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  • Junts per Catalunya mantiene el suspense para el 17 de agosto

    ETIQUETAS : ESPAÑA, FORMACION DEL GOBIERNO, JUNTS, PEDRO SANCHEZ, PSOE, CATALUNYA,

    La Mesa del Congreso es el tercer órgano más importante de España después del Rey Felipe y el presidente del gobierno.

    El presidente de la Mesa, equivalente al Portavoz de Gran Bretaña, cuenta con la asistencia de cuatro vicepresidentes y cuatro secretarios. Entre ellos organizan el trabajo diario del parlamento, admitiendo o rechazando las iniciativas de los partidos y decidiendo la agenda con los portavoces de los partidos parlamentarios.

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    Meritxell Batet (PSOE), presidenta desde mayo de 2019 hasta la disolución del parlamento, anunció que se retiraba, pero el partido está haciendo todo lo posible para mantener el control de la inmensamente poderosa Mesa. Esto se decidirá el 17 de agosto aunque ni el Partido Popular y su aliado, Vox, ni el PSOE y su aliado, Sumar, salieron de las elecciones generales del 23 de julio con suficientes diputados para asegurar la elección de su Portavoz preferido.

    Como resultado, el control de la Mesa dependerá de si los respectivos candidatos presidenciales Alberto Núñez Feijoo y Pedro Sánchez pueden obtener suficiente apoyo de otros partidos representados en el parlamento nacional de España.

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    Feijoo tiene menos amigos de los partidos más pequeños, pero Unión del Pueblo Navarro lo respaldará, dando al PP 171 votos el 17 de agosto. Si Coalición Canaria también se decanta por Feijoo, el PP tiene buenas posibilidades de elegir al próximo Portavoz con 172 votos.


    El Partido Nacionalista Vasco ya ha rechazado propuestas del Partido Popular y es probable que respalde al PSOE. También lo es Esquerra Republicana de Catalunya pero el partido responsable del suspenso es Junts per Cataluña.

    Si Sánchez pudiera contar con estos tres, junto con otro partido vasco, Bildu, y el gallego, Partido Nacionalista Gallego (BNG), el PSOE podría juntar 178, más de los 176 necesarios para una mayoría de votos.

    Sin embargo, esto es poco probable porque Junts se está haciendo el difícil de conseguir. Venderá muy caros sus siete votos, sabiendo que Sánchez no puede llegar a ninguna parte sin ellos.

    Tanto Junts como ERC son partidos separatistas independentistas aunque los resultados del 23 de julio demostraron que la población catalana, indiscutiblemente nacionalista, es menos secesionista que estos dos partidos, lo que influirá en lo que suceda a continuación en España.

    Los socialistas del PSOE obtuvieron 19 escaños en Cataluña, frente a los 12 de 2019. Sumar, una coalición de partidos a la izquierda del PSOE que se fundó este año, obtuvo siete. Incluso el PP, que logró solo dos escaños en 2019, ahora tiene seis.

    En cambio, ERC se hizo con siete, frente a los 13 de 2019, mientras que Junts tiene siete escaños en el parlamento nacional, frente a los ocho de la pasada legislatura.

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    Junts, por su parte, ha anunciado que su comisión ejecutiva se reunirá a través de Zoom la mañana del 17 de agosto para decidir si vota por un Portavoz del PSOE o se abstiene, dejando al PSOE y al PP con los nudillos blancos hasta el último momento.

    #España #PSOE #JuntsPerCatalunya #Piugdemont

  • Le président catalan en exil défend le droit du Maroc à négocier sur Ceuta et Melilla

    En pleine crise migratoire à Ceuta, provoquée par un clash diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, le président en exil, Carles Puigdemont, est venu défendre le droit du royaume alaouite à « soulever la question de la souveraineté » des villes de Ceuta et Melilla.

    « J’espère que l’UE n’est pas entraînée par l’inflammation nationaliste espagnole. Sebta et Melillia sont deux villes africaines, qui ne font partie de l’UE que par héritage d’un passé colonial qui a permis aux Européens d’avoir des possessions en dehors de l’Europe », a-t-il tweeté.

