrière l’assassinat de nos diplomates à Gao, mais aussi derrière plusieurs attenants à la bombe dans le sud de l’Algérie, mais aussi derrière l’enlèvement d’humanitaires européens à Chahid El Hafedh. L’empreinte marocaine apparaît partout dans l’attaque de ce samedi, à commencer par le choix de Gao, où le MUJAO d’ould Kheiro est fortement implanté. Il faut ajouter à cela le choix de hautement dates symboliques pour l’Algérie, telles que le 1er novembre et le 5 juillet.

    Bakary Traoré, expert malien en questions sécuritaires, se garde quant à lui d’accuser qui que ce soit avant les conclusions de l’enquête, d’autant que l’Algérie suit de très près et avec un intérêt extrême la progression de l’enquête liée à cette attaque. Notre interlocuteur, qui commence par exprimer sa solidarité avec ses voisins et amis algériens, condamne avec la plus grande fermeté cette attaque, qu’il classe dans la case du grand banditisme. Un phénomène courant dans le centre et septentrion du Mali.

    Très préoccupé pour l’avenir du commerce entre les deux pays, il interpelle les autorités maliennes et algériennes pour prendre les mesures idoines afin de sécuriser ce commerce, jugé vital pour plusieurs régions déshéritées.

    Bakary Traoré profite également de cet entretien pour présenter ses vœux au peuple algérien, à commencer par le personnel de notre site d’information, ses meilleurs vœux pour la fête de l’indépendance et de l’aid El Adha, qu’il appelle Tabaski.

    El Ghayeb Lamine

    La patrie news, 10 jui 2022

    #Algérie #Maroc #Mali #Gao #Camionneurs #MUJAO #Terrorisme

  • Mali: Des camionneurs algériens attaqués par un groupe armé

    Mali: Des camionneurs algériens attaqués par un groupe armé

    Mali, Algérie, camionneurs, groupe armé, Gao,

    Des camionneurs algériens ont fait l’objet d’une attaque commise par un groupe armé composé de quatre individus circulant à motos à Gao, au Mali, faisant trois blessés, a indiqué samedi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger.

    « L’attaque a eu lieu aux abords de la ville de Gao, au Mali, à deux heures du matin dans la nuit du 8 juillet, dans un campement utilisé par les camionneurs pour se reposer. Les assaillants avaient réclamé de l’argent. N’ayant pas obtenu gain de cause, ils ont recouru à l’utilisation de leurs armes à feu, des klachnikovs selon les camionneurs », précise la même source.

    Selon le communiqué du ministère « trois ressortissants algériens camionneurs ont été blessés, dont un grièvement. Ils ont été évacués sur l’hôpital de Gao, où ils ont été pris en charge. Un est déjà sorti de l’hôpital alors que les deux autres sont maintenus sous contrôle médical. »

    Le ministère fait remarquer que « selon les informations disponibles aucun pronostic vital n’est engagé. Cet acte criminel n’a pas été revendiqué et est attribué par des habitants de cette ville aux bandes criminelles qui activent dans cette région du Mali ».

    « Le convoi est composé de sept camions avec sept chauffeurs engagés par une société algérienne dans des activités de transport de marchandises entre les deux pays », précise, en outre, le ministère, soulignant que « l’ambassade d’Algérie à Bamako suit de près la situation de ces ressortissants ».

    #Algérie #Mali #Gao #Camionneurs

  • Algérie: Lamamra démonte la thèse visant à disculper le Maroc

    Tags: Algérie, Maroc, camionneurs, Sahara Occidental, Bouchachi – Algérie: Lamamra démonte la thèse visant à disculper le Maroc

    À l’occasion de la clôture, mercredi, de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes qui s’est tenue au Palais des nations, à Club des Pins (Alger), le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, est revenu sur l’assassinat des trois ressortissants algériens par le Maroc, sur la route Nouakchott-Ouargla, alors qu’ils étaient dans leurs camions à l’arrêt, en territoire libéré du Sahara occidental.
    Le chef de la diplomatie nationale a démonté la thèse visant à disculper le Maroc. Il ne s’agit pas d’une erreur de la part de l’armée marocaine. Le ministre se base sur les « facteurs disponibles » pour affirmer que l’assassinat de nos trois compatriotes est «un acte délibéré de provocation contre l’Algérie, au mépris du droit international». Il valide l’hypothèse de la provocation marocaine visant à impliquer l’Algérie dans le conflit du Sahara occidental. «Il est clair que ces dernières semaines, il y a eu une volonté des autorités marocaines et de leurs alliés d’étendre le conflit militaire au-delà de la zone dans laquelle se produisaient les opérations militaires auparavant, autour et à l’intérieur du mur» de sable, fait remarquer le ministre. Cet acte «intervient dans le prolongement de l’extension de l’occupation militaire marocaine de la zone d’El-Guerguerat, en violation des accords de cessez-le-feu entre les deux parties (Maroc et Front Polisario)», a-t-il ajouté.

