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  • Découvrir Alger: la magnifique et méconnue capitale du Maghreb

    Découvrir Alger: la magnifique et méconnue capitale du Maghreb

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    L’Algérie s’ouvre au tourisme après des décennies de politique de fermeture. Aujourd’hui, le pays connaît une ère de paix et de prospérité et cherche à attirer les voyageurs. Alger est l’une des plus belles villes d’Afrique du Nord et se trouve à seulement deux heures d’avion de Madrid et de Barcelone.

    Il y a quelques années, nous avons eu l’occasion de visiter l’Algérie lors d’un de ces voyages organisés. C’était une autre époque et Alger n’était qu’un passage. Nous avons encore eu le temps de nous promener dans la médina (qui était dans un état de ruine terrible) et de voir certains des points de repère de la ville avant de nous diriger vers l’intérieur du pays à la recherche de la mythique vallée du M’zab, une oasis au milieu du désert du Sahara où l’on peut voir les célèbres villes berbères fortifiées, et ce qui était le but principal du voyage, le parc national du Tassili n’Ajer (l’un des meilleurs endroits que nous ayons jamais vus). Mais les intentions du gouvernement algérien sont d’ouvrir l’Algérie au tourisme. L’époque de la violence est révolue et le pays s’offre comme l’un des derniers paradis méditerranéens à découvrir. Et la vérité est que le pays a beaucoup à offrir : des plages incroyables, des places anciennes avec des médinas pleines de bâtiments remarquables, des vieilles villes romaines dans un incroyable degré de préservation, les espaces naturels uniques de l’Atlas, la culture berbère, le désert, les peintures rupestres du Tassili… Beaucoup de choses à voir. Il y a beaucoup à voir. Car, entre autres, l’Algérie compte sept sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO : la casbah d’Alger, la vallée du M’zab et ses forteresses, le château de Qal’aa Beni Hammad, le Tassili n’Anjer et les villes romaines de Djemila, Tipasa et Timgad.

    La première chose à garder à l’esprit lorsque vous planifiez un voyage en Algérie est qu’un visa est nécessaire. Seuls sept pays sont exemptés de l’obligation de visa : la Libye, la Malaisie, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, la République arabe sahraouie démocratique, les Seychelles et la Tunisie. Pour le reste du monde, il faut un visa d’entrée, qui peut prendre entre un et trois mois et est valable pour un séjour de 90 jours. Pour obtenir un visa, vous devez présenter une réservation d’hôtel (ou une lettre d’invitation), un passeport en cours de validité, une assurance voyage et payer les frais de visa (95 euros, ce qui n’est pas rien) dans l’une des ambassades ou bureaux consulaires du pays. D’après ce que nous avons lu, ces exigences (en place à partir de juin 2022) seront assouplies dans un avenir proche pour permettre un afflux massif de touristes. Parce que l’Algérie est juste là. Par voie aérienne, il existe des vols directs depuis Madrid et Barcelone, tandis que par voie maritime, vous pouvez aller d’Almeria à Oran et Ghazaouet et d’Alicante à Oran et Alger. Les compagnies aériennes espagnoles opérant dans le pays sont Iberia, Vueling et Air Nostrum.

    Commencez par Alger – La capitale du pays est une ville passionnante où l’héritage musulman se mêle harmonieusement aux traces de la domination coloniale française (de 1830 à 1962). Sa Kasbah (Médina) est un digne représentant de l’urbanisme islamique médiéval et contient de véritables merveilles sous la forme de vieux palais, de mosquées et de madrasas ; mais si vous vous tenez sur la place centrale Port Saïd, à deux pas de là, vous avez l’impression de marcher à Marseille (avec ses bâtiments éclectiques à arcades et l’imposante façade du Théâtre national). Et c’est l’un des points essentiels qui font de la ville une destination si attrayante. La présence extensive de la France pendant plus d’un siècle a transformé la ville de façon remarquable, l’assimilant aux usages et aux modes de la métropole. Elle n’a rien à voir avec les fades villes nouvelles du Maroc où, au-delà du dessin des rues et des avenues, le poids de l’Occident se limite à des détails ou à de petits groupes de bâtiments. Alger est une ville à la physionomie française au-delà de sa médina ou des détails qui sont disséminés ici et là (mosquées, arches, monuments…). Marchez jusqu’à la place de l’Emir Abdelkader et montez les escaliers (ils les appellent Zig-Zag) de la rue Colonel Haouas. Tous les bâtiments que vous voyez pourraient être à Paris. Et nous n’exagérons pas.

