Étiquette : campagne électorale

  • Wikileaks: Les excellentes relations Hillary-Mohammed VI

    Wikileaks: Les excellentes relations Hillary-Mohammed VI

    Maroc, Etats-Unis, Hillary Cliton, emails, John Podesta, campagne électorale,

    Les e-mails du candidat révèlent, à tout le moins, une grande harmonie avec le roi du Maroc.

    Parmi les 4 000 messages volés au directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, et rendus publics le 13 octobre par l’organisation Wikileaks, certains témoignent de l’excellente impression que fait le roi du Maroc, Mohammed VI, sur la candidate démocrate à la Maison Blanche. L’un de ces messages retranscrit le discours payant d’Hillary Clinton devant General Electric à Wall Street en janvier 2014, dans lequel elle encourageait les investissements au Maroc : « Je donne au roi Mohammed VI un énorme crédit pour la façon dont il gère le processus de changement au Maroc », a-t-elle déclaré. « Je ne sais pas ce que l’avenir réserve au Maroc, mais c’est un pays dans lequel je conseillerais d’investir, car il semble avoir réussi une transition, du moins dans sa première phase. »

    Une semaine plus tard, Wikileaks a divulgué d’autres messages qui ont relancé le débat sur les paiements présumés de Mohammed VI à la Fondation Clinton. Huma Abedin, conseillère de Clinton, a déclaré à John Podesta en janvier 2015 que le roi du Maroc s’était engagé à donner 12 millions de dollars (11 millions d’euros) « approximativement » à la Fondation Clinton si Hillary Clinton assistait à une conférence de la Clinton Global Initiative (CGI) sur le développement de l’Afrique et du Moyen-Orient.

    Il n’y a cependant aucune trace d’un don de 11 millions d’euros de Mohammed VI à cette fondation. Toutefois, en avril dernier, le site web américain politico.com a révélé que l’exportateur de phosphates OCP, propriété de l’État marocain, avait fait don d’au moins un million de dollars à la Fondation Clinton pour la tenue de la conférence à Marrakech.

    Hillary Clinton a annulé sa visite au Maroc une semaine après l’annonce de la nouvelle. Et l’ancien président Bill Clinton et sa fille Chelsea se sont rendus à Marrakech.

    D’anciens employés de l’entreprise publique OCP, habitants du Sahara occidental, ont déclaré à l’époque à Politico que la candidate « a vendu son âme quand elle a accepté cet argent ».

    Elle est la correspondante pour le Maghreb depuis 2015, basée à Rabat. Avant cela, elle a travaillé pendant trois ans comme correspondante pour l’Amérique du Sud depuis Buenos Aires. Il a commencé à EL PAÍS en 1989, après avoir travaillé pendant plusieurs mois à « El Mundo ». Il est l’auteur des romans « Era tan bella » – mention spéciale du jury du prix Nadal en 2000 – et « Manuela ».

    FRANCISCO PEREGIL

    El Païs, 01/09/2016

    #Maroc #MohammedVI #HillaryClinton #OCP #SaharaOccidental #

  • Algérie. Campagne électorale: Un contexte difficile

    Tags : Algérie, élections locales, campagne électorale – Algérie. Campagne électorale: Un contexte difficile

    Cela fait une quinzaine de jours que la campagne électorale pour les élections locales anticipées du 27 novembre bat son plein. Entamée le jeudi 4 novembre dernier, elle entrera en effet à partir de demain dans sa troisième et dernière semaine.

    Quinze jours durant lesquels les partis politiques et les indépendants en lice pour ce rendez-vous électoral ont déployé toutes leurs énergies pour séduire les Algériens en les incitant à aller voter en leur faveur le jour « J », soit le samedi 27 novembre prochain. Il est donc certain que cette période de 15 jours est amplement suffisante pour les partis d’avoir une évaluation de la situation, en somme un premier bilan de cette campagne électorale et de pouvoir ainsi mettre les bouchées doubles pour la cette dernière semaine. Selon les échos ayant filtré des permanences des états-majors politiques, il semble que l’on ne soit pas totalement satisfait ou mécontent.

