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  • Le Maroc, l’Etat du narco-trafic « chambarde » le voisinage

    Le Maroc, l’Etat du narco-trafic « chambarde » le voisinage

    Le Maroc, l’Etat du narco-trafic « chambarde » le voisinage – cannabis, haschich, cocaïne,

    La drogue transite du Maroc vers pratiquement tout le pourtour méditerranéen, le Grand Sahara et le Sahel africain. L’ensemble de ces pays en est contaminé. Il ne se passe pas un jour sans qu’un communiqué de la police ou des gardes-côtes de ces pays ne vienne renforcer l’idée qu’au Maroc, c’est une véritable industrie qui a été mise en place pour inonder les pays maghrébo-sahéliens et riverains de la Méditerranée.

    L’analyste politique Balla El-Kanti estime que « le royaume du Maroc s’est transformé depuis longtemps en « narco-Etat », posant de grands problèmes pour son entourage et représentant un « véritable danger » pour les pays européens,.

    « Le Maroc constitue un véritable risque et danger pour les pays européens étant donné les quantités astronomiques de drogues de plus en plus produites dans le royaume, ce qui amène certains observateurs à dire que le Maroc s’est transformé depuis longtemps en +narco-Etat+ posant de grands problèmes pour son entourage, y compris l’Algérie », a affirmé hier, le politologue sur les ondes de la radio algérienne Chaîne III.

    « Le Maroc est un narco-Etat, son économie est dépendante de la drogue. Certains observateurs parlent aussi de trafic de cocaïne à partir de ce pays et tous les réseaux de trafic de drogue et de criminalité internationale ont désormais pignon sur rue dans ce pays », a encore souligné Balla El-Kanti, qui intervenait depuis Almeria (Espagne).

    Revenant sur l’affaire de la saisie mercredi dernier par les autorités espagnoles d’un bateau semi-rigide qui transportait près de cinq tonnes de haschich, l’analyste a tenu à préciser encore que « les personnes qui ont été arrêtées par les autorités espagnoles dans le cadre de cette opération aéronavale sont toutes de nationalité marocaine (…) donc sans nul doute que le pays de provenance (du haschich) est le Maroc ».

    Par ailleurs, l’analyste a fait savoir qu’ »un observatoire européen des drogues, ainsi que d’autres observateurs continuent de pointer du doigt la famille royale (marocaine), elle même impliquée dans ce trafic ».

    Pour rappel, le service de surveillance douanière de l’Agence espagnole des impôts est intervenu dans la nuit de mercredi dernier dans les eaux à l’est du détroit de Gibraltar pour saisir un bateau semi-rigide qui transportait près de cinq tonnes de haschich et a procédé à l’arrestation de ses trois membres d’équipage, tous de nationalité marocaine.

    « L’opération, menée avec des moyens aéronavals, a conduit à la plus grande saisie de haschich réalisée par la surveillance douanière sur un seul bateau semi-rigide », selon un communiqué de l’agence fiscale, cité par le site espagnol Diario Area.

    En septembre dernier, la police espagnole avait annoncé la saisie, près de la ville de Grenade, de 26 tonnes de cannabis à bord d’un camion en provenance du Maroc. Et en juin dernier, l’ONU avait affirmé que la résine de cannabis faisant l’objet d’un trafic mondial provenait principalement du Maroc.

    Le royaume, qui « représentait plus d’un cinquième de toutes les mentions du principal pays d’origine dans les réponses au questionnaire du rapport annuel dans le monde au cours de la période 2015-2019, continue d’être le pays source le plus souvent mentionné de la résine de cannabis interceptée dans le monde entier », a écrit l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport annuel.

    Maintenant, lisons un peu les informations publiées cette semaine dans divers pays. Passons l’Algérie, où les unités opérationnelles de l’Armée sont en train de faire subir aux narcotrafiquants de lourdes pertes, les obligeant à contourner l’Algérie par le Mali, et à partir de là, on remonte le Fezzan libyen vers l’Egypte ou vers l’Europe via la Tunisie et l’Italie, ou par la Méditerranée vers l’Espagne et la France.

    Espagne: 5 tonnes de haschich saisies et trois Marocains arrêtés

    Le service de surveillance douanière de l’Agence espagnole des impôts est intervenu dans les eaux à l’est du détroit de Gibraltar pour saisir un bateau semi-rigide qui transportait près de cinq tonnes de haschich et a procédé à l’arrestation de ses trois membres d’équipage, tous de nationalité marocaine, ont rapporté des médias locaux.

