Étiquette : cannabis

  • Le Courrier d’Algérie / Zeghmati débusque le Maroc : « Mon pays est inondé de drogues »

    ZEGHMATI DÉBUSQUE LE MAKHZEN : « Mon pays est inondé de drogues »

    Intervenant, hier, par visioconférence, depuis Alger, aux travaux du 14ème Congrès onusien pour la prévention du crime et la justice pénale qui se tient à Kyoto, Belkacem Zeghmati, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, n’a pas été de main morte pour dénoncer, avec des propos à peine voilés, le voisin de l’ouest qui continue d’inonder l’Algérie avec la drogue.

    Ce n’est plus un secret, le plus grand producteur du monde en la matière, fait entrer sur le sol algérien des quantités astronomiques de cannabis, par l’intermède de ses réseaux transfrontaliers. Et au ministre Zeghmati de pointer du doigt : « La proximité géographique (de l’Algérie, ndlr) de l’un des plus grands centres de production et d’exportation de cannabis, engendre un trafic illicite de stupéfiants, blanchiment d’argent et corruption ».

    Un propos qui cible, on ne peut plus clair, le royaume marocain, dont l’impact de ces trafics prohibés ne sont pas sans « retombées négatives sur la stabilité, la sécurité ainsi que sur la santé du citoyen algérien.

    Ce faisant, le ministre de la Justice a tenu à préciser que ce constat n’est pas le propre de l’Algérie, mais bien de l’ONU (Office onusien contre la drogue et le crime) elle-même qui, à travers ses rapports rendus sur le trafic de drogue dans le monde, a montré du doigt le Maroc comme étant le plus important producteur de cannabis.
    F. Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 10 mars 2021

    Tags : Maroc, Algérie, cannabis, haschich, kif,


  • Projet de loi sur la légalisation du cannabis: le Maroc reprendra les discussions jeudi

    Il reste à voir si le conseil adoptera le projet de loi cette semaine ou le reportera.

    Rabat – Le Conseil du gouvernement marocain reprendra jeudi sa discussion du projet de loi sur «l’usage légal du cannabis».

    Saaid Amzazi, ministre de l’Éducation et porte-parole du gouvernement marocain a annoncé la nouvelle aujourd’hui.

    Amzazi a déclaré que le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani , présiderait le conseil le 4 mars.

    Le gouvernement entamera le conseil en reprenant les discussions sur le projet de loi relatif à la légalisation du cannabis à usage thérapeutique.

    Le conseil poursuivra également ses travaux en étudiant trois projets de décrets, dont un sur la prolongation de l’état d’urgence à travers le pays.

    La semaine dernière, jeudi, le conseil a discuté du projet de loi sur l’usage légal du cannabis.

    À la suite du conseil, le gouvernement a annoncé qu’il reprendrait la discussion sur le projet de loi à la prochaine session et l’approuverait.

    Il reste à voir si le gouvernement adoptera le projet de loi ou reportera son adoption à une prochaine session.

    Les Marocains et les utilisateurs de réseaux sociaux internationaux se sont félicités de la considération du pays d’adopter le projet de loi sur l’usage légal du cannabis .

    Le Maroc a pris l’initiative de revoir l’usage légal de la substance quelques mois seulement après que le pays ait voté en faveur du retrait du cannabis de la liste de la catégorie des drogues du Tableau IV de l’ONU qui ont un usage thérapeutique limité ou inexistant.

    Le Maroc a été le seul membre de la Commission des Nations Unies sur les stupéfiants (NCD) dans la région MENA à voter en faveur du retrait du cannabis de la liste des substances toxiques.

    Le Maroc criminalise l’usage du cannabis.

    La police marocaine a arrêté 97564 suspects en 2020 pour des crimes liés à la drogue.

    Le cannabis reste la drogue la plus courante et la plus utilisée au Maroc.