    Autant dire que l’appréciation est mitigée. Car le constat est on ne peut plus clair : il n’y a pas eu le grand engouement populaire comme souhaité par les candidats et leurs partis politiques. Cela a été notamment constaté lors des meetings électoraux ou l’affluence n’a pas atteint son paroxysme. Les partispolitiques peinent en effet à mobiliser les foules et ce même si les salles ne sont pas organisées les rassemblements ne sontpas assez vastes. Les salles ne sont relativement pleines que lorsque ce sont les leaders politiques des formations politiques en lice qui animent les meetings. La campagne d’affichage n’a pas, elle aussi, démarré en trombe puisqu’il a fallu attendre au moins une dizaine de jours pour garnir les panneaux électoraux et permettre ainsi aux citoyens de découvrir le visage des candidats qui ambitionnent de briguer un siège aux assemblées populaires communales ou assemblées populaires de wilayas. Ce peu d’engouement était , estiment les observateurs , très attendu . Il n’y a qu’à voir le contexte politique et social du déroulement de cette campagne électorale .

    En effet le contexte est franchement peu propice à la mobilisation des foules. Ces dernières, aux prises avec les difficultés de la vie quotidienne, ont, en toute logique, l’esprit bien ailleurs. Sur ce plan la cherté de la vie au vu de l’envolée des produits de première nécessité, notamment les produits alimentaires et les viandes blanches qui ont atteint les records, ont poussé de larges pans de la population à avoir des attitudes empreintes d’un fort scepticisme pour ne pas dire une certaine aversion de la chose politique. Les partis politiques et les indépendants maintiennent, pourtant, le cap et n’ont guère le choix à vrai dire puisque ilssavaient au préalable que la campagne électorale n’allait pas être , dans une conjoncture aussi morose sur le plan social, une simple sinécure. Et pour pallier cette désaffection du public les partis et les candidats ont eu recours en force aux réseaux sociaux. C’est en effet sur ces derniers qu’ils ont mis beaucoup d’énergie en vue de séduire un maximum d’électeurs. Le travail de proximité n’est pas en reste et chaque candidat tente ainsi de toucher un maximum de citoyens. Ce d’autant que le mode électoral favorise et motive chaque candidat à faire sa propre calogène électorale.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 18/11/2021

    #Algérie #élections_locales #campagne_électorale

  • Algérie. Une campagne électorale en temps d’intempéries

    Tags: Algérie, élections locales, campagne électorale – Algérie. Une campagne électorale en temps d’intempéries

    Avec les intempéries, et leurs corollaires, les routes inondées et surtout l’inflation que connaissent les produits agricoles, il est difficile de placer le sujet des prochaines élections locales dans les discussions avec les Algériens. D’ailleurs les partis politiques qui concourent au scrutin n’arrivent pas à se faire entendre par les citoyens et même par les responsables centraux. La campagne électorale passe difficilement. Interpellé à proposer des solutions à des problèmes marqués par leur caractère récurrent, les autorités locales pilotées par la classe politique, ne donnent pas l’impression de s’y retrouver. Les récentes intempéries ont ainsi montré les limites d’un modèle de fonctionnement, censé trouver un nouveau souffle grâce aux prochaines consultations électorales du 27 novembre prochain. On apprend par la même occasion qu’encore une fois, l’instance dédiée à organiser ces élections a pêché par un amateurisme désarmant en matière de communication politique. A deux semaines du rendez-vous avec les urnes, force est de constater que l’Anie a brillé par sa transparence, de sorte que l’opinion ne sait rien de ce qui se fait et n’a aucun moyen d’interpeller cette autorité, tellement on ne connaît pas ses missions avec précision.
    Ce petit acte d’amateurisme de la part de cette autorités entraîne une sorte de réaction en chaîne, débouchant sur un démarrage trop timide, voire insignifiant de la campagne électorale. Une semaine après le coup d’envoi, force est de constater le hiatus qui sépare les candidats de la société. C’est ce que disent les observateurs de la scène nationale. Il est clair que la manière dont a été menée la pré-campagne électorale est de nature à peser sur l’issue du scrutin en matière de taux de participation. Il y a lieu de noter que même si les partis sont comptables de leur aptitude à drainer des électeurs au bureau de vote, la communication dont devrait faire preuve l’Anie est tout aussi importante.
    Aussi, pourrait-on dire, quelle que soit l’issue du prochain scrutin, il est dores et déjà permis de dire que l’autorité autonome n’est visiblement pas au top dans la gestion de ce genre d’opérations. Ceci entraînera, à n’en pas douter, des remontrances pas toujours justifiées de la part des perdants, mais qui demeureront recevables, tant que l’Anie n’a pas fait montre d’une parfaite maîtrise du processus électoral sur son volet communication. Ajouté à cette faiblesse de mobilisation, le mauvais temps et l’inflation galopante…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 11/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Campagne_électorale

  • Campagne électorale axée sur les menaces planant sur l’Algérie

    Tags : Campagne électorale axée sur les menaces planant sur l’Algérie, Algérie, campagne électorale, élections municipales, dangers extérieurs, unité,

    Les journaux édités à l’Est du pays ont rapporté, dans leur livraison de dimanche, que la mise en garde contre les dangers auxquels l’Algérie est confrontée domine les discours des responsables de partis politiques durant les premiers jours de la campagne électorale pour les locales, prévues le 27 novembre courant.

