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  • Algérie/ Les indépendants à l’assaut de l’APN – Les partis seront sous-représentés

    Les premiers décomptes effectués par l’Autorités nationale indépendante (ANIE) des élections ne laissent plus de doute : les listes indépendantes domineront les prochaines élections législatives. Les partis de l’ancien pouvoir, notamment le FLN, sont visiblement les grands perdants de ce scrutin. Dans une conférence de presse animée dimanche soir, le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, a révélé que près de 1.500 listes de candidatures ont été approuvées pour les législatives anticipées du 12 juin prochain.

    Selon le président de l’Anie 837 listes indépendantes et 646 listes de partis politiques sur l’ensemble de 1483 listes ont été acceptées « sans réserve » pour prendre part à ce prochain scrutin. Le nombre total des listes de candidature a atteint 2.490 dont 1.237 listes de partis et 1.253 listes d’indépendants », a précisé M. Charfi. Environ 1.200 listes de candidatures ont été rejetées en vertu des dispositions d’une nouvelle loi électorale stipulant que le candidat ne doit pas être « connu de manière notoire pour avoir eu des liens avec l’argent douteux et les milieux de l’affairisme ».

    Cette situation a mis sur la touche de nombreux partis politiques. A commencer par le Front de Libération nationale, FLN, qui a diffusé un communiqué pour dénoncer « l’exclusion systématique » de ses listes dans « la majorité des wilayas du pays ». Le parti de Baadji Abouelfadhl, dont le dossier de candidature a été rejeté dans la capitale, accuse directement des responsables locaux de l’ANIE de « règlement de compte » et d’affinités avec « d’autres partis politiques » qu’il n’a pas cité. S’il admet que « dans certains cas », les refus des dossiers de candidatures de ses militants sont « justifiés », il dénonce des « abus » dans la plupart des cas.

    Parmi les stratagèmes dénoncés, on trouve l’article 200 du régime électoral qui permet aux antennes de l’ANIE de rejeter une candidature sur la base de simples soupçons de proximité avec les milieux d’affaires. Cette exclusion touche également les anciens députés et autres élus locaux, y compris ceux qui ont accompli un seul mandat. En plus du FLN, la majorité des partis qui participent au scrutin législatif dénoncent des exclusions. Pour cela, ils ont demandé une audience au président de l’ANIE, Mohamed Charfi. Après plus de 4 heures de discussions, les deux parties ont convenu de créer une commission de concertation. Sans plus.

    En attendant, l’ANIE continue d’étudier les recours introduits par des partis politiques et des indépendants. A titre d’exemple, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a révélé que son parti a introduit des recours concernant 40% des listes déposées auprès de l’ANIE. Un pourcentage énorme pour un parti politique qui s’est toujours présenté comme faisant partie de l’Algérie nouvelle. D’autres partis, comme El-Bina, ont trouvé la parade. Ils ont présenté des listes constituées, essentiellement, des personnes étrangères au parti. Il s’agit de simples citoyens qui, souvent, n’ont aucune sympathie pour cette formation. Une donne qui confirme que la prochaine assemblée populaire nationale sera constituée essentiellement de députés qui ne porteront aucune couleur politique.

    Akli Ouali

    L’Est Républicain, 11 mai 2021

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  • Algérie/ Législatives du 12 juin : la candidature de la fille de Abderazak Makri rejetée

    Visiblement, les législatives du 12 juin prochain, chez les partis islamistes, sont une affaire de famille où les pères passent le relais aux enfants envers et contre toute éthique de laquelle se prévalent les partis de cette obédience.

    En effet, Algérie1 a appris ce lundi que la candidature de Meriem Makri, la fille de Abderazak Makri, chef du MSP, a été rejetée par l’ANIE d’Alger, qui lui a communiqué le rejet le 3 mai du mois courant, en raison de pièces manquantes au dossier déposé le 21 avril dernier.

    Pourtant, son président de père avait déclaré dernièrement dans la presse qu’il avait dissuadé sa fille de briguer un mandat de députée « malgré l’insistance des militants eu égard à ses compétences ».

    Ainsi donc la fille de Makri doit ravaler son ambition, alors que les enfants d’Abou Djerra Soltani et Abdelkader Bengrina ont vu leur candidatures validées.