    La police a dimensionné 217 tonnes et 323 kilogrammes de résine de cannabis cette année. Ce nombre représente une baisse de 23% des tonnes par rapport à 2019.

    Différents rapports identifient le Maroc comme le premier producteur mondial de cannabis. Selon un rapport de 2019 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le pays produit plus de trois fois plus que le deuxième concurrent le plus élevé, la Moldavie, le pays européen.

    Source : Morocco World News, 1 mars 2021

    Tags : Maroc, cannabis, haschich, drogue,

  • Le Maroc aura une politique du cannabis plus libérale que les Pays-Bas

    Le hasch marocain sera en fait légal dans le pays d’origine à partir de la semaine prochaine

    La coalition gouvernementale marocaine est en train de décriminaliser tout ce qui concerne le cannabis dans le sud du pays. Selon des sources à Rabat, une loi doit être signée la semaine prochaine pour éliminer l’herbe de l’illégalité. La prémisse principale de la nouvelle politique est que le pays devrait avoir une industrie du cannabis légale dans un proche avenir, écrit Morocco World News.

    Légal ou pas. Dans le sud du pays, la culture de masse existe depuis des siècles. Le produit d’exportation est disponible dans presque tous les coins de la planète grâce à un réseau mondial de passeurs. La nouvelle loi doit préciser une fois pour toutes sa taille exacte. Selon les estimations, il s’agirait d’une industrie qui consomme environ 13 milliards d’euros par an, comparable à celle du fabricant de machines à puces ASML.

    Du marché noir à l’agriculture équitable

    À l’heure actuelle, le produit de ce marché noir finit entre les mains de criminels et de gangs de drogue. Cela doit changer immédiatement à partir de la semaine prochaine. En le légalisant, il devrait devenir une source de revenus durable pour les agriculteurs qui doivent s’unir dans des sociétés spéciales de cannabis. Ces sociétés déterminent ensuite ce qu’il faut faire exactement de la récolte.

    L’exemption ne s’applique pas à l’ensemble du pays. La décriminalisation est d’abord introduite dans un certain nombre de régions autour des montagnes du Rif où la culture a été pratiquée depuis longtemps. Dans ces zones «vertes», des milliers d’agriculteurs doivent être sortis de l’illégalité.

    Hashpasse

    Non seulement le producteur est dépénalisé, mais le consommateur de ces régions du pays pourra bientôt allumer un joint tranquillement dans la rue. Un hash pass est en cours de création à cet effet, que seuls les Marocains adultes vivant dans l’une des régions du Rif peuvent demander. Un voyage de hasch dans le pays en tant que touriste est et restera strictement interdit.

    Pendant des décennies, la politique de tolérance «libérale» des Pays-Bas sur les produits du cannabis a été la plus étrange au niveau mondial. Pourtant, ces dernières années, un pays après l’autre a commencé à légaliser les drogues douces, ce qui signifie qu’elles vont beaucoup plus loin que notre solution de polders à moitié cuite. Les exemples incluent la Géorgie, l’Uruguay, l’Afrique du Sud, le Canada, un grand nombre d’États américains et – curieusement – la Corée du Nord.

    Nieuwnieuws.nl, 25 fév 2021

    Tags : Pays Bas, Maroc, cannabis, haschich, drogue,

  • Trafic de drogue et traite des êtres humains au Sahara Occidental : Le Conseil de sécurité informé de la responsabilité du Maroc

    Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Omar, a de nouveau appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à tenir le Maroc pour responsable de son rôle dans le trafic de drogue et la traite d’êtres humains au Sahara occidental occupé, et avertit que la paix et la sécurité « sont de plus en plus menacées » dans la région en raison de ces pratiques.

