Étiquette : campagne

  • Algérie. Un dernier coup de rein

    Algérie. Un dernier coup de rein

    Tags : Algérie, élections locales, campagne – Algérie. Un dernier coup de rein

    La campagne électorale pour les locales du 27 novembre prochain entre dans son 14ème jour. A pratiquement une semaine de sa fin, elle reste encore frappée du sceau de la timidité et n’arrive toujours pas à amorcer une vraie envolée, capable d’inverser la tendance à laquelle nous assistons depuis le jeudi 4 novembre début de son lancement.
    Pourtant, les partis en lice et leurs chefs multiplient les rencontres et les meetings, et mouillent la chemise comme on dit, mais cela ne semble pas prendre auprès des citoyens qui restent encore à distance de cet événement politique qui vient pourtant couronner le processus d’édification des institutions de l’Etat et couper les ponts avec les anciennes pratiques qui ont pollué l’exercice politique dans le pays ces dernières années.

    L’enjeu est d’importance, surtout pour des élections qui ont un rapport direct avec la gestion de la vie quotidienne du citoyen, car les assemblées locales sont cette première cellule qui connaît mieux que quiconque les besoins de la population et qui est la plus capable de changer son quotidien. La responsabilité de l’avenir local des Algériens est partagée autant par les futurs élus que par la population elle-même qui se doit de prendre en main son avenir et choisir celui ou celle qu’elle voit à même de répondre à ses attentes et à ses sollicitations pour changer le visage de sa localité et l’ouvrir sur un monde qui change à une grande vitesse.

    Les candidats en lice pour ces locales et leurs chefs de partis se doivent de faire encore plus et d’investir de manière plus intelligente le terrain, non seulement pour convaincre les Algériens de voter pour leurs listes, mais surtout pour les mobiliser à venir nombreux le jour du vote pour consacrer leur choix et donner à leurs futurs responsables locaux cette marge de volonté populaire qui leur permettra d’engager les changements et les transformations nécessaires dans leur localité.

    Aujourd’hui cet engouement tant espéré n’est pas palpable. Ça ne prend toujours pas. Et pourtant la conjoncture exige des candidats de creuser d’autres sillons et de trouver d’autres méthodes pour impliquer le citoyen dans cette transformation qui s’annonce dans le pays à travers ces élections locales qui représentent la dernières étape démocratique dans la transformation du paysage politique national et dans l’édifications des nouvelles institutions du pays. Il faut manifestement donner un dernier coup de rein pour raviver cette campagne qui ne doit pas s’enliser dans la monotonie qui l’a caractérisée jusque là.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 17/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Campagne

  • La France bloque une campagne contre les discriminations envers les femmes voilées

    La France bloque une campagne contre les discriminations envers les femmes voilées

    – « La vidéo de la campagne encourage le port du voile, ce que nous condamnons », a déclaré Sarah El Hairy, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, chargée de la jeunesse et de l’engagement

    La France a bloqué une campagne de lutte contre les discours de haine anti-musulmans lancée par l’antenne du Conseil de l’Europe contre les discriminations.

    Des images de femmes portant un voile ont été partagées sur le compte Twitter de l’antenne du Conseil de l’Europe contre les discriminations avec les slogans « La liberté est dans le voile », « Apportez la joie et acceptez les hijabs » et « La beauté est dans la diversité comme la liberté est dans le hijab ».

    S’exprimant sur LCI TV, Sarah El Hairy, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, chargée de la jeunesse et de l’engagement, a déclaré que la campagne du Programme « Droits, Égalité et Citoyenneté » du Conseil de l’Europe l’avait choquée.

    « Cette campagne est absolument à l’opposé de nos valeurs », a affirmé El Hairy.

    Et d’ajouter : « La France défend liberté de conviction, mais ce que l’on voit dans cette vidéo c’est le fait de prôner le port du voile, ce qui est condamnable (….) Nous avons fait part de notre désapprobation, d’où le retrait de cette campagne dès aujourd’hui. »

    Après que la France a assuré le retrait de la campagne, le Conseil de l’Europe a supprimé les messages connexes sur son compte Twitter.

    La responsable française a affirmé que Paris avait jugé « nécessaire de faire une protestation officielle », justifiant la position de son gouvernement en déclarant : »On ne prône pas le voile comme élément identitaire, c’est absolument contraire à tout ce que nous défendons comme idéal ».

    Le Conseil de l’Europe (à différencier du Conseil européen, institution de l’UE qui regroupe les chefs d’État et de gouvernement des pays membres) a lancé, jeudi, cette campagne contre la discrimination des femmes portant le voile, publiant sur son site plusieurs dizaines de visuels en anglais et adaptés au format des réseaux sociaux dans le cadre d’une campagne de communication visant à « lutter contre les discours de haine antimusulmans », explique le quotidien Le Figaro

    Et de préciser que La campagne est cofinancée par l’Union européenne via son programme « Droits, Égalité et Citoyenneté » qui doit contribuer à ce que « l’égalité et les droits des personnes tels qu’ils sont inscrits dans le Traité, la Charte et les conventions internationales des droits de l’homme, soient promus, protégés et effectivement mis en œuvre ».

