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  • Maroc: Note confidentielle sur la situation en Centrafrique

    Maroc: Note confidentielle sur la situation en Centrafrique

    Maroc, Centrafrique, RCA, MISCA, Tchad, CEN-SAD,

    Note à Monsieur le Ministre

    Objet : La détérioration de la situation en Centrafrique.

    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur le Ministre que la situation en Centrafrique se détériore davantage avec la décision du Tchad de retirer son contingent militaire au sein de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA).

    Cette décision est justifiée par le Tchad par les accusations portées à l’encontre des militaires tchadiens en RCA « d’usage de la force » et « de prise de partie pour les milices de la Séléka ».

    La Présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA) a pris acte de la décision du Tchad et a exprimé la pleine solidarité de l’UA avec le Gouvernement et le peuple tchadiens.

    Elle a également formé l’ardent espoir que le Conseil de Sécurité des Nations Unies, dans la résolution qui autorisera la transformation de la MISCA en une opération onusienne, reconnaîtra pleinement le rôle joué dans la crise centrafricaine par le Président tchadien et Médiateur de la CEEAC et par le Président du Congo.

    Le Secrétaire Général des Nations Unies compte effectuer, le 5 avril 2014, une visite de quelques heures à Bangui pour s’enquérir de la crise centrafricaine sur le terrain.

    Depuis le coup d’État du 24 mars 2013 en RCA, la violence et les troubles ont considérablement augmenté et continuent à se répandre. La population civile est victime du chaos et est exposée à la violence, à la faim et aux maladies mortelles.

    On estime que 20 % de la population a été déplacée. Beaucoup se cachent dans la brousse ou se retrouvent piégés dans les hôpitaux, les églises et les mosquées. Plus récemment, des attaques collectives en représailles contre la communauté minoritaire musulmane ont poussé les musulmans à fuir le pays en masse.

    Bien qu’une force de maintien de la paix des Nations unies de 12 000 hommes ait été proposée pour protéger la population, nombreux sont les civils qui paient le prix de crimes commis par les anciens Sélékas, les milices anti-balaka et les criminels tirant parti des troubles.

    L’Union Européenne (UE) a annoncé, en février 2014, le déploiement d’un contingent européen en Centrafrique. Un contingent d’à peine 1 000 hommes qui ne sera pas disponible avant plusieurs semaines, au grand dam de la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza.

    “Nous avons reçu beaucoup de promesses, beaucoup d’annonces. Nous sommes confiants en ce qui concerne les engagements de nos partenaires, mais il y a des procédures à respecter. Nous demandons simplement à la communauté internationale, compte tenu de la situation fragile de la RépubliqueCentrafricaine, d’alléger ces procédures et de ne pas traiter les problèmes en République centrafricaine comme un État normal, mais comme un État en crise”.

    Pour sa part, le Premier ministre italien a promis, lors du Sommet Union Européenne-Afrique à Bruxelles, que son pays contribuera à la mission de l’UE en Centrafrique, mais cette contribution ne sera pas militaire. Elle consistera en l’envoi d’ingénieurs pour donner un coup de main au développement et à la coopération.

    Le 27 février, il y avait 276.000 personnes déplacées à Bangui, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Deux semaines plus tard, le 12 mars, le nombre de déplacés dans la capitale avait diminué de 100000. Mais à compter d’aujourd’hui, le nombre de déplacés à Bangui est de nouveau passé de 177.000 à environ 200.000.

    De son côté, l’Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, a estimé que pour éviter le chaos en République centrafricaine et dans la sous-région, « on ne peut plus se contenter de solutions purement cosmétiques ni se contenter de compter les morts et les victimes ».

    Plusieurs pays regardent du côté de notre pays et déclarent que le Maroc devrait procéder à l’envoi de troupes combattantes sur le terrain. Cela pourrait se faire dans le cadre des accords avec l’UE comme ce fut le cas en Bosnie et au Kosovo.

    Cela renforcerait le positionnement de notre pays en tant qu’acteur pour la paix et la sécurité dans la zone dela CEN-SAD et viendrait donner un contenu réel au nouveau rôle que notre pays souhaite jouer en Afrique.

    Ouali Tagma, 05/04/2022

    #Maroc #RCA #Centrafrique #CEN-SAD

  • Bienvenue à Bwana ! Ya bon banania se salue !

    Bienvenue à Bwana ! Ya bon banania se salue !

    Mali, Burkina Faso, Guinée Conakry, Centrafrique, Sénégal, France, Françafrique, Emmanuel Macron, Etats-Unis, Ukraine, Russie, Chine,

    La guéguerre contre la Russie tourne au fiasco en Europe.