    « La paix et la sécurité dans notre région sont de plus en plus menacées par le lien entre le crime organisé, le trafic de drogue et le terrorisme où les groupes terroristes transnationaux prospèrent grâce au cannabis produit par le Maroc et à d’autres drogues comme source majeure de financement de leurs opérations terroristes dans la région sahélienne du Sahara et au-delà », avertit Sidi Omar dans une lettre adressée mardi à la présidente en exercice du Conseil de sécurité, la représentante permanente du Royaume-Uni auprès de l’ONU, l’ambassadrice Barbara Woodward. « Nous demandons, une fois de plus, au Conseil de sécurité de tenir l’occupant marocain pour responsable de son rôle bien documenté dans le trafic de drogue et de le contraindre à respecter ses engagements régionaux et internationaux et à renoncer à ses actions déstabilisatrices qui menacent la sécurité et la stabilité des pays voisins et de toute la région », souligne le diplomate sahraoui qui appelle l’ambassadrice britannique à « porter la présente lettre à l’attention des membres du Conseil de sécurité ». 
    Dans cette lettre, M. Sidi Omar informe le Conseil de sécurité « qu’une unité de l’armée sahraouie a intercepté et saisi 200 kilogrammes de cannabis produit au Maroc dans la région de Galb Thliem dans le secteur Dougy dans les territoires libérés du Sahara occidental ». Il précise que les drogues, qui étaient transportées à travers le mur illégal marocain, ont été détruites le 18 février en présence d’un représentant du parquet sahraoui et souligne que cette opération « fait partie des opérations de lutte contre le trafic de drogue menées par l’armée sahraouie à travers les territoires sahraouis libérés où de grandes quantités de cannabis, produit par le Maroc et d’autres drogues, ont été interceptées et détruites à plusieurs reprises. M. Sidi Omar précise également dans ce contexte que des observateurs militaires des Nations unies et de la Mission de l’ONU pour l`organisation d`un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ont assisté à la destruction des drogues saisies. « Conformément à nos obligations en tant qu’État membre de l’Union africaine (UA) et grâce à la coopération croissante avec nos voisins, nous avons activement contribué à freiner le flux illicite de drogues, en particulier de drogues produites au Maroc, dans et à travers notre région », souligne également l’Ambassadeur sahraoui. 
    Il rappelle en outre que depuis le 13 novembre 2020, l’ensemble du territoire du Sahara occidental est devenu « une zone de guerre ouverte » en raison de la grave violation par le Maroc du cessez-le-feu de 1991 et de son acte d’agression sur les territoires libérés du Sahara occidental. À cet effet, M. Sidi Omar déplore le fait que l’inaction des Nations unies face à l’agression marocaine a sapé la crédibilité de l’organisation, l’efficacité et le fonctionnement de sa mission sur le terrain et a encouragé l’occupation marocaine à persister dans ses actions de déstabilisation dans la région ». 
    Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, rappelle en outre dans sa lettre, que « le Maroc reste le plus grand producteur et exportateur de cannabis au monde », comme le confirment de nombreux rapports internationaux, dont le rapport 2020 sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants du département d’État américain et le rapport mondial sur les drogues 2020 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime ».
    Mokhtar Bendib
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, trafic de drogue, cannabis, haschich, migration, traite humaine,
  • Le Maroc poursuit sa politique d'inondation avec les drogues

    Le Maroc poursuit sa politique d’inondation de la Région maghrébine avec les drogues, a affirmé l’analyste politique et militant sahraoui Bali Elkanti. S’exprimant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, Bala Elkanti, a souligné que « malgré l’intensification des combats le long du mur marocain, cela n’a pas empêché les appareils officiels marocains de poursuivre leur politique d’inondation de la région avec les drogues qui constitue une réelle menace pour sa sécurité ».

    Le militant sahraoui a affirmé, que l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogue et dans la traite humaine constituaient « une menace directe » pour la paix et la sécurité régionales et internationales, exhortant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-unies à exercer une pression sur le Maroc, afin de cesser ces pratiques qui attentent à la sécurité de ses voisins et de la région toute entière. Cette déclaration est intervenue, suite à l’opération menée récemment par les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé, qui s’était soldée par la saisie d’une quantité importante de drogues marocaines et d’armes.