    Algérie1, 10 mai 2021

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  • Algérie : Législatives: fin du délai pour l’examen des dossiers de candidature, place à la compétition électorale

    ALGER – Le délai pour l’examen des dossiers de candidature aux législatives du 12 juin a expiré, dimanche à minuit, laissant place à la compétition électorale dont le lancement officiel est prévu le 17 mai.

    En effet, l’examen de ces dossiers se fait dans les 12 jours au plus tard suivant la date de leur dépôt, ainsi la date butoir a été fixée au 9 mai 2021.

    Un total de 25.416 dossiers de candidature déposés auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) dont 12.854 dossiers déposés par des partis politiques et 12.562 dossiers déposés par des indépendants, a été examiné par cette instance.

    Selon les derniers chiffres communiqués par l’ANIE, « le nombre total des listes de candidature a atteint 2.490 dont 1.237 listes de partis et 1.253 listes d’indépendants ».

    Au moins 1.483 listes ont été déjà acceptées « sans réserve » pour prendre part aux élections législatives du 12 juin dont 646 listes présentées par des partis politiques et 837 listes par des indépendants, a annoncé le président de cette instance, Mohamed Charfi.

    Toutefois, certaines candidatures figurant sur des listes ayant obtenu le feu vert de l’ANIE pour participer à ce rendez-vous électoral, ont été rejetées.

    Il s’agit d’au moins 898 listes dont 462 listes sous l’égide de partis politiques et 436 listes d’indépendants, a précisé M. Charfi.

    En outre, pas moins de 297 listes ont été rejetées définitivement par l’ANIE qui a fait état, dimanche, du dépôt de 847 recours auprès des tribunaux administratifs dont 450 déposés par des partis politiques et 397 par des candidats indépendants.

    La loi organique portant régime électoral laisse aux candidats la possibilité de déposer un recours devant le tribunal administratif territorialement compétent dans un délai de trois (3) jours francs, à compter de la date de la notification du rejet.

    Le rejet des candidatures dans les circonscriptions électorales à l’étranger peut faire l’objet d’un recours auprès du tribunal administratif d’Alger dans un délai de quatre (4) jours francs, à partir de la date de sa notification.

    Le tribunal administratif territorialement compétent est appelé, ainsi, à statuer dans un délai de quatre (4) jours francs, à compter de la date d’introduction du recours.

    Le jugement du tribunal administratif est susceptible d’appel dans un délai de trois (3) jours francs devant le tribunal administratif d’appel territorialement compétent, à compter de la date de notification du jugement, prévoit la loi.

    Le tribunal administratif d’appel statue dans un délai de quatre (4) jours francs, à compter de la date d’introduction du recours.

    Toutefois, l’arrêt du tribunal administratif d’appel n’est susceptible d’aucune voie de recours, stipule la loi électorale.

    Cellule de coordination

    Par ailleurs, il a été décidé de mettre en place une cellule de coordination Anie-partis politiques pour lever les obstacles susceptibles d’entraver le bon déroulement du scrutin du 12 juin.

    La décision a été prise à l’issue d’une réunion entre le président de cette instance avec les représentants de 16 formations politiques, tenue à leur demande, quelques heures avant l’expiration du délai d’examen des candidatures.

    Les responsables de ces 16 partis politiques ont tenu à exprimer leur mécontentement au sujet de la révocation de certaines candidatures.

    « Le long débat, qui duré certes des heures, a permis la prise de décisions consensuelles, dont la constitution d’une cellule de coordination, de concertation et de dialogue entre l’ANIE et les représentants de la classe politique, le but étant de prévenir toute piste pouvant entraver le bon déroulement des prochaines législatives », a souligné M.Charfi.

    Cette cellule sera chargée « d’encadrer les représentants des partis au sein des bureaux de vote et de suivre en toute transparence les différentes opérations de dépouillement, conférant ainsi davantage de crédibilité aux élections ».

    Le président de l’ANIE n’a pas manqué l’occasion de rappeler « la relation naturelle » de son autorité avec les partis politiques dans le cadre d’un partenariat « légal et réaliste », souhaitant que cette relation participative soit « fructueuse et pratique tout le temps et non seulement lors des rendez-vous électoraux ».

    APS, 10 mai 2021

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  • Législatives: les listes indépendantes en passe de dessiner les contours de la prochaine APN

    Législatives: les listes indépendantes en passe de dessiner les contours de la prochaine APN

    ALGER – Le nombre plus au moins élevé des listes indépendantes en lice pour les législatives du 12 juin, constituant une tendance inédite de cette consultation populaire, est en passe de déterminer la composante et les contours de la prochaine Assemblée populaire nationale (APN), traditionnellement dominée par les partis politiques.