    Et c’est aussi un centre culturel de premier ordre. Les musées et les monuments s’accumulent ici (une constante dans les autres villes du pays). Le plus important d’entre eux est le musée national d’El Bardo (3, avenue Franklin Roosevelt) qui est l’un des plus beaux musées archéologiques de toute l’Afrique. Vous pourrez y découvrir (dans un magnifique palais de l’époque ottomane) de vastes collections préhistoriques et romaines ainsi qu’une exposition permanente consacrée au Tassili n’Anjer, notamment certaines de ses célèbres peintures rupestres. Le Bardo partage ses installations avec le Musée des antiquités et de l’art islamique ancien, une autre merveille qui se concentre sur la période islamique, du Moyen Âge à presque hier. Comme nous l’avons dit, pour voir un duo de musées historiques de la stature de ces deux centres, il faut aller en Égypte ou en Europe. Ces musées se trouvent dans le quartier du Plateau Saulière, l’un des quartiers « français » de la capitale. Un lieu pittoresque rempli de petits jardins et de parcs (ne manquez pas de vous promener dans le parc de la Liberté ou de jeter un coup d’œil aux jardins entourant le musée du Bardo) où l’Art nouveau abonde. On y trouve par exemple l’unique et spectaculaire cathédrale du Sacré-Cœur (Hocine Beladjel), qui est davantage une sculpture architecturale qu’une église.

    Une promenade dans l’ancienne Kasbah – La médina d’Alger est un de ces labyrinthes médiévaux typiques. Cependant, elle possède un charme plus qu’intéressant en raison de ses origines 100% berbères. Et pourtant, elle est plus proche des villes de l’Orient islamique que de ses voisines marocaines (plus inspirées par les gloires d’Al-Andalus). Ce fait souligne l’importance de cet endroit en tant que frontière occidentale de l’Empire ottoman jusqu’au premier tiers du XIXe siècle. Le bâtiment le plus ancien et le germe de la ville est le palais du Dey (Mohammed Taleb), un superbe complexe palatial construit entre le 10e et le 16e siècle qui était le germe de la ville. Ce bâtiment monumental est à la fois un palais, une forteresse et une mosquée. Elle a été construite sous la forme d’un « taksebt » ou d’une kasbah, c’est-à-dire une forteresse capable de résister à de grands sièges – c’est là que l’empreinte berbère est la plus visible. De là, vous pouvez entrer dans la médina par Bab Djedid (nouvelle porte) et commencer à vous promener de long en large, à la recherche de ses secrets et de son air décadent.

    Dans la médina, vous pouvez visiter plusieurs endroits à l’intérieur et à l’extérieur : le musée Alí La Ponte (Abderames) occupe une maison traditionnelle et est consacré à la bataille d’Alger, l’une des actions les plus sanglantes de la guerre d’indépendance locale, à travers la figure d’Alí La Ponte ; le palais Dar Mustapha Pacha (Aoua Abdelkader) ; le Dar Aziza (Cheikh Ben Badis) ou le musée des arts et traditions populaires (Mohamed Akli Malek, 9), qui occupe une demeure spectaculaire. Malheureusement, il n’est pas possible de visiter l’intérieur des édifices religieux et il faut se contenter de voir de l’extérieur de véritables merveilles, comme la mosquée Ketchaoua (place Cheikh Ben Badis), un édifice monumental du XVIIe siècle qui pourrait parfaitement se trouver à Istanbul, ou la plus modeste Ali Bichin (Bab El Oued).