    Une unité des forces de l’Armée populaire de libération sahraouie relevant de la 1re Région militaire (secteur opérationnel du Doukj libéré), a saisi des quantités importantes de drogue, dans le cadre de la protection des frontières et des territoires sahraouis libérés et la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, a indiqué lundi un communiqué du ministère sahraoui de la Défense.

    Selon le communiqué, rapporté par l’Agence de presse sahraouie (SPS), “la quantité saisie est estimée à 200 kg de haschisch traité, provenant du Royaume du Maroc, sachant que les services de renseignement marocains utilisent ce trafic pour financer le crime organisé et les groupes terroristes activant dans les régions du Sahel et du Sahara, en particulier au nord du Mali. Ces quantités de drogue sont écoulées à travers des bases de l’armée marocaine au niveau de la ceinture de la honte, en vue de les introduire en Mauritanie, paye frère, et même sur le territoire malien ».

    Bali elkanti a indiqué que « l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogues et la traite d’êtres humains » constituaient « une menace directe à la paix et la sécurité régionales et internationales ». « Le trafic de drogue est devenu, au cours de la dernière décennie, une principale source de financement pour les groupes terroristes et les bandes du crime organisé activant dans la région du Sahel et du Sahara », a-til ajouté.

    Sidi Mohamed Amar a rappelé, dans ce sens, que le Maroc occupait la première place sur la liste des pays producteurs et exportateurs du cannabis dans le monde selon plusieurs rapports internationaux. Le militant sahraoui a fustigé « l’ouverture par le Maroc de plusieurs points de passage au niveau de la région d’El Guergarat, au sud du Sahara Occidental, pour faciliter le transit de marchandises prohibées y compris la drogue », notant que des centaines de camions et de véhicules traversent quotidiennement cette zone tampon vers les frontières mauritaniennes et audelà, ce qui constitue une violation directe de l’accord de cessez-le-feu et de la convention militaire N 1.

    Il a affirmé, à ce propos, que ‘la RASD, partant de ses engagements en tant qu’Etat membre de l’Union africaine (UA), œuvrait au renforcement des opérations de lutte contre le trafic de drogues, à travers l’ensemble des territoires sahraouis libérés, et à la consolidation de la coopération avec les pays voisins. « Nous exhortons le Conseil de sécurité à faire pression sur le Maroc pour l’amener à assumer ses responsabilités régionale et internationale, et à cesser ces actes déstabilisants et menaçants pour la sécurité et la stabilité des pays voisins et de la région tout entière ».

    L’inspiration du « modèle sioniste » pour autoriser le cannabis

    De nombreuses voix s’élèvent au Maroc pour que le royaume chérifien s’inspire du modèle de l’entité sioniste, pour autoriser la consommation du cannabis sous couvert des fins thérapeutiques. Après des décennies que la culture de la feuille de cannabis dessine les paysages du nord du Maroc, le débat se fait plus vif au Maroc où cette culture reste illégale, mais elle fait vivre des familles entières et se transmet de génération en génération”. Le journal Al Ahdath Al Maghribia assure même, qu’il s’agit de la seule culture réellement adaptée au sol de ces régions chez l’un des premiers producteurs mondiaux. Les cultures de cannabis s’étendent sur 50.000 hectares et le Maroc bénéficie d’ »un savoir-faire ancestral ».En matière de cannabis, le magazine indépendant TelQuel suggère au gouvernement de “s’inspirer du modèle israélien”. L’Entité sioniste a en effet autorisé le cannabis à des fins thérapeutiques depuis 2006. L’hebdomadaire évalue les gains à 100 milliards de dirhams (soit près de 10 milliards d’euros). Depuis quelques années, l’idée fait son chemin au Maroc, mais le pays n’a jamais sauté le pas. “Des tâtonnements encore insuffisants, alors que le marché mondial est en pleine expansion”, souligne TelQuel. Chez l’Entité sioniste, l’exploitation du cannabis rapporte 1 milliard de shekels (plus de 2,5 millions d’euros), 60.000 Israéliens bénéficient de traitements à base de cannabis, et quelque 150 entreprises opèrent dans le domaine. Une manne à laquelle aspire une partie des Marocains. Entre 90.000 et 140.000 familles vivent déjà du kif, selon l’organisation Prohibition Partners citée par TelQuel.