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi a, lors d’un point de presse tenu dimanche soir à l’issue d’une rencontre avec des leaders de 18 partis politiques, fait état de 837 listes indépendantes et de 646 listes de partis politiques, sur l’ensemble de 1483 listes qui ont été acceptées « sans réserve » pour prendre part aux élections législatives prévues le 12 juin prochain.

    Ces nouvelles données marquent ainsi un nouveau tournant dans la vie politique nationale où les partis politiques étaient, quasiment les seuls acteurs potentiels.

    Le nombre élevé des listes indépendantes dans la course pour les législatives du 12 juin qui ont été validées par l’Anie, aux dépens des listes présentées par les partis politiques, renverse la tendance partisane, un changement d’ailleurs conforté par un nouveau phénomène consistant en le recours par nombre de formations politiques traditionnelles à des candidats non militants pour figurer sur leurs listes.

    Le Mouvement El-Bina fait partie des partis politiques ayant opté pour cette stratégie, dont le premier responsable, Abdelkader Bengrina, avait déclaré que plus de 65% des candidats sur les listes du Mouvement pour les prochaines élections législatives, ne sont pas des militants de son parti.

    Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a lui aussi, fait état de la participation de son parti avec 584 candidats, dont 330 non militants. Même approche pour le président du Parti du renouveau et du développement (PRD), Taibi Assyr, qui estime que l’ouverture de la voie à des candidats non militants constitue « un plus et un appui pour les rangs de ses militants ».

    Cette nouvelle tendance est expliquée par des analystes politiques par le fait que les partis politiques traditionnels ne sont plus « crédibles » aux yeux de l’électeur, et sont surtout synonyme de « faillite politique ».

    L’engouement des candidats indépendants pour les prochaines législatives a été surtout motivé par l’appel du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux jeunes de participer à la vie politique pour l’édification de nouvelles institutions « crédibles ».

    Le président de la République avait, lors d’un Conseil des ministres, donné des instructions afin de prendre toutes les dispositions relatives à l’appui et à l’encouragement des jeunes à participer aux législatives du 12 juin pour parvenir à des élections « démocratiques qui traduisent le véritable changement ».
    Le chef de l’Etat avait même ordonné de mettre à la disposition des jeunes candidats, gratuitement, des salles et les affiches publicitaires, afin de prendre part aux législatives du 12 juin.

    Pour rappel, L’ANIE a réceptionné 4900 listes ayant exprimé leur intention de prendre part aux législatives du 12 juin prochain et ayant retiré les formulaires de candidature. Ses services ont enregistré 2490 listes ayant déposé les formulaires de candidature, dont 1237 présentées au titre d’un parti politique et 1253 listes indépendantes. Un total de 1483 listes ont été acceptées « sans réserve », dont 646 listes présentées au titre d’un parti politique et 837 listes indépendantes.

    L’ANIE a indiqué que le nombre des listes acceptées, mais qui comptent un candidat rejeté, a atteint 898 listes dont 462 listes présentées au titre d’un parti politique et 436 listes indépendantes.

    En prévision des législatives du 12 juin prochain, les listes des candidats présentées au titre d’un parti politique doivent être appuyées par, au moins, vingt-cinq mille (25.000) signatures individuelles d’électeurs inscrits sur les listes électorales, qui doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-trois (23) wilayas dont le nombre de signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à trois cent (300) signatures.

    Pour les listes indépendantes, chaque liste doit être appuyée, pour chaque siège à pourvoir, par, au moins, 100 signatures des électeurs de la circonscription électorale.

    Concernant les circonscriptions électorales à l’étranger, la liste de candidats est présentée soit au titre d’un ou de plusieurs partis politiques, soit au titre d’une liste indépendante appuyée d’au moins 200 signatures pour chaque siège à pourvoir parmi les électeurs de la circonscription électorale concernée.

    APS

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  • Algérie/Abou Djerra Soltani défend la candidature de son fils aux législatives

    Abou Djerra Soltani a défendu mercredi la candidature de son fils, Mohamed Ikbal Amine, aux législatives du 12 juin, qui s’est présenté sur une liste indépendante de la wilaya d’Alger.