    Dans ce contexte, le quotidien «Ennasr» a titré en page 5, «La souveraineté nationale et l’élargissement des pouvoirs des élus, thèmes des discours de la campagne électorale», relevant que le discours électoral des partis politiques participant aux prochaines élections n’a cessé d’alerter sur les menaces qui pèsent sur l’Algérie en tant que pays pivot dans la région et sur l’importance de la cohésion du front social, de la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale.

    Le même quotidien a ajouté que le discours des candidats aux prochaines locales n’a pas non plus négligé les dossiers liés au développement local et à l’élargissement des pouvoirs des élus. De son côté, le quotidien d’expression française «Le Quotidien de Constantine» a relayé les déplacements hier, samedi, de responsables de partis politiques dans les wilayas de l’Est du pays, pour parler de la gouvernance locale, notamment le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, qui a appelé depuis Mila au «changement des mentalités et des comportements pour avancer sur la bonne voie et parvenir à un changement qui ne peut se faire par décret ou par décision politique».

    Il a également appelé ses candidats, s’ils sont élus, à «la créativité dans la gestion et à répondre aux préoccupations des différents segments de la société», souligne la même publication qui a rapporté les déclarations du secrétaire général du Rassemblement national démocratique ((RND), Tayeb Zitouni, affirmant depuis El Tarf que «la population est appelée à participer massivement au prochain rendez-vous électoral pour exprimer son soutien aux dirigeants du pays face aux dangers géopolitiques qui entourent le pays».

    «L’Est Républicain», quotidien d’expression française édité à Annaba, a relevé le début «timide» de la campagne électorale pour les prochaines locales, quant à «Akher Saa», quotidien publié également à Annaba, a rapporté en page 2 que les candidats aux prochaines élections qui ont dénoncé la bureaucratie administrative au sujet des décisions liées au développement, ont plaidé dans leurs discours pour la révision du Code communal et de wilaya.

    L’Echo d’Oran, 08/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Campagne_électorale #Dangers-extérieurs #Menaces_extérieures

  • Sarkozy menacé d’une deuxième peine

    Nicolas Sarkozy, Affaire Bygmalion, campagne électorale, financement illicite, #Sarkozy, #AffaireBygmalion,

    Paris, 29 sept (EFE).- Converti en mars en premier ancien président français condamné par la justice, Nicolas Sarkozy saura demain, jeudi, s’il écope d’une deuxième condamnation, cette fois pour le financement illégal de la campagne 2012, un délit pour lequel le parquet demande un an de prison pour lui, dont la moitié en sourci.

    Ce serait un nouveau coup porté à la réputation d’un homme officiellement écarté du front politique mais dont l’empreinte continue d’être importante dans le champ conservateur français et européen, comme en témoigne sa participation à la convention du Parti populaire espagnol.

    Agé de 66 ans, l’homme qui a occupé l’Elysée entre 2007 et 2012 a été condamné il y a sept mois à trois ans de prison, dont deux dispensés de se conformer et l’autre assigné à résidence, pour corruption et trafic d’influence, peine dont il a fait appel et est en instance d’appel.

    Ensuite, les juges l’ont reconnu coupable d’avoir cherché en 2014 à obtenir des informations confidentielles dans une autre des affaires que la justice instruisait à son sujet et d’avoir promis, en échange, d’intervenir pour obtenir une promotion au rang de magistrat.

    Si cette sanction était déjà une pierre pour ses éventuelles ambitions électorales, ce que l’intéressé lui-même nie toujours, la condamnation aurait cette fois un caractère politique marqué, puisqu’il y a sur la table le financement de sa campagne de 2012, ce qu’il a fait en tant que président et perdu contre le socialiste François Hollande.