    La place des Martyrs sert d’entrée et de sortie à la Kasbah, côté mer. De là, nous pouvons descendre vers la mer, en quittant le « quartier ottoman » (l’autre nom de la Kasbah) par Bab Al Bahr et en passant par la Nouvelle Mosquée et la Grande Mosquée d’Alger. Nous approchons du port. Ici, il y a deux bijoux de la période ottomane. Le premier est l’ancien chantier naval ottoman transformé en Musée maritime national (Jetée Kheir Eddine), un lieu qui a joué un rôle important dans l’histoire de la Méditerranée puisque c’est ici que furent construites les fameuses galères algériennes, fléau des côtes européennes pendant des siècles. L’autre point d’intérêt de cette partie de l’ancienne médina est le Palais du Raïs (Boulevard Amara Mohamed Rachid Basse, 23), l’un des plus beaux exemples d’architecture traditionnelle de toute la ville.

    El Diario, 17 juin 2022

    #Algérie #Alger #Casbah

  • Washington Post: Road Trip d’un Yankee en terre algérienne

    Washington Post: Road Trip d’un Yankee en terre algérienne

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    The Washington Post, Sous le charme de l’Algérie : Road Trip d’un Yankee en terre algérienne

    «A revelatory road trip along the Algerian coast» (Parcours révélateur le long de la côte ouest algérienne). Le prestigieux journal américain, le Washington Post, fait pleine page avec l’Algérie. Tout un reportage, publié le 22 avril 2022. L’auteur, Henry Wismayer, écrivain basé à Londres, est fasciné par la beauté et les paysages, la convivialité de la population algérienne. Au cours de son séjour en Algérie, le journaliste du Washington Post est allé de Paris à Constantine, à Timgad, dans l’est de pays, dans les plaines sahariennes, le Sud. «Où qu’il aille, le paysage l’a impressionné», écrit en exergue le WP. L’auteur a mis en avant la valeur historique et culturelle du pays. «Car conquis par la beauté et les traits de La Casbah, son labyrinthe de ruelles délabrées, classée au patrimoine mondial de l’Unesco», note le journal. «Une grande partie de son aménagement remonte à l’époque où elle était sous protectorat ottoman», fait-il remarquer.

    Dans la ville de Constantine, où il est resté quelques jours, le journaliste du Washington Post a été séduit par son climat populaire mais également par les ponts particulièrement spectaculaires de la ville. Les passerelles qui laissent transparaître un passé bouleversant de la ville «connue depuis ses fondateurs numides sous le nom de Cirta», précise-t-il.

    Accompagné par un guide touristique algérien, le journaliste a alors pris son bâton de pèlerin pour rejoindre Timgad, site situé dans les Aurès, et qui se trouve à quelques kilomètres de Constantine. Sur les lieux, il est allé sur l’emplacement les ruines romaines qui ont aussi marqué le journaliste. «Plus au sud, à travers une étendue apparemment infinie de plaines, de plateaux et de dunes, il y a les villes oasis jaillissant les océans de sable et les étendues de topographie désertique pour faire pleurer de joie un éclaireur ‘‘star wars’’», a-t-il écrit dans son article sur la beauté de l’Algérie.

    Kafia Aït Allouache

    El Moudjahid, 27/04/2022

    #Algérie #Tourisme #Voyages #Loisirs #The_washington_post

  • Histoire: Alger, la petite ville musulmane du Xe siècle

    Petite ville musulmane depuis le Xe siècle, Alger, menacée par les Espagnols, fait appel au corsaire Barberousse qui, se plaçant sous la protection du sultan ottoman en 1518, en fait la capitale d’un Etat algérien relativement autonome.
    En 711, la conquête musulmane introduit l’islam en Afrique du Nord. Alger était alors un territoire qui appartenait aux Maghraoua, une tribu berbère zénète. Ziri Ibn Menad était vassal des Fatimides. Il prouve sa bravoure à ces derniers lorsqu’il gagne les Berbères zénètes kharidjites (Maghraoua, Banou Ifren, etc.).