    L’opération, menée avec des moyens aéronavals dans la nuit de mercredi dernier, a conduit à la plus grande saisie de haschich réalisée par la surveillance douanière sur un seul bateau semi-rigide, précise un communiqué de l’agence fiscale, cité par le site espagnol Diario Area.

    Les enquêteurs attribuent à ce bateau le rôle de bateau-mère ou de fournisseur d’autres bateaux « pneumatiques », qui introduiraient la drogue sur le territoire espagnol.

    L’opération avait commencé au moment où les moyens de contrôle aérien de l’Administration fiscale détectent, à l’est du détroit de Gibraltar, une embarcation semi-rigide de 12 mètres de long motorisée avec quatre moteurs hors-bord de 300 CV chacun et transportant une grande quantité de colis, du même type que ceux normalement utilisés pour le transport de stupéfiants.

    Une opération aéronavale est aussitôt ordonnée et deux navires douaniers basés à la commune d’Algésiras (sud de l’Espagne) sont envoyés à la recherche de l’objectif, qui finissent par intercepter par surprise le navire semi-rigide au moment où il attendait de transférer la cargaison vers d’autres bateaux plus petits.

    Après avoir vérifié la grande quantité de drogue que transportait le bateau et arrêté ses trois occupants, les responsables se dirigent vers la base d’Algésiras, où ils ont pesé 148 colis de haschich, d’un poids approximatif de 4700 kg.

    Le Mali, pays de transit de la drogue vers l’Europe

    Une enquête menée par un journaliste allemand de « D.W. » cette semaine prouve que le Mali est devenu un espace de transit à la croisée des pays côtiers et du Maghreb mais face à l’étendue du territoire et au manque de moyens, les agents de lutte contre le narcotrafic peinent à endiguer ce commerce illicite.

    Le trafic semble même en hausse, dit le journaliste, depuis le putsch militaire d’août 2020 mais il est encore trop tôt pour établir un lien entre les deux. D’autant que la contrebande de cocaïne est en hausse depuis deux ans sur le continent. La porte est barrée d’une large barre de fer. Derrière elle se trouve près de 20 tonnes de drogues en tous genres. En vrac, dans des sacs, dans une cantine elle aussi scellée, à l’intérieur d’un petit local de l’Office centrale des stupéfiants malien, l’OCS.

    Le lieutenant-colonel Abdoulaye Modibo Sow en extirpe une boite, remplie de cocaïne. « 3,26 kilos saisis le 26 février à l’Acat, c’est la cellule anti-trafic de l’aéroport », explique l’officier. Le Mali est devenu un véritable carrefour pour les narcotrafiquants

    Début juin, c’est un franco-malien qui était arrêté à Bamako avec en sa possession 1,4 kilos de cocaïne. De maigres saisies lorsque l’on sait que le Mali est un véritable carrefour pour les narcotrafiquants. Du sud vers le nord, d’est en ouest, et inversement, les stupéfiants circulent à l’aide de passeurs qui ne manquent pas d’ingéniosité et exploitent toutes les failles du pays.

    Au Mali, près de 20 tonnes de stupéfiants ont été saisis sur les six premiers mois de l’année 2021, contre 15 tonnes en 2020. Cette augmentation, le colonel Tounkara ne l’explique pas encore par la conjoncture politique. Mais, un chercheur qui travaille sur la question, et qui a souhaité garder l’anonymat, a confié que nombre de ses sources ont observé une augmentation du trafic au nord du pays depuis l’été 2020. Donc depuis le putsch militaire. Une hypothèse difficile à vérifier, tant le nord du Mali est vaste, comme l’explique Laurent Guillaume, qui a longtemps travaillé sur la question dans les années 2000.

    « C’est une zone traditionnelle d’échange qui ne connaît pas de frontière. C’est une zone traditionnelle de contrebande également. Depuis toujours, les Touaregs, les Arabes, les Songhaïs pratiquent la contrebande de cigarette et d’autres produits donc c’est très compliqué de contrôler cette zone », estime Laurent Guillaume.

    Une tâche difficile pour les 200 agents de l’OCS, d’autant que la collaboration entre les différents services de police n’est pas toujours au beau fixe, ce que regrette le colonel Tounkara.