    « Le Maroc a le droit de soulever la question de la souveraineté et il serait nécessaire de créer une table de dialogue pour résoudre le conflit. Un dialogue entre l’Espagne et le Maroc serait nécessaire pour traiter l’agenda des désaccords », a-t-il ajouté.

    Puigdemont a ainsi dépassé le conflit actuel et a rappelé le passé colonial des deux villes autonomes espagnoles, qui sont touchées par les différends diplomatiques entre les deux pays après que le leader du Front Polisario, Brahim Gali, a été hospitalisé en Espagne sous une fausse identité.

    Puigdemont, la menace du Maroc

    Précisément, Puigdemont a indirectement fait partie de ce conflit, puisque la presse marocaine l’a utilisé comme une menace contre le gouvernement de Pedro Sánchez pour l’attention accordée à Gali. Un exemple a été l’éditorial du journal Al Ahdath Al Maghribia, une publication indépendante et socialiste, qui a directement mis en cause la Moncloa : « Pour retourner l’équation, que se passerait-il si le Maroc apportait son soutien au référendum catalan de 2017 et que Carles Puigdemont était accueilli et que notre ministre des Affaires étrangères sortait pour dire que c’est fait pour des raisons humanitaires mais que cela n’affectera en aucun cas la relation avec l’Espagne ? ».

    Il y a deux mois, deux autres journaux, Le Collimateur et Hespress, considérés comme proches du ministère de l’intérieur et des services de renseignement à l’étranger, ont assuré que Puigdemont pourrait bénéficier du statut de réfugié politique, tout en prévenant qu’il ne s’agissait que d’une histoire fictive à visée pédagogique. « Détendez-vous, ce n’est qu’une fiction, mais elle est tout aussi significative. Pour revenir à la réalité, il faut savoir que l’Espagne n’a pas eu le malheur d’avoir un voisin qui a accueilli, financé et même armé un mouvement séparatiste contre son unité territoriale », faisant allusion au fait qu’elle n’a fourni aucun mouvement armé catalan.

    El Nacional.cat, 19 mai 2021

    Etiquettes : Espagne, Catalogne, Catalunya, Maroc, Ceuta, Melilla, Union Europea, Carles Puigdemont,

  • Le célèbre trafiquant de drogue El Cali ouvre une route du haschisch Maroc-Catalogne

    Nouveau coup contre le trafic de haschisch chez nous. Les Mossos d’Esquadra et la police nationale ont arrêté cinq personnes qui avaient organisé l’entrée de haschisch en Espagne depuis la côte catalane, dans les terres de l’Ebre. De ce point dans le sud de la Catalogne aux trafiquants de drogue, dirigé par le connu comme le calife de haschisch, El Cali, est entré du Maroc avec des bateaux gonflables la drogue qui a ensuite été distribué par plusieurs points de l’État.

    Les enquêtes ont commencé en décembre 2017 lorsque la police locale de Deltebre a trouvé une camionnette coincée près d’un fossé sur la route de la Bassa de la Arena de Deltebre (Baix Ebre, Tarragone) et les Mossos, à un autre endroit, ont également trouvé une balle de cette drogue et aussi une autre qui avait déjà été enlevée par un tracteur.

    Vans, ballots…

    Au bout de la route où se trouvait la camionnette, dans la zone de la plage, la police a également retrouvé un bateau gonflable crevé et plusieurs morceaux de néoprène. D’autre part, lors de la fouille du véhicule, la police a trouvé d’autres morceaux de néoprène encore humides et pleins de sable de la plage, ainsi que le plancher du véhicule.

    Ces faits, selon la police, ont permis d’établir que le bateau et la camionnette auraient été utilisés pour transporter des ballots de haschisch vers la côte en vue d’une distribution ultérieure.

    La voiture était au nom d’un trafiquant de drogue d’Alicante.

    La zone d’enquête criminelle (AIC) des Terres de l’Ebre a entamé une enquête qui a permis d’identifier le propriétaire du véhicule, un homme de nationalité espagnole résidant à Alicante et ayant plusieurs antécédents en matière de trafic de drogue.