    DOUBLE COMPTABILITÉ

    La Fiscalía considera que en aquella campaña Sarkozy se benefició de un doble sistema de contabilidad que le permitió superar de largo el límite de gasto fijado por la ley para cada candidato, 22,5 millones, y rozar los 43 millones que la investigación permitió sacar a la lumière.

    Pour le camoufler, un système de fausses factures et de conventions fictives a été créé qui n’ont jamais été tenus en charge par la société Bygmalion, qui donne son nom à l’affaire.

    L’ancien président n’est pas accusé d’avoir mis en place cette double comptabilité, ni de le savoir, mais d’en tirer profit et de ne pas avoir écouté les signaux d’alarme sur le train à hautes dépenses de sa campagne.

    Le parquet a estimé que leurs revendications, qui incluaient l’organisation d’un rassemblement quotidien et avec une organisation « à l’américaine », ne pouvaient qu’aboutir à cacher les vrais comptes à l’administration.

    Sarkozy n’a assisté qu’au procès qui s’est déroulé entre le 20 mai et le 22 juin, jour de son interrogatoire, lorsqu’il a jugé les accusations « fabuleuses » et révélé sa ligne de défense, qui consiste à s’assurer que la double comptabilité servait à l’enrichissement personnel de quelques collaborateurs, mais cela ne s’est pas terminé dans sa campagne.

    LIGNE DE DÉFENSE

    « Il y a eu de fausses factures et des conventions fictives, c’est prouvé, mais l’argent n’était pas pour ma campagne, sinon il aurait été remarqué », a déclaré l’ancien président, qui n’est plus revenu sur le terrain et dont la présence n’est pas assurée pour entendre le verdict , que sa défense a demandé d’être innocent.

    Avec lui, les principaux artisans de cette campagne et de la société Bygmalion entendront la condamnation, certains d’entre eux ayant avoué avoir participé à l’escroquerie, comme le numéro deux de la même, Jérôme Lavrilleux, dont les aveux dans une émission de télévision en 2014 a soutenu l’ouverture de l’enquête.

    Seuls lui et trois autres prévenus ont reconnu la fraude, tandis que les autres se sont cachés derrière l’ignorance, ce qui n’a pas empêché le parquet de réclamer des peines allant de 18 mois à quatre ans de prison et des amendes qui, ajoutées, atteignent 150 000 euros.

    L’ »affaire Bygmalion » ne clôturera pas le parcours judiciaire de Sarkozy, mis en examen depuis 2018 pour financement illicite avec de l’argent du régime libyen de Mouammar Kadhafi de sa campagne présidentielle de 2007, qui l’avait conduit à l’Elysée.

    Luis Miguel Pascual

    (c) Agence EFE

    Yahoo news, 29/09/2021

    La justice française rendra son verdict dans le procès pour financement de campagne de Sarkozy

    S’il est reconnu coupable, ce serait le deuxième verdict de culpabilité cette année pour Sarkozy, qui a dirigé la France de 2007 à 2012 et conserve son influence parmi les conservateurs malgré sa disgrâce à cause de ses problèmes juridiques. Les procureurs demandent une peine d’un an de prison, dont la moitié avec sursis, pour l’ancien président de 66 ans.

    L’ancien président français Nicolas Sarkozy et son équipe de campagne entendront jeudi le verdict d’un tribunal de Paris sur leur culpabilité de financement illégal de campagne lors de sa candidature ratée à la réélection de 2012. S’il est reconnu coupable, ce serait le deuxième verdict de culpabilité cette année pour Sarkozy, qui a dirigé la France de 2007 à 2012 et conserve une influence parmi les conservateurs malgré sa disgrâce à cause de ses problèmes juridiques.

    Les procureurs demandent une peine d’un an de prison, dont la moitié avec sursis, pour l’ancien président de 66 ans. Même s’il est reconnu coupable, il est peu probable qu’il aille en prison immédiatement car il devrait faire appel de la peine. Son parti conservateur, ont déclaré les procureurs, a dépensé près du double des 22,5 millions d’euros autorisés par la loi électorale pour des rassemblements électoraux extravagants, puis a engagé une agence de relations publiques amicale pour cacher le coût.

