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  • Maroc: Un calme tendu attend la réponse algérienne

    Maroc: Un calme tendu attend la réponse algérienne – Aucun pays ne veut entrer dans cette guerre. C’est l’objectif des (autres) forces étrangères qui veulent déstabiliser la région

    Alger, 4 novembre (EFE) – Un calme de guerre tendu enveloppe l’Afrique du Nord dans l’attente de la réponse « punitive » de l’Algérie qu’elle a promise à une attaque présumée de drone marocain contre un convoi de camions sur une route du Sahara, dans laquelle trois civils algériens ont été tués.

    Dans des déclarations à Efe, Akram Kharief, directeur du site spécialisé Menadefense, le premier à avoir rapporté l’incident enregistré lundi alors que l’Algérie commémorait le 67e anniversaire du début de la guerre d’indépendance contre la France, a expliqué aujourd’hui que « les chauffeurs de camion algériens ont été tués entre les villes d’Ain Bentili et de Bir Lahlou, territoire (sahraoui) libéré, une zone totalement isolée » utilisée pour le commerce de marchandises entre l’Algérie et la Mauritanie.

    Cette information a été confirmée par la présidence algérienne mercredi, après 48 heures de rumeurs, dans un communiqué dans lequel elle a accusé le Maroc et promis des « représailles », mais sans fournir de détails tels que le lieu exact de l’attaque, l’arme utilisée ou les raisons de considérer qu’il s’agit d’un acte hostile prémédité par l’armée marocaine, qui occupe illégalement l’ancienne colonie espagnole depuis 1975.

    Les détails fournis par Menadefense, un site web qui affirme que les camions ont été brûlés par un tir de précision télécommandé, effectué en plein jour par un Bayraktar TB2 de fabrication turque ou un drone de classe Hermès 450 de fabrication israélienne, qui avait décollé quelques minutes plus tôt d’une base aérienne dans la ville de Smara, dans les territoires occupés par le Maroc.

    Dans son communiqué, la présidence algérienne s’est contentée d’affirmer que « plusieurs facteurs indiquent que les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental ont commis un lâche assassinat avec des armes sophistiquées dans cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale caractéristique d’une politique bien connue d’expansion territoriale et de terrorisme ».

    « Il n’a pas été établi que l’attaque était particulièrement dirigée contre les Algériens. Il est certain que des drones ont été utilisés, ne laissant aucune place au doute. Il n’y a pas non plus de doute que les Marocains visaient des civils, ils savaient qu’ils allaient bombarder des civils. Je ne sais pas s’ils étaient conscients du fait qu’il s’agissait d’Algériens ou non, mais en tout cas, leur action était dirigée contre des civils », ce qui serait un acte de terrorisme, a déclaré Kharif.

    Le Conseil de sécurité algérien devrait se réunir dans les prochaines heures et recommandera au président le type de réponse à apporter.

    REPRÉSAILLES ATTENDUES

    La présidence a également promis que le meurtre des trois citoyens – identifiés comme étant les camionneurs Hamida Boumediane, Ahmed Belkhir Chtam et Brahim Larbaoui – « ne restera pas impuni », une promesse qui ouvre plusieurs scénarios possibles.

    En ce sens, le journaliste et expert en affaires de sécurité a exclu une réponse militaire directe similaire, mais il existe plusieurs hypothèses selon lesquelles l’armée algérienne pourrait renforcer sa présence aux frontières.

    « Il y a plusieurs options de réponse : la seule certitude est que l’armée algérienne ne bombardera pas les civils marocains, une option totalement exclue. D’autres possibilités sont des déploiements aériens, un renforcement des forces à la frontière et un renforcement de la sécurité militaire qui se trouve dans la zone du côté sahraoui », a déclaré Kharif, avant d’insister sur le fait qu’ »aucun des deux ne veut aller à la guerre ».

    « Jusqu’à présent, il y a une escalade diplomatique et politique et beaucoup de tension militaire, mais je pense que l’attitude algérienne ne prédit pas qu’il y aura une accélération dans cette (dernière) direction. Il est vrai qu’aucun des deux pays ne veut entrer en guerre ou du moins être le premier à la déclencher. La tension militaire restera, mais la volonté des deux pays d’entrer en guerre n’existe pas », a-t-il ajouté.

    Une source de sécurité qui a préféré garder l’anonymat a déclaré à Efe que l’armée algérienne, considérée comme l’une des plus puissantes de la région, « ne consacrera pas son temps ni ses armes puissantes à faire la guerre » et a prédit que la partie marocaine ne le fera pas non plus car « elle sait qu’elle serait perdante ».