    Ils ont également réussi à identifier deux autres personnes, également résidentes d’Alicante et ayant des antécédents de trafic de drogue, qui auraient participé à la gestion et à la matérialisation du débarquement de la drogue. Dans le même temps, les Mossos ont réussi à identifier deux autres personnes, de nationalité espagnole et résidant à Montsià, qui auraient apporté un soutien logistique au groupe à son arrivée sur la côte catalane.

    Dans la Communauté de Valence, la police nationale a pu établir un lien entre les personnes identifiées et un important trafiquant de drogue de la côte de Levante, un homme de nationalité espagnole avec plusieurs antécédents de trafic de drogue, connu sous le nom de calife du haschisch, El Cali. La police a pu le relier aux livraisons de drogue qui étaient effectuées sur la côte catalane.

    Collaboration avec la police nationale pour arrêter « El Cali ».

    L’AIC des Mossos del Ebro avec la collaboration de l’UDYCO de la Police Nationale ont mis en commun leurs investigations et ont confirmé que El Cali, Juan Carlos B. T., dirigeait depuis Alicante un groupe chargé d’introduire en Espagne du haschisch en provenance du Maroc.

    Les hommes d’El Cali l’ont fait au moyen de grands bateaux gonflables, puis ils ont déchargé la drogue sur les côtes de Catalogne et de Valence pour la distribuer avec des camionnettes louées dans diverses parties du territoire de l’État. Lorsque tout a été ficelé, le jeudi 6 mai dernier, l’enquête sur l’affaire Ninja a explosé et cinq personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles le chef connu du gang, El Cali. Les personnes arrêtées ont été libérées avec des charges après avoir été présentées devant les tribunaux.

    El caso.com, 13 mai 2021

    Etiquettes : trafic de drogue, Maroc, Catalunya, El Cali, haschich, cannabis,

  • Cataluña : Puigdemont llama a la movilización

    Carles Puigdemont bajo una nueva orden de arresto, llama a la movilización

    La justicia española emitió una nueva orden de arresto europea e internacional contra el ex presidente regional catalán Carles Puigdemont, luego de la condena el lunes de otros nueve separatistas a prisión por el intento de secesión de 2017.

    En un comunicado, la Corte Suprema anunció que el juez Pablo Llarena, quien había retirado « una orden de arresto europea e internacional » por rebelión contra el Sr. Puigdemont, la imposibilidad de hacerla cumplir por parte de socios europeos, había emitido un nuevo « por delitos de sedición y malversación de fondos públicos ». Sobre la base de estos delitos, el Tribunal condenó el lunes al ex vicepresidente Oriol Junqueras y otros líderes independentistas a hasta 13 años de prisión.

    Carles Puigdemont reacciona desde Bélgica

    Actor principal del intento de secesión de 2017, Carles Puigdemont había huido a Bélgica para escapar del enjuiciamiento. En julio de 2018, el juez español tuvo que retirar su orden de arresto internacional contra Puigdemont y otros separatistas que se fueron al extranjero, y que después de una decisión de la justicia alemana favorable al ex presidente catalán, lo arrestaron unos meses antes en Alemania. La justicia belga tampoco aplicó la orden de arresto. Los debates todavía estaban en curso durante el primer retiro del mandato, pero la extradición parecía improbable porque los hechos alegados contra Puigdemont no son punibles en Bélgica.

    Desde Bruselas, Carles Puigdemont reaccionó el lunes por la tarde a la decisión del Tribunal Supremo español. No mencionó la orden de arresto que le preocupa, pero habló extensamente sobre la condena de los nueve separatistas catalanes. Denuncia una injusticia: « La Corte Suprema confirma la estrategia de represión y venganza contra todos los ciudadanos que han buscado el camino de la democracia para hacer posible su voluntad. Esta convicción también condena a más de dos millones de las personas que hicieron posible el referéndum de autodeterminación del 1 de octubre de 2017 […] Reiteramos que no es un delito ni un delito decidir libremente su futuro « . El catalán no tiene intención de darse por vencido y pide a sus compatriotas que hagan lo mismo: « Debemos movilizarnos y hacer que se escuchen nuestras voces, hay muchas maneras de hacerlo, pero debe hacerse de manera no violenta y democrática ». como siempre ha sido el caso « .

