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  • Xi Jinping réprimande Justin Trudeau devant les caméras du G20 -Vidéo-

    Xi Jinping réprimande Justin Trudeau devant les caméras du G20 -Vidéo-

    Tags : Xi Jinping, Justin Trudeau, Chine, Canada, G20, Bali,

    À Bali, c’est un échange tendu que se sont échangés Xi Jinping et Justin Trudeau, lors de la clôture du G20. Le président chinois a reproché mercredi au Premier ministre canadien d’avoir fait fuiter dans la presse les détails de leur entretien bilatéral, et chose rare, la scène a été filmée.

    Ce n’est pas la brouille entre Xi Jinping et Justin Trudeau qui est inhabituelle, c’est le fait qu’elle soit publique. Le président chinois s’adresse au Premier ministre canadien sur un ton posé, il sourit un peu comme s’il donnait une leçon à un jeune écolier : « Aller raconter aux journaux ce qu’on a dit lors de notre conversation, cela ne se fait pas », dit en substance Xi Jinping. Avant d’ajouter: « Et en plus, ce n’est pas la façon dont la discussion s’est déroulée. »

    La scène filmée par le pool image du G20 dure une minute. Elle montre quelque chose qu’on ne voit quasi jamais dans ce pays, à savoir un dirigeant chinois s’exprimant hors du cadre formel des prises de paroles officielles. Lors des tournées d’inspection du secrétaire général du parti-État chinois, ce dernier est généralement muet à l’image et ses propos sont repris dans la voix des commentateurs de la télévision centrale de Chine.

    Le président chinois « au naturel »

    Dès mercredi, Twitter s’emballe : la plupart des correspondants étrangers ont fait part de leur surprise face à ces images, mais aussi certains observateurs chinois étaient étonnés encore une fois de voir le président chinois parler « au naturel ». Le reste des propos est plus classique. Xi Jinping évoque la nécessité d’un « respect mutuel » et de respecter ce qu’il considère comme « l’étiquette diplomatique », des termes mis en avant par Pékin depuis le sommet d’Anchorage entre Américains et Chinois l’année dernière. Et de façon à peine voilée laisse planer la menace : sans ses conditions, dit Xi Jinping, il sera difficile d’attendre quoi que ce soit de nos futurs échanges.

    La brouille entre la Chine et le Canada n’est pas nouvelle. L’échange entre Xi Jinping et Justin Trudeau au G20 a eu lieu le jour où un chercheur chinois employé par la compagnie publique Hydro-Québec comparaissait devant un tribunal pour espionnage. En 2018, deux ressortissants canadiens en Chine avaient été enlevés, puis placés au secret, suite à l’arrestation de la fille du fondateur de Huawei à Vancouver.

    De « sérieuses inquiétudes » sur l’ingérence présumée de la Chine

    La propagande chinoise est passée maître depuis quelques années de la communication post-sommet, dégainant souvent via les médias d’État chinois, plus vite que la partie rencontrée, une synthèse de la relation bilatérale que Pékin entend mettre en avant. Une manière aussi de ne pas revenir sur l’essentiel. Xi Jinping reproche à Justin Trudeau d’avoir fait fuiter le fait que le Premier ministre canadien a soulevé de « sérieuses inquiétudes » concernant une ingérence présumée de la Chine au Canada lors de ses premiers entretiens avec le président chinois en plus de trois ans, note The Guardian.

    Le numéro un chinois va pour partir, après sa leçon, le dirigeant canadien le retient, là aussi, reprenant des éléments de langages fréquemment utilisés par la diplomatie occidentale dans son dialogue avec la Chine : avec la nécessité d’un « dialogue franc ouvert » et la volonté de « travailler de manière constructive, même s’il y a des désaccords ».

    Lors d’un point de presse régulier ce jeudi, Mao Ning a nié la brouille : « Je ne pense pas que cela puisse être interprété comme une critique ou une réprimande de qui que ce soit de la part du président Xi », a affirmé l’un des porte-paroles du ministère chinois des Affaires étrangères.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=i0en9T7apxo&w=560&h=315]



    Source : RFI

    #Chine #Canada

  • Canada: Mystère autour de la mort d’un jeune marocain

    Canada: Mystère autour de la mort d’un jeune marocain

    Canada, Maroc, Achraf Thimoumi,

    Le corps d’Achraf Thimoumi, 20 ans, sera rapatrié au Maroc mardi soir. Une semaine après la découverte de la dépouille à Stoneham, le mystère le plus complet plane toujours autour de son meurtre.
    Le Marocain d’origine, qui résidait à Montréal après avoir émigré au Canada en 2019, a été retrouvé mort dans une voiture lundi dernier sur le chemin des Familles à Stoneham. Depuis, aucune arrestation n’a été effectuée dans le dossier et rien ne filtre sur l’enquête en cours.

    Une collecte de fonds sur la plateforme Go Fund Me a permis d’amasser les 7000 $ nécessaires au rapatriement du corps de la victime.