    Des sources espagnoles confirment une attaque au drone
    Autre confirmation donnée par Ramtane Lamamra: l’utilisation d’armements sophistiqués. À ce propos, le quotidien El Pais cite, ce jeudi, des sources du renseignement espagnol qui confirment que l’attaque meurtrière marocaine a été commise avec des drones. La présidence de la République avait désigné, dès le 3 novembre, « les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».

    Pourquoi attaquer à l’aide de drones, de paisibles travailleurs algériens qui revenaient de Nouakchott pour aller chez eux à Ouargla? Le chef de la diplomatie algérienne a exposé la raison de ce qu’il a qualifié de «fuite en avant de la part des autorités militaires marocaines» et de l’utilisation des armements sophistiqués: verrouiller et bloquer les passages entre la Mauritanie et le territoire libéré du Sahara occidental. Du point de vue du droit international humanitaire, l’attaque marocaine contre les trois Algériens est illégale et criminelle. C’est une violence qui ne doit pas passer sous silence. Des correspondances ont été adressées à nombre d’organisations internationales auxquelles appartient l’Algérie, a rappelé Ramtane Lamamra. Cette démarche s’inscrit «en droite ligne de l’action diplomatique ordinaire, comme il est d’usage lorsque surviennent des faits aux proportions aussi gravissimes, impliquant l’assassinat d’innocents civils», a-t-il expliqué, car l’Algérie assume la responsabilité de ses actes.

    Les choses ont été prises au sérieux par ces organisations internationales, mais « la position définitive de l’Algérie à ce propos, n’est pas tributaire de la réaction d’une organisation internationale donnée, mais relève plutôt de sa souveraineté nationale», a précisé le ministre. Ramtane Lamamra a réaffirmé que l’assassinat des trois citoyens algériens ne restera pas impuni: « L’Algérie assumera pleinement ses responsabilités dans la protection de ses ressortissants et de leurs biens dans cette région qui n’est pas sous souveraineté marocaine ».
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 13/11/2021

    LEUR SILENCE, FACE À L’AGRESSION MAROCAINE INTRIGUE LE PEUPLE : Mais où sont passés Bouchachi et consorts ?

    Le silence assourdissant des pseudo-figures de proue de l’opposition en Algérie après l’abject assassinat de trois compatriotes au cours d’une attaque de drone marocain, est une position qui ne les honore nullement. En effet, leurs petits calculs politiciens ont une allure de trahison car ce n’est pas le système algérien, le pouvoir ou une institution qui sont visés par le bellicisme marocain mais bien tout le peuple car il s’agit de modestes gens lâchement assassinés.

    De plus, c’est une agression, contre le pays qui est perpétrée par l’alliance maroco-israélienne. Les Bouchachi, Assoul et consort, les partis qui se revendiquent de l’opposition et qui avaient tenté d’enfourcher le Hirak populaire et sa dynamique pour se présenter comme des figures de proue, se sont tous tus au moment où la situation les contraint à dénoncer et mobiliser le peuple pour renforcer le front interne. Quand il s’agit d’atteinte à la sécurité et l’intégrité nationale, quand il s’agit d’atteintes à l’intégrité de compatriotes, quand il s’agit d’intérêts suprêmes de la nation et de politique étrangère, les différences politiques et d’idéologie s’effacent car il s’agit de « parler », d’une seule voie, celle de l’intérêt de la patrie.
    En 1963, lors de l’agression du Maroc contre l’Algérie et alors que la guerre fratricide entre les wilayas faisait rage et que le FFS avait pris les armes, les calculs politiciens n’avaient pas pris le pas sur l’intérêt du pays. C’était le front uni pour défendre l’intégrité territoriale du pays et le Maroc avait trouvé en face, un peuple uni, décidé à mourir pour faire barrage devant l’agresseur. Le silence des pseudos-opposants », intrigue car il va à l’encontre de la mobilisation populaire qui a condamné unanimement l’assassinat des trois compatriotes.

    Il y a quelques mois, et alors que la mobilisation populaire faisait
    vibrer les rues, Bouchachi, Assoul, Bouraoui et bien d’autres politiciens de conjoncture ont tenté de « se faire adouber » par les marcheurs. Ils avaient tout tenté pour se donner l’air de personnalités d’opposition au service de la patrie. Curieusement, ces oppositions de circonstances sont tapis dans leur coin depuis quelques mois, ne se permettant aucune sortie médiatique.