    « No se han respetado los derechos de defensa »

    Uno de sus abogados, Paul Bekaert, anunció el lunes su intención de oponerse a la nueva orden de arresto. « Si es necesario ante el Tribunal Europeo de Derechos Humanos (TEDH) » de Estrasburgo (Francia) y « ante el Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE) » de Luxemburgo, dijo en del programa de televisión Terzake de VRT-television.

    Su abogado dijo el lunes por la noche que la orden de arresto estaba sujeta a un procedimiento europeo, que permite que un juez, no un poder político, autorice una posible extradición del líder de la independencia a España.

    Me Bekaert justificó su voluntad de oponerse a este mandato por varias razones, incluidas las oraciones « desproporcionadas » infligidas a los separatistas catalanes, pero también todo el curso de su juicio.

    « Los derechos de la defensa no han sido respetados. Si Puigdemont regresa a Madrid, el mismo destino estará reservado para él », dijo.

    Del diario hablado 17 horas

    Fuente : RTBF, 14 oct 2019

    Tags : Cataluña, Catalunya, Carles Puigdemont,

  • Comentario de Pablo Iglesias sobre la condena de los presos políticos catalanes

    Estamos conociendo el contenido de una de las sentencias judiciales más importantes de nuestra historia reciente.

    Oriol Junqueras ha sido condenado a 13 años de cárcel. Jordi Turull, Raül Romeva y Dolors Bassa a 12 y Josep Rull y Joaquín Forn a 10 y medio. Carme Forcadell, ha sido condenada a 11 años y medio de prisión. Los líderes sociales Jordi Sánchez y Jordi Cuixart condenados a 9 años.

    Antes de consideraciones de otro tipo, quiero mandar un abrazo a los condenados y a sus familias. Discrepo absolutamente de ellos, pero en las ocasiones en las que les he visitado en la prisión y cuando he hablado con ellos he podido comprobar su calidad humana y la profundidad moral de sus convicciones. La empatía tiene que ser la emoción que guíe nuestra acción política si queremos vislumbrar algún día escenarios de resolución del conflicto.

    Quiero expresar también nuestro rechazo a los discursos que buscan criminalizar a los catalanes y catalanas que hoy se manifestarán pacíficamente en repudio a la sentencia condenatoria contra sus líderes. El derecho de reunión y manifestación es sagrado en democracia.

    Respecto a la sentencia, queda claro que hay consenso en el tribunal en que no hubo violencia, algo que era evidente para todo el mundo, también para los mayores adversarios del independentismo.

    Pero, más allá de los debates estrictamente jurídicos, esta sentencia pasará a la historia de España como símbolo de cómo no hay que abordar los conflictos políticos en democracia.

    Hoy culmina una etapa crucial de un camino que nunca debimos haber empezado a recorrer: el camino de la judicialización de un conflicto político que debió haberse gestionado siempre por cauces políticos.

    Hoy hay un tribunal que dicta sentencia, pero esta no pone fin al problema político de fondo, que sigue ahí, irresuelto y agravado por las brechas emocionales producto de la manera equivocada en la que se ha abordado la crisis.

    Todo el mundo tendrá que respetar la ley y asumir la sentencia, pero a partir de hoy toca arremangarse y trabajar por reconstruir puentes entre una sociedad catalana dividida y entre parte de la sociedad catalana con la sociedad española.

    Recorrer, con sensibilidad e inteligencia política, el camino de la imprescindible reconciliación, sin excluir ninguna vía que pueda ayudar a ella.

    Las mismas recetas que nos han llevado hasta esta situación no serán las que nos saquen de ella.

    Apelamos a la responsabilidad del conjunto de las fuerzas políticas para abrir una nueva etapa de diálogo que rechace la confrontación y que se marque como objetivo la búsqueda de soluciones políticas y democráticas a un conflicto que nunca debería haber sido judicializado.

    Las apelaciones al diálogo deben dejar de ser un recurso meramente retórico y servir para desterrar la idea de una intervención del autogobierno catalán que se ha demostrado fallida y contraproducente.