    « Aucun pays ne veut entrer dans cette guerre. C’est l’objectif des (autres) forces étrangères qui veulent déstabiliser la région », a-t-il averti. EFE

    Nacera Ouabou

    Swissinfo, 04/11/2021

  • Menadéfense: Le Maroc a tiré pour tuer et pour provoquer…

    Menadéfense: Le Maroc a tiré pour tuer et pour provoque – La cible civile et désarmée clairement et formellement identifiée

    Le site Menadefense, spécialisé dans les questions liées aux armements est formel. L’attaque de ce premier novembre a été menée de façon délibérée contre des camionneurs civils, sans défense et clairement identifiés. Cette attaque n’a pu être menée sans qu’un ordre venu de haut lieu, sans doute le palais royal ou le chef d’état-major des FAR (forces armées royales). Il ne s’agit pas non plus d’un tir d’artillerie venu du mur de la honte. Celui-ci en effet est trop éloigné de l’endroit où étaient stationnés les deux camions. Et même si ça avait été le cas, le cratère aurait été plus profond et plus gros. L’attaque est bel et bien celle d’un drone sophistiqué, de fabrication turque ou bien sioniste.

    Si le Maroc a choisi de frapper délibérément de paisibles civils algériens c’est qu’il doit poursuivre au moins deux ou trois objectifs. D’abord, provoquer tout simplement l’Algérie, comme le montre le choix de cette date symbolique du 1er novembre. Ensuite, rendre inutilisable cette route qui relie Alger à Nouakchott, ce qui montre en soi à quel point le Maroc prend très sérieusement ombrage du retour en force de notre pays vers sa profondeur stratégique naturelle, l’Afrique en l’occurrence. Ensuite, le recours à ces drones, utilisant des munitions d’une précision extrême, dont l’existence et la présence sur les lieux est formellement attestée par de nombreux témoins oculaires, semble s’assimiler à une sorte de démonstration de force dans cette escalade régionale qui continue d’aller crescendo.

    De fait, les ravages que peuvent causer ces engins de la mort sont impressionnants, tel qu’on a pu les voir à l’œuvre en Libye contre les troupes de Haftar. Il va sans dire que l’Algérie a largement les moyens de se prémunir contre ces fourbes attaques, mais aussi et surtout de rendre au centuple les coups. Il est certain, ce disant, que cette attaque terroriste marocaine ne restera pas impunie ni sans conséquences. S’agissant des détails liés à cette attaque terroriste, le site en question rapporte d’abord que les victimes sont trois chauffeurs algériens, Hmida Boumediène de Laghouat, Ahmed Belkhir Chtam de Ouargla, Brahim Larbaoui de Ouargla, à bord de deux camions MAN immatriculés à Ouargla et affrétés pour une opération d’exportation de ciment blanc vers la Mauritanie.

    Il ajoute que « les deux camions revenaient à vide, leurs remorques n’étaient pas recouvertes de bâches. Les tracteurs étaient blancs et leurs remorques jaunes, sans aucun signe distinctif indiquant une quelconque menace ou le transport de quelconque marchandise prohibée. L’opération d’exportation légale est passée par les douanes algériennes et mauritaniennes. La société de transport assurait fréquemment des livraisons en Mauritanie et au Niger en plus de desservir le grand Sud algérien.

    Ce ne fut donc pas, de l’aveu du propriétaire de la société et des familles des victimes d’une opération de contrebande ou d’une aventure ». Les détails les plus accablants suivent juste après : « Le bombardement a eu lieu à environs 7 km à l’Ouest de la ville de Bir Lahlou qui se situe dans les territoires libérés contrôlés, faisant partie de la cinquième région militaire de l’Armée de libération du peuple sahraoui (ALPS).

    Une cible civile et désarmée clairement et formellement identifiée

    Les coordonnées exactes du lieu de l’incident sont 26.328777,-9.692441. Et d’ajouter que « les deux camions étaient à l’arrêt lors du bombardement et stationnés côte à côte à quelques dizaines de mètres au Nord de la piste principale. Selon le témoignage d’une habitante de passage, un des deux camions avait une roue crevée, le second lui portait assistance ». Aucune forme de menace, de quelque nature qu’elle soit n’était visible. Les matricules algériens devaient eux aussi être facilement identifiables. « L’endroit où se trouvait les deux camions se situe à plus de 35 kilomètres au Sud-Est du “mur de défense” marocain et des premières installations militaires des FAR. Les camions ne se sont à aucun moment dirigé vers les installations marocaines et ont longé, en maintenant une distance d’au moins 30 km le mur marocain ».