    Ce montant est suffisant pour couvrir la facture du salon funéraire et le prix du billet d’avion pour acheminer le corps au Maroc, précise Rachid Najahi, coorganisateur de la collecte de fonds.

    «Ça s’est très bien passé», affirme-t-il, en parlant de la collecte. En seulement 24h, l’objectif financier était atteint.

    Après son autopsie, le corps du défunt a été récupéré par le salon funéraire Dar Al Imane – Magnus Poirier à Montréal, où un hommage a eu lieu dimanche entre 9h et 12h. Une prière a ensuite été lue à la Mosquée Masjid Noor Al-Islam, en l’honneur d’Achraf.

    Au total, Rachid Najahi estime qu’une cinquantaine de personnes se sont présentées au courant de la journée pour rendre hommage à la victime.

    Mardi, le corps sera rapatrié au Maroc pour être reçu et enterré par la famille, indique M. Najahi.

    Le mystère plane

    «Présentement, l’enquête se poursuit», se contente d’indiquer Hélène St-Pierre, porte-parole de la Sûreté du Québec. «Je ne peux pas divulguer plus d’informations pour ne pas nuire à l’enquête», dit-elle en réponse aux multiples questions du Soleil.

    Pas d’appel au public ni d’installation d’un nouveau poste de commandement sur les lieux du crime pour le moment.

    «Si on a besoin de faire appel aux citoyens, on le fera. Mais pour le moment, on n’en est pas là», précise la porte-parole.

    Une semaine après la découverte du corps, plusieurs ont soif de réponses. C’est le cas de Saiza Tadj, directrice pédagogique de l’Institut Technique Aviron de Montréal, où Achraf Thimoumi étudiait au moment de sa mort. Il complétait alors un diplôme d’études professionnelles en mécanique automobile.

    «On n’a pas encore de nouvelles. On ne sait pas ce qui s’est passé, parce qu’il était en vacances et nous aussi», dit-elle, en demandant au Soleil s’il y a des développements.

    Bien que la tension commence à s’estomper dans l’établissement, la dernière semaine a été éprouvante pour les élèves et le personnel. «Avec le temps, on a commencé à prendre un peu de répit» dit Mme Tadj, attristée.

    La semaine dernière, l’établissement prévoyait de tenir une cérémonie en hommage au défunt, il y a finalement renoncé, comme le corps était en processus de rapatriement, indique la directrice pédagogique.

    Le Droit numérique, 15/08/2022

    #Canada #Maroc #Achraf_Thimoumi

  • Sénégal-Canada : Incident diplomatique

    Sénégal-Canada : Incident diplomatique

    Sénégal, Canada, Mme Niang,

    Affaire de la diplomate sénégalaise au Canada : L’ambassade dénonce des « violences policières inadmissibles »
    – L’ambassade du Sénégal à Ottawa évoque également la « volonté manifeste de diluer la gravité de l’incident » en propageant des « informations fausses et choquantes »

    AA / Montréal / Hatem Kattou
    L’ambassade du Sénégal au Canada a dénoncé les « violences policières inadmissibles » perpétrées par la police de la ville de Gatineau contre la diplomate de ce pays africain en poste à Ottawa.
    C’est ce qui ressort d’une note d’information diffusée, samedi, par la représentation diplomatique du pays de l’Afrique de l’Ouest, au sujet de l’incident qui a eu lieu le 2 août courant.
    « Les allégations contre Mme Niang (la diplomate en question) trahissent une volonté manifeste de diluer la gravité de l’incident qui porte sur une violation flagrante et grave des dispositions de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques », lit-on dans la note d’information.

    L’ambassade évoque, également, la diffusion d’informations « fausses et choquantes », dans le but affiché de « diluer la gravité des violences policières inadmissibles ».

    La diplomate sénégalaise aurait, selon des sources policières de la ville de Gatineau, « fait preuve d’agressivité et refusait de collaborer », lors de son arrestation par les agents en présence d’un huissier de justice qui avaient pour mandat d’appliquer une décision de justice portant sur des impayés de loyer.

    La note diplomatique sénégalaise tient, toutefois, à préciser que la diplomate a eu des démêlées avec le propriétaire de son ancien domicile, qui était « de bonne foi au début », ajoutant que Mme Niang a « subi depuis le début des problèmes de chauffage et d’humidité dus à un non-respect des normes de construction et que son propriétaire s’était montré menaçant à son égard ».

    A la suite de cela, la diplomate a « décidé de déménager en octobre 2020 et lors de la remise des clés, elle a offert au gestionnaire du logement le dernier loyer dû, que celui-ci a refusé ».

