Étiquette : carburants

  • Les marocains ont « trouvé » le coupable : Akhannouch

    Les marocains ont « trouvé » le coupable : Akhannouch

    Maroc, Aziz Akhannouch, crise économique, crise sociale, inflation, cherté, carburants,

    Selon Tunisie Numérique, les marocains ont « trouvé » en la personne du chef du gouvernement Aziz Akhannouch le coupable de leurs malheures en ces temps crise. « La ministre de l’Economie promet le rebond pour 2023, avec une croissance qui pourrait se hisser à 4,5% si la conjoncture internationale ne se dégrade pas davantage. En attendant il y a les mauvais chiffres de cette année, notamment cette inflation de plus de 5,3% sur toute l’année qui martyrise les consommateurs. Le coupable est tout trouvé, selon les citoyens du royaume : le Premier ministre, Aziz Akhannouch. Des centaines de milliers de Marocains réclament sa tête », rapporte le média tunisien.

    Il ajoute : « Les réseaux sociaux s’enflamment à la seule évocation du nom de l’homme d’affaires qui était pourtant très bien parti après l’éviction des islamistes aux législatives de septembre 2021. Un des symboles de la colère populaire : La flambée des prix du carburant, 16 dirhams le litre, soit 1,50 euros dans un pays où le salaire moyen est d’à peine 270 euros par mois. Les internautes pointent Akhannouch ».

    Selon la même souce, « le hashtag “#Dégage_Akhannouch” fait fureur sur le web, plus de 600.000 comptes l’ont partagé sur Facebook, à ajouter aux autres réseaux sociaux. A noter que le Premier ministre est le plus gros actionnaire d’Afriquia, qui règne sur le marché marocain des hydrocarbures avec Total et Shell. Donc quand les tarifs du carburant montent Akhannouch s’en met plein les poches. Et ça les Marocains l’ont toléré au début, plus maintenant ».

    D’après Tunisie Numérique, « le Premier ministre est nommément accusé de hausser les prix à la pompe pour gonfler sa fortune. La colère se limite pour le moment à une intense campagne sur la toile et ne s’est pas encore manifestée dans la rue. L’agence de presse officielle du Maroc s’insurge contre “une campagne tendancieuse” rapporte Europe 1 ce lundi 8 août 2022 mais Akhannouch reste étrangement silencieux jusqu’ici ».

    « Rappelons que le gouvernement avait ébruité une aide mensuelle aux défavorisés, mais la promesse n’a pas été tenue. Tous les ingrédients d’une explosion sociale sont réunis dans un pays où environ 500.000 personnes vivotent avec moins de deux dollars par jour », conclue-t-il.

    #Maroc #Akhannouch #Degage_Akhannouch #Carburants #Inflation #Prix

  • Maroc : A propos de la hausse des prix des carburants

    Maroc, carburants, hausse des prix, avantages, inconvénients,

    Avantages:

    – Diminuer le montant de la dépense de la caisse de compensation, pour sauvegarder le budget d’investissement de l’Etat et réaliser les actions sociales urgents.

    – Une mesure qui s’inscrit d’une manière précurseur dans la ligné des dernières études prévoyant le doublement du prix du pétrole sur la prochaine décennie. Le système de taxation pétrolière marocain sera complètement consommé par la compensation à partir d’un pétrole autour de 140$. Nous pourrons alors à partir de ce seuil parler d’une réelle subvention.

    – Ramène le cout du facteur carburant à des niveaux normaux au niveau mondial. Tout en gardant une marge avantageuse par rapport à certains pays concurrents. Forçant l’entreprise marocaine à améliorer sa compétitivité dans des conditions proches des standards internationaux.

    Inconvénients :

    – Impact négatif sur l’IS, à cause de l’affectation des résultats des entreprises.
    – Impact négatif sur la recette TVA, à cause de la diminution de la consommation des ménages et des entreprises, une ponction de l’augmentation de la pression fiscale subie.
    – Impact négatif direct sur l’augmentation des dépenses de l’Etat directes en matière du budget carburant et indirectes à travers tous les effets d’inflation maitrisés et non maitrisés qui suivront.
    – Impact négatif sur l’épargne et par conséquent sur l’investissement. avec tous ses avantages budgétaires.
    – Impact négatif sur l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étranger avec l’augmentation des couts de facteurs, avec les conséquences négatives sur le budget.

    – Impacts négatifs induits par la pression fiscale diminuant les recettes de l’Etat, et augmentant ses dépenses par l’inflation.
    – Impact négatif sur la consommation
    – Impact négatif sur l’épargne et par conséquent sur l’investissement
    – Impact négatif sur l’attractivité du Maroc pour les investisseurs étranger avec l’augmentation des coûts de facteurs.
    – Compétitivité des entreprises privées et publics affectées.
    – Inflation directe et induite, maitrisée et non maitrisée, avec risque de boule de neige surtout dans les secteurs réglementés, syndiqués, en oligopoles ou à fort ticket d’entrée.

    – un autre facteur négatif est la visibilité des investisseurs vis-à-vis d’un facteur important de la production qu’est l’énergie ; un retour à des règles claires tel qu’avant 1999 est nécessaire tout en améliorant l’équation par des facteurs de lissage à la hausse comme à la baisse, permettant de lisser les fortes secousses qui avaient causées l’arrêt de l’ancien système.