    Poussant plus loin les détails, les investigations et les révélations, le site ajoute que « dans un premier temps nous avions, sur la base de témoignages de routiers algériens fréquentant l’endroit, évoqué la possibilité d’une frappe d’artillerie marocaine. H’mida journaliste Sahraoui et ancien militaire, présent dans la zone a exclu cette possibilité à cause de l’éloignement des nids d’artillerie marocains d’une cinquantaine de Km de l’endroit. De l’absence de cratère et de la haute précision de la frappe. Lui, ainsi que de nombreux témoins ont vu au moins un drone provenant d’une direction Ouest faisant une ronde.

    Un témoignage vidéo confirme la présence de drone et le tir de deux missiles. Et d’ajouter que « selon plusieurs experts en armement, il s’agirait probablement d’une attaque de drone turcs Bayraktar TB-2 et de munition MAM-L ou de drones israéliens Hermes 450 équipés de deux missiles Hellfire. La vidéo montrant les deux véhicules calcinés confirme la haute précision de la munition et sa capacité explosive modérée. Le drone aurait décollé de la base aérienne de Smara dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et qui se trouve à 230 Km du lieu de la frappe ».

    Pour ce site, animé par des experts, qui accablent le Maroc sans appel, « si le drone a pu cibler de manière aussi précise les deux véhicules c’est qu’il a très clairement identifié ses cibles qui étaient visiblement civiles (deux camions blancs vides à l’arrêt). Le tir n’a pas pu avoir lieu sans confirmation d’une autorisation de tir et donc sans prise de conscience à un niveau hiérarchique élevé, les pilotes de drones étant des officiers et leur hiérarchie directe étant composée d’officiers supérieurs. Il est donc probable que l’attaque ait été faite de manière délibérée en connaissance ou non de la nationalité des victimes ».

    Ce rapport détaillé ne fait qu’étayer le communiqué de la veille de la Présidence de la République algérienne. Oui, le Maroc a frappé de paisibles civils algériens dans l’intention de les tuer, et de provoquer l’Algérie. Si ce crime ne va pas rester impuni, il ya lieu de s’inquiéter face au silence troublant de la communauté internationale, à commencer par le conseil de sécurité de l’ONU. Ne sommes-nous donc régis que par les simples et vulgaires lois de la jungle ?

    Wana aâreft…

    Mohamed Abdoun

    La patrie news, 04/11/2021

  • Le Maroc s’attend à une sévère punition algérienne

    Le Maroc s’attend à une sévère punition algérienne- Sa provocation « ne restera pas impunie », selon un communiqué de la présidence algérienne

    Le régime du Makhzen par son implication dans l’assassinat de trois ressortissants algériens, en bombardant avec barbarie leurs camions sur l’axe Nouakchott-Ouargla, aura atteint le paroxysme de ses provocations directes et indirectes contre l’Algérie et franchi, avec son impudence habituelle, une spirale de tension, qui risque d’ouvrir la voie à toutes les éventualités, mais dont le prix sera payé très cher.

    La sagesse et la clairvoyance de l’Etat algérien ont su maintenir les relations diplomatiques avec le voisin marocain, en dépit de l’histoire, ô combien noire, de trahison que la cour royale traîne derrière elle, devenue d’ailleurs spécialiste dans les coups de poignard dans le dos, depuis que le peuple algérien a embrassé le principe de la liberté, lutté contre l’injustice et s’est révolté contre les imposteurs. Le Makhzen est, de visu, allé loin au point de commettre des crimes atroces et lâches qui ne resteront pas impunis.

    En perpétrant un acte terroriste « lâche », le régime du Makhzen aura joué toutes ses cartes et confirmé à l’opinion publique internationale ses pratiques relevant du « terrorisme d’Etat ».

    Qualifiant cette agression de « bombardement barbare », la Présidence de la République a affirmé, dans un communiqué, que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat ».

    L’assassinat des trois ressortissants algériens par « un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région est une nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur », souligne le communiqué.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », a précisé le communiqué de la Présidence, insistant que l’assassinat des trois Algériens au moment où le peuple algérien célébrait le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, « ne restera pas impuni ».

    Cela étant, l’Algérie qui a décidé, en date du 24 août 2021, de rompre ses relations diplomatiques avec le royaume du Maroc, refuse toute médiation ou toute tentative de rapprochement entre les deux pays, car l’on ne peut pas mettre sur un même pied d’égalité, « l’agresseur et l’agressé », tel que souligné par le Président de la République lors d’une entrevue avec la presse nationale.

    Face à la confusion et à l’imprudence d’un régime qui semble ignorer les rapports de force et qui a échoué à établir de nouvelles alliances géostratégiques fictives, « l’Algérie sait bien ce que coûtent les guerres, car elle compte des millions de chouhada. Nous sommes un peuple résistant qui ne cherche pas la guerre, mais plutôt la paix. Cependant, celui qui cherche la guerre…celui qui nous agressera, le regrettera amèrement », avait mis en garde le Président Tebboune.