    Les attaques du président français qui s’était permis d’attaquer la nation algérienne et son histoire, l’assassinat de trois ressortissants algériens dans une zone sous contrôle de la Minurso, et les menaces israéliennes contre notre pays n’ont pas poussé ces « Bouchachis » à réagir. Ils n’ont osé aucune déclaration, et n’ont émis aucun avis ou opinion. La politique étrangère d’un pays est une ligne rouge que ne doit franchir aucun patriote même le plus opposant des politiciens. C’est l’espace où s’effacent les différences et les idéologies. Apparemment, les opposants qui usent de « l’oppositionnisme de circonstances» pour ne pas sombrer dans l’oubli, ont fait preuve de pleutrerie. Et cette attitude pourrait ouvrir la voie devant mille et une interprétations car comment comprendre un silence qui fait les affaires de l’ennemi, l’alliance maroco-israélienne.

    Se taire c’est consentir et cela le peuple ne l’oubliera par car, ceux qui ne défendent pas la patrie, par calcul politicien, devront un jour répondre de leur attitude. Ce sont des comportements qui laissent subodorer l’œuvre du makhzen qui n’attend que de probables soutiens venant d’Algérie, pour redoubler de férocité contre notre pays.
    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 13/11/2021

    #Algérie #Maroc #Camionneurs #Sahara_Occidental #Bouchachi #Assoul #Bouraoui

  • Le Maroc exécute un agenda sioniste de destabilisation

    Tags : Maroc, Algérie, camionneurs, Israël, sionisme – Le Maroc exécute un agenda sioniste de destabilisation

    “En assassinant lâchement les trois ressortissants algériens, qui faisaient du commerce entre deux pays du Maghreb pour le bien être commun des Maghrébins, symbolise la lâcheté et l’acharnement de Rabat”, a affirmé le politologue Mohand Berkouk.

    Intervenant dans l’émission “Politis” sur la Chaîne III, Berkouk a précisé que l’Algérie est toujours prête a être au service de ces peuples frères et qualifie cet acte d’”odieux et de lache”. Il nous rappelle, ajoute t-il, “l’agression faite par le Maroc contre notre consulat général a Rabat”.

    Le politologue Mohand Berkouk estime que les dangereux agissements du Maroc pourraient créer les conditions d’un désordre maghrébin. “Heureusement, l’Algérie a une puissance interne et une armée populaire forte qui dépasse de plusieurs générations cette armée marocaine classée 53ème a l’échelle mondiale comparée a notre pays qui est classé 27ème, selon les études Global Fire Power index 2021″, précise t-il.

    Le Maroc a toujours été un facilitateur de la normalisation avec l’entité sioniste. Pour lui, quand on parle du Maroc on parle d’un acteur au service d’autres acteurs plus puissants. “Le Maroc a toujours été un facilitateur de la normalisation avec l’entité sioniste. Aujourd’hui c’est un acteur exécutant des schémas de déstabilisation au profit du grand projet sioniste mondial dans cette région”, dit-il.

    “Il y a des projets de reconfiguration géopolitique mais aussi des projets visant l’affaiblissement d’un certain nombre d’États, notamment et certainement les républiques”, affirme Berkouk qui précise que “la dernière république à rester indépendante sur le plan décisionnel, c’est bien l’Algérie”.

    L’Express, 09/11/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Sionisme

  • Maroc-Algérie: Le cynisme horrifiant de Mohammed VI

    Tags : Algérie, Maroc, Mohammed VI, Sahara Occidental, camionneurs – Maroc-Algérie: Le cynisme horrifiant de Mohammed VI

    Mohamed VI a non seulement ignoré la réaction de l’Algérie suite à la mort tragique de trois routiers algériens ; démonstration d’un cynisme sans limites, il a tenu à saluer l’intervention des Forces armées royales pour le rôle qu’elles joué à Guerguerat. Un signe qui ne trompe pas, le Maroc veut l’escalade. Le Maroc a complètement ignoré les graves accusations de l’Algérie concernant le lâche assassinat de trois routiers algériens, bombardés dans leur camion à l’aide d’un « armement sophistiqué », selon les termes employés dans le communiqué de la Présidence algérienne. Samedi soir, et dans un discours prononcé à l’occasion du 46ème anniversaire de ce que le Makhzen appelle « la marche verte », Mohamed VI n’a fait aucune allusion à la tragédie qui vient de se dérouler aux confins des frontières entre le Sahara occidental et la Mauritanie. Il s’est montré d’un cynisme horrifiant, qui contraste avec une ouverture d’esprit, qu’il ne cesse d’utiliser comme une façade pour dissimuler sa véritable personnalité d’un monarque « froid » et sans état d’âme. Cette attitude de faire l’impasse sur des accusations venant de la plus haute institution algérienne, ne constitue guère une nouveauté ; car elle s’inscrit en droite ligne dans la « philosophie » que le Palais royal a toujours adoptée à l’égard de l’Algérie. Ce manque de considération apparent à l’endroit des Algériens, qui ont décidé de saisir toutes les institutions internationales afin de tirer au clair l’affaire des routiers tués, est en soi une énième provocation, qui ne dit pas son nom. Dans son allocution, Mohamed VI est resté « planqué » derrière une posture hypocrite au premier degré. Il a exprimé ses « vœux les plus sincères d’unité et de stabilité » aux « cinq peuples du Maghreb », affichant paradoxalement un mépris total aux principes et règles du voisinage. La veille, Jeune Afrique, connu pour sa ligne éditoriale favorable au Maroc avait pourtant consacré un article à l’attaque dont ont été victimes les trois routiers algériens, preuve s’il en est que l’agression dénoncée par l’Algérie a été reconnue sur le plan international. Il n’en demeure pas moins que le roi ne s’est pas empêché de faire fi de toutes les règles conventionnelles, que ce soit en temps de paix ou en temps de guerre. L’article en question porte le titre « Algérie-Maroc : la guerre des drones aura-t-elle lieu » ? Agissant comme si de rien n’était, Mohamed VI s’est par contre, félicité longuement de la décision souveraine des Etats-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur le Sahara occidental. La position des Etats-Unis « constitue un sujet de fierté pour nous », s’est-il réjoui. Il s’est par la suite adressé à l’Union européenne, dont la Cour de justice a annulé fin septembre deux accords entre les deux parties. « A ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes, nous déclarons que le Maroc n’engagera avec eux aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain », a-t-il menacé. A propos de la question du Sahara occidental, il a indiqué que le Maroc n’acceptera aucune solution, qui ne rentrerait pas dans le cadre de son plan d’autonomie. En un mot, le royaume rejette toute démarche liée à la voie référendaire. Car selon lui, la souveraineté marocaine sur le Sahara est irréversible. « Aujourd’hui comme par le passé, la marocanité du Sahara ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation », a-t-il souligné s’enfermant davantage dans une logique nihiliste et négationniste extrême.