    Une pression fiscal qui ne dit pas son nom

    Il est souvent inutile de parler quand tout le monde parle en même temps.

    C’est pour cela que j’ai attendu d’avoir une conversation avec un ministre concerné et d’écouter le chef du Gv à la télé avant toute chose.

    Il est humain que nos amis membres du Gvt développent une phobie devant toute personne qui souhaite discuter avec eux d’un sujet qui soulève une polémique, à force de fréquenter des meutes de chacals dans les couloirs matin et soir et à force de recevoir des avalanches de critiques souvent injustes aussi bien de leur adversaires que de certaines voix au sein même de leur formation. Si dans le premier cas cela semble normal dans le second cela peut laisser des séquelles personnelles.

    En effet, pour cette deuxième catégorie on se retrouve confronter à 3 types de personnes :

    1/ celui qui veut discuter et donner son avis sur des questions par principe.

    2/ celui qui agit en conçurent politique machiavélique interne et qui cherche à casser les autres à tort ou à raison pour gravir les échelons de sa formation.

    3/ et en dernier, les hypocrites, qui au fond d’eux même ne sentent aucune appartenance au projet et qui cherchent par des actions de perturbations et de nuisance à détruire le projet de l’intérieur.

    Il serait injuste de qualifier à chaque fois des frères qui mènent des réflexions ou qui critiquent certaines décisions d’être dans le 3eme type.

    Ce dont je peux être sure pour ma part c’est de ne pas faire partie de ce 3eme type.

    Revenons à notre histoire de carburant :

    1/ La surprise de la semaine dernière nous ramène à se poser des questions sérieuses sur le process de prise de décision dans l’actuel gouvernement. Si les parlementaires du parti qui dirige le gouvernement n’ont rien senti venir, je soupçonne fortement que plusieurs ministres voir même ceux directement concernés par la mesure n’ont été mis au parfum de la prise de décision que quelques jours avant … il est inutile de rappeler que ce mode de gouvernance relève plutôt d’avant la constitution et que rien ou presque n’a changé dans le mode de gouvernance et de prise de décision.

    2/ le deuxième constat est le manque flagrant de consultants économistes chevronnés autours du chef du gv. La preuve est l’absence totale de la dimension économique dans le langage utilisé, puisque nous ne retrouvons que des arguments financiers, budgétaires et tactiques ne découlant d’aucune stratégie économique et vision claire sur les impacts économiques directes et indirectes de cette décision.

    Le contraste est énorme à comparer avec l’armada de consultants de l’élite mondiale qui ont défilé ces derniers jours devant le souverain en France et avec lesquels il travaille d’arrache-pied sur un rythme effréné.

    3/ il était évident que le gouvernement avait besoin d’argent et qu’il ne peut le prendre que de deux manière soit par l’augmentation de la pression fiscale soit par le crédit. Il a choisir la fiscalité, et nous expliquerons pour quoi cela y est assimilé.

    4/ pour bien comprendre ce qui se passe il serait utile de rappeler certaines notions éclaircissantes sur la structure du prix du carburant. En empruntant la même démarche pédagogique de notre chef du gvt bien aimé.

    Il faut noter qu’en moyen et sans être précis sur les chiffres car cela dépend du cours du brut et marges de raffinage, le carburant est taxé au maroc à presque 100%.

    Si nous prenons par exemple le prix actuel du brut qui revient exactement à 5 DH et si on y ajoute la marge de raffinage qui reste de quelques centimes. Nous voyons très bien que le prix naturel sans taxation doit être de 5 Dh et quelques.

    Vous pouvez constatez par vous-même que le discours sur la subvention du prix de carburant que les politiques nous tiennent n’est pas tout à fait vrai!

    5/ avec le gasoil algérien de contre bande à 4DH moins que le prix à la pompe en Algérie et moins que le prix du brut qui est plutôt de l’ordre de 5 DH. Plusieurs questions restent posées sur la viabilité de cette mesure. Et sur l’encouragement qu’elle apportera aux nombreux circuits de la fraude, de trafic et de la contrebande avec cette différence énorme de 100% entre le prix à Oujda et celui à Fès par exemple…

    6/ en économie comme en physique, rien ne se perd rien ne se crée …

    En effet l’utilisation du carburant se partage en 3 catégories : le transport*, l’industrie, et la consommation. Comme cela a été expliqué dans le point 4, tant que le brut reste à certains niveaux la caisse de compensation ne sert qu’à rembourser d’une certaine manière une partie de la TIC sur les carburants et non pas à subventionner. Parler de l’augmentation du prix des carburants revient donc purement et simplement à augmenter la pression fiscale sur le consommateur d’une manière directe et sur la production qui se répercutera en général sur le consommateur, abstraction faite pour les productions dont certaines destinées à l’exportation et bénéficiant d’un système de Draw-back.

    Ceci n’est pas un cours de pédagogie magistral, mais cela veut dire tout simplement que ce que l’Etat va gagner à court terme par cette mesure elle va le constater à moyen terme comme diminution de la recette de la TVA et de l’IS …etc. surtout quand le niveau d’épargne reste très faible.

    Cette mesure est à mon humble avis à résultante très faible pour le budget de l’Etat, sauf pour ceux qui voit au bout de leur nez. C’est un simple coup d’épée dans l’eau…payé politiquement très cher !!! et sans réelle efficacité économique !