    *Remarquez que le journaliste allemand ne cite à aucun moment que le pays « pourvoyeur » est le Maroc. Soit qu’il s’est autocensuré ou que la rédaction en chef de DW l’a fait. Ceci est un autre indicateur sur le silence complice de certains journalistes européens qui ne disent les choses qu’à moitié. Parfois même l’occultent « royalement ».

    Saisie de drogue record au Niger

    La police d’Agadez a saisi près de 200 kilogrammes de cocaïne dans la voiture du maire de la bourgade de Fachi, une localité qui se trouve au nord-est du pays. Il a été directement transféré avec sa marchandise à Niamey.

    C’est une combinaison d’efforts et de filatures de plusieurs services contre la grande criminalité organisée qui a permis à la police nigérienne de réaliser cet exploit. Pour la première fois, 200 kilogrammes de cocaïne ont été saisis dans le désert du Ténéré, au poste de contrôle de Tourayyat, à 80 kilomètres au nord, sur l’axe Agadez-frontière libyenne.

    Des fouilles minutieuses du véhicule administratif du maire de Fachi, qui se trouvait à bord, ont permis de localiser 199 briquettes de cocaïne d’une valeur estimée à près de neuf millions de dollars.

    Le maire de Fachi, nouvellement élu, et son chauffeur ont été immédiatement arrêtés. Ils ont été convoyés avec leur cargaison sur Niamey par un vol spécial. Le maire qui répond au nom de Charou Ramadan et son premier complice sont désormais entre les mains de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS).

    Avec 200 kilogrammes de cocaïne dans sa voiture, le maire de Fachi ne serait pas à son premier coup d’essai, affirment des experts en la matière. Pour atteindre la Libye à partir de sa localité de Fachi, il y a deux possibilités : la ville garnison de Dirkou, où le contrôle est très renforcé, ou bien l’axe de la falaise d’Achegour, la passe d’Orida et enfin la passe de Salvador, passage obligé de tous les narcotrafiquants pour atteindre le sud de la Libye en toute sécurité et livrer la marchandise.

    L’Express, 06/01/2022

    #Maroc #Cannabis #Trafic_drogue

  • Maroc : le cannabis renforce le secteur textile

    Maroc : le cannabis renforce le secteur textile

    Maroc : le cannabis renforce le secteur textile – Association marocaine de l’industrie textile et de l’habillement, AMITH,

    Le cannabis est l’un des futurs produits les plus importants du secteur textile marocain et contribuera à renforcer sa compétitivité.
    Les entreprises textiles ont souvent demandé de l’aide au gouvernement, surtout après la crise sanitaire. Le secteur nécessite de lourds investissements. « Les économies émergentes telles que la Chine et la Turquie doivent leur croissance à une forte intervention gouvernementale. Le Maroc ne devrait pas faire exception. Le secteur textile ne peut pas croître si l’État ne nous soutient pas et ne nous guide pas. Fatima-Zohra Alaoui, directrice de l’ Association marocaine de l’industrie textile et de l’habillement (AMITH) , l’a déclaré lors du lancement de la nouvelle vision du secteur jusqu’en 2035.

    Alaoui prône l’utilisation de ressources naturelles telles que le chanvre (cannabis) et la laine pour renforcer l’industrie textile, remplaçant progressivement le coton et le polyester. La légalisation du cannabis au Maroc est une opportunité pour l’industrie textile marocaine. Les fibres peuvent être utilisées et les graines peuvent être utilisées dans le secteur pharmaceutique. « Nous pouvons proposer un produit 100% marocain. C’est une fibre textile biologique qui peut être cultivée rapidement et nécessite très peu », précise le directeur de l’AMITH.

    Cela permettra au Maroc de se repositionner sur le marché textile mondial, notamment au vu de la taxe carbone qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023 en Europe, principal marché du textile marocain.

    Bladna.nl, 19/12/2021

    #Maroc #Cannabis #secteur_textile

  • Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc

    Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc

    Saisie de plus de 3 quintaux de kif venus du Maroc – Algérie, cannabis, trafic de drogue, stupéfiants

    11 narcotrafiquants arrêtés et plusieurs tentatives déjouées
    Des détachements combinés de l’Armée nationale populaire ont arrêté, entre le 24 et le 30 novembre dernier, 11 narcotrafiquants et déjoué des tentatives d’introduction de plus de 3 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc, a indiqué mercredi le ministère de la Défenses dans un communiqué.