    « Mme Niang a reçu quelques mois plus tard par voie d’huissier une demande de paiement de 57 207 $ devant couvrir notamment les frais de reconstruction de la maison », poursuit le texte.
    « Mme Niang a indiqué par voie d’avocat qu’elle ne devait au propriétaire que le loyer du mois d’octobre que le gestionnaire n’avait pas voulu prendre », lit-on dans la note qui souligne qu’à « la lumière de ces explications, les accusations portées contre Mme Niang ne tiennent pas ».

    L’ambassade du Sénégal ajoute dans sa note, après avoir « rétabli » les faits, que « rien dans cette affaire ne peut justifier les violences subies par Madame Niang et ses enfants mineurs ».

    En conclusion, l’ambassade a souligné « suivre de très près l’enquête qui a été ordonnée sur les agissements inacceptables des agents de la police ».

    Survenu au début du mois d’août, cet incident avait provoqué un tollé entre Ottawa et Dakar qui avait convoqué la chargée d’affaires de l’ambassade du Canada pour « dénoncer vigoureusement et condamner fermement cet acte raciste et barbare ».

    Anadolou Agency, 14/08/2022

    #Canada #Sénégal #Mme_Niang

  • Le pape François dément avoir l’intention de démissionner

    Le pape François dément avoir l’intention de démissionner

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    VATICAN, 4 juillet (Reuters) – Le pape François a rejeté les rumeurs selon lesquelles il prévoyait de démissionner dans un avenir proche, affirmant qu’il était en bonne voie pour visiter le Canada ce mois-ci et qu’il espérait pouvoir se rendre à Moscou et à Kiev dès que possible par la suite.

    Lors d’une interview exclusive dans sa résidence au Vatican, François a également démenti les rumeurs selon lesquelles il était atteint d’un cancer, plaisantant sur le fait que ses médecins « ne m’ont rien dit à ce sujet ».

    Au cours d’une conversation de 90 minutes samedi après-midi, menée en italien, sans la présence d’assistants, le pontife de 85 ans a également réitéré sa condamnation de l’avortement à la suite de la décision de la Cour suprême des États-Unis le mois dernier.

    Des rumeurs ont circulé dans les médias selon lesquelles une série d’événements survenus à la fin du mois d’août, notamment des réunions avec les cardinaux du monde entier pour discuter d’une nouvelle constitution du Vatican, une cérémonie d’intronisation de nouveaux cardinaux et une visite dans la ville italienne de L’Aquila, pourraient laisser présager une annonce de démission.

    L’Aquila est associée au pape Célestin V, qui a démissionné de la papauté en 1294. Le pape Benoît XVI a visité la ville quatre ans avant de démissionner en 2013, devenant ainsi le premier pape à le faire depuis environ 600 ans.

    Mais François, alerte et à l’aise tout au long de l’interview alors qu’il discutait d’un large éventail de questions internationales et ecclésiastiques, s’est moqué de cette idée.

    « Toutes ces coïncidences ont fait penser à certains que la même ‘liturgie’ se produirait », a-t-il déclaré. « Mais cela ne m’a jamais effleuré l’esprit. Pour le moment, non, pour le moment, non. Vraiment ! »

    François a toutefois réitéré sa position souvent exprimée selon laquelle il pourrait démissionner un jour si sa santé défaillante l’empêchait de diriger l’Église – ce qui était presque impensable avant Benoît XVI.

    Interrogé sur le moment où il pensait que cela pourrait arriver, il a répondu : « Nous ne savons pas. Dieu le dira ».

    BLESSURE AU GENOU

    L’interview a eu lieu le jour où il devait partir pour la République démocratique du Congo et le Sud-Soudan, un voyage qu’il a dû annuler parce que les médecins ont dit qu’il pourrait également devoir manquer un voyage au Canada du 24 au 30 juillet s’il n’acceptait pas de suivre 20 jours supplémentaires de thérapie et de repos pour son genou droit. lire la suite

    Il a déclaré que la décision d’annuler le voyage en Afrique lui avait causé « beaucoup de souffrance », notamment parce qu’il voulait promouvoir la paix dans les deux pays. lire la suite

    François a utilisé une canne pour entrer dans une salle de réception au rez-de-chaussée de la maison d’hôtes de Santa Marta où il vit depuis son élection en 2013, évitant l’appartement papal du Palais apostolique utilisé par ses prédécesseurs.

    Dans la pièce se trouve une copie de l’une des peintures préférées de François : « Marie, dénouant les nœuds », créée vers 1700 par l’Allemand Joachim Schmidtner.

    Interrogé sur son état de santé, le pape a plaisanté : « Je suis toujours en vie ! »

    Il a donné des détails sur sa maladie pour la première fois en public, disant qu’il avait subi « une petite fracture » au genou lorsqu’il a fait un faux pas alors qu’un ligament était enflammé.

    « Je vais bien, je vais lentement mieux », a-t-il dit, ajoutant que la fracture se ressoudait, aidée par une thérapie au laser et à l’aimant.