    Le Midi Libre, 24 fév 2021

    Tags : Maroc, Algérie, Maghreb, cannabis, haschich, drogue, Kif, terrorisme,

  • Maroc : vers l’inspiration du "modèle sioniste" pour autoriser le cannabis

    De nombreuses voix s’élèvent au Maroc pour que le royaume chérifien s’inspire du modèle de l’entité sioniste, pour autoriser la consommation du cannabis sous couvert des fins thérapeutiques.

    Après des décennies que la culture de la feuille de cannabis dessine le paysage du nord du Maroc, le débat se fait plus en plus entendre au Maroc où cette culture reste illégale, mais elle fait réellement vivre des familles entières et se transmet entre générations.
    Le journal Al Ahdath Al Maghribia assure même qu’il s’agit de la seule culture réellement adaptée au sol de ces régions chez l’un des premiers producteurs mondiaux en la matière. Les cultures de cannabis s’étendent sur 50 000 hectares et le Maroc bénéficie d’ »un savoir-faire ancestral ».
    En matière de cannabis, le magazine marocain indépendant « TelQuel » suggère au gouvernement de “s’inspirer du modèle israélien” à ce propos. L’entité sioniste, pour rappel, a en effet autorisé le cannabis à des « fins » thérapeutiques depuis 2006.
    L’hebdomadaire évalue les gains à 100 milliards de dirhams (soit près de 10 milliards d’euros). Depuis quelques années, l’idée fait son chemin au Maroc, mais le pays n’a jamais sauté le pas. “Des tâtonnements encore insuffisants, alors que le marché mondial est en pleine expansion”, souligne TelQuel.
    Chez l’entité sioniste, l’exploitation du cannabis rapporte 1 milliard de shekels (plus de 2,5 millions d’euros), 60 000 Israéliens bénéficient de traitements à base de cannabis et quelque 150 entreprises opèrent dans le domaine. Une manne à laquelle aspire une partie des Marocains. Entre 90 000 et 140 000 familles vivent déjà sur l’activité autour du kif, selon l’organisation Prohibition Partners citée par TelQuel.
    Le représentant du Front Polisario aux Nations unies, Sidi Mohamed Amar, a affirmé, depuis quelques mois, que l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogue et dans la traite humaine constituaient « une menace directe » pour la paix et la sécurité régionales et internationales, exhortant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies à exercer une pression sur le Maroc afin de cesser ces pratiques qui attentent à la sécurité de ses voisins et de la région toute entière.
    Cette déclaration est intervenue suite, à l’opération menée récemment par les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé, qui s’était soldée par la saisie d’une quantité importante de drogues marocaines et d’armes.
    Le représentant du Front Polisario a affirmé que « l’implication de l’armée marocaine dans le trafic de drogues et la traite d’êtres humains « constituaient » une menace directe à la paix et la sécurité régionale et internationale ».
    « Le trafic de drogue est devenu, au cours de la dernière décennie, une principale source de financement pour les groupes terroristes et les bandes du crime organisé activant dans la région du Sahel et au Sahara », a-t-il ajouté.
    Sidi Mohamed Amar a rappelé, dans ce sens, que le Maroc occupait la première place sur la liste des pays producteurs et exportateurs du cannabis dans le monde, citant plusieurs rapports internationaux.
    Mohamed Amar a fustigé « l’ouverture par le Maroc de plusieurs points de passage au niveau de la région d’El Guergarat, au sud du Sahara Occidental, pour faciliter le transit de marchandises prohibées y compris la drogue », notant que des centaines de camions et de véhicules traversent quotidiennement cette zone tampon vers les frontières mauritaniennes et au delà, ce qui constitue une violation directe de l’accord de cessez-le-feu et de la convention militaire N°1.
    Il a affirmé, à ce propos, que ‘la RASD, partant de ses engagements en tant qu’Etat membre de l’Union africaine (UA), œuvrait au renforcement des opérations de lutte contre le trafic de drogues, à travers l’ensemble des territoires sahraouis libérés, et à la consolidation de la coopération avec les pays voisins.
    « Nous exhortons le Conseil de sécurité à faire pression sur le Maroc pour l’amener à assumer ses responsabilités régionale et internationale, et à cesser ces actes déstabilisants et menaçants pour la sécurité et la stabilité des pays voisins et de la région toute entière », a écrit Sidi Mohamed Amar dans son message.
    Tags: Maroc, cannabis, haschich, drogue, Kif, marijuana,
  • Le Haut conseil de sécurité se penche sur la politique belliqueuse de Rabat