    Respetar el voto de los catalanes es también condición de posibilidad de la reconciliación. Nosotros, humildemente, vamos a intentar contribuir a ello.

    Frente a las derechas incendiarias y a un PSOE riverizado que agita el artículo 155 de forma irresponsablemente electoralista, Unidas Podemos tiene que representar otra idea de España basada en la empatía, el diálogo y la fraternidad.

    Fuente : Twitter, 14 oct 2019

    Tags : España, Cataluña, Catalunya, Pablo Iglesias, Podemos,

  • « Para nosotros los catalanes, la independencia es la última alternativa » (Puigdemont)

    Puigdemont en Sputnik: « Para nosotros los catalanes, la independencia es la última alternativa »

    El independentista catalán Carles Puigdemont, ex presidente de la generalidad de Cataluña ahora elegido para el Parlamento Europeo, ha concedido una entrevista exclusiva a Sputnik al margen de Endorfine, festival cultural dedicado al pensamiento y la creatividad que tiene lugar en Lugano (en Suiza).

    Sputnik: El Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE) pronto decidirá sobre su caso. Usted es miembro del Parlamento Europeo, pero no puede asistir a sus reuniones. ¿Qué esperas de la decisión del tribunal?

    Carles Puigdemont: Obviamente espero que su veredicto sea a nuestro favor, especialmente para los catalanes y la democracia europea. Dado que millones de ciudadanos me han elegido para el Parlamento Europeo, las autoridades españolas están haciendo todo lo posible para evitar que represente a mis electores en Bruselas. Como pretexto, invocan la necesidad de que yo vaya a Madrid a prestar juramento de fidelidad a la Constitución española. Este reclamo viola la ley europea, y esperamos que el Tribunal de Justicia de la UE decida lo antes posible a nuestro favor, pero no sabemos cuándo se pronunciará su veredicto.

    Sputnik: Supongamos que el tribunal se pone de su lado, ¿qué valores pretende promover en el Parlamento Europeo? ¿Cómo concibes la idea de Europa?

    Carles Puigdemont: Notre Europe es una Europa donde la voz de la gente es más importante que el resto. Cataluña es una de las naciones más antiguas de Europa. Nuestro parlamento, nuestras instituciones y nuestra Constitución tienen sus raíces en la Edad Media, y los perdimos solo en 1714, cuando los Borbones establecieron la monarquía española en nuestro país. Antes de eso, Cataluña era una nación en todos los sentidos. Aún lo somos, y si la gente lo reclama, tenemos derecho a recuperar la independencia.

    Sputnik: En otras palabras, ¿dices que Europa se basa en naciones? Esto es lo que muchos movimientos populistas también proclaman …

    Carles Puigdemont: Por paradójico que parezca, pero el llamado populismo es uno de los principios que sirven de base para los derechos humanos. El artículo 21 de la Declaración Universal de Derechos Humanos establece: « La voluntad del pueblo es la base de la autoridad de las autoridades públicas ». Sobre la base de este principio, creo que Europa puede unirse más si se le permite mantener sus diferencias. Pero, ¿qué puede garantizar el mantenimiento de estas diferencias? Es obvio que hay diferentes raíces y tradiciones, diferentes puntos de vista y diferentes idiomas, no solo los idiomas oficiales de los países miembros, sino también los idiomas más raros. Tal Europa estaría más cerca de nuestros ideales de democracia y derechos humanos.

    Sputnik: ¿Podríamos llamarlo populista proeuropeo?

    Carles Puigdemont: [risas] No, no soy populista. Sin embargo, creo en las personas porque creo en la democracia. […]

    Sputnik: ¿Aboga por una mayor participación ciudadana en la gobernanza? Como, por ejemplo, en Suiza …?

    Carles Puigdemont: Suiza es un modelo. Por supuesto, no todo es ideal, pero la democracia funciona en este país, porque la confederación se basa en el respeto por las diferencias. Si presentamos a la Unión Europea como una gran Suiza, podríamos prepararnos mejor para los problemas del futuro. Suiza, por ejemplo, muestra al mundo cómo gobernar eficazmente el país a pesar de todas las diferencias y cómo garantizar la dignidad y el respeto de las personas, nacionalidades, culturas e idiomas a todos sus habitantes.