    Mohamed M.

    L’Est Républicain, 08/11/2021

    #Algérie #Maroc #Camionneurs_algériens #Mauritanie #Sahara_Occidental #Front_Polisario #MohammedVI

  • Assassinat des civils algériens par le Maroc: L’ONU saisie

    Assassinat des civils algériens par le Maroc: L’ONU saisie par l’Algérie

    Dans le cadre du suivi des prolongements internationaux de la lâche attaque sur trois ressortissants algériens en territoire sahraoui libéré par les forces d’occupation marocaines, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a adressé des messages à plusieurs organisations internationales

    Ces messages ont été adressés au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, au Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, et au Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Youssef Ben Ahmed Al-Othaimeen.

    Dans ces correspondances officielles, M. Lamamra a informé les responsables des organisations internationales de “la gravité extrême de l’acte de terrorisme d’Etat en question qu’aucune circonstance ne saurait justifier”.

    Il a souligné que “l’emploi par l’Etat occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, constitue un acte de fuite en avant porteur de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région”.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a souligné, dans ce cadre, “la volonté et la capacité de l’Algérie d’assumer ses responsabilités en matière de protection de ses ressortissants et de leurs biens en toutes circonstances”.

    Dans ce même contexte, des Ambassadeurs accrédités auprès de l’Algérie ont été reçus au ministère des Affaires étrangères.

    La sagesse a donc pris le dessus sur le désir de vengeance, louable en soit. L’Algérie ne se succombera pas à la tentation de la guerre à grande échelle et encore moins aux attaques lâches sur des civils. Alger favorise les canaux diplomatiques pour exprimer sa stupéfaction devant l’agressivité montante de la monarchie marocaine dans la région.

    Même si, toutefois, la guerre d’une intensité sévère entre les deux pays peut éclater à tout moment.

    #Algérie #Maroc #Camionneurs #Ouargla #SaharaOccidental

    Source

  • Maroc – Algérie : Causes des tensions actuelles (DW)

    Maroc – Algérie : Causes des tensions actuelles – Les tensions entre les deux pays voisins d’Afrique du Nord se sont accrues, et la rhétorique de l’Algérie laisse présager un conflit armé. Les analystes doutent toutefois de l’imminence d’une escalade.

    Les tensions entre les deux pays voisins d’Afrique du Nord se sont accrues, et la rhétorique de l’Algérie laisse présager un conflit armé. Les analystes doutent toutefois de l’imminence d’une escalade.

    Les relations entre les ennemis jurés que sont le Maroc et l’Algérie ont atteint un nouveau point bas après la mort de trois camionneurs algériens lundi.

    Jusqu’à présent, le Maroc a nié toute implication dans les attentats à la bombe qui ont eu lieu dans le Sahara occidental sous contrôle marocain, près de la frontière avec la Mauritanie. Le Maroc contrôle 80 % du Sahara occidental. L’Algérie soutient le mouvement indépendantiste Front Polisario.

    Mais le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déjà averti le Maroc que « leurs tueries ne resteront pas impunies », comme le rapporte l’agence de presse étatique APS.