    Francis a également rejeté les rumeurs selon lesquelles un cancer avait été découvert il y a un an, lorsqu’il a subi une opération de six heures pour retirer une partie de son côlon en raison d’une diverticulite, une affection courante chez les personnes âgées.

    « Il (l’opération) a été un grand succès », a-t-il déclaré, ajoutant en riant qu’ »ils ne m’ont rien dit » au sujet du supposé cancer, qu’il a qualifié de « ragots de cour ».

    Il a toutefois déclaré qu’il ne souhaitait pas être opéré du genou car l’anesthésie générale pratiquée l’année dernière avait eu des effets secondaires négatifs.

    VOYAGE DU PAPE À MOSCOU ?

    Parlant de la situation en Ukraine, François a indiqué qu’il y avait eu des contacts entre le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, et le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, au sujet d’un éventuel voyage à Moscou.

    Les premiers signes ne sont pas bons. Aucun pape ne s’est jamais rendu à Moscou et François a condamné à plusieurs reprises l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Jeudi dernier, il a implicitement accusé la Russie de mener une « guerre d’agression cruelle et insensée ». en savoir plus

    Lorsque le Vatican s’est enquis pour la première fois d’un voyage il y a plusieurs mois, François a déclaré que Moscou avait répondu que ce n’était pas le bon moment.

    Mais il a laissé entendre que les choses avaient peut-être changé.

    « Je voudrais aller (en Ukraine), et je voulais d’abord aller à Moscou. Nous avons échangé des messages à ce sujet parce que je pensais que si le président russe me donnait une petite fenêtre pour servir la cause de la paix… « .

    « Et maintenant, il est possible, après mon retour du Canada, que je parvienne à me rendre en Ukraine », a-t-il déclaré. « La première chose est d’aller en Russie pour essayer d’aider d’une manière ou d’une autre, mais j’aimerais aller dans les deux capitales ».

    DÉCISION SUR L’AVORTEMENT

    Interrogé sur l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis qui a annulé la décision historique Roe v. Wade établissant le droit des femmes à l’avortement, François a déclaré qu’il respectait la décision mais qu’il n’avait pas assez d’informations pour en parler d’un point de vue juridique. lire la suite

    Mais il a fermement condamné l’avortement, le comparant à « l’embauche d’un tueur à gages ». L’Église catholique enseigne que la vie commence au moment de la conception.

    « Je demande : est-il légitime, est-il juste, d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? ».

    François a été interrogé sur un débat aux États-Unis sur la question de savoir si un politicien catholique qui est personnellement opposé à l’avortement mais soutient le droit des autres à choisir devrait être autorisé à recevoir le sacrement de la communion.

    La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, par exemple, s’est vu interdire par l’archevêque conservateur de son diocèse de San Francisco de recevoir le sacrement, mais elle le reçoit régulièrement dans une paroisse de Washington, D.C. La semaine dernière, elle a reçu le sacrement lors d’une messe papale au Vatican. lire la suite

    « Quand l’Église perd sa nature pastorale, quand un évêque perd sa nature pastorale, cela provoque un problème politique », a déclaré le pape. « C’est tout ce que je peux dire ».

    Reuters, 04 jui 2022


  • Un Français réfugié politique!

    Un Français réfugié politique!

    France, Maroc, Zakaria Moumni, Canada, asile politique, Abdellatif El Hammouchi, DGST, Pegasus, espionnage,

    L’asile politique accordé à un compatriote au Canada ? Ce n’est pas de la politique-fiction, mais bien la toute récente conclusion des aventures rocambolesques de Zakaria Moumni. Le pays de l’érable a accordé le statut de réfugié à ce dernier pour qu’il échappe au harcèlement de la police marocaine, qui le traquait jusque dans l’Hexagone.

    Le Monde (17/6) a relaté l’événement, mais « Le Canard » a révélé et relayé, depuis plus de dix ans, cette histoire mettant en scène un roi, un président, des ministres, un chef des services secrets, des juges, des tortionnaires et… un ring de boxe.

    Lettre envoyé par Zakaria Moumni au roi du Maroc pour revendiquer son droit à la fonction publique

    Ex-champion du monde de kickboxing, Moumni, alors franco-marocain, a la mauvaise idée, en 2010, de réclamer l’application d’un dahir (décret9 royal permettant aux sportifs médaillés d’or de devenir fonctionnaires des Sports. Econduit par Mounir El Majidi, le puissant secrétaire du monarque, il est arrêté peu de temps après, accusé par deux complaisants Marocains d’escroquerie à 2800 euros. Détenu quatre jours au centre secret de Témara, non loin de Rabat, il y est torturé puis passe dix-huit mois à la prison de Rommani.

    Libéré sur grâce royale, il gagne la France. Là, il dit reconnaître, à la télé, l’un de ses tortionnaires de Témara. Problème : il s’agit d’Abdellatif El Hammouchi, le chef des services secrets (DGST) marocains. La plainte de Moumni est examinée par une juge parisienne du pôle crimes contre l’humanité qui, en février 2014, adresse une convocation à Hammouchi. Brouille diplomatique entre Rabat et Paris ! Le roi Mohammed VI (dont le Premier ministre est islamiste) en prendra prétexte pour boycotter la marche en hommage aux victimes de « Charlie Hebdo ».