    Le patriote, 04/11/2021

  • Algérie : Maroc, la provocation de trop

    Algérie : Maroc, la provocation de trop – Plusieurs facteurs pointent du doigt les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental.

    Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un « bombardement barbare » de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, a indiqué hier, un communiqué de la Présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme « ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat ».

    « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glor7ieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », précise la même source.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », note le communiqué, ajoutant que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur ».

    « Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », affirme la même source.

    L’Express, 04/11/2021

    Trois Algériens « lâchement » assassinés par le Makhzen

    « Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla », a indiqué, hier mercredi ,un communiqué de la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, « avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat »

    « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la vglorieuse Révolution de libération nationale, trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », a précisé la même source. « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances l’ayant entouré », note le communiqué, ajoutant que « plusieurs facteur désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur. Les trois innocentes victimes de cet acte de terrorisme d’état rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », affirme la même source.

    Des rapports médiatiques en Algérie et en Mauritanie ont également fait état de la mort de trois civils algériens, p is pour cible, lundi 1er novembre 2021, par un drone marocain. Les victimes, originaires des villes de Laghouat et Ouargla, selon le site Menadefense (qui évoque pour sa part des tirs d’artillerie), seraient décédées lors de l’impact d’un missile air-sol.Contactée par Sputnik, une source sahraouie, proche du Front Polisario, a indiqué que les routiers étaient à l’arrêt au moment de l’attaque dans une zone située entre la localité de Bir-Lahlou, sur le territoire du Sahara occidental régi par le Front Polisario, et celle d’Aïn-Ben-Tili dans le territoire mauritanien. « Les trois victimes avaient emprunté la route qui mène de Tindouf, en Algérie, à Zouérat. Il semble qu’elles aient dévié de leur itinéraire et se sont retrouvées à mi-chemin entre Bir- Lahlou et Aïn-Ben-Tili, distantes tout juste de 30 kilomètres. Il faut comprendre qu’il n’y a pas de routes asphaltées qui relient les villes dans la région, les routiers empruntent des pistes en plein désert, il est donc possible que les victimes soient entrées en territoire sahraoui. Ce que nous savons c’est qu’elles étaient à l’arrêt lorsque le miss le a percuté leurs camions. Elles devaient certainement marquer une pause avant de reprendre le chemin », a indiqué une source qui a requis l’anonymat à Sputnik. Depuis la reprise du conflit armé au Sahara occidental le 13 novembre 2020, plusieurs attaques ciblant des civils, toutes attribuées aux Forces armées royales (FAR),

    ont été signalées dans différentes zones des territoires sahraouis administrées par le Front Polisario. Un projectile a récemment détruit la remorque d’un camion à la frontière de la Mauritanie et du Sahara occidental conduit par un chauffeur algérien. Ce dernier s’en est sorti sain etsauf. Ces 12 derniers mois ont surtout été marqués par la frappe marocaine contre un convoi militaire sahraoui qui a provoqué la mort d’Addah Al-Bendir, le commandant de la gendarmerie nationale sahraouie lors d’un raid aérien au mois d’avril 2021. Selon certains observateurs, le Maroc aurait utilisé un drone d’attaque lors de cette opération. Information qui n’a jamais été confirmée par l’armée marocaine.

    Par : KAHINA HAMMOUDI

    Le Midi Libre, 04/11/2021

  • Maroc – Algérie: Bruits de bottes (expert espagnol)

    Maroc – Algérie: Bruits de bottes (expert espagnol) – Le Maroc n’ait aucun intérêt à une escalade de la guerre avec le Front Polisario, car cela attirerait l’attention de la communauté internationale et obligerait les autorités marocaines à entamer des négociations diplomatiques avec le Polisario.

    Comment le conflit entre l’Algérie et le Maroc affecte-t-il l’Espagne ?

    Le journaliste Ignacio Cembrero, spécialiste du Maghreb, analyse dans « Más de uno » les causes et les conséquences de la dernière confrontation entre l’Algérie et le Maroc, qui pourrait déboucher sur « une guerre éclair ».
    ondacero.es

    La tension en Afrique du Nord s’est ravivée après que l’Algérie a accusé le Maroc d’avoir tué trois civils algériens qui voyageaient dans deux camions le long d’une route commerciale dans un bombardement de drone. Après avoir enquêté sur cet « acte ignoble », les autorités algériennes ont prévenu dans un communiqué que leur mort « ne restera pas impunie ».