    « Dans la dynamique des efforts continus dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, des unités et des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont exécuté, durant la période du 24 au 30 novembre 2021, plusieurs opérations ayant abouti à des résultats de qualité qui reflètent le haut professionnalisme, la vigilance et la disponibilité permanente de nos Forces armées à travers tout le territoire national », précise la même source.

    Dans le contexte des opérations de lutte contre la criminalité organisée et « dans la dynamique des efforts intenses visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays », des détachements combinés de l’ANP « ont arrêté, en coordination avec les différents services de sécurité au niveau des territoires des 2e et 3e Régions militaires, 11 narcotrafiquants » et « ont déjoué des tentatives d’introduction de quantités de drogues via les frontières avec le Maroc, s’élevant à 3 quintaux et 33 kilogrammes de kif traité », tandis que « 28 autres narcotrafiquants ont été arrêtés en leur possession 62 kilogrammes de la même substance et 203740 comprimés psychotropes saisis dans diverses opérations exécutées à travers les autres Régions militaires », ajoute le communiqué.

    Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l’ANP « ont arrêté 6 éléments de soutien aux groupes terroristes dans des opérations distinctes à travers le territoire national ».

    APS

    #Algérie #Maroc #Cannabis #Kif #Haschich #Trafic_drogue

  • Algérie: Saisis de 1200 kg de haschich provenant du Maroc

    Tags: Algérie, Maroc, cannabis, haschich, -Algérie: Saisie de 1200 kg de haschich provenant du Maroc

    Le Maroc, premier producteur mondial de kif n’a jamais cessé d’inonder notre pays avec des quantités de plus en plus importantes. Il ne se passe pas de semaine sans que des détachements et des unités de l’Armée Nationale Populaire n’appréhendent de dizaines de narcotrafiquants avec des quintaux de kif traité tentant de traverser nos frontières Ouest.

    Durant la semaine du 3 au 9 novembre, pas moins de 18 narcotrafiquants ont été arrêtés et plus de 12 quintaux de kif saisis.

    « Dans le contexte des opérations de lutte contre la criminalité organisée et dans la dynamique des efforts intenses visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays, des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire ont arrêté, en coordination avec les différents services de sécurité au niveau des territoires des 2e et 3e Régions Militaires, (18) narcotrafiquants et ont mis en échec des tentatives d’introduction d’immenses quantités de drogues via les frontières avec le Maroc, s’élevant à (12) quintaux et (39) kilogrammes de kif traité, tandis que (28) autres narcotrafiquants ont été arrêtés en leur possession (33,5) kilogrammes de la même substance et (168735) comprimés psychotropes saisis dans diverses opérations exécutées à travers les autres Régions Militaires, indique un communiqué du ministère de la défense nationale.

    Dans le domaine de la lutte antiterroriste, des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire ont appréhendé (08) éléments de soutien aux groupes terroristes dans des opérations distinctes à travers le territoire national.

    Par ailleurs, des détachements de l’Armée Nationale Populaire ont intercepté, à Tamanrasset, In Guezzam, Bordj Badji Mokhtar et Djanet, (149) individus et saisi (19) véhicules, (312) groupes électrogènes, (205) marteaux piqueurs, (06) détecteurs de métaux, des quantités d’explosifs, des outils de détonation et d’autres équipements utilisés dans des opérations d’orpaillage illicite, ainsi que (31) quintaux de mélange d’or brut et de pierres, alors que (09) autres individus ont été arrêtés, (29) fusils de chasse, (03) pistolets automatiques et (21300) paquets de tabacs ont été saisis à El-Oued, Ghardaïa, Batna, Khenchela et Tipaza. De même, des tentatives de contrebande de quantités de carburants s’élevant à (12694) litres ont été déjouées à Tébessa, El-Tarf et Souk Ahras.

    Dans un autre contexte, (175) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés à Tlemcen, Béchar, Tamanrasset, Sidi Belabbes et Tindouf, conclut la même source.

    Ali. B

    L’Espoir libéré, 10/11/2021

  • Almeria: Saisie de 8 tonnes de haschich provenant du Maroc

    Almeria: Saisie de 8 tonnes de haschich provenant du Maroc. Elles ont été introduites clandestinement dans le pays par la côte sud-est.

    La Guardia Civil a saisi jusqu’à 8 tonnes de haschisch en provenance du Maroc, qui étaient introduites clandestinement dans le pays le long de la côte sud-est.