    Suivra un tableau de la liste des gagnants et des perdants de cette mesure …

    Suivra un tableau : liste des points positifs et des points négatifs de cette mesure, car il y a aussi de nombreux points positifs que nous détaillerons et dont personne n’a parlé jusqu’à présent…

    *+10% AUGMENTATION DU PRIX DU TRANSPORT déclare aujourd’hui la fédération transport CGEM plus que la part du cout du facteur carburant.

    —————————————————————–

    Afin de ne pas piquer le patient 2 fois, il est urgent d’adopter cette semaine sans plus tarder une nouvelle formule d’indexation des prix à la pompe. Car, retarder cela 1 mois plus tard, revient tout simplement à faire souffrir le patient d’avantage en le piquant à deux reprises.

    Ci-dessous 2 propositions

    Soit :

    PRm : prix moyen à la bourse de Rotterdam du gasoil ou essence raffiné du mois m.

    PRm-1 : prix moyen à la bourse de Rotterdam du gasoil ou essence raffiné du mois m-1.

    Pa : prix actuel à la pompe

    Pm : prix à la pompe du mois m

    Pm+1 : prix à la pompe du mois m+1

    Pm-1 : prix à la pompe du mois m-1

    1ere Méthode

    Pm+1= Pm x PRm/ PRm-1

    Ou Pm+1= Pm+ (PRm-PRm-1)

    Ou Pm+1= Pm (1+1/2x(PRm-PRm-1)/ PRm)+1/2(Pm-Pm-1) (avec formule de lissage des secousses)

    2eme Méthode

    P =Pb+T+Mr+Md+C

    Mais dans le contrat de l’Etat avec SAMIR en gros Pb+Mr=PR

    D’où P=PR+T+Md-C

    P : prix à la pompe

    Pb : prix du brut

    T : taxe de l’Etat sur les carburants (Tf fixe+Tp partie proportionnelle)

    Mr : marge de raffinage

    Md : marge de distribution.

    C : part de la compensation dans la détermination du prix

    D’abord il serait judicieux de demander une baisse de Md de 1 point, car Md au maroc est élevée par rapport à d’autres pays qui connaissent une vraie concurrence entre distributeur.

    Soit Cj= la part de la compensation au mois de juin 2012 et supposons que l’état décide de ne plus dépensé plus que le montant qu’elle dépense actuellement  (Cj= pour le gasoil actuellement près de 3,5DH)

    Avec cette formule nous aurons donc

    Pm+1= PRm+T+Md-Cj                               

    A noter que : T contient une partie fixe et une partie variable proportionnelle.

    Md est variable proportionnelle, à signaler que la marge de distributeur deviendra énorme en valeur avec l’augmentation des cours du Brent.

    Cj est fixe.

    Nous pouvons y ajouter une composante de lissage des prix pour éviter les hyper phénomènes comme ce qui s’est passé en 1999 et qui a poussé l’Etat à suspendre l’indexation des prix.

    Par exemple :

    Pm+1= PRm (1+1/2x(PRm-PRm-1)/ PRm) +T+Md-Cj+1/2(Pm-Pm-1)

    Nous constatons dans ce cas C devient C= Cj-1/2(Pm-Pm-1).

    D’où le nouveau rôle et la nouvelle attribution de la caisse de compensation, qui n’est plus de subventionner le carburant à la pompe, mais de lisser son prix à la hausse comme à la baisse. Ce qui sera certainement bénéfique pour la stabilité des conditions économiques et pour la sauvegarde du tissu industriel.

    PS : ces formules données à l’Etat brut nécessitent bien sure une finition et un réarrangement dans le back-office avec les operateurs, pour ne pas voir des anomalies comme la marge distributeur augmenter dans d’énormes proportions ou de perturber la structure de la taxation de l’Etat, des ententes, de nouvelles écritures comptables et d’autres mesures d’accompagnement techniques seront nécessaires

    Mais quelque soit la formule adoptée, je rappelle qu’il est urgent d’adopter une nouvelle.

    Et Dans ce cas le courage du gouvernement populaire ne sera plus celui de pouvoir faire mal mail celui d’avoir le courage d’appliquer une formule mathématique.

    Ahmed Yaacoubi

    Source : Courrier confidentiel de Saadeddine El Othmani

    #Maroc #Carburants #Prix

  • Maroc: Le premier ministre accueilli par « Akhannouch dégage »

    Maroc, Aziz Akhannouch, dégage, crise sociale, carburants, prix,

    Par Mehdi Messaoudi

    Le premier ministre Aziz Akhannouch a été accueilli, à l’occasion de sa présence samedi soir à Agadir pour assister à un festival artistique par des manifestants clamant son départ et scandant « Akhannouch dégage ».

    Le premier ministre était à Agadir pour donner le coup d’envoi du festival de Timitar, sachant qu’un Hashtag intitulé » Akhannouch dégage » fait le buzz sur les réseaux sociaux, lancé par des activistes marocains pour répondre à la cherté des produits énergétiques et alimentaires et à la baisse du pouvoir d’achat des marocains, survenues dans le sillage de la politique économique et sociale du gouvernement du libéral Aziz Akhannouch.