    Sarkozy a nié tout acte répréhensible. Il a déclaré au tribunal en juin qu’il n’avait pas été impliqué dans la logistique de sa campagne pour un second mandat à la présidence ni dans la façon dont l’argent avait été dépensé pendant la campagne électorale. ‘TROP À FAIRE’

    « Peux-tu m’imaginer aller à une réunion pour discuter du coût des drapeaux ? » a-t-il déclaré au tribunal. « Je n’aurais pas tenu deux minutes. J’avais trop à faire. » « À partir du moment où on m’a dit que les choses étaient en ordre, je n’avais aucune raison d’y réfléchir davantage. »

    Les procureurs ont reconnu que leur enquête n’avait pas prouvé que Sarkozy avait organisé ou avait été impliqué dans un financement illégal, mais a fait valoir qu’il avait ignoré les avertissements d’un dépassement dont il a bénéficié. Sarkozy a été reconnu coupable lors d’un procès séparé en mars d’avoir tenté de corrompre un juge et de trafic d’influence afin d’obtenir des informations confidentielles sur une enquête judiciaire. Il a également nié tout acte répréhensible dans cette affaire.

    L’ancien président a été condamné à trois ans de prison lors de ce procès – dont deux avec sursis – mais n’a pas encore passé de temps en prison, alors que son appel est en instance. 

    Devdiscourse, 30/09/2021

  • Sarkozy condamné à de la prison pour financement illégal de campagne

    Sarkozy condamné à de la prison pour financement illégal de campagne

    Nicolas Sarkozy, financement illégal, campagne électorale, Affaire Bygmalion, #Sarkozy,

    L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné à une deuxième peine de prison après avoir été reconnu coupable de financement illégal de campagne pour les vastes rassemblements politiques de style showman de sa campagne de réélection ratée de 2012.

    L’homme de 66 ans, qui reste une figure influente de la droite française, a écopé d’une peine d’un an qui, selon le juge, pourrait être purgée en résidence surveillée en portant un bracelet électronique à la cheville.

    Sarkozy se trouve aujourd’hui dans la situation extraordinaire et inédite d’avoir deux peines privatives de liberté. Dans le même temps, il a maintenu son image publique, publiant un livre sur la culture ce mois-ci et étant régulièrement interviewé à la télévision pour ses opinions sur la course présidentielle d’avril, avec des candidats de droite en lice pour son soutien.

    En mars, Sarkozy est devenu le premier président français d’après-guerre à être condamné à une peine de prison après avoir été condamné à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis, pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de tentatives d’obtenir les faveurs d’un juge.

    Sarkozy a fait appel de ce verdict et, selon les directives françaises, n’avait pas encore commencé à purger sa peine. Si le verdict et la peine sont confirmés en appel, il est possible de porter un bracelet électronique à la cheville pendant sa peine.

    Sarkozy fera également appel du verdict de jeudi sur le financement illégal de campagne, a déclaré son avocat. Il avait nié avoir commis des actes répréhensibles dans les deux affaires.

    Le dernier procès a été qualifié d’affaire « Bygmalion » pour le nom de la société événementielle qui a organisé les concerts élaborés et habilement filmés de Sarkozy devant des milliers de fans brandissant des drapeaux alors qu’il se battait pour sa réélection et a perdu contre François du parti socialiste. Hollande.

    Devant le tribunal, le procureur de la République a souligné l’attitude « s’en foutre » de Sarkozy en exigeant un rassemblement par jour sous la forme de vastes « spectacles à l’américaine » et en permettant que les coûts dépassent largement la limite légale pour une campagne électorale présidentielle.

    L’accusation a déclaré que les comptables avaient averti Sarkozy qu’il était sur le point de dépasser le plafond officiel des dépenses de 22,5 millions d’euros, mais qu’il avait insisté pour organiser davantage d’événements pour repousser Hollande, qui gagnait du terrain en tant que « Monsieur Normal » cherchant à sévir contre le monde de la finance.

    Au final, les dépenses de campagne de Sarkozy se sont élevées à au moins 42,8 millions d’euros, soit près du double de la limite légale.

    En rendant son verdict jeudi, le juge a déclaré que Sarkozy avait décidé d’organiser les rassemblements après avoir été averti par écrit du risque de dépassement des limites légales des dépenses. Elle a ajouté : « Ce n’était pas sa première campagne, c’était un candidat expérimenté. »

    Sarkozy, qui n’était pas présent au tribunal pour le verdict et n’a assisté qu’à une seule journée du procès, a argué qu’il avait été trop occupé à diriger le pays pour prêter attention à un « détail comptable ». Il a déclaré que les allégations selon lesquelles il était imprudent avec l’argent public étaient « un conte de fées ».