    « Mon fils est un citoyen Algérien, le Constitution lui donne le droit de briguer un mandat électoral, c’est son droit le plus absolu, à partir du moment où il répond aux conditions fixées par la loi électorale », défend l’ancien chef du MSP et ancien ministre.

    « Il n’y a aucune raison de priver un citoyen de son droit d’être candidat, parce que son père est un ancien responsable, c’est illogique et injuste, c’est une pratique qui existe dans tous les pays », insiste t-il.

    Algérie1, 5 mai 2021

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  • Algérie/ Le koursi en héritage

    Par Madjid Khelassi

    On se bouscule au portillon du siège de l’Autorité nationale indépendante des élection (ANIE) et on joue presque des coudes, pour retirer les formulaires de candidature pour les prochaines législatives.

    Plus d’un million deux cent mille formulaires de souscription individuelle ont été retirés, en sus des 4882 dossiers retirés par les partis politiques et les candidats libres, a annoncé le président de la l’ANIE Mohamed Charfi, ajoutant que 1813 dossiers ont été retirés par 53 partis politiques agréés et 86000 à l’étranger.

    Politicmania ou amour du Koursi dispensateur de privilèges? En tous cas, on rue dans les brancards des législatives prochaines.

    1 200 000 formulaire retirés…La conquête de l’espace…politique fait tourner la tête à plus d’un !

    Et fait nouveau dans ces prochaines joutes, les fils des apparatchiks sont de la partie. C’est presque le jeu des 7 familles version politique.

    Hérédité politique? Pathologie congénitale? Le koursi en héritage? Tu seras politicien mon fils…semblent dire les papas has been, toujours camés à l’attrait du pouvoir, à leurs rejetons.

    Mais qu’est ce qui fait courir l’homo algérianus vers le koursi parlementaire ?

    La réponse est aussi tourmentée, que peut l’être la cervelle d’un fils à papa politique, devant le fait de devenir important et succéder au Pater dans l’exercice du pouvoir législatif.

    Exercice zen, presque Yogatique, et dont l’activité principale se limite à lever le bras pour gagner sa vie, le métier de député fait de son féru, un acteur de premier ordre dans le théâtre des chœurs beni- oui oui.

    Qu’a cela ne tienne ! La fascination époustouflée pour les privilèges (salaire, limousine allemande , chalet princier à Club des Pins) compense tout. Y’en a qui vendraient leur âme pour juste accéder au graal du gyrophare laboureur de routes.

    Juin 2021…Les pérégrins des textes de loi post-Issaba sont en route vers le palais Zirout.

    La chorégraphie du bras levé défiera cette fois-ci les lois de la gravitation.

    Les fils succédant aux pères…L’indivision politique sera le nouvel art de vivre politique…dans l’Algérie de l’après – 12 juin 2021.

    La Nation, 05 mai 2021

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  • Algérie / Les candidats retiennent leur souffle – Examen des listes par l‘ANIE

    Algérie / Les candidats retiennent leur souffle – Examen des listes par l‘ANIE

    L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) planche depuis quelques jours déjà sur l’examen des dossiers de candidature aux élections législatives du 12 juin.

    Entamée après la clôture de l’opération de dépôt de candidature le mardi dernier à minuit, cet examen des listes électorales n’est pas sans donner des frissons aux partis politiques et associations. En effet, les candidats à ces élections législatives anticipées craignent par dessus tout de voir leur dossier rejeté par l’Anie. En ce sens des milliers de candidats retiennent leur souffle. Et cela sera encore le cas jusqu’à ce que l’institution que préside Mohamed Charfi rende son verdict final à propos de la conformité ou non des dossiers de candidature. Il est prévu que l’Anie termine son travail dans quelques jours puisque, selon les dispositions de la loi, cette institution dispose de12 jours à partir de la date de dépôt de candidature pour trancher sur la conformité des dossiers. En vérité si ce sentiment de peur s’est saisi des candidats cela est surtout dû aux informations selon lesquelles l’Anie est en train de faire preuve de vigilance
    s’agissant du respect de la loi.