    Le Maroc ne vise pas les civils algériens

    Pour l’instant, il n’y a pas de version officielle du gouvernement marocain, qui n’a ni confirmé ni nié sa responsabilité dans l’incident. Cependant, une source autorisée a fait une déclaration à l’agence « France Presse » dans laquelle il ne nie rien. « Elle dit bien qu’il s’agit d’une zone où les civils ne doivent pas passer et souligne qu’à aucun moment le Maroc n’a visé des civils algériens », explique Ignacio Cembrero, journaliste à « El Confidencial ».

    Avec cette réaction du Maroc, on peut supposer que la version algérienne, après avoir fourni des photos et des témoignages, est tout à fait crédible.

    La cessation des relations affecte directement l’Espagne

    Il y a quelques semaines, Ignacio Cembrero a publié un article dans El Confidencial mettant en garde contre la possibilité d’une confrontation armée entre l’Algérie et le Maroc en cas d’incident préalable pouvant servir de justification. Le journaliste affirme que « les relations entre les deux pays se détériorent, ils ont rompu leurs relations diplomatiques ».

    En fait, en Espagne, nous subissons les conséquences de cette cessation des relations, puisque le plus grand gazoduc qui approvisionne notre pays a été fermé.

    Certaines escarmouches pourraient mener à une guerre éclair.

    Ces derniers mois, « il y a eu plusieurs petites escarmouches à la frontière qui n’ont pas impliqué de tirs armés », explique M. Cembrero, « mais il s’agit d’un saut qualitatif ». A tout cela, il faut ajouter le contexte de guerre de basse intensité qui sévit depuis le 13 novembre dernier à cause d’un conflit entre le Front Polisario et l’armée marocaine au Sahara occidental.

    « La situation peut encore se détériorer. Certaines escarmouches pourraient déboucher sur une guerre éclair », explique le journaliste, qui souligne que, même si « ce n’est pas l’hypothèse principale, rien n’est à exclure ».

    L’intérêt de l’Algérie et du Maroc dans le conflit

    Bien que le Maroc n’ait aucun intérêt à une escalade de la guerre avec le Front Polisario, car cela attirerait l’attention de la communauté internationale et obligerait les autorités marocaines à entamer des négociations diplomatiques avec le Polisario. Toutefois, « l’Algérie et le Front Polisario peuvent avoir un intérêt dans le conflit », conclut M. Cembrero.

    Onda Cero, 04/11/2021

  • Algérie – Maroc : « Ce crime ne restera pas impuni ! »

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    Algérie – Maroc : « Ce crime ne restera pas impuni ! » – Les trois ressortissants, originaires de Laghouat et de Ouargla, ont été victimes de tirs de l’artillerie marocaine, alors qu’ils se déplaçaient dans le cadre d’une transaction commerciale ordinaire
    « Leur assassinat ne restera pas impuni!», s’indigne la Présidence de la République algérienne, dans un communiqué, publié, hier, mercredi, en réaction au crime des trois ressortissants algériens tués dans un bombardement attribué au Maroc, sur la route Nouakchot-Ouargla, reliant l’Algérie à la Mauritanie, entre Ain Bentili et Bir Lahlou, au Sahara Occidentale. Le crime a été perpétré, symbolique du geste, le 1er novembre, coïncidant avec la célébration du 67ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954.
    C’est ce qu’a souligné le communiqué de la Présidence. « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans le joie et le sérénité le 67e anniversaire de déclenchement de le glorieuse révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens on été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient le liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de le région »
    En effet, les trois ressortissants, originaires de Laghouat et de Ouargla, ont été victimes de tirs de l’artillerie marocaine, alors qu’ils se déplaçaient dans le cadre d’une transaction commerciale ordinaire. D’autant que leur trajet était effectué sur une ‘’terrain libéré’’, ce qui n’a pas pour autant, dissuadé les soldats marocains à asséner des tirs d’artillerie sur le camion de marque Man, à bord duquel étaient les trois innocentes victimes, et qui était stationné le plus normalement du monde.
    Le communiqué de la Présidence a également indiqué que « les autorités algériennes on aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’on entouré », avant de rajouter que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur. »
    Enfin, la Présidence n’a pas omis de rendre hommageaux « trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat. »
    Zoheir Zaid
    Ecotimes, 04/11/2021
    Le crime «ne restera pas impuni»: Trois Algériens assassinés dans une attaque de l’armée marocaine
    Vingt-quatre heures après l’entrée en vigueur de l’arrêt du gazoduc GME qui permettait au voisin marocain de s’approvisionner en gaz naturel algérien pour faire fonctionner deux centrales à cycle combiné, le Maroc bombarde des camions de ressortissants algériens. L’information a été confirmée par la présidence de la République dans un communiqué rendu public hier et qui qualifie cette attaque de «lâche assassinat» commis par les «forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental» avec un «armement sophistiqué». 
    L’Algérie affirme que cet assassinat «ne restera pas impuni». Il s’agit de trois ressortissants algériens lâchement assassinés par un «bombardement barbare» de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, indique mercredi un communiqué de la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme «ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».
    «Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région», précise la même source. 
    Le communiqué précise que les autorités algériennes «ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré», ajoutant que «plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur». 
    «Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er novembre, les martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni», affirme la même source.
    «Actions hostiles, inamicales et malveillantes»
    Cette escalade meurtrière intervient après plusieurs «actes hostiles à la souveraineté et à l’unité de l’Algérie» menés par le Maroc depuis plusieurs mois, ayant abouti à plusieurs décisions prises par les autorités algériennes. Il y a eu d’abord la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. Une décision qualifiée, par le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, lors d’une déclaration sur la chaîne CNN International, de «manière civilisée» pour «mettre un terme à une situation qui ne pouvait durer davantage sans causer de dommages et qui risquait de mener les deux pays vers une voie non souhaitable». 
    Cette décision a été prise suite aux déclarations de l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, en juillet dernier, à propos d’une prétendue volonté d’indépendance de la Kabylie. L’Algérie, toujours par la voix de Lamamra, reproche également au Maroc d’entretenir une «collaboration active et documentée» avec «deux organisations terroristes dites MAK et RACHAD». 
    L’affaire du scandale Pegasus, du nom du logiciel israélien, utilisé pour l’espionnage «massif et systématique» des «responsables et des citoyens algériens» ciblés par les services de renseignement marocains, est la goutte qui a fait déborder le vase. Alger annonce la rupture des relations diplomatiques avant de signifier qu’elle ne renouvellera pas le contrat d’approvisionnement en gaz naturel arrêtant, par conséquent, les exportations par le gazoduc GME reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc.
    Si l’approvisionnement de l’Espagne continuera via le gazoduc Medgaz et, en cas de demande supplémentaire, par navires de GNL, le gaz algérien n’alimentera plus les centrales marocaines.