    J’écoutais ce matin un journaliste sur LCI convenir : « Les sanctions que nous avons prises contre Poutine se retournent contre nous. »
    V. Orban en visite récente à Moscou en disait autant.

    Cela n’a pas empêché la caste des bavards professionnels européens de le flinguer : les hyènes chassent en meute.

    Le journaliste se trompe. Ce ne sont pas les Européens qui ont décidé les sanctions contre la Russie. C’est Washington qui l’a fait et l’a imposé à ses supplétifs européens qui l’ont décidé contre leurs intérêts alors que les Etats-Unis en tirent tout le profit.

    A mon tour de confesser une erreur d’appréciation : j’avais vraiment pensé que c’était l’occasion pour l’Allemagne et les pays qui faisaient partie de l’ancienne zone mark de se défaire de la laisse atlantique et des pays déficitaires de l’Euroland, comme la France ou l’Espagne. Je me suis trompé.

    Les lombrics qui ont succédé à A. Merkel sont rentrés dans le rang et vont le payer comme ils le font depuis 1945. Tant pis pour eux.

    Le président français ne manque pas de distractions : il laisse la France dans l’état où il l’a mise et s’envole en Afrique où il espère reconquérir l’ancien Empire français.

    Il espère contrer les influences chinoises, turques et russes qui partout s’étendent et répondre au ministre russe des AE est en tournée en Afrique.

    Évidemment, il se fait des illusions.

    La France est presque partout expulsée d’Afrique : du Mali, du Burkina Faso, de Guinée Conakry, de Centrafrique, du Sénégal…

    Le Rwanda abandonne la langue française au profit de l’anglais devenu langue officielle, langue d’enseignement dans les écoles primaires et jusqu’à l’université. «Nous donnons la priorité à la langue qui rendra nos enfants plus compétents et qui servira notre vision de développement du pays», a déclaré mardi 14 octobre 2008 le président Paul Kagamé dans une école primaire de Kimhurura. Colonisé par la Belgique, le Rwanda, petit État d’Afrique des Grands Lacs, est membre de la francophonie depuis ses débuts en 1970.

    Novembre 2009. Adhésion du Rwanda à la communauté des pays de langue anglaise (Commonwealth)

    Le Gabon avec le Togo en font autant en juin dernier, alors que le Royaume Uni quitte l’Union européenne.

    Naturellement, personne ne crédite Londres de ces performances : si l’anglais s’étend dans le monde ce n’est pas par la grâce de Sa Majesté ou de l’intelligence des locataires du 10 Downing Street.

    Jamais l’Angleterre n’aurait survécu sans sa fidèle subordination à l’Amérique.

    Les Anglais n’ont jamais cessé d’être, depuis août 1941, des toutous de luxe de la Maison Blanche et de Wall Street.

    Pour ce qui concerne la tournée triomphale de E. Macron en Afrique je vous joins ci-dessous un papier que je vous avais envoyé en 2011 et qui n’a pas pris une ride depuis 11 ans. Ceux qui ont des archives en ordre le retrouveront facilement.

    En conviendrez-vous ?

    Djeha, 26 juillet 2022.

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    On pensait naïvement que les violeurs se recrutaient seulement à la présidence française du FMI ou chez les ministres de la culture mitterrandiens en séjours sextouristiques au Maroc… ou ailleurs.

    Il faut croire que non. Le viol semble être le mode normal d’échanges de civilités avec les barbares que nous sommes.
    C’est vrai qu’il est des Français qui dénoncent ces crimes au nom de l’honneur et de l’idée qu’ils ont de leur propre patrie. Tout cela est très respectable.

    Mais de grâce ne vous laissez pas attraper par cet argument fallacieux dont usent abondamment les Israéliens. C’était à l’époque où le président Katsav avait été convaincu que viol.

    Ecoutez-les : « Nous sommes dans un pays démocratique, vous le voyez bien. Puisque même un président de la république (une crapule nommée Katsav) peut être condamné pour avoir violé ses collaboratrices. Et en plus nous sommes libres de le médiatiser. Il s’ensuit que la différence entre civilisations et barbaries ne tient pas aux abominations qui s’y produisent dans les unes et les autres, mais à leur équitable châtiment dans les unes et à leur totale impunité dans les autres. »

    Que de Katsav faudrait-il pour effacer les crimes constitutifs de l’Etat d’Israël ?

    Combien de procès faudrait-il instruire pour absoudre l’Occident des Himalaya de cadavres qu’il a semé en Afrique (Oubangui-Chari, Madagascar, Congo, Algérie…), en Amérique depuis 1492 (les natifs de ce continent ont été largement exterminés), les guerres asiatiques (de l’Indochine à l’Afghanistan, de Hiroshima à Nagasaki)… ? « Les soldats de l’idéal », braillait Clemenceau à la Chambre, en novembre 1918.