    « Pour l’instant, il y a encore beaucoup de points d’interrogation sur les origines de l’attaque ; certaines recherches préliminaires suggèrent que l’endroit où elle a eu lieu est considéré comme marocain par Rabat mais sous le contrôle du Polisario par Alger », a déclaré par téléphone à DW Alice Gower, directrice de la géopolitique et de la sécurité au conseiller politique Azure Strategy, basé à Londres.

    Le meurtre des trois conducteurs sur une route désertique est le dernier sommet d’une série de tensions croissantes entre les deux États du Maghreb qui soutiennent des camps opposés dans le conflit sur le territoire du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole.

    En novembre dernier, le président américain de l’époque, Donald Trump, avait reconnu les revendications du Maroc sur le Sahara occidental, riche en phosphates, en contrepartie de la normalisation des relations diplomatiques de Rabat avec Israël.

    Cet accord s’est fait au grand dam de l’Algérie, qui a fermement soutenu le Front Polisario local avec le groupe sahraoui qui cherche à obtenir l’indépendance de la région.

    Depuis lors, les relations entre l’Algérie et le Maroc n’ont cessé de se dégrader : rappel des ambassadeurs, fermeture des frontières, accusations d’avoir déclenché des incendies de forêt, blocage des espaces aériens et assassinat de trois camionneurs algériens.

    Cette semaine, la situation difficile s’est encore aggravée, l’Algérie ayant mis fin au contrat portant sur un gazoduc qui passe par le Maroc pour livrer du gaz à l’Espagne.

    Une déclaration présidentielle confirme que Tebboune avait donné l’ordre de ne pas renouveler le contrat « à la lumière du comportement hostile du royaume (marocain) qui porte atteinte à l’unité nationale. »

    Le levier de l’Algérie
    Depuis 25 ans, l’Algérie utilise le gazoduc Gaz-Maghreb-Europe (GME) pour livrer du gaz naturel à l’Espagne et au Portugal, via le Maroc.

    Le Maroc, à son tour, a reçu environ 10 % de son approvisionnement en gaz à titre de compensation.

    Cependant, le contrat entre la compagnie énergétique publique algérienne Sonatrach et l’Office national marocain de l’énergie et de l’eau potable (ONEE) a pris fin sans être renouvelé à la fin du mois d’octobre de cette année.

    Alors que l’Algérie a promis de répondre à la demande de l’Espagne en utilisant le gazoduc sous-marin Medgaz, plus petit, car il ne passe pas par le Maroc, cette décision a fait craindre une pénurie de gaz et une flambée des prix de l’énergie en Espagne et dans d’autres pays européens.

    Cependant, pour l’Algérie, l’enjeu est également de taille si elle ne peut répondre à la demande.

    « L’Algérie a évidemment dit qu’elle pouvait remplacer les fournitures à l’Espagne par le gazoduc Medgaz. Il y a des plans d’expansion pour cela, mais ils ne devraient pas être achevés avant la fin de cette année au plus tôt », a déclaré Gower, ajoutant « il n’y a pas de plan de secours. Medgaz était le plan de secours. C’est donc une position assez risquée à prendre. »

    L’effet de levier du Maroc
    La réduction de 10 % de l’approvisionnement énergétique est un revers pour le Maroc également, puisque le pays doit importer environ 95 % de son énergie.

    Des initiatives de panneaux solaires sont déjà en cours, mais le Maroc est loin d’être suffisamment autonome en énergie pour couvrir une telle perte.

    Cependant, l’ONEE du Maroc a rapidement assuré dans un communiqué que « la décision annoncée par les autorités algériennes de ne pas renouveler l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe n’aura actuellement qu’un impact minime sur les performances du système électrique national. »

    Le plus important est cependant que « le roi du Maroc Mohammed VI. peut s’appuyer sur un large consensus social et politique sur le fait que le Sahara occidental doit être marocain et il a peu de critiques à craindre de son propre peuple », a déclaré par téléphone à DW Sonja Hegasy, vice-directrice du Leibniz-Zentrum Moderner Orient (Centre Leibniz pour l’Orient Moderne, ZMO), basé à Berlin.

    En outre, le Maroc a tenu à rétablir ses liens avec plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, après plusieurs incidents survenus l’année dernière.

    « Le Maroc est dans une position difficile où il doit réparer ses relations avec l’UE en ce moment, et en particulier maintenant, il veut achever ce processus afin de pouvoir concentrer ses efforts diplomatiques sur la situation avec l’Algérie. Il n’a pas la capacité de gérer les deux en même temps », a déclaré Gower.

    Conflit armé en vue ?
    Alors que Tebboune a déclaré sans ambages que son pays entrerait en guerre contre le Maroc, les deux experts estiment qu’il y a en fait peu de raisons de craindre un conflit armé pour le moment.

    « Il est possible que des efforts soient déployés pour susciter un soutien au niveau national et pour tenter de créer un ennemi, ce qui redonnerait du pouvoir à l’élite algérienne et au régime. Mais en l’absence de preuves solides, je pense qu’il leur serait difficile de lancer une attaque militaire en réponse », a déclaré Mme Gower.