    Il était 6 heures du matin lorsque 200 agents de la Guardia Civil ont lancé l’opération « Romelina » dans la région de Poniente de Almería. 24 arrestations dans quatre municipalités de la région ont résulté de cette action, qui visait à démanteler un réseau dédié au trafic de haschisch en provenance du Maroc et distribué dans tout le pays depuis Almeria, Grenade et Murcie.

    Dans cette macro-opération, où plusieurs perquisitions autorisées ont été effectuées, plus de 8 tonnes de drogue, un bateau et plusieurs véhicules utilisés par le réseau pour ses activités ont été saisis.

    L’opération « Romelina » est toujours en cours, bien que le tribunal de coordination ait décrété le secret de la procédure.
    La Guardia Civil avait déjà ouvert une enquête après avoir détecté la présence de la bande, qui faisait de la contrebande de haschisch en provenance du Maroc le long de la côte est du pays. Le lancement de cette opération n’a fait que confirmer ce que les agents de la Benemérita savaient déjà. Avec l’autorisation de la justice, jusqu’à neuf perquisitions de domiciles et d’entrepôts industriels ont été effectuées dans les villes d’Almeria de La Mojonera, Vícar, El Ejido et Roquetas de Mar, où plus de 8 tonnes de drogue, 8 véhicules et un bateau utilisé pour transporter le matériel ont été saisis.

    L’opération est menée avec la participation de personnel du Commandement de Murcie, du Commandement d’Almeria, de l’Organisme de coordination contre le trafic de drogue (OCON Sur), du Centre régional d’analyse et de renseignement contre le trafic de drogue (Crain), du Groupe d’action rapide (GAR) et du Groupe de réserve et de sécurité (GRS).

    L’opération est toujours en cours, bien que le tribunal d’instruction qui a coordonné la procédure ait décrété le secret de l’instruction.

    La Vanguardia, 26/10/2021

  • Qui est Sofiane Hambli, le baron arrêté au Maroc?

    Qui est Sofiane Hambli, le baron arrêté au Maroc? Sa rivalité avec Moufide Bouchibi date de 2008, lorsque les deux trafiquants décident de s’associer en Espagne

    Le baron de la drogue Sophiane Hambli a été arrêté dans un clinique à Tanger (Maroc) après avoir été agressé « au sabre ou à la machette ». Qui est cet homme considéré comme l’un des plus gros trafiquants de drogue français ?
    Après 7 mois de cavale, Sophiane Hambli a finalement été arrêté. Mis en examen en novembre 2020 dans une affaire de trafic de stupéfiants, l’homme de 46 ans avait été libéré au mois de mars dernier et placé sous contrôle judiciaire. Une décision qui avait été contestée, à juste titre, en raison du risque élevé de fuite de l’individu. 7 mois plus tard, il a été a arrêté dans une clinique au Maroc après avoir été violemment agressé « au sabre ou à la machette » dans les rues de la ville, probablement suite à un règlement de compte. L’homme s’était présenté à la clinique sous de faux papiers allemands « avec une plaie de 20 centimètres à la joue ».

    L’ennemi juré du « Roi du shit »

    Surnommé « la Chimère », Sofiane Hambli est connu pour être un personnage central dans le scandale de l’importation de 7 tonnes de cannabis en France en 2015. Il avait collaboré avec François Thierry, patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) à l’époque, pour faire tomber Moufide Bouchibi, son ennemi juré surnommé « le Roi du shit ». L’opération finira par échouer et coutera sa place à François Thierry après la saisie de 7 tonnes de cannabis par les Douanes à Paris en octobre 2015 et Hambli sera quant à lui interpellé.

    Sa rivalité avec Moufide Bouchibi date de 2008, lorsque les deux trafiquants décident de s’associer en Espagne. Une association de très courte durée puisque « Bouchibi était convaincu qu’Hambli était responsable de l’arrestation de plusieurs de ses équipes », indique un bon connaisseur du dossier au Parisien. Lorsque « la Chimère » tombe en Espagne 2009, son ex-associé prend la main sur le trafic, ce qui lui déplait fortement. S’en suit une série de représailles avec notamment l’enlèvement par des hommes armés de Bouchibi au Maroc, qui finira libéré contre plusieurs centaines de milliers d’euros après avoir été torturé.