  • Le Maroc a accusé l’Algérie de tuer deux camionneurs au Mali

    Le Maroc a accusé l’Algérie de tuer deux camionneurs au Mali – Les ressortissants marocains ont été assassinés par un groupe terroriste sur la route, à 300 kilomètres de Bamako, dans une région infestée de groupes armés

    Trois (3) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un « bombardement barbare » de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, a indiqué mercredi un communiqué de la Présidence de la République.

    Selon la même source, plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme « ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat ».

    « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », précise la même source.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », note le communiqué, ajoutant que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur ».

    « Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », affirme la même source.

    En attendant le résultat de l’enquête, force est de constater que cet attentat est intervenu après une détérioration, sans précédent, des relations entre l’Algérie et le Maroc. Pour ses projets expansionnistes, le royaume de Mohamed 6 a affiché clairement son hostilité à l’Algérie. Son alliance avec l’entité d’Israël est scellée exclusivement dans le but de nuire à l’Algérie.

    Cette affaire est une étape supplémentaire dans l’escalade entamée pendant l’été dernier, avec une série d’ « actes hostiles» et de «provocations» du Maroc à l’égard de l’Algérie et qui ont amené Alger à annoncer le 24 août la rupture des relations diplomatiques avec Rabat.

    Les observateurs s’interrogent sur les motivations du Maroc à travers cet acte gravissime et surtout, jusqu’où ira l’escalade après cette énième provocation directe ?

    En septembre dernier, certaines voix au Maroc avaient imputé à l’Algérie l’assassinat de deux chauffeurs de camion marocains au Mali. Les ressortissants marocains ont été assassinés par un groupe terroriste sur la route, à 300 kilomètres de Bamako, dans une région infestée de groupes armés.

    Il n’était du coup pas sérieux d’accuser l’Algérie et c’est pourquoi des voix non officielles au Maroc se sont chargées de le faire à la place des autorités.

    Cette attaque du 1er novembre 2021 est très différente, les forces d’occupation marocaine étant proches de la zone où elle a eu lieu.

    Du reste, les autorités algériennes devraient détenir toutes les preuves irréfutables de l’implication du Maroc, sinon elles n’auraient pas proféré de telles accusations à l’égard d’un Etat étranger. Autrement dit, les Algériens ont la certitude qu’il ne s’agit pas d’une banale bavure.

    Il est important de souligner que cette attaque s’est déroulée le jour-même où l’Algérie a fermé le robinet de gaz au Maroc.

    La veille, le 31 octobre au soir, le président Abdelmadjid Tebboune avait annoncé avoir ordonné la non-reconduction du contrat d’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui relie l’Algérie à l’Espagne via le Maroc et sur lequel ce dernier prélevait des quantités de gaz pour sa production d’électricité.

    Aziz T.