  • Campagne de boycott des produits français – Lancée sur les réseaux sociaux

    Des internautes ont lancé sur les réseaux sociaux une campagne d’envergure de boycott des produits fabriqués en France sous le hashtag “#BoycottLes produitsfrançais” en réaction aux déclarations du président français Emmanuel Macron encourageant les caricatures et les dessins offensants le Prophète Mohamed (QSSSL).

    En effet, le hashtag incitant au boycott des produits français s’est placé en tête des sujets les plus discutés dans le monde arabo-musulman et ce en réaction aux propos hostiles à l’Islam et aux musulmans tenus par des officiels français et en soutien au Prophète (QSSSL).

    En Algérie, plusieurs pages sur les réseaux sociaux et des personnalités publiques ont manifesté leur soutien à cette initiative.

    Le président français a déclaré, lors d’un hommage rendu au prof d’histoire-géographie tué par un jeune homme d’origine tchétchène, que « Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent », martelant que ce dernier a été assassine « parce qu’il incarnait la République ».

    « Samuel Paty fut tué parce que les islamistes veulent notre futur et qu’ils savent qu’avec des héros tranquilles tels que lui, ils ne l’auront jamais», a insisté celui qui a succédé à François Hollande en 2017.

    Imène Boukhatem / Traduit par: Moussa. K.

    Source : Echourouk Online, 23 oct 2020

    Tags : France, Islam, Islamisme, Charlie Hebdo, caricatures, Samuel Paty, boycott, produits français, réseaux sociaux, campagne,

  • Commentaire : Bataille

    Par Fouzia Mahmoudi

    Alors que les sondages sur l’élection présidentielle de 2022 en France se multiplient ces dernières semaines, il apparaît de manière de plus en plus évidente qu’il manque à droite une personnalité capable d’enthousiasmer et de rassembler les électeurs de cette famille politique. Et si certains noms ont plus de succès que d’autres auprès des personnes sondées, aucun ne sort, pour le moment, du lot.

    C’est dans cette conjoncture que l’ancienne ministre sarkozyste Rachida Dati a posé des jalons en vue de la présidentielle de 2022 en affirmant au quotidien britannique «The Times» sa détermination à «gagner» cette élection.

    Interrogée, dans le cadre d’un portrait, sur ses projets pour les deux années à venir, l’ex-candidate LR à la Mairie de Paris a répondu : «Gagner l’élection présidentielle de 2022», selon ses propos publiés en anglais par le journal. «Quand vous faites de la politique et que vous gagnez des batailles électorales et que vous faites en sorte que votre cause avance, que vous défendez vos valeurs et une communauté de destins, nécessairement, il arrive un moment où vous vous dites, surtout quand vous voyez l’état du pays, cette bataille, peut-être que je pourrais la mener», a ajouté l’ancienne ministre de la Justice.

    En juillet déjà, Rachida Dati avait estimé avoir «un rôle à jouer» pour la présidentielle. «Ce sera à ma famille politique de choisir un candidat pour 2022», mais «je participerai à cet engagement majeur», avait-elle alors affirmé au «Parisien» en se disant convaincue qu’il n’y a «pas d’homme ou de femme providentielle».

    Début septembre, elle avait cependant assuré que l’ancien ministre Xavier Bertrand, qui se positionne activement pour 2022 depuis l’été, était «celui qui a le plus faim» à droite. «J’ai envie, mais je veux que ce soit le meilleur et je ne sais pas si je peux être la meilleure», avait alors ajouté Dati sur BFM TV en se plaçant «dans une dynamique collective».

    Les Républicains, anticipant une possible défection de François Baroin pour la présidentielle, ont renvoyé le choix de leur candidat à avril 2021. L’ancienne garde des Sceaux est revenue sous les feux des projecteurs après une campagne combative pour la Mairie de Paris qui l’a placée en deuxième position (34 % des voix au second tour) derrière Anne Hidalgo (49 %), alors même que sa candidature au départ avait été largement moquée.

    Par ailleurs, dans le cadre de l’enquête sur Carlos Ghosn, une information judiciaire a été ouverte par la justice sur des faits d’«abus de biens sociaux» et de «corruption passive» autour de contrats de conseil passés par l’alliance Renault-Nissan avec Rachida Dati et le criminologue Alain Bauer, que l’ancienne eurodéputée a régulièrement dénoncée comme une «manœuvre» et une «instrumentalisation».

    Reste à voir si les électeurs de droite à l’échelle nationale, comme l’on fait les électeurs de droite de Paris, seraient prêts à se ranger derrière l’ex-garde des Sceaux, qui malgré les moqueries qu’elle a eues à subir tout au long de sa carrière, a toujours réussi à sortir du lot et à ne pas tomber dans l’oubli comme ce fut le cas pour tant d’autres personnalités politiques avant elle.

    Tags : France, Macron, Rachida Dati, Nicolas Sarkozy, élections, campagne, Paris,