    Et après la mort d’Abou Yazid en 947, Ziri Ibn Menad s’empare de la région du Centre et fonde Achir comme capitale des Zirides. D’après Ibn Khaldoun, la région d’Alger fut occupée par les Sanhadja avec la dynastie des Zirides (les premiers Sanhadja occupaient les régions de M’sila, de Médéa et d’Alger). Le fils de Ziri Ibn Menad ayant l’autorisation de son père, Bologhine Ibn Ziri fonde trois villes dont Djazaïr Beni Mezghenna (Alger), Médéa et Miliana après avoir chassé les Zénètes.

    Naissance de Djazaïr Beni Mezghenna

    Bologhine Ibn Ziri reconstruit Icosium au milieu du Xe siècle, en fortifiant et en agrandissant le site occupé par les Beni Mezghenna et la baptisa Djazaïr Beni Mezghenna, en 960. La guerre continue entre les Zénètes et les Sanhadja. Ziri Ibn Menad est tué en 971 dans une bataille contre les Maghraoua, sa tête est rapportée à Cordoue par les Maghraoua pour qu’ils aient de l’aide pour affronter l’armée des Zirides, vassaux des Fatimides. Et les Zénètes vengent ainsi la mort d’Abou Yazid.

    A ce moment-là, Moez, calife fatimide, désigne Bologhine Ibn Ziri comme calife du Maghreb. Ce dernier continue le combat contre les Zénètes. Ces derniers demandent alors l’aide des Omeyyades de Cordoue pour reprendre leur territoire et leurs villes, y compris Alger. Bologhine Ibn Ziri prend à ce moment presque tout le Maghreb en suivant les directives du Moez (calife fatimide).

    Bologhine avait toutes les villes du Maghreb, il avait pour ordre de tuer tous les Zénètes, de ramasser l’impôt des Berbères sous l’emprise de l’épée. Ce qui va provoquer une marche de contestation de la part des autres tribus. Les Kotama vont être jaloux des Zirides et la guerre se fera entre les deux tribus. Mila et Sétif sont rasées par les Zirides.
    Les Omeyyades acceptent enfin d’aider les Zénètes à reconquérir les territoires, en particulier des Maghraoua. Bologhine Ibn Ziri rebrousse chemin en voyant toute l’armée des Zénètes venue d’Andalousie par voie maritime et qui s’installe à Ceuta. En 983, Bologhine Ibn Ziri mourut. Il s’ensuit une longue période de défaite pour les Zirides. Les Maghraoua regagnent leurs territoires et leur souveraineté dans le Maghreb central et dans l’Ouest grâce à Ziri Ibn Attia, issue des Maghraoua.

    Le Djebel ou la ville haute constitue la vraie ville

    Toutes les villes du Centre jusqu’à Tanger redeviennent des villes y compris Alger. Les Fatimides voulaient prendre l’Andalousie. A la fin, ils décident d’abandonner le projet pour garder l’Egypte et les autres provinces. Les Zirides restent souverains dans leurs territoires dans l’est de l’Algérie ainsi que les Hammadites (tribu des Sanhadja). Les Almoravides prennent Alger en 1082 grâce à Youssef Ibn Tachfin.

    Ce dernier défait tous les Zénètes. La première grande mosquée du rite malékite, Djamaâ El Kébir ou la Grande Mosquée d’Alger, y est construite par Youssef Ibn Tachfin.

    Les Almoravides n’ont jamais fait la guerre contre les Zirides, les deux tribus sont des Sanhadja. En 1151, Abdelmoumen (Almohades), Berbère zénète, reprend Alger des Almoravides et reprend tout le Maghreb et l’Andalousie. Par la suite, Alger fut rattachée aux capitales des dynasties zianide, hafside et mérinide pour de courtes périodes. Longtemps la ville fut dépendante de Tlemcen sous les dynasties ifrénide, almoravide, almohade et zianide.