    Algérie54, 17 juillet 2022

    #Maroc #Akhannouch #Dégage

  • Maroc: L’économie fortement impactée par la guerre en Ukraine

    Maroc, Ukraine, énergie, céréales, Haut Commissariat au Plan, carburants, prix,

    Importateur de produits énergétiques et alimentaires, en particulier céréaliers, le Maroc est «fortement impacté» par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, avec une croissance au ralenti et une inflation exceptionnellement élevée, a averti le Haut Commissariat au Plan (HCP).

    Au contexte international marqué par les chocs de la crise du Covid-19 et du conflit entre la Russie et l’Ukraine, s’ajoute une sécheresse inédite, la pire depuis 40 ans, qui pèse «lourdement» sur l’économie du pays d’Afrique du Nord tributaire de son agriculture (14% du PIB), a souligné le HCP dans un rapport présenté jeudi aux médias.

    «Cette situation a perturbé la production et la consommation, entraînant une hausse importante des prix des produits de base», a constaté le HCP chargé des statistiques, des prévisions, et de la planification.

    Ainsi l’inflation devrait atteindre «un seuil exceptionnel» de 4,9% en 2022, «ce qui devrait affecter brutalement le pouvoir d’achat et peser sur la rentabilité de quelques secteurs productifs», avant d’être ramenée à 0,8% en 2023, ajoute le HCP dans son «budget économique exploratoire 2023».

    «De ce fait, il serait rigoureux de prioriser le soutien au pouvoir d’achat dans les politiques publiques mises en place, et cibler les secteurs», préconise-t-il.

    Quant à la croissance, elle devrait se situer à 3,7% en 2023, contre 1,3% en 2022, des prévisions toutefois «marquées par un niveau élevé d’incertitudes et des risques baissiers» liés notamment à la guerre en Ukraine, explique le Haut-Commissariat au plan.

    Dans ses conclusions, il estime que «le Maroc devrait renforcer ses efforts dans le cadre de son engagement à atteindre les objectifs du développement durable (…), notamment en matière de lutte contre les changements climatiques et leurs répercussions».

    #Maroc #Ukraine #economie #crise_économique #Crise_sociale

  • Maroc : La grogne sociale arrive jusqu’au parlement

    Maroc : La grogne sociale arrive jusqu’au parlement

    Maroc, Mohammed VI, crise sociale, Parlement, carburants, hausse des prix,

    Par : Hamid Mechri

    Après avoir pris à partie le gouvernement de libéraliste et homme d’affaires le plus riche de Maroc, Aziz Akhannouch, la grogne sociale retentisse désormais au parlement du royaume chérifien, pointant de doigt la responsabilité du Mohammed VI et son implication dans le dossier des prix élevés du carburant et de l’énergie. La semaine passée, un député à la Chambre des représentants, issu du Rassemblement national des indépendants (RNI), parti du chef du gouvernement, a indiqué que le programme gouvernemental, accusé par la majorité des Marocains d’avoir provoqué la hausse des prix à la consommation et l’érosion de leur pouvoir d’achat, avait été approuvé par le roi.

    Ce député issu d’une formation portant acquise au gouvernement, donc au roi, mis clairement à nu l’impact désastreux des politiques et orientations de souverain marocain sur l’économie du pays, sa sécurité énergétique et le pouvoir d’achat des Marocains. Cette montée de colère contre le roi et le gouvernement marocains au sein même du parlement de sa majesté et d’un parti faisant partie de la majorité gouvernementale, a provoqué une polémique sur la scène politique du royaume. Sentant le danger arrivant, les membres du gouvernement ont vite riposté pour blanchir le roi, toute en refusant aucun soutien pour le peuple afin d’intervenir pour freiner la hausse des prix. En effet, des députés de l’opposition ont exigé, lors d’une session plénière de questions orales à la Chambre des représentants le retrait de l’implication du roi dans le dossier de la hausse du carburant.

    En réponse à une question posée par le groupe socialiste, la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fattah Allaoui, a déclaré : « La hausse des prix du carburant est une réalité dans laquelle nous vivons tous, car année après année, nous assistons à une augmentation de 70 %, et c’est le résultat de crises successives et d’un manque de production mondiale et de logistique ». Pour apaiser les tensions au sein du peuple marocain qui se voit jour après jour se glisser dans l’appauvrissement, Nadia Fattah Allaoui a ajouté que « le gouvernement est conscient de cette hausse, qui est préjudiciable à l’économie et aux citoyens », notant à cet égard ce que fait le gouvernement en « soutenant le fonds de compensation pour un certain nombre de produits de base ». En ce qui concerne le carburant, Allaoui a répondu que le scénario choisi par le gouvernement pour faire face à la hausse des prix est de soutenir 180 000 véhicules, avec environ 2 milliards de dirhams, considérant que cette mesure a maintenu, selon ses dires, le taux d’inflation à un niveau décent.

    Assumant pleinement les orientations libéralistes du gouvernement auquel elle fait partie, la même ministre a rejeté l’idée d’apporter un soutien direct aux citoyens pour faire face à la hausse des prix du carburant, affirmant que ce n’est pas possible car « ce soutien ne suffira pas au citoyen, et la capacité du Trésor public n’est pas à la hauteur de répondre à ce défi, poursuivant que le gouvernement préfère de « ne pas hypothéquer d’autres ateliers ». Plus explicite, cela veut dire que le gouvernement d’homme d’affaires Akhannouch a d’autres priorités qui sont le soutien aux patrons, en délaissant les simples citoyens. Ces propos de la ministre de l’Économie et des finances ont aiguisé la colère des parlementaires et des citoyens, en voyant ainsi leur gouvernement indifférent à leur problèmes et préoccupations. En réaction à la réponse du ministre, les représentants de l’opposition marocaine ont exigé que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour faire face à la hausse des prix du carburant, telles que la réduction des taxes et le soutien direct aux citoyens au lieu de soutenir les professionnels, des revendications que la ministre a rejeté carrément.