    La réunion du Haut Conseil de sécurité lundi n’est pas passée inaperçue pour les observateurs. Elle ne peut être de routine ou fortuite, bien qu’elle intervient après plusieurs semaines d’absence du chef de l’État pour des soins médicaux et une longue convalescence.

    Selon le communiqué, la convocation de la plus haute instance où siègent les plus hauts responsables civils et militaires du pays, est intimement liée à la conjoncture complexe à tous les niveaux sur les plans interne et externe.
    Pour la présidence, il s’agit d’une réunion « consacrée à l’évaluation de la situation générale, notamment politique et économique, ainsi que des derniers développements dans l’environnement régional direct et international ». Autant dire d’un vaste examen des dossiers les plus brûlants qui font aujourd’hui l’actualité et remuent encore les tensions dans la région.
    L’une des plus inquiétantes, est certainement la situation délicate sur le plan régional à l’ouest, au sud et à l’est de nos frontières. En plus des profondes mutations et effervescences que connaissent les mouvements terroristes dans les zones sahéliennes, revigorés par les récentes tractations et paiements de rançons de la part de l’État français, c’est le déclenchement de la seconde guerre au Sahara occidental qui semble bouleverser toutes les données. Une guerre de libération, menée par les sahraouis, qui va sans doute bouger des certitudes et créer une nouvelle configuration géostratégique. Car, en quelques semaines de la violation du cessez-le-feu par le makhzen, Rabat annonce officiellement des accords importants avec l’entité sioniste, dans un marché de vente concomitante, avec Washington.
    La politique belliqueuse du voisin marocain est une nouvelle fois prouvée par des agressions de type inédit, celles d’inonder nos frontières et notre littoral de quantités incroyables de drogue. La menace marocaine sur la stabilité de l’Afrique du nord est désormais avérée et devient source de tension réelle. Car, en plus de ses agitations subversives et sa volonté d’affaiblir l’Algérie, Rabat a mis tout son poids dans le dossier épineux de la Libye, juste pour contrecarrer les intérêts diplomatiques et économiques algériens.
    D’ailleurs, certains observateurs et diplomates estiment qu’il serait opportun maintenant de repenser complètement nos rapports avec le régime monarchique de Mohamed VI, de réévaluer tous les contentieux et d’opter carrément pour une politique diplomatique, économique et médiatique offensive avec cet encombrant voisin.
    L’Algérie possède des atouts et des cartes à faire valoir pour sortir de la léthargie et de la mollesse qui l’ont impactés durant de longues années face aux politiques belliqueuses et sournoises du Maroc, devenu ennemi de la stabilité et de la paix dans la région.
    Le communiqué de la présidence est clair, bien qu’il soit allusif, quand il précise que « le Président Tebboune a salué les efforts déployés pour la préservation de la stabilité générale dans un environnement régional tendu et très complexe ».
    Ajoutant que le président de la République a “insisté sur le maintien de la vigilance à tous les niveaux afin de permettre à l’Algérie d’enclencher les étapes importantes à venir en adéquation avec les défis de l’année 2021, à la lumière des développements inédits survenus récemment dans la région, particulièrement dans l’espace régional voisin”.
    Au menu de cette réunion du Haut Conseil de sécurité, Tebboune a examiné la situation politique et économique du pays à la lumière des derniers développements. Avec le prochain début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, l’Algérie entre maintenant dans une nouvelle période post-pandémie, où il est question de relancer l’économie, d’impulser une dynamique dans la croissance et mettre en place un plan d’urgence.
    Il est évident que sur le plan politique, l’opinion s’attend à des annonces, comme promis, celles de la tenue des élections législatives et communales anticipées, pour renouveler les composantes humaines de ces Assemblées populaires, fer de lance de toute mobilisation et renforcement du front interne.
    Tags : #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental
  • L’ONU fait la promotion du cannabis !