    Sputnik: España probablemente no tiene la intención de otorgar independencia a Cataluña. ¿Prevé alguna alternativa para defender la independencia catalana?

    Carles Puigdemont: Para nosotros, los catalanes, la independencia es la última alternativa, después de 30 años durante los cuales hemos intentado proponer todas las soluciones posibles, dialogar con España, cooperar con todos los gobiernos españoles, hasta ahora que a la izquierda. Hemos trabajado para mejorar la democracia española, hemos renovado nuestro estado de autonomía, hemos recibido el apoyo de la sociedad. Intentamos todas las formas de escuchar solo « no » en respuesta. Ante tal actitud, la gente puede resignarse o movilizarse contra la injusticia. En este caso concreto, los catalanes se movilizaron democráticamente. Y ellos quieren ser escuchados.

    Sputnik: ¿Y podría responder a la invitación de Madrid a las negociaciones?

    Carles Puigdemont: Lo hemos hecho antes, lo que nos ha costado caro. Todo fue en vano. Si el Gobierno español presentara algún proyecto para resolver la cuestión catalana, estaríamos dispuestos a considerar los compromisos propuestos. Pero hasta la fecha, Madrid no ha formulado proyectos que podamos examinar. En cambio, ellos [las autoridades españolas, ed] prefieren referirse al artículo 155 de la Constitución española y no entablar un diálogo.

    Sputnik: Han pasado casi dos años desde el referéndum. ¿Cómo evalúa sus perspectivas?

    Carles Puigdemont: El camino no es simple, y hay una gran cantidad de incertidumbres, pero estoy seguro de ciertas cosas. En primer lugar, siempre abogamos por un diálogo, pero si tal posibilidad no se presenta, utilizaremos todos los instrumentos de lucha posibles a los que tenemos derecho. Entonces no renunciaremos a nuestra causa y nuestras esperanzas, sea cual sea la información falsa transmitida por algunos medios españoles. En las últimas elecciones europeas, los partidarios de la independencia de las naciones rompieron su propio récord histórico. Nunca antes hemos sido tan poderosos.

    La versión completa de esta entrevista está disponible aquí.

    Sputnik, 15 sept 2019

    Tags : España, Cataluña, Catalunya, Carles Puidgemont,

  • Las elecciones anticipadas españolas empeoran el conflicto catalán

    por Nico Salvado

    Fuente : Equinox, 19 sept 2019

    España votará mientras que Cataluña aceptará la sentencia del juicio que podría enviar a los líderes de la independencia tras las rejas durante muchos años. Una situación claramente en riesgo.

    El bloqueo político español se vuelve estructural. El país no ha experimentado una mayoría parlamentaria o un gobierno estable desde 2015. La izquierda ha ganado en número de diputados las elecciones legislativas de abril pasado. Pero en España, para invertir un primer ministro y su gobierno, hay que obtener una mayoría en el parlamento. Sin embargo, los 123 socialistas elegidos y los 42 de la izquierda radical Podemos no sabían, no querían, aceptar formar una coalición. El socialismo en España representa históricamente a la izquierda en el poder. El PS sigue siendo reacio a llevar al lobo Podemos al redil institucional. Un desacuerdo que termina, según lo previsto en la Constitución, en caso de no formación del gobierno, en la convocatoria de elecciones anticipadas. En este caso, el 10 de noviembre, la cuarta elección de este tipo en cuatro años.

    Sufre

    Una reunión electoral clandestina, una vez más, de crisis de independencia en Cataluña. Hecho histórico: la campaña tendrá lugar justo cuando la Corte Suprema dicte su sentencia en el proceso judicial de la declaración de independencia. Los líderes del gobierno y la comunidad de Puigdemont enfrentan una sentencia de prisión de entre 17 y 25 años. Una decisión judicial que necesariamente jugará un papel importante en la campaña electoral.