    La Nation, 04/11/2021

  • Algérie – Maroc: La face haineuse du Makhzen

    Algérie – Maroc: La face haineuse du Makhzen – Par le passé, les Algériens ont connu ce genre de pratiques inhumaines, ces sordides comportements de bas-étage et ils ont fini par réagir et riposter. Ce genre de crime mérite clairement de la fermeté. Tôt ou tard. Car il y va de la dignité du peuple algérien, touché dans son honneur et son intégrité.

    Cette fois, il n’y a plus aucun doute sur la face hideuse du régime marocain. Il vient de démontrer à la face du monde, qu’il est un excellent élève de la sinistre entité sioniste, nourri de son poison mortelle et capable de tout faire pour assouvir sa haine envers tout ce qui est algérien.

    Rien ne peut justifier l’assassinat de ressortissants algériens par les militaires marocains, ciblant directement leurs camions qui faisaient la liaison entre la Mauritanie et l’Algérie. Le crime a eu lieu sur une route qui longe les territoires de la République sahraouie. Avant même les conclusions d’une quelconque enquête, il est établi que ce bombardement était prémédité, préparé minutieusement et commis avec un armement des plus sophistiqués. Le choix de la date du 1er novembre, jour de la commémoration du déclenchement de la glorieuse révolution armée qui a libéré tout le Maghreb, pour accabler de pauvres civils n’est pas fortuit.Le message est plus que significatif. Le crime est plus qu’odieux et terrible. Il s’apparente déjà à un terrorisme d’Etat, doctrine que le palais royal a décidé d’en faire désormais sa ligne de conduite depuis quelques mois. Comment peut-on tirer aussi froidement avec des obus ou des missiles sur des camionneurs ou des transporteurs de marchandises? Des camionneurs, de paisibles pères de famille, pacifiques et qui ne font que leur métier? Pourquoi cet acte ignoble, qui n’est ni une bataille tactique, ni un succès de guerre? Bien sûr que les agressions et les félonies marocaines ne datent pas d’aujourd’hui. Il serait fastidieux d’étaler encore les chroniques, les récits, les témoignages et l’histoire de ces trahisons, de ces mensonges, de ses manœuvres sournoises, de ses ruses malhonnêtes….

    La stratégie de tension permanente et de provocation que Rabat a choisi pour déstabiliser ses voisins, notamment l’Algérie, est un plan développé par des laboratoires sionistes, connus pour leur haine contre tous ceux qui s’identifient aux luttes anticoloniales, aux idéaux de justice et de liberté pour les peuples de la région.

    Pour de nombreux observateurs, le makhzen a opté pour une voie dangereuse, risquée et périlleuse pour sa propre survie, depuis qu’il s’est cru renforcé par ses alliances sionistes, se permettant tout, piétinant les lois et les règles internationales, écrasant toute morale de bon voisinage. L’option d’assassiner cyniquement des civils innocents algériens est symptomatique de la nouvelle mentalité du régime hideux de Rabat, celle qui commence par le mépris et la haine de tout ce qui algérien, pour s’achever par la violence et le terrorisme.

    Par le passé, les Algériens ont connu ce genre de pratiques inhumaines, ces sordides comportements de bas-étage et ils ont fini par réagir et riposter. Ce genre de crime mérite clairement de la fermeté. Tôt ou tard. Car il y va de la dignité du peuple algérien, touché dans son honneur et son intégrité.

    Assassinat de trois algériens par l’armée marocaine: “un acte ignoble “, affirme la présidence

    L’assassinat de trois camionneurs algériens dans un bombardement de l’armée marocaine le 1er novembre 2021 à la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie a été qualifié, ce mercredi 3 novembre 2021, d’”acte ignoble” par la présidence algérienne qui a assuré que ce “lâche assassinat” ne restera pas impuni.

    Dans un communiqué rendu public, la Présidence de la République, fait état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme “ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat”.

    “Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région”, précise la même source.

    “Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré”, note le communiqué, ajoutant que “plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur”.

    “Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni”, assure la présidence.

    Le Jeune Indépendant, 04/11/2021


  • Trois camionneurs algériens tués dans une attaque marocaine

    Trois camionneurs algériens tués dans une attaque marocaine – Les camions de fret faisaient régulièrement la liaison Nouakchott-Ouargla

    Trois chauffeurs de camions algériens ont été tués dans un bombardement mené dans l’après-midi du 1er novembre 2021 par l’armée marocaine contre leur convoi dans la route entre la ville frontalière algérienne Tindouf et Zouiret en Mauritanie. C’est ce qu’ont fait savoir, ce mardi, plusieurs sources dont des proches des victimes et une conseillère du président sahraoui Ibrahim Ghali.