    Les Marocains recourent au « covoiturage »

    Chauffés par les prix élevés du carburant et de l’augmentation constante des tickets de bus qui en découle, les jeunes Marocains ont eu recours au service de « covoiturage » dans leurs déplacements ou se rendre chez eux, afin d’« échapper » aux fluctuations et la hausse généralisée des prix de l’énergie au royaume. Le partage de la même voiture par plusieurs personnes pour se déplacer est devenu une alternative pour les citoyens ces derniers temps, car les offres spéciales pour les voyages sont présentées à travers un ensemble d’applications téléphoniques et de pages sur les sites de réseaux sociaux, avec les dates des trajets et le nombre de passagers autorisés. En effet, de larges segments de Marocains ont critiqué l’augmentation du prix des tickets pour les bus de passagers, ainsi que les taxis ; Cela a incité de nombreux groupes de jeunes à utiliser service de « covoiturage » afin de partager les frais du trajet, loin des polémiques récurrentes sur les prix des transports en commun. Mais cette solution est vite critiquée par les Marocains, car beaucoup se rendent compte qu’ils ont tombé objets de « tromperies » et « fausses annonces ». Dans les commentaires faits par les membres de ces groupes virtuels de « covoiturage » sur les réseaux sociaux, beaucoup ont dénoncé certaines publicités mensongères qui ne tiennent pas compte des offres annoncées, où les prix annoncés sont similaires à ceux pratiqués dans les gares routières normales, ce qui ne change en rien du quotidien misérable des citoyens marocains. Beaucoup d’utilisateurs de ces applications et groupes de covoiturage ont vite été frustrés par la réalité, car en plus des prix qui restent non-compétitifs et sans grande différence par rapport au prix pratiqués par les bus et taxis, la qualité de service offert n’est pas à la hauteur des attentes. Les utilisateurs qui s’attendaient à des services tels que dans les pays européens sont vite ramené à la triste réalité : des voitures bondés de gens dans un pays où le Covid-19 enregistre toujours plus de 1000 cas par jour, des horaires et itinéraires souvent non respectés, en plus de fait que l’impossibilité de l’identification de chauffeur rende difficile la restitution de bagages en cas de perte ou de vol. Qu’à cela ne tienne, le service de voiture partagée est largement répandu au Maroc, notamment ces derniers temps en raison de la hausse des prix du carburant. Et la demande augmente aussi plus de façon spectaculaire lors d’occasions de fêtes religieuses et sociales, comme pendant l’Aïd Al-Adha.

    E-Bourse, 11 jui 2022

    #Maroc #MohammedVI #Crise_sociale

  • Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

    Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

    Maroc, Mohammed VI, prix, carburants, pandémie, lutte d’influence au palais, succession, covid,

    Mohamed VI malade, luttes d’influence au palais, chocs pétroliers: Le Maroc au plus mal

    Le Maroc vit sa pire crise depuis l’accession de Mohamed VI au trône. Les nuages s’amoncèlent, prélude à un avis de tempête qui risque à moyen terme, d’emporter la monarchie alaouite.

    Tous les signaux, économiques et sociaux, virent au rouge. Le Makhzen vit sous des charbons ardents en l’absence d’un timonier au gouvernail. Le roi Mohammed VI est gravement malade. Le 16 juin dernier, le souverain a été testé positif au Covid-19, nécessitant son déplacement à Paris.

    Selon certaines source, ce voyage à Paris serait dû à des problèmes de santé graves et non pas à une contamination au Covid-19. Mohammed VI, âgé de 58 ans, qui règne sur le Maroc depuis juillet 1999, a subi deux interventions à cœur ouvert en l’espace de deux ans. La maladie de Mohammed VI intervient à un moment crucial de la vie du Makhzen.

    La crise sociale et politique qui frappe de plein fouet le Makhzen s’est exacerbée ces derniers temps par une lutte d’influence féroce, faisant régner une ambiance électrique en son sein.

    Selon des indiscrétions, le conseiller du roi, André Azoulay, juif-marocain, multiplie les tractation pour éviter que le pays ne sombre dans l’incertitude.

    Les faucons du Makhzen, les services de renseignements et les membres de la famille royale se déchirent pour une succession au trône annoncée.

    Entre temps, au royaume de Mohamed VI, la vie socio-politique connait des moments tourmentés.

    Vendredi 24 juin, des centaines de migrants venant d’Afrique subsharienne ont tenté de passer la frontière entre le Maroc et l’Espagne à Melilla. Au moins 23 d’entre eux sont morts dans des heurts avec les forces de l’ordre marocain. L’Union Africaine et l’ONU appelle à l’ouverture d’une enquête. Les associations locales accusent des politiques migratoires mortifères.