    En Madrid se calientan los motores de la represión. Albert Rivera y Pablo Casado, respectivamente líderes de Ciutadans y del Partido Popular, los derechos españoles, exigen la mayor severidad en Cataluña. Ciutadans ahora pide la supervisión política e institucional de Cataluña a través del artículo 155 de la Constitución. « ¿Por qué no? », Respondió el socialista Pedro Sánchez ayer por la mañana. « Si el gobierno catalán maneja mal la constitución española durante la sentencia de juicio, aplicaremos los 155 » descartados como argumento electoral de Sánchez.

    Una nueva ecuación que explota la estrategia de moderación de la izquierda separatista (ERC). El partido, cuyo presidente Oriol Junqueras está en prisión por la declaración de independencia, ha estado tratando de suavizar su imagen con el gobierno español durante dos años. ERC incluso trató de mediar entre los socialistas y Podemos para invertir el primer ministro de Pedro Sánchez. En un país traumatizado por los acontecimientos de octubre de 2017, ERC parece desconocer el olor a azufre que se extiende en Madrid a cualquier partido independiente, ya sea que quiera ser moderado o musculoso.

    Fuego

    « ¿Por qué dice que se fue, cuando quiere separar a la Cataluña rica de las regiones más pobres del país », dijo Pedro Sánchez al portavoz de ERC el miércoles en una sesión parlamentaria.

    Si Pedro Sánchez ataca con tanta fuerza, ERC es, por un lado, responder a los excesos que engendrarán la respuesta de la calle catalana a la sentencia judicial a principios de octubre. Por otro lado, los socialistas necesitan ganar la legislatura sobre los distritos electorales catalanes. Cataluña es una de las provincias electorales del estado español que envía el mayor número de parlamentarios: 44 y la mayoría se fue. Históricamente, los socialistas nunca han podido gobernar España sin liderar en Cataluña. De hecho, el PS compite directamente con ERC, que está en aumento en las encuestas catalanas. Los socialistas temen ser arrastrados por una ola separatista el 10 de noviembre en respuesta a la sentencia del juicio.

    Tierra quemada

    ERC va a tener dificultades para no desbordar su cama de moderación. En la sentencia, el presidente catalán Quim Torra, Carles Puigdemont, la poderosa asociación ANC, las redes sociales convocarán a una revuelta ciudadana contra el estado. En medio de la campaña electoral, será difícil para ERC no seguir el movimiento, a riesgo de ser traicionado, la palabra mortal del diccionario independentista catalán. Una campaña electoral con un efecto multiplicador de emociones y una simplificación de soluciones, la situación institucional y en la calle puede ser más tensa de lo que algunas personas imaginaban hace unas semanas.

    Con el riesgo de Brexit el 31 de octubre combinado con las tensiones catalanas, Pedro Sánchez está pidiendo a los españoles una gran mayoría para proporcionar la estabilidad que el país necesita. Los tres derechos, conservador (Partido Popular), liberal (Ciutadans) y extremo (Vox), están en una emboscada para formar una coalición si los resultados lo permiten.

    Tags : España, Cataluña, Catalunya, elecciones anticipadas, independentismo, represión,

  • Una razón cualitativa más para la independencia de Cataluña

    La “España castellana” o, mejor, la “España madrileña”, o, aún mejor, la “España de la endogámica camarilla político-funcionarial-usurero-jurídico-militar-eclesiástica de Madrid”, se constituyó usurpando los hechos realizados en todos los ámbitos por la Nación Catalana durante siglos (¿siete? ¿ocho? ¿más?).

    De la mano de la Inquisición se fue construyendo un gran aparato de traducción, presión, censura, falsificación de hechos y de personas, ediciones ficticias hechas para escribir “la Historia”, retoque de lienzos y de mapas, apropia-ción de símbolos y de banderas, tortura, etc., que se fue aplicando a obras, autores y hechos del momento (la primera ley de censura detectada data de 1502), hacia adelante y también hacia atrás (la primera obra que se ha encontrado ya traducida del catalán es “El cantar del Mio Cid”, “Mio Cid” por cierto nacido en Valencia y para nada en Burgos) y en todos los ámbitos (político, militar, náutico, conquistas, científico, intelectual, artístico, espiritual,…).