    Les camions de fret faisaient régulièrement la liaison Nouakchott-Ouargla, selon un des proches des victimes dont deux roulaient à bord de leur camion de la marque allemande MAN. Le troisième chauffeur tué était originaire de Ouargla et était aussi un habitué du trajet.

    L’agression marocaine s’est déroulée entre les localités d’Aïn Bentili et Bir Lahlou en territoire libéré, le tronçon qui conduit à la route entre l’Algérie et la Mauritanie.

    Les deux camions étaient à l’arrêt lorsqu’ils ont été la cible de bombardements par l’artillerie marocaine provenant de derrière le mur de séparation se trouvant à plus de 25 km du lieu du drame.

    L’une des victimes de l’agression marocaine est Hmida Boumediene, originaire de Laghouat, dont l’annonce de sa mort a été faite sur Facebook par son neveu Djallal Eddine Boumedienne habitant Ain Madi à Laghouat.

    Selon des témoignages de voyageurs sahraouis qui se trouvaient sur la même route, les deux camions ont été visés par deux obus tombés par intervalles.

    Les corps des victimes ont été déchiquetés par les déflagrations, a indiqué une survivante de l’agression sur Facebook.
    De son côté, Al Nana Lebat-Rachid conseillère auprès de la présidence de la République arabe sahraouie a confirmé l’agression marocaine et le nombre des morts, précisant qu’elle s’est déroulée à la lisière des frontières entre le Sahara Occidental et la Mauritanie.

    Aucune réaction officielle n’est venue confirmer cette agression qui n’est pas la première du genre ciblant des camionneurs algériens.

    Par S. Ould Brahim

    Le Jeune Indépendant, 03/11/2021

  • Mort des comionneurs au Mali: Le Maroc accuse l’Algérie

    Mort des comionneurs au Mali: Le Maroc accuse l’Algérie

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    Paranoïaque et hystérique, la propagande marocaine tente d’accuser l’Algérie de terrorisme

    Par Skander Boutaiba

    Quelque part au Mali, deux camionneurs marocains ont été tués et un autre troisième blessé à la suite d’une attaque armée qui a été perpétrée hier samedi. Révélée par l’ambassade du Maroc à Bamako, l’information est reprise en boucle par les médias locaux et naturellement sur les réseaux sociaux.

    Une vidéo, dont la date et le lieu ne sont pas connus, montre l’endroit où l’attaque contre les camionneurs a été commise. Un homme, s’exprimant vraisemblablement en dialecte marocain, atteste la mort de deux personnes. La vidéo ne cesse d’être commentée de l’autre côté de la frontière.

    Bien que les attaques armées soient fréquentes au Mali – en témoigne le récent rapt de trois ressortissants chinois et deux autres mauritaniens -, le makhzen tente de surfer sur le malheur de ces sujets en accusant l’Algérie de terrorisme.

    Comme en 1994, après l’attentat contre un hôtel à Marrakech, le Maroc a lâché sa propagande officielle. Elle a pour mission de faire croire que les deux Marocains ont été tués par des Algériens et / ou des mercenaires à la solde des services algériens. Les mieux imaginatifs des propagandistes préfèrent parler d’une attaque menée conjointement par des Algériens et des éléments du Front Polisario.

    L’un d’eux s’appelle Abdelilah Hifdi. Président de la Fédération nationale marocaine du transport, il s’est illustré par un « beau tissu de sornettes » dans une déclaration accordée au 360.ma, un site de propagande géré directement par le cabinet royal, en accusant nommément l’Algérie et le Polisario.

    Pour ce quidam, le but de cette attaque est de « pousser les camionneurs marocains à renoncer à desservir l’Afrique subsaharienne, au moment où la zone de libre-échange continentale africaine est en train de se mettre en place ».

    Sur les comptes du mouvement Moorish, un groupe extrémiste nostalgique des thèses expansionnistes du royaume, c’est la folie. Non seulement l’on accuse l’Algérie, mais appelle à la vengeance. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

    Dans une seconde vidéo publiée depuis ce qui semble être un dispensaire, l’homme, blessé lors de cette attaque, a livré son témoignage. Interrogé par un autre camionneur, qui a partageait un live sur les réseaux sociaux, il a indiqué que les assaillants avaient renoncé à leur forfait après avoir appris qu’il était musulman et Marocain.

    Ce même camionneur a fustigé d’ailleurs l’ambassade marocaine à Bamako qui, selon lui, a délaissé ce ressortissant. Alors qu’un démenti a été apporté par les témoins oculaires de cet incident, les comptes de la propagande Moorish continuent à délirer. Le concours à la petite blague est désormais ouvert chez nos voisins…

    Skander Boutaiba

    La Patrie News, 12/09/2021