    Considéré comme l’un des meilleurs orateurs de la droite française, il avait prononcé des discours tonitruants dans des décors astucieux et construits à cet effet dans des salles immenses avec un large public, accompagnés d’une musique spécialement composée alors que des réalisateurs de renom filmaient les extravagances pour la télévision et diffusaient des images sur des géants. écrans autour de la pièce.

    Une série d’autres membres du parti ou organisateurs d’événements ont été reconnus coupables d’autres accusations d’avoir mis en place ou bénéficié d’un faux système de facturation pour couvrir des millions d’euros de dépenses excédentaires.

    Bien que Sarkozy soit le premier ancien dirigeant français moderne à recevoir une peine de prison, il n’est pas le premier à être reconnu coupable par un tribunal. En 2011, Jacques Chirac, alors âgé de 79 ans, a écopé de deux ans de prison avec sursis pour corruption commise alors qu’il était maire de Paris.

    Sarkozy fait face à d’autres enquêtes judiciaires en cours. Il a fait l’objet d’une enquête officielle dans ce qui est potentiellement le scandale de financement politique le plus explosif de la France depuis des décennies : des allégations selon lesquelles il aurait secrètement reçu 50 millions d’euros de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour sa campagne électorale réussie de 2007. Sarkozy a nié à plusieurs reprises ces allégations, les qualifiant de « grotesques ».

    The Guardian, 30/09/202q

  • Affaire Bygmalion : Sarkozy coupable de financement illégal

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    L’ancien président français Nicolas Sarkozy est absent au tribunal correctionnel de Paris. Le procès du financement illégal de la campagne présidentielle de 2012 s’était tenu au printemps.

    Dans cette affaire, le parquet avait requis un an de prison, dont six mois avec sursis, a l’encontre de l’ancien chef de l’Etat.

    Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré l’ancien chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, coupable de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans le cadre de l’affaire Bygmalion. Le parquet avait requis a son encontre un an de prison, dont six mois avec sursis.

    Déja condamné en mars dernier a de la prison ferme – trois ans dont un ferme -, pour corruption et trafic d’influence, dans l’affaire dite «des écoutes», l’ancien président a fait appel.

    La présidente de 11e chambre correctionnelle Caroline Viguier poursuivait la lecture de son jugement, avant de prononcer les peines a l’encontre de l’ancien président et des 13 personnes qui ont comparu a ses côtés, tous également déclarés coupables de complicité de financement illégal de campagne électorale.

    Nicolas Sarkozy, absent de l’audience, «a poursuivi l’organisation de meetings», après avoir été «averti par écrit du risque de dépassement» du plafond légal, a déclaré la présidente. «Ce n’était pas sa première campagne, il avait une expérience de candidat», a-t-elle poursuivi.

    Echouroukonline, 30/09/2021

  • Deux femmes en campagne pour la présidence de la France

    France, campagne électorale, élections présidentielles, #France, Anne Hidalgo, Marine Le Pen,

    Deux femmes en campagne pour devenir la première femme présidente de France

    PARIS (AP) – Deux politiciens français ont lancé dimanche leur campagne présidentielle, cherchant à devenir la première femme leader en France lors des élections de printemps de l’année prochaine.

    Marine Le Pen du parti d’extrême droite du Rassemblement national et la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, ont toutes deux lancé leurs programmes présidentiels dans des gestes largement attendus.

    Ils rejoignent une liste grandissante de challengers du président centriste Emmanuel Macron. Cela inclut des batailles entre plusieurs candidats potentiels de droite – dont une autre femme politique Valérie Pecresse – et parmi les Verts.

    Hidalgo, 62 ans, maire de la capitale française depuis 2014, est le favori pour remporter l’investiture du Parti socialiste. Elle a lancé sa candidature dans la ville de Rouen, dans le nord-ouest.

    « Je veux que tous les enfants en France aient les mêmes chances que moi », a-t-elle déclaré, invoquant ses racines. Hidalgo est la fille d’immigrants espagnols qui ont fui leur pays à la recherche de la liberté sous le règne du dictateur Francisco Franco.

    Le Pen, 53 ans, leader du parti d’extrême droite français, a commencé sa campagne dans la ville méridionale de Fréjus en s’engageant à défendre la « liberté » française. Fidèle à un message d’extrême droite qui, selon les critiques, a vilipendé les communautés musulmanes, Le Pen a promis d’être dur avec « les parties de la France qui ont été talibanisées ». Bien qu’elle ait lancé sa candidature plus tôt cette année, dimanche, elle a nommé Jordan Bardella, 26 ans, chef par intérim du parti alors que sa campagne bat son plein.