    À ce titre des informations non confirmées font état du rejet de la candidature du secrétaire général du parti du FLN. Une information surprenante quelque peu puisqu’Abou El Fadl Baadji a lui-même annoncé avoir renoncé à la candidature pour cette élection. Mais qu’à cela ne tienne des informations concordantes font globalement état du rejet de dizaines de candidature. L’Anie n’a eu de cesse de mettre en garde contre l’argent sale et les pratiques occultes durant la campagne électorale. Mohaamed Chorfi dira, à maintes reprises, que « l’Anie est dotée de suffisamment de prérogatives ». Il dira que celle-ci reste apte à « mener des enquêtes, à l’issue de la proclamation des résultats du vote, sur l’origine du financement de la campagne électorale », ajoutant que « ce travail qui pourrait prendre jusqu’à six mois, amènerait la disqualification si les investigations prouvaient son usage de l’argent sale », a-t-il mis en garde. D’ailleurs l’Anie a mis en place une commission en son sein. Cette commission est composée de représentants de différentes instances, à l’instar du Conseil de l’État, la cour des comptes et la Cour suprême.

    « Elle a pourmission le contrôle du financement de la campagne électorale », a-t-il affirmé. Autant dire que ce ne sera pas facile pour les tenants de l’argent sale de passer cette fois-ci, eux qui étaient les maîtres du jeu dans un passé encore très récent. Nul besoin de rappeler que l’APN dissoute était truffé d’hommes d’affaires dont l’origine de la fortune était plus que douteuse.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 06 mai 2021

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  • Algérie / Les listes des partis de l’ex-alliance présidentielle laminées

    ÉLECTIONS LÉGISLATIVES À DJELFA

    Les informations contenues dans le radar publié dans notre édition d’hier et relatives aux listes de candidatures dans la wilaya de Djelfa se sont confirmées avec le rejet par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) des dossiers de plusieurs postulants qui se recrutent dans les rangs des partis de l’ancienne alliance présidentielle sous Bouteflika.

    Selon nos sources, tous les postulants ayant siégé dans les différentes assemblées locales et nationales ont été écartés de la course. Ainsi, plusieurs candidats du FLN, du RND et du TAJ faisant l’objet d’enquêtes des services de sécurité et de la justice ont vu leurs dossiers rejetés.

    Liberté, 3 mai 202

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  • Algérie/ Législatives du 12 juin: les listes indépendantes majoritaires

    Les listes d’indépendants en lice pour les élections législatives du 12 juin 2021, sont supérieures aux listes partisanes, selon les chiffres, communiqués par l’ANIE, actuellement en phase d’examen des dossiers des candidats.

    Avec le dépôt de 1.220 listes d’indépendants et 1.180 listes de partis politiques auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), des politologues s’attendent à voir émerger les contours d’une nouvelle scène politique avec l’apparition de nouveaux acteurs qui ont fait le choix de se lancer dans la course électorale loin de toute affiliation partisane car, selon eux, les partis politiques ont « perdu de leur crédit ».

    Un changement qui, de l’avis de ces analystes, devrait se ressentir dans la future composante de l’Assemblée populaire nationale (APN), longtemps dominée par les partis avec une poignée d’indépendants seulement.

    Dans une déclaration le politiste Mustapha Haddam cité par l’APS l’ a estimé que le nombre élevé de listes d’indépendants, en lice pour les législatives du 12 juin, est la conséquence de la perte de crédibilité des partis politiques, surtout ceux incarnant l’ancien système déchu par le Hirak du 22 février 2019, ajoutant qu’après cette date, ces partis étaient synonymes de « faillite politique ».

    Selon lui, « une nouvelle tendance se dégage des résultats annoncés par l’ANIE à l’expiration du délai de dépôt des listes de candidature : les citoyens désireux de s’engager en politique ne veulent plus le faire dans le cadre d’un parti ».

    Autre fait observé, parmi les indépendants en lice se trouvent d’anciens militants de partis d’opposition boycottant ces échéances, a-t-il relevé.

    Pour le politiste, le second facteur ayant concouru à la forte émergence des listes d’indépendants est l’appel lancé aux jeunes par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, les invitants à participer à la vie politique et à adhérer au processus d’édification de nouvelles institutions crédibles et dignes de confiance.

    Dans son analyse, M. Haddam estime « qu’il s’agit là d’une situation qu’on ne peut dissocier d’un phénomène politique mondial, qui n’est pas propre à l’Algérie uniquement ou aux pays qui tentent autant que possible de consacrer un système démocratique, celui du désintérêt des acteurs de ce domaine des pratiques politiques dans le cadre partisan, en préférant investir la scène politique indépendamment, arguant que cela explique le recul de l’adhésion aux partis politiques en fonction de leurs idéologies. « Ce type d’obédience politique est en voie de disparition », a-t-il soutenu.