    A court d’argument, les autorités marocaines ont évoqué la responsabilité de l’Algérie ans la tragédie de Melilla, critiquant son laxisme délibéré dans le contrôle de ses frontières avec le royaume, selon des médias espagnols citant un communiqué de l’ambassade marocaine en Espagne.

    Amar Belani, l’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb au ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué, a qualifié ces allégations de fuite en et a accusé Rabat de chercher des boucs émissaires pour se délester de ses responsabilités.

    Pour sa part, l’ONU a appelé les deux pays à garantir la tenue d’une enquête efficace et indépendante et dénoncé un usage excessif de la force contre des migrants. Pour Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, « c’est inacceptable et ce drame doit faire l’objet d’une enquête, en précisant que le recours excessif à la force a été vu par l’ONU des deux côtés de la frontière.

    « Nous avons été choqués par les images de la violence à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, en Afrique du Nord, cette fin de semaine, qui a entraîné la mort de dizaines d’êtres humains, demandeurs d’asile, migrants.

    Les personnes qui migrent ont des droits, ceux-ci doivent être respectés et nous les voyons trop souvent bafoués », a insisté Stéphane Dujarric.

    Le Maroc vit sa pire sécheresse depuis 30 ans. Les précipitations ne représentent que 13% de la moyenne enregistrée en cette période. Même le nord, généralement plus vert et plus humide, n’est pas épargné. Les mauvaises nouvelles s’enchainent. Les prix des carburants flambent, la grogne sociale aussi. Une augmentation de 36 centimes par litre est attendue pour le diesel le mercredi 29 juin 2022, selon des données de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS).

    Des propos de citoyens marocains rapportés par les médias reflètent à quel point les sujets ne décolère pas.

    Les prix à la pompe sont en hausse depuis plusieurs mois, mais jamais, assure-t-ils, ils n’avaient atteint un tel niveau. « Depuis le corona, le plein est passé du simple au double, et mon salaire a diminué d’autant, s’indigne-t-il. C’est 150 dirhams [14 euros] que je perds chaque jour. Et chaque jour, je me demande : où va cet argent, dans les poches de qui ? », s’insurge-t-il.

    Enfin, le Maroc s’attend à une récolte de blé et d’orge de 3,2 millions de tonnes en 2022/2023, soit 69 % de moins que la campagne précédente. Autant dire que des jours sombres attendent le Maroc et les sujets de Sa Majesté.

    Fil d’Algérie, 03/07/2021-2

    #Maroc #MohammedVI #Palais #Covid #Prix

  • Carburants: Le Maroc paie cher sa politique hasardeuse

    Carburants: Le Maroc paie cher sa politique hasardeuse

    Maroc, carburants, prix, Russie, Ukraine, économie marocaine,

    Pays non producteur de pétrole et dépendant à 100% de ces importations, le Maroc paie cher l’envolée des cours de l’or noir, à cause d’une politique hasardeuse du Makhzen. La hausse des prix des carburants au Maroc pourrait faire grimper le prix du diesel à 1,47 euros (15,5 dirhams), tandis que l’essence pourrait atteindre 1,71 euros (18 dirhams). Ces maxima sont prévus selon les calculs des experts de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-service du Maroc (FNPCGS).

    Le conflit international entre la Russie et l’Ukraine a impacté l’économie marocaine, les ressources énergétiques sont devenues de plus en plus rares, ce qui, conjugué à une demande soutenue, a provoqué une flambée des prix. Le gouvernement marocain a refusé à plusieurs reprises de soutenir ses citoyens par diverses mesures qui pourraient stimuler une baisse des prix du carburant. Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, s’est excusée devant le Parlement le 6 juin, arguant que « nous n’avons pas le budget pour subventionner les prix du carburant… N’hypothéquons pas l’avenir ».

    Elle a également reconnu que le gouvernement est appelé à gérer cette situation, mais a expliqué que l’impossibilité de connaître les éventuelles fluctuations futures des prix, ainsi que la durée de la crise internationale, rendent cette tâche extrêmement difficile. Malgré la forte consommation d’hydrocarbures du Maroc, environ 12 millions de tonnes par an, ils sont soumis à de multiples taxes. La TIC (taxe intérieure de consommation) et la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sont des taxes importantes sur le prix du carburant. Mais pour l’instant, le gouvernement n’envisage pas de les réduire ou de les suspendre afin de réduire le coût du carburant.

    L’arrêt de l’activité de la raffinerie de « La Samir » complique d’emblée l’existence, car cette infrastructure permet d’augmenter la capacité de stockage des carburants, chose non faite pour l’instant. Une autre formule suggérée par certains experts consiste à encourager les stations-service à réduire leurs marges bénéficiaires, ce qui réduirait considérablement la facture des consommateurs. Mais en réalité, il est très peu probable que le gouvernement prenne des mesures dans ce sens, car le secteur des hydrocarbures est libéralisé au Maroc depuis 2015.

    L’un des secteurs les plus touchés par la hausse des prix du carburant est celui des taxis, ce qui a conduit le syndicat national des chauffeurs de taxi à menacer de faire grève le 29 juin devant la wilaya du Grand Casablanca. Ils estiment que les subventions allouées par le gouvernement à leur secteur sont insuffisantes pour couvrir le coût du carburant. Mais il est peu probable que cette situation difficile soit résolue, du moins à court terme. La banque d’investissement Goldman Sachs a prédit que le baril de Brent pourrait atteindre 140 dollars d’ici l’été, contre 120 dollars actuellement. « Les importateurs occidentaux ont annoncé des interdictions d’importation de pétrole russe », explique Goldman, ce qui, selon la banque, « entraînera un déplacement important et imparfait des barils en raison des contraintes contractuelles et de transport ». L’une des solutions suggérées par le rapport publié par la banque serait des droits de douane, ce qui reviendrait à taxer fortement les exportations russes, réduisant ainsi les revenus du pays gouverné par Poutine, mais permettant une normalisation des flux commerciaux.