    Le Pen refait aussi son image pour cette élection. Fini la garde-robe bleu foncé qui a été sa marque de fabrique. Elle s’habillera désormais en bleu clair pour la campagne, « pour montrer notre vision, moins partisane, (allant) plus haut », a déclaré le conseiller spécial de Le Pen Philippe Olivier, cité par Le Figaro, le quotidien conservateur.

    Macron, 43 ans, n’a pas encore annoncé sa candidature à la réélection mais devrait le faire. Lancer une candidature en France est une formalité nécessaire à chaque élection présidentielle.

    Le vote devrait se résumer à un duel entre Le Pen et Macron, comme ce fut le cas lors de la dernière élection présidentielle française en 2017.

  • Kadhafi parti : Sarkozy toujours en difficulté

    Lillian Kim

    L’ancien président français Nicolas Sarkozy

    Il vient d’annoncer qu’il fera appel d’une condamnation à trois ans de prison pour corruption d’un juge et abus d’influence. Puis une affaire qu’il croyait réglée lui est apparue en pleine figure.

    Il a été soulagé d’apprendre ceci, dans une interview à Paris Match

    L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine a démenti ses allégations selon lesquelles le dictateur libyen Mouammar Kadhafi aurait financé sa campagne présidentielle de 2007. L’affaire est en cours d’investigation et Taqi al-Din était le principal témoin. Il a affirmé avoir assisté à la réunion entre un proche de Sarkozy et le chef des services de renseignement libyens, puis avoir remis cinq millions d’euros au chef de cabinet de Sarkozy.

    Mais le parquet national financier (PNF) de Paris, chargé de réprimer la grande délinquance économique, n’a pas classé le dossier. Un retournement de situation étonnant. Lorsqu’il a interrogé les juges d’instruction envoyés à Beyrouth, l’expert a déclaré que ses propos avaient été déformés Paris Match. Le magazine appartient au groupe Lagardère, dont Nicolas Sarkozy est membre du conseil de surveillance. Arnaud Lagardère est un ami de Sarkozy et du couple Macron.

    La reine des paparazzi et le prince de l’intrigue

    L’affaire prend désormais de l’ampleur. Le Front national philippin soupçonne la directrice de l’agence de photographes Bestimage, Mimi Marchand, également proche de Sarkozy, d’avoir orchestré l’interview de Takieddine. La presse « people » en France est mise en examen pour « subornation de témoins » et « association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie en bande organisée ». La personne qui a donné à Paris Match l’exclusivité du retrait de Taqi al-Din vient d’être renvoyée en détention provisoire. Elle n’a pas respecté l’interdiction de contacter d’autres témoins. Pas très malin. Les policiers écoutaient ses appels téléphoniques.

    Taqiuddin a fui au Liban après avoir été condamné dans l’affaire Balladur, une autre intrigue politico-financière impliquant cette fois le Pakistan. Et pour la ruée vers l’argent après la saisie de ses comptes bancaires, il allait recevoir des milliers d’euros en échange du retour sur sa parole.

    Sarkozy, Lilian Bettencourt et Paul Desmaris

    En 2013, Nicolas Sarkozy a gagné un procès dans l’affaire Liliane Bettencourt, du nom de l’héritière de L’Oréal, alors âgée de 93 ans, qui souffrait de la maladie d’Alzheimer. Il était accusé d’ »abus de faiblesse » pour avoir tenté de profiter « de l’état d’ignorance ou de faiblesse psychologique d’une personne pour lui faire prendre des engagements dont elle ne voit pas l’importance. » Le tribunal a jugé que les preuves à l’appui des accusations portées contre lui étaient très faibles.

    Lorsque la police a fait une descente à son domicile dans le cadre de cette affaire, peu après sa défaite électorale, il était à l’étranger… avec Desmarais, dans leur district de Sagard, dans Charlevoix, où il se sentait, dit-il,  » comme un membre de la famille « . Lors d’une visite au Québec en 2008, Sarkozy a déclaré :  » Si je suis président aujourd’hui, je le dois en partie aux conseils, à l’amitié et à la loyauté de Paul Desmarais. « 

    Your Decommissioning News, 23 juin 2021

    Etiquettes : France, Nicolas Sarkozy, Kadhafi, campagne électorale, financement illicite, Lilian Bettencourt, Paul Desmaris, Ziad Takieddine,

  • Sarkozy risque la prison dans le procès pour le financement de sa campagne électorale

    PARIS (AP) – Le procès de l’ancien président français Nicolas Sarkozy s’achève mardi à Paris, après un mois au cours duquel le tribunal a cherché à déterminer s’il avait enfreint les lois sur le financement des campagnes électorales lors de sa tentative ratée de réélection en 2012.