    Elle estime qu’aucun des deux camps ne peut se permettre de pousser l’enveloppe trop loin.

    Ce point de vue est partagé par Sonja Hegasy qui est convaincue que « les deux pays n’ont aucun intérêt à mener une guerre sur ce conflit, donc le scénario le plus réaliste est que les relations bilatérales vont continuer à stagner. »

    Deutsche Welle, 05/11/2021


  • Algérie : Que cherche réellement le Maroc ?

    Algérie : Que cherche réellement le Maroc ? – Les relations déjà tendues entre l’Algérie et le Maroc, semblent avoir atteint le point du non retour.

    Le bombardement, le 1er novembre par l’armée marocaine de deux camions sur l’axe Ouargla-Nouakchott tuant trois citoyens algériens est considéré comme un acte de « guerre ».

    « Plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur «, a écrit la présidence de la République dans son communiqué rendu public au lendemain de cet acte barbare.

    Le régime du Makhzen par son implication dans l’assassinat de trois ressortissants algériens, en bombardant leurs camions sur l’axe Nouakchott-Ouargla, aura ainsi, atteint le paroxysme de ses provocations directes et indirectes contre l’Algérie et franchi, avec son impudence habituelle, une spirale de tension, qui risque d’ouvrir la voie à toutes les éventualités, mais dont le prix sera payé très cher.

    La sagesse et la clairvoyance de l’Etat algérien ont su maintenir les relations diplomatiques avec le voisin marocain, en dépit de l’histoire, ô combien noire, de trahison que la cour royale traîne derrière elle, devenue d’ailleurs spécialiste dans les coups de poignard dans le dos, depuis que le peuple algérien a embrassé le principe de la liberté, lutté contre l’injustice et s’est révolté contre les imposteurs.

    Le Makhzen est allé loin au point de commettre des crimes atroces et lâches qui ne resteront pas impunis.
    En perpétrant un acte terroriste «lâche», le régime du Makhzen aura joué toutes ses cartes et confirmé à l’opinion publique internationale ses pratiques relevant du «terrorisme d’Etat».

    Cela étant, l’Algérie qui a décidé, en date du 24 août 2021, de rompre ses relations diplomatiques avec le royaume du Maroc, refuse toute médiation ou toute tentative de rapprochement entre les deux pays, car l’on ne peut pas mettre sur un même pied d’égalité, «l’agresseur et l’agressé», tel que souligné par le Président de la République lors d’une entrevue avec la presse nationale.

    Face à la confusion et à l’imprudence d’un régime qui semble ignorer les rapports de force et qui a échoué à établir de nouvelles alliances géostratégiques , «l’Algérie sait bien ce que coûtent les guerres, car elle compte des millions de chouhada. Nous sommes un peuple résistant qui ne cherche pas la guerre, mais plutôt la paix. Cependant, celui qui cherche la guerre…celui qui nous agressera, le regrettera amèrement», avait mis en garde le Président Tebboune.

    «Il est historiquement et objectivement établi que le royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays, et ce depuis l’indépendance de l’Algérie. Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique , prémédité et documenté avait débuté avec la guerre d’agression ouverte en 1963, guerre fratricide déclenchée contre l’Algérie», avait déclaré le ministre des Affaires étrangères et la Communauté à l’étranger, Ramtane Lamamra lors de l’annonce de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc.

    En 1976, le Maroc «a rompu brutalement les relations diplomatiques avec l’Algérie qui venait, avec quelques autres pays, de reconnaitre souverainement la République Arabe Sahraouie Démocratique», rappelait alors le chef de la diplomatie algérienne.
    Le Royaume du Maroc a fait de son territoire national une franchise diplomatique et une tête de pont pour planifier, organiser et soutenir une série d’actions hostiles et caractérisées contre l’Algérie.

    Les dernières en date concernent les accusations insensées et les menaces à peine voilées proférées par le ministre sioniste des Affaires étrangères en visite officielle au Maroc et en présence de son homologue marocain qui a manifestement été l’instigateur de tels propos injustifiables.

    L’affaire, non moins grave, du scandale Pegasus a révélé au grand jour l’espionnage massif et systématique auquel ont été soumis des responsables et des citoyens algériens ciblés par les services de renseignement marocains.

    Une Guerre déclarée, des objectifs inavoués.

    Face à toutes ces provocations, l’Algérie qui a manifesté son refus du principe du fait accompli et des politiques unilatérales aux répercussions désastreuses sur les peuples maghrébins, a pris plusieurs décisions, notamment la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), la résiliation du contrat du Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui alimentait l’Espagne en passant par le Maroc, et la fermeture de son espace aérien à tous les aéronefs civils et militaires marocains.