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) a également pris des mesures, s’engageant à augmenter la production quotidienne de barils de 42,56 millions de barils par jour en juillet à 43,2 millions de barils par jour. Malgré cette augmentation de la production, elle reste insuffisante pour couvrir le déficit causé par l’embargo pétrolier russe. Cet embargo concerne le pétrole transporté par bateau, qui représentait les deux tiers des importations européennes de brut russe, chiffre qui est passé à 90 % à la fin de l’année. Cette augmentation après le conflit russo-ukrainien a été répartie sur le reste des membres de l’OPEP, mais certains d’entre eux n’ont pas été en mesure d’augmenter le taux de production de leurs infrastructures en même temps que la demande a augmenté. Tout cela signifie que le prix du pétrole continue de s’envoler et, pire encore, qu’il n’a pas encore atteint son sommet. Les Marocains cherchent donc des moyens de réduire autant que possible leur facture de carburant, malgré la réticence du gouvernement à réduire les taxes sur le carburant.

    R.I

    E-bourse, 17 juin 2022

    #Maroc #Carburants #Prix

  • La Russie cherche de nouveaux marchés de carburant en Afrique

    La Russie cherche de nouveaux marchés de carburant en Afrique

    Russie, Union Européenne, Afrique, Moyen Orient, marchés, pétrole, gaz, carburants, énergie,

    MOSCOU, 23 juin (Reuters) – La Russie augmente ses livraisons d’essence et de naphta à l’Afrique et au Moyen-Orient car elle peine à vendre du carburant en Europe, alors que l’Asie absorbe déjà des volumes plus importants de brut russe, selon les données de Refinitiv Eikon et des sources.

    Cette évolution est susceptible d’accroître la concurrence pour les clients asiatiques entre la Russie et les autres grands exportateurs de carburant – l’Arabie saoudite et les États-Unis – qui sont les trois premiers fournisseurs de l’Asie.

    L’Union européenne a lentement réduit ses importations de brut et de carburant russes depuis mars et a décidé d’un embargo complet qui prendra effet à la fin de l’année 2022. en savoir plus

    Les acheteurs asiatiques sont intervenus pour augmenter rapidement leurs achats de brut russe, même si l’Asie n’est pas un marché naturel pour le carburant russe, car elle raffine plus de pétrole qu’elle n’en a besoin et est un exportateur net de carburant.

    Il est donc primordial pour la Russie de trouver de nouveaux débouchés, comme l’Afrique et le Moyen-Orient, afin de protéger sa part du marché mondial et d’éviter un déclin plus important des exportations et de la production de pétrole.

    « L’Afrique et le Moyen-Orient semblent être les principales options pour les fournisseurs de produits pétroliers russes, nous nous attendons donc à davantage d’expéditions dans la seconde moitié de l’année à mesure que l’embargo de l’UE se rapproche », a déclaré à Reuters un négociant impliqué dans le commerce des produits pétroliers russes.

    La Russie exportait plus de 2,5 millions de barils par jour (bpj) de brut et quelque 2 millions de bpj de carburant vers l’Europe avant les sanctions visant le secteur financier russe, qui ont rendu les échanges beaucoup plus difficiles.

    Les compagnies pétrolières russes ont récemment augmenté leurs livraisons d’essence et de naphte vers l’Afrique et le Moyen-Orient à partir des pays baltes, ont indiqué les négociants. Avant les sanctions, la plupart des approvisionnements russes vers ces régions provenaient des ports de la mer Noire.

    Selon les données de Refinitiv, au moins cinq cargaisons transportant environ 230 000 tonnes d’essence et de naphta ont été livrées en mai-juin du port balte d’Ust-Luga à Oman et au centre pétrolier émirien de Fujairah.

    Au total, les livraisons de naphta et d’essence depuis les ports russes vers Oman et les EAU ont atteint près de 550 000 tonnes cette année, contre zéro pour l’ensemble de la période 2021, selon les données.

    Le Nigeria et le Maroc ont été les principales destinations en Afrique pour l’essence et le naphta russes ces derniers mois, selon les données Eikon de Refinitiv et les traders, tandis que plusieurs cargaisons ont également été fournies au Sénégal, au Soudan, à la Côte d’Ivoire et au Togo.

    L’offre mensuelle globale d’essence et de naphta russes à destination de la région s’est élevée à environ 200 000 tonnes au cours des derniers mois, y compris les volumes expédiés depuis les entrepôts des ports lettons et estoniens, selon les données de Refinitiv Eikon.

    Les expéditions de diesel russe vers les pays africains ont atteint 1 million de tonnes depuis le début de l’année, contre 0,8 million de tonnes en janvier-juin 2021, avec le Sénégal et le Togo comme principales destinations, selon les données de Refinitiv et les calculs de Reuters.