    Du XVIe au XIXe siècle, de luxueuses demeures de dignitaires et de hauts fonctionnaires se construisent dans la partie basse de la ville : Dar Hassan Pacha, Dar Aziza, Dar Mustapha Pacha. Cette partie de l’agglomération devient le quartier des affaires. Une grande rue commerçante se développe, allant de la porte Bab El Oued à la porte Bab Azzoun. C’est la zone des souks, assez proche du palais de la Djenina.

    La Casbah, un type unique de médina

    A la veille de l’occupation française, Alger s’étendait, dans la partie comprise entre la rue Benganif, le boulevard Hahkad, la citadelle (Casbah) et le port, sur 3200 m de remparts avec cinq portes qui l’enferment. Les faubourgs constituent la campagne avec de belles villas enfouies dans un cadre de verdure et de vastes jardins qui font l’admiration des Européens. La ville haute, le Djebel comme on l’appelle, constitue la vraie ville avec ses mosquées, ses zaouïas et ses rues étroites.

    La Casbah d’Alger est un type unique de médina. Il est situé dans l’un des meilleurs sites côtiers de la Méditerranée, surplombant les îles où les Carthaginois, au IVe siècle avant J.-C., ont créé un avant-poste commercial. Il y a les restes de la citadelle, des mosquées et des anciens palais de style ottoman ainsi que les restes d’une structure urbaine traditionnelle.

    Le Temps d’Algérie, 08/09/2009

    Etiquettes : Algérie, Alger, Casbah, Barberousse, Maghraoua, Berbères zénètes kharidjites, Sanhadja, dynastie des Zirides, Djazaïr Beni Mezghenna, Bologhine Ibn Ziri, Icosium, Andalousie, Almoravides,

  • Algérie : Une photo de la Casbah décroche le 3e prix du concours Wiki Loves Monuments

    DIA-20 mars 2021: Une photo de la Casbah d’Alger a été élue 3e meilleure au monde au concours Wiki Loves Monuments dans son édition de 2020. Prise en 2014 par Nour El Houda Abdelatif, photographe amatrice et médecin-résidente en pneumologie, la photo « inter-temporelle, d’une autre ère », a séduit le jury de ce concours.

    Sur la légende, Nour El Houda explique que cette photographie «illustre parfaitement le contraste entre traditions et modernité du pays », représentées par une dame portant le haïk,illustre parfaitement le contraste entre traditions et modernité du pays et par le portrait de la jeune femme dans le miroir ».

    L’oeuvre montre une femme portant un haik, reposant sur l’étalage de marchandises artisanales, brillantes et dorées. Son regard, curieux, est dirigé vers l’objectif de la caméra. En parallèle, à gauche de la photo figure le reflet d’une jeune femme, la tête détournée pour regarder dans la direction de la dame.

    Quand cette photo a été prise, Nour se baladait avec sa famille à la Casbah. « Ce fut pour la première fois. Arrivée devant un de ces fameux artisans, maman décide d’entrer. A ce moment-là, j’ai aperçu une dame âgée qui venait en notre direction. Je me souviens qu’elle était très belle et très élégante dans son haïk. J’ai voulu éterniser cette image très touchante d’elle. J’ai pris mon appareil photo, et au moment de la prise, j’ai remarqué le reflet de ma petite soeur dans le miroir. La scène était encore plus émouvante »,raconte-t-elle au micro de l’émission Khalf Essoura.

    D’un côté, l’incarnation de notre histoire, nos origines en cette vieille dame. D’un autre, le reflet dans le miroir, qui représentait notre présent, notre jeunesse », raconte-t-elle au micro de l’émission Khalf Essoura.

    Nour est médecin de formation, actuellement résidente en 4e et dernière année de la spécialité pneumologie. Sa passion pour la photographie, elle date de quelques années déjà. Cette image a ainsi été prise en 2014.

    Le premier concours Wiki Loves Monuments a été décroché par une photo iranienne d’une église arménienne, alors que le deuxieme prix a été décroché par une photo grecque du Monastère de Rousanou.

    DIA-ALgérie, 20 mars 2021

    Tags : Algérie, Casbah, Wiki Loves Monuments, concours, Nour El Houda Abdelatif,