    De nombreuses années de cavale

    En novembre 2020, le natif de Mulhouse est soupçonné par la justice française d’avoir perçu 2,5 millions d’euros pour organiser l’importation de 4 tonnes de cannabis entre le Maroc et la Seine Saint-Denis. Une somme d’argent qu’il aurait par ailleurs empochée sans même livrer le produit à son complice francilien qui aurait prévu de se venger, toujours selon les informations du Parisien. Placé en détention en novembre 2020 puis libéré sous contrôle judiciaire en mars, le trafiquant de drogue a par la suite disparu et Interpol avait émis un mandat d’arrêt international à son encontre à la demande des autorités françaises.

    « La Chimère » n’en était pas à sa première cavale puisqu’il avait été interpellé en 2004, en Espagne, après son évasion en 2003 de la prison de Metz lors d’un trajet à l’hôpital. Il était à l’époque condamné à 5 ans de prison pour avoir dirigé un vaste trafic européen de cannabis en provenance du Maroc alors qu’il était âgé d’à peine plus de 20 ans. De même que lors de son arrestation en 2009 en Espagne, il était recherché car il avait été condamné par un tribunal français à 18 ans de prison.

    Entre toutes ses années de cavale et de détention, Sophiane Hambli a enchaîné les aller-retours entre la France, le Maroc et l’Espagne. Après cette nouvelle arrestation dans la clinique de Tanger, « dès qu’il sera rétabli, on ira le chercher », a indiqué une source proche du dossier côté français.

    Yahoo! Actualités, 25/10/2021

  • Maroc: Cannabis, un marché juteux de 900 millions d’euros/an

    Maroc: Cannabis, un marché juteux de 900 millions d’euros/an. Le vendeur gagne 6000 euros par mois, le rabatteur 2500 euros, le gérant jusqu’à 9000 euros/an.

    Un récent reportage réalisé par des journalistes français et diffusé estimait qu’un vendeur de cannabis gagne 6 000 euros par mois, alors que le guetteur ou le rabatteur gagne environ 2500 euros, alors que le gérant de l’affaire peut gagner jusqu’à 9000 euros/an. En Algérie, les chiffres, convertis en dinars, ne sont pas loin. Ces gains faramineux profitent principalement aux Marocains, notamment concernant la revente du cannabis au détail en Algérie, au Sahel et en Europe occidentale.

    Les saisis des douanes marocaines en matière brut ou en argent liquide remplissent les caisses des services secrets, dont principalement la DGED, et servent à entretenir les caisses noirs de Abdellatif Hammouchi pour payer des armées de journalistes, eurodéputés et diplomates un peu partout dans le monde, ainsi que pour accomplir les « sales besognes » et payer les hommes de main et les seconds couteaux.

    Ceci pour le coût financier, et ce que la culture du cannabis rapporte aux Marocains. Le coût social est beaucoup plus gravement élevé : le cannabis est devenu un produit de consommation courante dans beaucoup de pays, comme l’Algérie, la Tunisie, la France, l’Espagne, l’Italie, etc., malgré son interdiction par la législation des pays cités. Les ravages provoqués sont terribles aussi.

    En 2000, on peut estimer à plus de 30% des jeunes d’entre 17-30 ans qui avaient déjà expérimenté l’usage de cannabis. Il n’est que voir les rapports de la police, de la gendarmerie et du MDN pour constater combien le fléau s’est insidieusement introduit dans la société pour la détruire de l’intérieur.

    Le coût social du cannabis, autrement dit le coût que fait supporter le cannabis à la collectivité, dans chaque pays, a été estimé par des experts onusiens à 1 milliard d’euros. Outre les problèmes de santé et d’ordre public posés par sa consommation qui justifieraient l’interdiction de son usage, le cannabis est classé sur la liste des stupéfiants et à ce titre, la détention, la vente, l’importation et la culture de cette drogue sont prohibées par la loi. D’où la mise sur pied de plusieurs services de sécurité pour la traque, la détection et l’interception du cannabis marocain en route vers l’Algérie, ce qui, d’année en année, fait saigner à blanc le Trésor public de l’Algérie.

    Ce marché juteux de 900 millions d’euros/an a crée un univers propre à lui : il a ses codes, ses mots de passe, ses chefs, ses barons, ses fiefs, ses repaires, ses itinéraires, ses caïds, sa mafia, ses banques, et ses stratifications : cultivateurs, acquéreurs (à la source, au Maroc), ses transitaires, ses passeurs, ses dealers, pour arriver aux petits consommateurs (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Soudan, Egypte, ainsi que l’Europe occidentale, principalement l’Espagne, la France, le Portugal et l’Italie), situé à la berge nord du Maroc et de la Méditerranée, donc « à proximité »).