    Espion à l’écoute

    Dès lors, il faudra quelques concessions de François Hollande et la signature d’une ahurissante convention judiciaire pour calmer le jeu. Révélé par « Le Canard », ce texte lunaire permet, par exemple, au présumé responsable marocain d’un crime contre un Français de ne pas être inquiété s’il lui prend l’idée de se rendre dans l’Hexagone…

    Moumni, lui, ne cesse de recevoir des intimidations (appels nocturnes, envoi de photos pornos truquées) et des menaces de mort. Après une tentative d’agression au couteau, à Nancy en 2016, il s’estime trop peu protégé par les autorités françaises et décide de s’exiler au Canada. « J’ai renoncé à la nationalité française, pas à la France, mon pays de cœur », explique-t-il au Canard.

    Depuis, le célèbre Hammouchi a été rattrapé par l’affaire Pegasus : Il avait mis sur écoute nombre de personnalités marocaines et françaises. Quand on aime…

    J.-F. J.

    Le Canard Enchaîné, 22 juin 2022

    #Maroc #France #Canada #ZakariaMoumni #ElHammouchi #DGST #Asilepolitique

  • Ballet diplomatique et coopération: Alger rayonne de nouveau

    Ballet diplomatique et coopération: Alger rayonne de nouveau

    Algérie, diplomatie, coopération, France, Catherine Colonna, Mali, Libye, Allemagne, Canada,

    Les relations entre l’Algérie et de nombreux pays semblent incontestablement au beau fixe. Cela contraste avec les rapports qu’entretient Alger avec Madrid marqués par une crise très importante et inédite.

    C’est en effet dans ce contexte que l’Algérie et d’autres partenaires, occidentaux et autres, sont en train de consolider leurs rapports. En atteste l’importante activité diplomatique déployée par le ministère des Affaires étrangères à l’effet de booster la coopération avec nombre de ses partenaires et de consolider les liens qui les unissent. Avec la France les rapports se sont nettement améliorés et la crise d’il y a quelques mois semble être un lointain mauvais souvenir. Ce bon rapport s’est de nouveau confirmé lors de l’entretien au téléphone du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra avec son homologue française récemment nommée, Catherine Colonna.

    « Les deux ministres ont affirmé leur volonté de poursuivre la dynamique positive dans la relation bilatérale entre la France et l’Algérie, dans toutes ses dimensions, en vue des prochaines échéances bilatérales », a indiqué un communiqué du département de Lamamra. Cet échange a été très apprécié par le chef de la diplomatie algérienne qui l’a d’ailleurs qualifié de « fructueux ». « Fructueux premier échange avec ma collègue sur les perspectives d’un partenariat équilibré et mutuellement avantageux entre nos deux pays et d’un dialogue renforcé au service de la stabilité et de la prospérité aux niveaux régional et international » a tweeté Lamamra. « Volonté commune de poursuivre la dynamique positive dans nos relations bilatérales.

    La coopération entre nos 2 pays est centrale pour faire face aux crises régionales, notamment au Mali et en Libye » a pour sa part écrit la nouvelle ministre française des Affaires étrangères. Entre Alger et Paris le ton est plutôt à l’optimisme en vue de raffermir davantage la coopération entre les deux partenaires. C’est presque simultanément à cet entretien téléphonique que Lamamra a reçu en audience Katja Keul, la ministreadjointe des Affaires étrangères d’Allemagne qui a effectué une visite en Algérie où elle s’est entretenu avec de nombreux hauts responsables. « La rencontre a été l’occasion de procéder à un examen de l’état des relations algéro-allemandes dans les différents domaines de coopération en prévision des prochaines échéances bilatérales », a noté un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Ont également été abordées les questions d’actualité aux niveaux régional et international, ainsi que la consolidation du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE).

    A l’issue de la rencontre, et en présence du ministre, il a été procédé à la signature d’un accord de coopération culturelle et scientifique par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Chakib Kaïd, et Mme Keul.