    En mai, les arrivées de fioul russe dans le hub pétrolier émirati de Fujairah ont également fait un bond en avant. en savoir plus

    Malgré des coûts d’expédition plus élevés, la fourniture de produits pétroliers russes en Afrique et au Moyen-Orient aide les sociétés de négoce à préserver leurs marges, car les options de revente de produits pétroliers en Europe ont été limitées en raison des sanctions, ont déclaré les négociants.

    « Sohar (à Oman) et Fujairah (aux EAU) pourraient offrir des capacités de stockage et de mélange pour tous ces barils, alors que les ports européens ont commencé à refuser les produits pétroliers russes », a déclaré une source du marché impliquée dans le commerce des produits pétroliers russes.

    BOULEVERSEMENT DU MARCHÉ INTÉRIEUR

    L’évolution des marchés d’exportation de la Russie a entraîné une disparité sans précédent sur le marché intérieur russe. Le diesel d’été se négocie actuellement à des prix de 30 à 40 % supérieurs à ceux de l’essence, selon les données de Reuters. L’essence est normalement plus chère que le diesel.

    Auparavant, la Russie exportait de l’essence et du naphta vers les centres de négoce européens, mais elle a dû se tourner vers l’Afrique et le Moyen-Orient en raison de la faiblesse de la demande en Europe, selon les traders.

    En conséquence, les prix intérieurs de ces produits en Russie se sont effondrés en raison de l’abondance de l’offre.

    L’essence russe s’est négociée 250 à 300 dollars par tonne en dessous du produit européen non sanctionné, qui a été récemment évalué à environ 1 330 dollars par tonne sur la base FOB.

    Les cargaisons de diesel ont fait l’objet de remises beaucoup moins importantes – environ 40 à 50 dollars par tonne en dessous du produit européen non sanctionné – car la demande reste forte, selon les traders.

    #Russie #Carburants #Pétrole #Gaz #Afrique #MoyenOrient

  • Maroc : Grève des distributeurs de gaz butane

    Maroc : Grève des distributeurs de gaz butane

    Maroc, gaz, distributeurs, grève, prix, carburants,

    Les grossistes distributeurs de bouteilles de gaz ont annoncé qu’ils observeront une grève les 28 et 30 juin, suite à l’augmentation continue des prix des carburants au Maroc.

    Selon le communiqué publié par l’Association professionnelle des grossistes de GPL au Maroc, les professionnels déplorent lors d’une énième réunion, l’énorme hausse des prix des produits énergétiques, notamment du diesel, ainsi que des prix des pièces détachées automobiles et des roues en caoutchouc et autres frais de transport.

    « Lors d’une réunion des présidents régionaux de l’Association, tenue à Casablanca, la situation des professionnels qui seraient menacés de faillite faute de solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés a été analysée », précise la même source.

    L’Association a fini par adopter cette décision en raison de l’incapacité du gouvernement à répondre favorablement à ses revendications, explique-t-on. « Après de longues discussions, nous avons compris qu’il était impossible de continuer à distribuer des bouteilles de gaz de manière normale. Ainsi, il a été décidé de suspendre la distribution les 29 et 30 juin, avec possibilité de prolonger cette période de grève », indique l’Association.

    #Maroc #Gaz_butane #Prix #Carburants #Grève

  • Maroc : Le gouvernement impuissant face à une crise énergétique sans précédent

    Maroc : Le gouvernement impuissant face à une crise énergétique sans précédent

    Maroc, crise énergétique, prix, carburants,

    Le gouvernement du Makhzen reste impuissant face à la hausse continue des prix de l’énergie enregistrée depuis plusieurs mois au Maroc, avec des tarifs record des carburants samedi dernier, provoquant le marasme et l’inquiétude du front social en ébullition.

    Dans un contexte marqué par une hausse record des prix des hydrocarbures et face aux revendications incessantes des citoyens pour freiner cette augmentation, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, n’a trouvé d’autre stratégie que d’inviter ces derniers à «revoir leurs modes de consommation d’énergie», selon le journal électronique local «Hespress». Les prix du diesel oscillent entre 15 et 16 dirhams (1,46 et 1,59 dollar américain) et l’essence atteint les 18 dirhams (1,79 dollar), selon les médias locaux qui redoutent la poursuite de la montée en flèche des prix des carburants.

    L’impuissance du Makhzen à trouver de véritables solutions a fait entrer le front populaire et social en ébullition, les citoyens jugeant «inefficaces» les mesures prises par le gouvernement pour faire face à la crise énergétique au Maroc.

    Pour le coordinateur national du Front social marocain, Younès Farachen, «les mesures que le gouvernement dit avoir prises pour faire face à la hausse des prix n’ont aucune incidence notable sur les citoyens». «Certes, le phénomène de la hausse des prix touche tous les pays, mais des mesures concrètes ont été prises par les Etats concernés pour protéger le pouvoir d’achat de leurs citoyens. Au Maroc, on n’a rien vu de tel», a-t-il déploré.

    C’est dans ce contexte que des organisations syndicales marocaines, en l’occurrence la Confédération générale du travail, la Fédération des syndicats démocratiques et l’Organisation démocratique du travail, s’apprêtent à observer aujourd’hui une grève pour protester contre la hausse des prix et la cherté de la vie, et revendiquer une augmentation des salaires et des pensions de retraite, selon la presse locale.

    #Maroc #Carburants #Prix