    L’Express, 21/10/2021

  • Espagne : Arrestation de narco-pilotes

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    Dans le cadre de l’opération Limoneros, la Guardia Civil a capturé 41 personnes et saisi 1 300 kilos de haschisch, ainsi que quatre avions, des manuels de vol et une plantation de marijuana à Los Palacios, Séville.

    MADRID. (proceso.com.mx) – La Guardia Civil a démantelé un réseau de trafiquants de drogue qui introduisait du haschisch sur le continent espagnol dans des avions légers et des hélicoptères en provenance du Maroc, avec des pilotes latino-américains, principalement des Mexicains, ont rapporté les forces armées le 15 octobre.

    Il a été révélé aujourd’hui que les pilotes étaient originaires de Sinaloa et qu’ils faisaient du trafic de drogue à travers le détroit de Gibraltar pour 50 000 euros par nuit, selon El Mundo.

    Dans le cadre de l’opération Limoneros, la Guardia Civil a capturé 41 personnes et saisi quelque 1 300 kilos de haschisch, ainsi que quatre avions, des manuels de vol et une plantation de marijuana à Los Palacios, à Séville.

    L’organisation utilisait une école de vol comme couverture pour les pilotes mexicains et latino-américains.

    L’opération a débuté en septembre 2019 lorsque les forces armées ont appris l’accident au Maroc d’un hélicoptère dont le pilote, d’origine mexicaine, avait séjourné à Séville.

    Deux mois plus tard, en novembre de la même année, les agents chargés de l’enquête ont déjoué l’introduction sur le marché de la drogue de 420 kilos de haschisch dans un avion léger en provenance du Maroc et ont arrêté ses deux membres d’équipage.

    Le réseau des trafiquants de drogue était autrefois très discret, car ils recherchaient des avions d’occasion et des pièces détachées et disposaient pour cela d’un groupe de mécaniciens de bord.

    Le réseau s’appuyait sur des vols espagnols, mais il faisait également appel à des pilotes novices d’Amérique latine, principalement du Mexique, qu’il formait à l’aide d’un avion biplace.

    Tout au long de l’enquête, qui a duré deux ans, les agents ont appris que les membres du réseau avaient subi au moins deux accidents aériens majeurs, le premier impliquant un pilote mexicain au Maroc, pour lequel l’enquête a débuté, et le second, le 9 septembre de cette année, dans lequel un pilote espagnol est décédé lors d’un vol de nuit, également au Maroc.

    La Guardia Civil a signalé que l’organisation possédait jusqu’à sept avions – deux hélicoptères et cinq avions légers – et qu’en plus de l’ »école de pilotes » et d’un groupe de mécaniciens, elle disposait de lieux pour cacher les avions, ainsi que de pistes clandestines, dont certaines étaient camouflées en pistes d’entraînement pour lévriers.

    Les enquêteurs avaient déjà annoncé en juin l’arrestation d’une branche de la même organisation lorsqu’elle avait tenté d’introduire du haschisch par voie maritime. Quatre personnes avaient alors été arrêtées et 750 kilos de haschisch avaient été saisis au large de Huelva.

    Avec l’autorisation du Juzgado de Primera Instancia e Instrucción numéro 4 de Sanlúcar la Mayor (Séville), 24 perquisitions ont été effectuées à Murcie, Tolède, Cáceres, Huelva et Séville, où 120 kilos supplémentaires de haschisch ont été saisis.

    Parmi les personnes arrêtées figurent le chef de l’organisation, installé dans une maison de luxe à Cartaya (Huelva), et le chef opérationnel, qui se trouvait à Séville. Le journal El País affirme que les enquêteurs ont un temps considéré le lieutenant comme le cerveau, jusqu’à ce qu’ils découvrent le véritable patron, que les agents pensaient être à la retraite.

  • GOCI: Trafic du cannabis, crime plus répandu en Afrique du Nord

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    Le crime organisé est un fléau qui afflige des pays aux quatre coins du globe, des petits États insulaires aux grandes superpuissances économiques, et est un moteur sous-jacent de nombreux défis géopolitiques majeurs, notamment les conflits, l’instabilité politique et les migrations forcées.