    par Abdelkrim Zerzouri


    La Commission des stupéfiants des Nations unies (CND), organe chargé de la classification des substances considérées comme des drogues au vu du droit international, a-t-elle ouvert la voie à une dépénalisation mondiale du cannabis et ses dérivés en le reclassant hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses ?

    Depuis quelques années, plusieurs pays ont dépénalisé ou ont permis la consommation du cannabis dans un cadre récréatif, mais cette substance et sa résine étaient toujours classées parmi la catégorie la plus prohibitive dans l’annexe IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, où sont groupées les plus dangereuses qui favorisent fortement l’abus et dont l’intérêt médical est considéré comme très faible. Mais avec le vote du 2 décembre dernier, lors de la tenue de la 63e session de la CND, la situation bascule du tout au tout. Et, c’est sur recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que les 53 Etats membres de la CND ont voté en faveur du retrait du cannabis du tableau IV de la Convention unique de 1961 et reconnaître de fait son utilité médicinale et thérapeutique.

    Ainsi, à l’égal de l’opium ou la morphine, l’utilisation du cannabis dans la fabrication de médicaments est autorisée par l’OMS et l’ONU. Cette décision a bénéficié de 27 voix favorables, 25 voix contre et une abstention, l’Ukraine. L’Algérie fait partie des pays qui ont voté contre, mais la balance a légèrement penché du côté des pays qui ont voté pour le retrait du cannabis et ses dérivés du tableau IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961.

    Comment se fait-il qu’on soit arrivé à bousculer un vieux dogme qui soutient que le cannabis n’a aucun intérêt thérapeutique ? Il y a les scientifiques, bien sûr, qui aspirent à une reclassification du cannabis et ses dérivés, pour son utilité médicinale, mais il y a également d’autres pays qui n’y ont vu que le profit commercial pour soutenir cette décision. A l’enseigne du Maroc, qui a des champs immenses de cannabis à faire fructifier, et qui a voté pour son reclassement hors de la catégorie des drogues dangereuses et prohibées (le Maroc et l’Afrique du Sud sont les deux seuls pays à avoir voté pour).

    D’ailleurs, sitôt l’interdiction de l’ONU levée, le débat a été ouvert au sein de la classe politique marocaine pour replacer ce vote par un « oui » à l’ONU dans un contexte national et passer à l’utilisation industrielle du cannabis, prévoyant l’arrivée d’investisseurs étrangers qui n’attendaient pas moins que ce quitus onusien pour conclure des affaires dans ce créneau juteux de la culture du kif au Maroc.

    Il faut noter qu’à l’issue de ce vote, le cannabis et ses dérivés restent quand même considérés comme des stupéfiants, car ils passent de la classification dans l’annexe IV à l’annexe I de la convention de 1961, où se trouvent regroupés les substances autorisées pour une utilisation thérapeutique. Mais, en reconnaissant ses bienfaits thérapeutiques au cannabis, comment pourrait-on interdire sa consommation par petits joints, dans un cadre récréatif ? Une législation plus tolérante devrait logiquement suivre sur ce plan.