    Acculé par les mesures algériennes dont les effets ont commencé à se ressentir en interne, le régime du Makhzen n’a eu d’autres choix que de recourir à «un acharnement flagrant» et à «une attaque abjecte», après «l’échec cuisant» de sa campagne propagandiste et de ses hostilités à l’égard de l’Algérie.

    La revue El Djeich avait souligné dans son éditorial du 3 octobre dernier que «ces hostilités et d’autres telles que la propagande destructrice émanant d’officiels marocains sont intervenues en réaction à «la ferme et indéfectible position de principe de l’Algérie quant à la nécessité d’une solution juste à la question sahraouie».
    La publication souligne, en outre, que «l’Algérie, forte de son peuple et de son armée, ne renoncerait en aucune manière à ses principes profondément enracinés. Cela a lieu à un moment où il ne fait plus aucun doute que l’Algérie ne ferait pas l’objet d’attaques aussi hostiles et concentrées si elle ne disposait pas de facteurs de force».

    Dos au mur, le Makhzen tente de dissimuler la terreur qui le ronge en menant des opérations irréfléchies. Une terreur illustrée par des manifestations continues depuis plusieurs mois dans les grandes villes pour protester contre la dégradation de la situation socioéconomique et des droits de l’homme au Maroc.

    Novembre courant, une autre tension vient enfoncer le clou, à savoir le mouvement de protestation des syndicats du secteur de l’éducation. Les syndicats des avocats et des praticiens de la santé devront, à leur tour, battre le pavé la semaine prochaine.

    L’occupant marocain continue de commettre des violations barbares à l’encontre des civils sahraouis et s’en tient au rejet de l’élargissement des prérogatives de la mission du Minurso, refusant aussi d’autoriser aux organisations indépendantes des droits de l’homme de se rendre aux territoires libérés du Sahara occidental pour s’assurer du respect des droits de l’homme.

    Algérie Breve News, 04/11/2021

  • L’Algérie promet de punir cette énième provocation marocaine

    L’Algérie promet de punir cette énième provocation marocaine – Rabat a franchi, avec son impudence habituelle, une spirale de tension, qui risque d’ouvrir la voie à toutes les éventualités, mais dont le prix sera payé très cher.

    Le régime du Makhzen par son implication dans l’assassinat de trois ressortissants algériens, en bombardant avec barbarie leurs camions sur l’axe Nouakchott-Ouargla, aura atteint le paroxysme de ses provocations directes et indirectes contre l’Algérie et franchi, avec son impudence habituelle, une spirale de tension, qui risque d’ouvrir la voie à toutes les éventualités, mais dont le prix sera payé très cher.

    La sagesse et la clairvoyance de l’État algérien ont su maintenir les relations diplomatiques avec le voisin marocain, en dépit de l’histoire, ô combien noire, de trahison que la cour royale traîne derrière elle, devenue d’ailleurs spécialiste dans les coups de poignard dans le dos, depuis que le peuple algérien a embrassé le principe de la liberté, lutté contre l’injustice et s’est révolté contre les imposteurs. Le Makhzen est, de visu, allé loin au point de commettre des crimes atroces et lâches qui ne resteront pas impunis.

    En perpétrant un acte terroriste « lâche », le régime du Makhzen aura joué toutes ses cartes et confirmé à l’opinion publique internationale ses pratiques relevant du « terrorisme d’État ». Qualifiant cette agression de « bombardement barbare », la Présidence de la République a affirmé, dans un communiqué, que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat ». L’assassinat des trois ressortissants algériens par « un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région est une nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur », souligne le communiqué.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », a précisé le communiqué de la Présidence, insistant que l’assassinat des trois Algériens au moment où le peuple algérien célébrait le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, « ne restera pas impuni ».

    Cela étant, l’Algérie qui a décidé, en date du 24 août 2021, de rompre ses relations diplomatiques avec le royaume du Maroc, refuse toute médiation ou toute tentative de rapprochement entre les deux pays, car l’on ne peut pas mettre sur un même pied d’égalité, « l’agresseur et l’agressé », tel que souligné par le Président de la République lors d’une entrevue avec la presse nationale.

    Face à la confusion et à l’imprudence d’un régime qui semble ignorer les rapports de force et qui a échoué à établir de nouvelles alliances géostratégiques fictives, « l’Algérie sait bien ce que coûtent les guerres, car elle compte des millions de chouhada.

    Nous sommes un peuple résistant qui ne cherche pas la guerre, mais plutôt la paix. Cependant, celui qui cherche la guerre…celui qui nous agressera, le regrettera amèrement », avait mis en garde le Président Tebboune.

    « Il est historiquement et objectivement établi que le royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays, et ce depuis l’indépendance de l’Algérie. Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité et documenté avait débuté avec la guerre d’agression ouverte en 1963, guerre fratricide déclenchée contre l’Algérie », avait déclaré le ministre des Affaires étrangères et la Communauté à l’étranger, Ramtane Lamamra lors de l’annonce de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc.