    Gracias al Institut Nova Història (INH, http://www.inh.cat) y al equipo (unos cien componentes) agrupado entorno al filólogo Jordi Bilbeny (y a los esfuerzos de otros investigadores y centros desde hace décadas), se está concretando la respuesta a la perplejidad que, tanto en textos de hace siglos como en textos de hace pocos años, manifiestan algunos autores castellanos en términos de este tipo: “Sorprende cómo en poco tiempo el Reino más pobre de Europa se convirtió en una potencia mundial admirada en el orbe entero”. La respuesta que se está desvelando es que en aquel “poco tiempo”, “el Reino más pobre de Europa” se apropió del imperio que había ido construyendo paso a paso la Nación Catalana durante siglos, y en el que, efectivamente, en éste sí que “nunca se ponía el sol”…

    La asociación Plural-21 (www.plural-21.org) ha organizado para los investigadores del INH cuatro Ciclos sobre este enorme proceso de falsificación de la Historia, y de usurpación de la obra, de la Nación Catalana.

    El I Ciclo (17 de febrero a 24 de marzo de 2011) constó de seis conferencias a cargo de Jordi Bilbeny sobre “Historia y censura”. Están recogidas en un DVD.

    El II Ciclo (22 septiembre a 22 de diciembre de 2011) abordó en 14 conferencias aspectos diferentes que demuestran “La conquista catalana de América”.

    El III Ciclo (4 octubre de 2012 a 21 marzo de 2013), de 24 conferencias (están colgadas en la Web de Plural-21), empezó a dar la “Panorámica de una falsificación de siglos, en los cinco continentes y en todos los ámbitos”.

    Y el IV Ciclo (6 febrero-27 marzo 2014) fue una Panoràmica-II que amplió con 8 conferencias (Web Plural-21) el conjunto de “ELEMENTOS PARA UNA VERDADERA HISTORIA DE LA NACIÓN CATALANA”. P. ex.:

    *“Erasmo de Rotterdam” era Ferran Colom, hijo de Cristòfor Colom con su 2ª mujer, la princesa Felipa de Coímbra

    *El escudo de armas de “Leonardo da Vinci” eran tres palos rojos sobre fondo amarillo, y en el retrato
    “La Gioconda” se puede ver, detrás, la montaña de Montserrat, y a la izquierda, los meandros del rio Llobregat

    *“Santa Teresa de Jesús” era una Cardona, y fue 41 años la priora del Monasterio de Pedralbes en Barcelona

    *El “Emperador Carlos V” vivió dos años y murió en el Monasterio de Sant Jeroni de la Murtra, en Badalona

    *Aproximadamente un 80% de la literatura del “Siglo de Oro Español” está traducida del catalán, empezando por “El Quijote”; y hay que tener en cuenta que “Tirant lo Blanc” fue un “clásico castellano” durante 362 años: desde 1511, año en que se publicó traducida al castellano, hasta que en Italia en 1873 se encontró el primer original en catalán

    *Etc., etc., etc.

    Ante quienes apenas se atreven a reconocer que “Cristóbal Colón” era catalán, se está revelando la coherencia intrínseca que exige que la falsificación de un personaje de esta importancia histórica tiene forzosamente que ir acompañada de la tergiversación de todo su entorno, y que la apropiación de una empresa tan influyente en el mundo entero como fue “el descubrimiento de América” tiene que formar parte de una usurpación mucho mayor. Entonces resulta históricamente lógico que durante 200 años o más, por “España” en realidad era conocida la Nación Catalana, y que “el español” (por cierto, ¿por qué no “españón”?) era el catalán. Y que ni la ñ es castellana, pues existen documentos medievales catalanes en los que nn se abrevia poniendo una tilde sobre una n.

    ¿Ayuda esto a comprender la vieja visceral “incomprensión” de la “camarilla-de-Madrid” hacia Catalunya?

    Quien quiera profundizar, encontrará artículos, libros, DVD,… en www.inh.cat, www.plural-21.org, etc.

    DIADA DE CATALUNYA Barcelona, 11 de septiembre de 2014

    Fuente : La gota catalana

    Tags : España, Cataluña, independencia, Catalunya,