    Par ailleurs la tenue des travaux de la 3e session des consultations politiques algéro-canadiennes en Algérie, coprésidés par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Rachid Chakib Gaïd du côté algérien et la sous-ministre déléguée des Affaires étrangères, Cynthia termorshuizen du côté canadien, a permis de renforcer les relations bilatérales. « L’Algérie et le Canada ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de leurs relations politiques bilatérales et convenu de la nécessité de poursuivre le renforcement du dialogue politique à travers l’intensification des visites de haut niveau entre les deux parties », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    Ces trois pays ne sont que l’exemple de la nouvelle dynamique lancée par la diplomatie algérienne en vue de renforcer la coopération avec ces pays d’abord , mais aussi et surtout de replacer l’Algérie dans le concert des nations.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 18 juin 2022

    #Algérie #Diplomatie #Coopération

  • Forte demande: Air Algérie ferme ses réservations d’été

    Forte demande: Air Algérie ferme ses réservations d’été

    Forte demande: Air Algérie ferme ses réservations d’été – France, Espagne, Italie, Turquie, Canada, billets

    Belkaceme Haouame

    Conjointement aux instructions du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de revoir les tarifs des transports maritimes et aériens au profit de la communauté algérienne à l’étranger, Air Algérie entame des communications avec ses différentes agences pour s’enquérir des détails de cette démarche et de demander la réservation de billets en prévision des vacances d’été, mais la compagnie aérienne a fermé les réservations et gelé la vente de billets d’été pour de nombreux pays qui connaissent une forte demande, c’est ce qu’Echorouk a découvert en visitant plusieurs agences d’Air Algérie à Alger, qui nous a confirmé que le processus de réservation de billets était gelé depuis des semaines pour la plupart des pays européens et le Canada, en raison de la demande qui dépassait largement l’offre pour les mois de juin, juillet et août.

    Le responsable chargé d’organiser le processus de réservation et de vente des billets a confirmé à « Echorouk » que les agences d’Air Algérie à l’intérieur et à l’extérieur du pays assistent ces jours-ci à un afflux important de clients pour s’enquérir du processus de réduction des prix des billets annoncé par le président de la République. Mais le processus est toujours à l’étude, ce qui les oblige à débloquer le nombre de vols de la compagnie vers différents pays pour en faire un succès, revenir au programme mis en place en 2019, et arrêter de travailler sur le schéma actuel qui dépend du retour partiel des vols ne dépassant pas 25% de la capacité d’Air Algérie qui a grand besoin, selon eux, d’intensifier le programme de vols pour relancer sa trésorerie et répondre aux besoins des clients.

    Des sources d’Echorouk au sein des agences d’Air Algérie ont déclaré que le retard dans l’annonce des nouveaux prix et la promotion des vols, a provoqué le mécontentement des clients qui sont tenus de réserver leurs dates de vacances à partir de maintenant et de réserver des billets pour organiser leurs agendas de travail, et le retard pour une période plus longue privera un grand nombre d’entre eux de bénéficier de l’offre annoncée par le président de la République, qui, selon eux, nécessite de la rapidité dans la mise en œuvre et de ne pas attendre l’approche de la saison d’été, « car cela entraînera une forte pression sur Air Algérie agences et le chaos dans le processus de réservation et de vente des billets ».

    Concernant le processus de gel des réservations estivales, des sources d’Echorouk ont ​​confirmé que l’affaire concernait de nombreux pays européens tels que la France, l’Espagne, l’Italie, voire la Turquie, le Canada et d’autres pays qui connaissent un afflux important de la communauté algérienne vivant à l’étranger, et l’affaire, selon pour eux, est due à la forte demande qui a dépassé l’offre plus de 10 fois, « cela nécessite un plan urgent pour les vacances d’été en utilisant la pleine capacité d’Air Algérie, qui attribuait 10 vols par semaine vers le Canada et des dizaines de des vols vers la France, qui reste la première destination des Algériens, puis la Turquie ».

    « Le processus d’indemnisation des détenteurs de billets non utilisés s’accélère, où les clients ont le choix entre compenser le prix ou bénéficier de nouveaux billets, et cela leur prend plus de temps, car il est lié à la trésorerie d’Air Algérie, qui a récemment connu une baisse des revenus en raison des vols de toiture, et avec le programme prévu pour l’été, le trésor récupérera davantage et le processus d’indemnisation doublera pour inclure tous les clients sans exception ».

    Echouroukonline, 04/05/2022

    #Algérie #Air_algérie #Réservations #Billets

  • Tunisie: Communiqué Conjoint des Chefs de Mission diplomatique

    Tunisie: Communiqué Conjoint des Chefs de Mission diplomatique – ambassades, missions diplomatiques, UE, USA,

    Nous, chefs de mission des ambassades d’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, de France, d’Italie, du Japon, du Royaume-Uni, et de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, soutenons fermement le peuple tunisien dans son aspiration à une gouvernance efficace, démocratique et transparente.

    Nous réaffirmons l’importance de la stabilité socio-économique du pays pour répondre aux attentes du peuple tunisien. Nous encourageons et nous nous tenons prêts à accompagner la mise en œuvre rapide des avancées nécessaires au redressement de la situation économique et financière de la Tunisie, y compris celles qui sont actuellement en cours de discussion avec des partenaires internationaux, afin de protéger les plus vulnérables, et de créer les bases d’une croissance durable et équitable.