    Cependant, en raison de sa nature clandestine, on sait souvent peu de choses sur le fonctionnement du crime organisé dans chaque pays. Pour combler ce manque de connaissances, le GI-TOC a développé le Global Organized Crime Index, un outil analytique unique basé sur les données qui évalue 193 États membres de l’ONU.

    Dans son rapport correspondant à l’année 2021, Global Organized Crime Index indique que le Maroc, étant « identifié comme l’un des principaux pays producteurs de cannabis au monde, presque tous les pays d’Afrique du Nord sont affectés de manière significative par l’économie du cannabis, qui a été évalué comme étant le marché criminel le plus répandu dans la région, avec un score moyen de 6,92 ».

    Selon la même source, « à l’inverse, et contrairement à toutes les autres régions d’Afrique, le marché criminel de la flore en Afrique du Nord a été décrit comme négligeable (1,92). La région compte très peu de zones forestières, et donc très peu d’activités d’exploitation illégale » .

  • Algérie: L’Armée assèche le «hash» marocain

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    L’exploitation de renseignements a permis aux détachements de l’ANP de neutraliser 13 éléments de soutien aux groupes terroristes, dans des opérations mixtes, à travers le territoire national.

    Selon le bilan quotidien rendu public par le ministère de la Défense nationale (MDN), des réseaux de soutien aux groupes terroristes ont été démantelés, grâce au renforcement du travail de renseignement et à la vigilance des éléments de l’ANP, qui mènent une guerre sans répit contre «les bases arrières» des groupes terroristes. En outre, la lutte contre le narcotrafic demeure l’une des priorités majeures du Haut Commandement de l’ANP, d’autant que les enquêtes ont démontré la connexion entre les réseaux du narcotrafic et les groupes terroristes. Ces derniers, qui tentent de de déstabiliser l’Algérie, s’autofinancent par le trafic du haschisch marocain. Des détachements de l’ANP opérant aux frontières Sud et Sud-Ouest ont ainsi réussi la saisie de plus de 10 quintaux de kif traité à Béchar. Au niveau des territoires des 2e et 3e Régions militaires, 10 narcotrafiquants ont été interceptés par des détachements combinés de l’ANP (armée-services de sécurité), mettant ainsi en échec l’introduction de 430 kilogrammes de kif traité provenant du Maroc. Les opérations menées, par ailleurs, dans les autres Régions militaires, se sont soldées par l’arrestation de 28 autres narcotrafiquants et la saisie, en plus de 90 kilogrammes de kif traité, d’une quantité de 473.328 comprimés psychotropes.

    Dans l’extrême Sud de l’Algérie, la traque aux orpailleurs illicites se poursuit. L’ANP a appréhendé, à Tamanrasset, à In Guezzam, à Bordj Badji Mokhtar, à Djanet et à Tindouf, 311 individus et saisi 47 véhicules. Le matériel utilisé dans l’orpaillage illégal a été récupéré, dont 400 groupes électrogènes, 284 marteaux-piqueurs et des quantités d’explosifs.

    Dans le registre de la lutte contre la contrebande, l’ANP se distingue, pareillement, par la qualité des opérations réussies. Une quantité de 653.360 unités d’articles pyrotechniques destinées à la commercialisation, à l’occasion d’El-Maoulid Ennabaoui, a été saisie, outre des quintaux de tabac, et 4.873 unités de différentes boissons à Adrar, Biskra, Annaba, M’sila, Sétif, Tébessa, Batna et El-Oued. Au plan de la sécurisation des frontières maritimes, des tentatives d’émigration clandestine ont été déjouées par les garde-côtes, qui «ont procédé au sauvetage de 57 individus à bord d’embarcations de construction artisanale», rapporte le bilan de l’ANP.

    Le carburant algérien reste très prisé par les contrebandiers, notamment au sud et à l’est du pays. Les patrouilles et les embuscades menées par l’armée se sont soldées par la saisie de 71.724 litres à Bordj Badji Mokhtar, à Tébessa, à El-Tarf et à Souk Ahras.

    L’ANP poursuit ses «nobles missions de défense et de sécurisation du territoire national contre toute forme de menaces», témoignant l’«infaillible engagement de nos Forces Armées à préserver la quiétude et la sécurité dans notre pays».

    N. B.

    El Moudjahid, 14/10/20