    Le Quotidien d’Oran, 6 déc 2020

    Tags : Maroc, cannabis, ONU, stupéfiants, drogues, haschich, kif,

  • Avec la fermeture du passage de Guerguerate, le Polisario apporte un soutien indéniable au Mali et à la Mauritanie

    Au Mali, les terroristes ont deux méthodes pour fincancer leurs opérations: l’argent des rançons payé par la France et la collusion avec les réseaux criminels transnationaux occupés, dans un premier temps dans la contrebande de Marlboro, ensuite, dans le trafic de cocaïne et du cannabis provenant d’Afrique subsaharienne et du Maroc. Au Mali, les armes utilisées pour terroriser la population ont été financées par le trafic de cannabis.

    Du passage d’El Guerguerat sortaient le cannabis cultivé au Maroc et la cocaïne qui débarque dans des bateaux marocains dans le port de Dakhla, au sud du Sahara Occidental. Une information corroborée par le rapport des experts de l’ONU sur la situation au Mali.

    Par conséquent, l’initiative de la société civile sahraouie contribuera à fermer un des principaux robinets qui alimentaient le terrorisme au Mali et dans toute la région sahélo-saharienne.

    Tags : Mali, Maroc, Sahara Occidental, El Guerguerate, cannabis, cocaïne, terrorisme, drogue, contrebande, finance,

  • Italie : Le haschich du Maroc finance Cosa Nostra

    Trafic de drogue avec le Maroc, un procès à Marsala est en cours

    Le procès de six des 19 suspects de l’opération «Eden 3» accusés de trafic international de drogue sous l’égide du patron de la mafia en fuite Matteo Messina Denaro a débuté hier après-midi devant le tribunal de Marsala. Angelo Greco, 51 ans, de Mazara del Vallo, a choisi le processus avec un rite ordinaire, qui le 11 novembre 2019 a été condamné à 8 ans de prison, en forme abrégée, par le gup de Palermo Cristina Lo Bue dans le cadre de la Procédure mafieuse « Year Zero », Nicolò Mistretta, 65 ans, de Campobello di Mazara, Sebastiano Botto, 63 ans, de Palagonia, Gaspare Bono, 30 ans, de Mazara del Vallo, Vincenzo Lo Voi, 46 ans, de Palerme, et Vincenzo Stefanelli, de 61 ans, d’Oppido Mamertina (Rc).

    Les treize autres accusés seront jugés selon une procédure abrégée devant le juge de Palerme. Le procureur du DDA Alessia Sinatra soutient l’accusation. Trois ont été arrêtés lors de l’opération «Eden 3», tandis que les autres n’ont été que dénoncés.

    Nicolò Mistretta s’est retrouvé en prison, qui a bénéficié à partir du mois d’avril d’un revenu de citoyenneté, malgré deux condamnations subies en 1998 et 2001, et Giacomo Tamburello, 60 ans, de Campobello di Mazara, tandis que, pour des raisons d’âge, l’assignation à domicile a été accordée à l’ancien avocat Antonio Messina, 74 ans, également du même centre de Belicino, mais résidant à Bologne.

    L’enquête a été menée par les carabiniers du Ros du commandement provincial de Trapani et par les financiers du Gico de l’unité de police économique et financière de Palerme, selon lesquels l’association criminelle aurait géré un trafic international de stupéfiants sous la supervision de Cosa Nostra . De 2013 à 2018, en particulier, de grandes quantités de haschich auraient été importées sur la route Maroc-Espagne-Italie.

    Source : Giornale di Sicilia, 5 nov 2020

    Tags : Italie, Cosa Nostra, Maroc, Haschich, cannabis, drogue, stupéfiants,