    Le verdict devrait être rendu à une date ultérieure. Les procureurs ont requis une peine de six mois de prison, ainsi qu’une peine de six mois avec sursis et une amende de 3 750 euros (4 468 dollars).

    M. Sarkozy, président de la République française de 2007 à 2012, nie toute faute. Il est accusé d’avoir dépensé près de deux fois le montant maximum légal de 22,5 millions d’euros (27,5 millions de dollars) pour la campagne de réélection qu’il a perdue face au socialiste François Hollande.

    Ce procès intervient après que M. Sarkozy, 66 ans, a été reconnu coupable le 1er mars de corruption et de trafic d’influence dans une autre affaire. Il a fait appel de ce verdict.

    Dans leurs conclusions de la semaine dernière, les procureurs ont déclaré que M. Sarkozy savait, plusieurs semaines avant l’élection de 2012, que le financement de sa campagne – strictement limité par la loi française – se rapprochait du maximum légal. Ils l’ont accusé d’avoir ignoré deux notes de ses comptables le mettant en garde contre l’accumulation de dépenses supplémentaires.

    Au lieu de cela, il a donné des instructions qui ont conduit à dépenser plus d’argent et n’a pas mis en place de système de supervision, ont déclaré les procureurs.

    « Sarkozy est le signataire et la seule personne responsable du financement de sa campagne. Il est responsable du contrôle des dépenses, ce qu’il n’a pas fait », a déclaré le procureur Vanessa Perree.

    Il a montré « son intention de dépasser (la limite) en continuant à organiser ses meetings », a-t-elle ajouté.

    Les procureurs ont déclaré que le 10 mars 2012, huit semaines avant le second tour de l’élection présidentielle, le budget de la campagne dépassait déjà la limite légale. Le lendemain, Sarkozy a organisé un rassemblement géant à Villepinte, au nord de Paris, qui a coûté à lui seul 6 millions d’euros.

    À l’approche du jour de l’élection, Sarkozy a organisé presque un rassemblement par jour, dont deux grands à Paris, pour un coût de plusieurs millions d’euros.

    Lors de sa comparution d’une journée au tribunal de Paris la semaine dernière, Sarkozy a nié avec véhémence tout acte répréhensible. Il a affirmé que l’argent supplémentaire n’avait pas servi à sa campagne, mais avait plutôt contribué à enrichir d’autres personnes.

    Il a affirmé, la voix souvent haussée par la colère, qu’il avait suivi les recommandations financières de son équipe, y compris l’annulation de deux rassemblements prévus. « Je ne vois pas où j’ai été imprudent, où j’ai été négligent », a-t-il dit.

    Il a affirmé n’avoir « jamais » donné d’instructions directes aux prestataires chargés de l’organisation, car il avait une équipe pour le faire.

    « Nous avons fait des erreurs, probablement […] Mais y avait-il une intention malveillante, une intention frauduleuse ? Non, non », a-t-il déclaré.

    Outre l’ancien président, 13 autres personnes sont jugées, dont des membres de son parti conservateur, les Républicains, des comptables et des responsables du groupe de communication chargé d’organiser les rassemblements, nommé Bygmalion. Ils sont notamment accusés de faux, d’abus de confiance, de fraude et de complicité de financement illégal de campagne.

    Certains ont déjà reconnu leurs torts et détaillé le système de fausses factures destiné à dissimuler les dépenses excessives.

    Les procureurs ont requis pour la plupart des peines de prison avec sursis, et jusqu’à un an de prison pour le cofondateur de Bygmalion.

    Les accusés sont « en désaccord sur tout. Les déclarations ne sont pas crédibles, ce sont peut-être des mensonges », a déclaré M. Perree.

    M. Sarkozy s’est retiré de la politique active en 2017, mais joue toujours un rôle dans les coulisses de son parti, Les Républicains. Les médias français ont rapporté qu’il pourrait finir par soutenir le président centriste Emmanuel Macron, par le biais d’une alliance avec des figures de la droite traditionnelle, lors de l’élection présidentielle de l’année prochaine.

    Associates Press, 22 juin 2021

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