    Alors que la Tunisie s’apprête à prendre des décisions souveraines en matière de réformes économiques, constitutionnelles  et électorales, nous réaffirmons notre attachement au respect des libertés fondamentales de l’ensemble des Tunisiens, et à un processus politique inclusif et transparent, impliquant une large participation des forces politiques et sociales du pays, suivant un calendrier précis, pour permettre le retour rapide au fonctionnement des institutions démocratique, avec un Parlement élu jouant un rôle significatif. Cela permettra de garantir un soutien large et durable aux progrès futurs de la Tunisie.

    Nous nous tenons prêts à aider la Tunisie et son peuple à relever ces défis.

    Ambassade des États-Unis Tunis, 10/12/2021

    #Tunisie #EtatsUnis #Allemagne #Canada #France #Italie #Japon #GB #UE

  • « T’es pas assez forte »: une marocaine défie les préjugés

    « T’es pas assez forte »: une marocaine défie les préjugés

    Maroc, Canada, police – « T’es pas assez forte »: une marocaine défie les préjugés

    Lamiae Ouarab a grandi avec des parents qui se méfiaient de la police. Longtemps, elle a été sur ses gardes elle aussi.
    La jeune femme de 20 ans, qui est née au Maroc et a immigré au Québec à l’âge d’un an, est retournée presque chaque année dans le pays de sa naissance, croisant de nombreux policiers aux comportements douteux. Elle en a gardé l’impression que la police n’était pas digne de confiance — une perception que ses parents lui ont aussi inculquée.

    «La police, au Maroc, c’est plus répressif, c’est plus corrompu», a observé Lamiae. Elle a été notamment marquée par un geste relativement bénin, mais improbable au Québec. Elle a vu un de ses oncles remettre une poignée de dirhams — la monnaie locale — à un patrouilleur qui a accepté de lui retirer une contravention pour excès de vitesse.

    Alors qu’elle terminait sa cinquième secondaire à l’École des sentiers, à Charlesbourg, et se demandait où elle s’inscrirait au cégep, Lamiae a eu une révélation. Elle voulait faire un métier sans trop de routine et avoir un impact dans la vie des citoyens aux moments où ils en avaient le plus besoin. Pourquoi ne deviendrait-elle pas policière?

    Un soir, assise sur son lit dans sa chambre, elle a discuté avec son père et sa mère de sa volonté de s’inscrire en techniques policières. Ses parents, qui avaient immigré au Québec spécifiquement pour offrir une éducation universitaire à leurs enfants, ne l’ont pas trouvé drôle.

    Déjà qu’ils se méfiaient de la police, ses parents ne voulaient pas en plus que leur fille adorée gagne sa vie en luttant contre des criminels. De toute façon, le père estimait que sa fille n’avait pas ce qu’il fallait pour devenir policière, se souvient Lamiae.

    Il lui disait : «T’es pas assez grande, t’es pas assez forte», se souvient Lamiae. La réaction parentale a eu l’effet d’une douche froide.

    « C’est sûr que mon moral, mon estime personnelle, ça a beaucoup baissé. Et je suis quelqu’un qui veut vraiment plaire à ses parents. Je suis la fille à papa, alors je voulais vraiment que mes parents soient d’accord avec [mon choix]. »
    — Lamiae Ouarab


    Par l’entremise de sa fille, le père de Lamiae a décliné notre demande d’entrevue.

    «Prends-le, prends le pas, c’est là que je m’en vais»
    Lamiae n’est pas la seule aspirante policière à avoir affronté la réticence parentale. Depuis plusieurs années, les services de police, dont celui de Québec, constatent sur le terrain une méfiance envers la police dans certaines communautés culturelles.

    Né d’une mère brésilienne et d’un père québécois, Laurent Lebeuf, 20 ans, un étudiant de 1re année en techniques policières au Cégep Garneau, a affronté une opposition parentale similaire à celle de Lamiae.

    Sa mère, qui est arrivée au Québec dans la vingtaine, avait une image de la police brésilienne «sous-payée», «corrompue» et «assassinée» par des organisations criminelles, décrit Laurent. Elle ne voulait pas que son fils s’inscrive en techniques policières.

    « Elle était contre ça. Elle préférait que je fasse architecture, génie civil, un autre domaine complètement. Elle a même appelé ma famille du Brésil pour qu’ils essaient de me convaincre de changer d’idée! »
    — Laurent Lebeuf


    Devant l’opposition familiale, Laurent a étudié un an en administration au cégep avant d’abandonner, faute d’intérêt. Il n’a pas tardé à se réorienter en techniques policières. «J’ai dit à ma mère : “c’est ça que je veux faire de ma vie. Prends-le, prends le pas, c’est là que je m’en vais”.»

    Au départ, Lamiae aussi a plié face au refus de ses parents. Au cégep, elle s’est inscrite en soins infirmiers. Elle a fait une session pour réaliser qu’elle n’avait aucunement la flamme, puis une deuxième en sciences humaines.