    En 1976, le Maroc « a rompu brutalement les relations diplomatiques avec l’Algérie qui venait, avec quelques autres pays, de reconnaitre souverainement la République Arabe Sahraouie Démocratique », rappelait alors le chef de la diplomatie algérienne.

    Le Royaume du Maroc a fait de son territoire national une franchise diplomatique et une tête de pont pour planifier, organiser et soutenir une série d’actions hostiles et caractérisées contre l’Algérie. Les dernières en date concernent les accusations insensées et les menaces à peine voilées proférées par le ministre sioniste des Affaires étrangères en visite officielle au Maroc et en présence de son homologue marocain qui a manifestement été l’instigateur de tels propos injustifiables.

    Ces actions hostiles concernent également la collaboration active et documentée du Royaume du du Maroc avec deux organisations terroristes dites MAK et Rachad dont les derniers crimes odieux sont liés à leur implication préméditée dans les incendies qui ont ravagé plusieurs wilayas du pays et dans le supplice et l’assassinat abjects du défunt Djamel Bensmail.

    L’affaire, non moins grave, du scandale Pegasus a révélé au grand jour l’espionnage massif et systématique auquel ont été soumis des responsables et des citoyens algériens ciblés par les services de renseignement marocains. Une Guerre déclarée, des objectifs inavoués== Face à toutes ces provocations, l’Algérie qui a manifesté son refus du principe du fait accompli et des politiques unilatérales aux répercussions désastreuses sur les peuples maghrébins, a pris plusieurs décisions, notamment la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), la résiliation du contrat du Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui alimentait l’Espagne en passant par le Maroc, et la fermeture de son espace aérien à tous les aéronefs civils et militaires marocains.

    Acculé par les mesures algériennes dont les effets ont commencé à se ressentir en interne, le régime du Makhzen n’a eu d’autres choix que de recourir à « un acharnement flagrant » et à « une attaque abject », après « l’échec cuisant » de sa campagne propagandiste et de ses hostilités à l’égard de l’Algérie.

    La revue El Djeich avait souligné dans son éditorial du 3 octobre dernier que « ces hostilités et d’autres telles que la propagande destructrice émanant d’officiels marocains sont intervenues en réaction à « la ferme et indéfectible position de principe de l’Algérie quant à la nécessité d’une solution juste à la question sahraouie ».

    La publication souligne, en outre, que « l’Algérie, forte de son peuple et de son armée, ne renoncerait en aucune manière à ses principes profondément enracinés. Cela a lieu à un moment où il ne fait plus aucun doute que l’Algérie ne ferait pas l’objet d’attaques aussi hostiles et concentrées si elle ne disposait pas de facteurs de force ».

    Dos au mur, le Makhzen tente de dissimuler la terreur qui le ronge en menant des opérations irréfléchies. Une terreur illustrée par des manifestations continues depuis plusieurs mois dans les grandes villes pour protester contre la dégradation de la situation socioéconomique et des droits de l’homme au Maroc. Novembre courant, une autre tension vient enfoncer le clou, à savoir le mouvement de protestation des syndicats du secteur de l’éducation. Les syndicats des avocats et des praticiens de la santé devront , à leur tour, battre le pavé la semaine prochaine.

    L’occupant marocain continue de commettre des violations barbares à l’encontre des civils sahraouis et s’en tient au rejet de l’élargissement des prérogatives de la mission du Minurso, refusant aussi d’autoriser aux organisations indépendantes des droits de l’homme de se rendre aux territoires libérés du Sahara occidental pour s’assurer du respect des droits de l’homme.

    Algérie54, 04/11/2021

  • La MINURSO enquête sur le meurtre des camionneurs algériens

    La MINURSO enquête sur le meurtre des camionneurs algériens – Ses membres se sont rendus dans le lieu du crime en vue de soumettre un rapport au chef de l’ONU.

    L’Algérie et le Maroc vivent dans une situation de tension maximale, avec une atmosphère similaire à celle d’un conflit militaire et la pire confrontation entre les deux pays depuis les années 1970. La mort de trois camionneurs algériens dans la région sahraouie poussé la présidence algérienne à lancer une menace directe contre Rabat, qu’elle rend responsable de l’incident.

    L’Algérie a prévenu que ce crime « ne restera pas impuni », et la tension avec le Maroc est montée d’un cran après que la présidence algérienne a confirmé – dans un communiqué hier – les rumeurs circulant depuis mardi selon lesquelles un présumé avion de combat sans pilote (drone) marocain aurait tué trois civils algériens voyageant dans deux camions sur des routes désertiques traversant l’ancienne colonie du Sahara occidental.

    Suite à l’annonce par Alger de la mort de trois de ses ressortissants, des membres de la MINURSO se sont rendus sur place pour enquêter et préparer un rapport qui sera remis au Secrétaire général des Nations unies, qui enquêtera sur l’affaire, selon un média marocain proche du pouvoir.