    L’analyste politique Brahim Zitouni voit, quant à lui, dans le progrès réalisé dans les listes indépendantes au détriment des partis traditionnels, aux expériences mitigées lors des échéances électorales organisées par l’Algérie, un aboutissement « logique » de ce qu’il a qualifié « d’éclatement des partis politiques après leur érosion auparavant sous un régime politique désormais synonyme de corruption ».

    Le Hirak populaire déclenché le 22 février 2019 a changé la donne concernant la gestion de la vie politique nationale, « les anciens acteurs se trouvant de ce fait délégitimés », une situation ayant impliqué de prime abord une refonte totale du système politique, marquée initialement par l’émergence d’acteurs préférant la participation à la vie politique via des listes indépendantes, loin de toute bannière partisane, a-t-il fait remarquer.

    Le nombre des listes de candidature aux législatives du 12 juin prochain s’est élevé, après prolongation du délai de dépôt des dossiers de candidature de cinq jours supplémentaires, à 2.400 listes, dont 1.180 listes de partis politiques et 1.220 listes d’indépendants, soit un écart de 40 dossiers. Le nombre des candidats pour la Chambre basse du Parlement s’est établi à « 24.214 ».(Avec APS)

    Algérie1, 01 mai 2021

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  • Algérie/ 19 partis admis à l’épreuve des signatures –

    Le processus électoral a bouclé une autre séquence et pas des moindres, la redoutable épreuve de collecte des signatures qui est arrivé à son terme définitif hier soir, après avoir été prolongée de cinq jours par le président de la République. L’occasion pour le président de l’ANIE d’animer une conférence de presse pour une première évaluation de cette opération qui a vu des dizaines de partis et de centaines d’indépendants battre la campagne, faire du porte -à -porte obtenir le précieux parrainage.

    A la faveur de cette première évaluation, il ressort que 19 partis politiques ont définitivement validé leurs dossiers de candidatures, après avoir répondu à toutes les conditions fixées par le nouveau régime électoral, alors que le nombre de listes indépendantes admises à l’examen des signatures n’est pas révélé par Charfi qui précise que « les chiffres pourraient possiblement bouger, en raison des derniers dossiers déposés aujourd’hui (hier.NDLR) ».

    En égrenant les chiffres qui, il est vrai, sont très nombreux, Mohamed Charfi s’est emmêlé les pinceaux, si bien qu’il a dû s’y prendre à plusieurs fois pour rattraper ces erreurs. Mais en gros, indiquera-t-il, il y a eu en tout 4.882 dossiers déposés entre partis politiques et listes indépendantes, dont 1813 dossiers retirés par 53 partis politiques et 3076 listes indépendantes.

    Concernant la communauté nationale à l’étranger, seuls quatre partis politiques et deux listes indépendantes ont réussi à cocher toutes les cases, ajoute Charfi qui a promis de revenir en détail sur ces chiffres une fois l’opération d’examen des dossiers finalisée par ses services. Concernant, le total des signatures, il est de 1.249.000 en Algérie et de 86.000 pour la communauté à l’étranger.

    Mais au-delà des premiers chiffres, le président de l’ANIE a également parlé d’ « assaut » des jeunes et des cadres universitaires composant une grande proportion des listes déposées, que ce soit pour les partis politiques comme pour les indépendants. Ce qui correspond aux vœux exprimés par le président Tebboune de voir se concrétiser, à travers les élections du 12 juin un renouvellement de l’échiquier politique et particulièrement l’Assemblée.

    Mohamed Charfi s’est montré vent debout, voire même agacé à propos d’une question relative à la présence d’observateurs étrangers, répondant de façon véhémente. « Il n’y aura pas d’observateurs, c’est vous les observateurs, c’est aussi les citoyens qui sont invités à assister aux différentes opérations de vote, à surveiller les bureaux, les dépouillements », tranchet-il. Et d’ajouter à ce propos : « Nous sommes souverains, nous n’avons pas à nous mettre sous tutelle étrangère ». La souveraineté est quelque chose qui s’entend, mais le souci de transparence et de régularité, vu les pratiques du passé, est aussi nécessaire. Pour la crédibilité d’un vote sur lequel planent bien des doutes.

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 28 avr 2021

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