    Entre-temps, Lamiae a eu un conflit avec ses parents à propos de l’islam. «Ils ne voulaient pas que leur fille perde cette religion-là, dit-elle. Mais je me voyais vraiment pas là-dedans.»

    Lamiae est partie de la maison, déménageant dans un appartement avec son (ex) copain. C’est là qu’elle a senti la liberté de s’inscrire dans le programme de son choix. La sélection n’a pas été difficile : techniques policières au Cégep Garneau.

    Encore fallait-il qu’elle soit admise. Le programme de techniques policières du Cégep Garneau est très sélectif. Chaque année, il y a entre 400 et 500 candidats. Entre 80 et 90 aspirants policiers sont retenus.

    Lamiae craignait que ses difficultés en français nuisent à son dossier scolaire, qui compte pour 60 % de la note attribuée aux candidats en techniques policières à Garneau. Mais elle avait obtenu de bonnes notes dans ses cours au cégep — ce qui était pris en compte dans son dossier.

    Lamiae, une adepte de cross-country, était cependant rassurée par le test physique (40 % de la note). Elle se souvient entre autres d’avoir passé haut la main le fameux «test du bip», très connu dans les écoles québécoises, qui consiste à faire des allers-retours en augmentant la vitesse, jusqu’à l’épuisement.

    Lamiae a été admise au programme de techniques policières en 2019. Elle effectue maintenant sa troisième année. Récemment, elle a senti la passion du métier en faisant des simulations d’interventions policières. «J’ai vu que c’est vraiment ça que je veux faire plus tard.»

    Elle aimerait devenir enquêtrice aux dossiers de violence conjugale à la police de Québec ou à la police de Montréal.

    Depuis qu’elle étudie en techniques policières, Lamiae a fait la paix avec parents. «Ils ont compris ce que je voulais faire, ils comprennent que c’est pour des bonnes raisons, dit-elle. Je leur parle de mes cours et ils voient aussi que ça change, la police.»

    La Voix de l’Est, 20/11/2021

    #Maroc #Canada #Femmes #Sexisme #Police

  • Air Algérie: Les nouvelles conditions d’entrée au canada

    Air Algérie: Les nouvelles conditions d’entrée au canada – Les passagers et les membres d’équipage doivent soumettre leurs informations par voie électronique, au plus tard 72 heures avant l’arrivée

    Les autorités canadiennes ont mis à jour, hier vendredi 29 octobre 2021, les conditions d’entrée au Canada, et ce, dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation de l’épidémie du coronavirus. Selon un communiqué relayé sur la page Facebook d’Air Algérie, les autorités canadiennes ont défini les catégories de passagers éligibles à entrer sur le territoire canadien, selon les dernières mises à jour annoncées. Il s’agit des « ressortissants canadiens, des résidents permanents, des membres de la famille immédiate des ressortissants du Canada, des membres de la famille élargie des ressortissants et des résidents permanents du Canada ». Le communiqué ajoute également « les passagers avec une autorisation de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), passagers avec une lettre d’autorisation du sous-ministre du Patrimoine canadien (PCH) et les passagers titulaires d’un permis d’études ou d’un permis de travail post-diplôme, délivré par le Canada ».

    Pour ce qui est des conditions, les autorités canadiennes précisent que les passagers et les membres d’équipage doivent soumettre leurs informations par voie électronique, au plus tard 72 heures avant l’arrivée, via l’application ArriveCAN ou le site web https://www.canada.ca/…/coronavirus…/ arrivecan.html. Les passagers vaccinés ou pas, doivent présenter un reçu ArriveCAN avant l’embarquement, souligne la même source. Concernant les passagers non vaccinés, ils doivent présenter un « test PCR négatif ».

    Pour les passagers de plus de 5 ans, ils doivent avoir un test Covid-19 négatif passé au plus 72 heures avant le départ, indique-t-on encore. Une = catégorie de passagers est exemptée du test PCR. Il s’agit des « passagers avec un test Covid-19 positif effectué au moins 14 jours et au plus 180 jours avant le départ ». Les vaccins acceptés au Canada Les passagers sont soumis à un test moléculaire Covid-19 les jours 1 et 8 après leur arrivée. En outre, les passagers vaccinés doivent être munis d’un certificat de vaccination Covid-19 montrant qu’ils ont été complètement vaccinés au moins 14 jours avant l’arrivée.

    Cette mesure s’applique aussi aux enfants âgés de plus de 12 ans et 4 mois accompagnés de leurs parents vaccinés. Les vaccins acceptés pour pouvoir rentrer sur le territoire canadien sont : AstraZeneca (Covishield), AstraZeneca (SK Bioscience), AstraZeneca (Vaxzevria), Janssen, Moderna ou Pfizer- BioNTech. Une combinaison de vaccins est également acceptée. Par ailleurs, le communiqué précise que « les passagers respectant les schémas vaccinaux suscités ne sont pas concernés par la quarantaine ni des tests PCR postarrivée ».