    A d’autres !

    Et ils remettent ça encore aujourd’hui, un peu partout.

    La violence comme voie incontournable vers le progrès et la créativité ? Darwin au secours d’Hitler pour expliquer Einstein ?

    A quels débiles profonds veulent-ils faire avaler cela ?

    C’est vrai que nos pays sont loin d’être des modèles de démocraties, loin d’être des Etats de droits. Il suffit de voir ces jeunes ignares à papa dans leurs voitures de luxe se pavaner sur les boulevards et les boîtes pour midinettes pour mesurer les quintaux de graisses analphabètes qui sont plantées comme des verrues à la tête de nos nations.

    Et alors ?

    Est-ce une raison pour les solder ?

    Est-ce une raison pour se solder ?

    D’autant moins que ces dirigeants, c’est bien à ces nations civilisées et avancées que la plupart des pays du sud les doivent. Demandez leur avis à nos voisins tunisiens!

    Et si vous n’aimez pas Djeha et que vous doutiez un peu, lisez ce qui suit.

    Djeha

    Mardi 28 juin 2011

    #Ukraine #Russie #Etats_Unis #OTAN #Europe #France #Afrique

  • Des troupes et des armes françaises débarquent au Tchad

    Tchad, France, Libye, Mali, Centrafrique, RCA, Sahel, armes, troupes,

    Selon l’Agence Panafricaine de Presse, « des containers d’armes de guerre et des munitions des troupes françaises sont déjà entrés au Tchad ».

    « À l’heure où nous écrivons ces lignes, plus de 50 containers, arrivés à Toubouro, attendent d’être convoyés à Moundou avant de foncer sur N’Djaména », rapporte la même source dans une dépêche publiée ce samedi ».

    La France cherche-t-elle à créer un génocide au Tchad comme au Rwanda en 1994 ? Ou bien cherche-t-elle à livrer la guerre contre le Mali et la RCA à partir du Tchad ? Toutes ces questions trouveront de réponses dans les jours à venir », s’interroge l’APP.

    « Selon une indiscrétion, la personne qui assure le transit de ces matériels se trouve curieusement être un Tchado-libyen. Il s’appellerait Djamal », conclue l’APP.

    #Tchad #France #Libye #Mali #Centrafrique #RCA #Sahel




  • RCA: Le HCR relance l’aide au retour des réfugiés

    RCA: Le HCR relance l’aide au retour des réfugiés. 250 réfugiés ont quitté le camp de Mole à bord de camions pour se rendre dans la ville de Zongo, dans la province du Sud-Ubangi

    Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, a annoncé mardi avoir relancé une opération pour aider des milliers de personnes qui ont fui la République centrafricaine (RCA) pour se réfugier en République démocratique du Congo (RDC), à rentrer volontairement dans leur pays.

    « Vendredi dernier, 250 réfugiés ont quitté le camp de Mole à bord de camions pour se rendre dans la ville de Zongo, dans la province du Sud-Ubangi », a précisé une porte-parole du HCR, lors d’un point de presse à Genève.

    « Ce mardi matin, un deuxième convoi de 250 personnes a quitté le camp. Plus tard dans la journée, ils traverseront la rivière Ubangi en bateau pour rejoindre Bangui, la capitale de la République centrafricaine après une traversée de 20 minutes », a-t-elle ajouté.

    Les opérations de rapatriement volontaire ont débuté en novembre 2019 après la signature d’un accord tripartite entre les deux pays et le HCR à Kinshasa en juillet de la même année. Elles ont été interrompues en mars 2020, les deux pays ayant fermé leurs frontières pour éviter la propagation de la Covid-19. Les opérations ont à nouveau été reportées en décembre 2020 suite aux violences liées à l’élection présidentielle en RCA.

    « Les gens ne retournent que dans les zones où la sécurité s’est améliorée au cours des six derniers mois, comme Bangui et les préfectures d’Ombella Mpoko et de la Lobaye. La plupart de ceux qui se préparent à rentrer ont fui leurs maisons à cause des violences de 2013 », a indiqué la porte-parole.

    Vols de rapatriement
    Le HCR et ses partenaires vont également organiser prochainement des vols de rapatriement volontaire pour les réfugiés vivant dans le camp d’Inke, dans la province du Nord-Ubangi.

    Le transport aérien est nécessaire en raison des distances et du mauvais état des routes. Les réfugiés commenceront leur voyage par la route vers la capitale provinciale du Nord-Ubangi, Gbadolite, à environ 40 kilomètres du camp d’Inke. Des avions du service aérien humanitaire (UNHAS) les transporteront ensuite vers Bangui.

    Jusqu’à présent, près de 10.000 personnes vivant dans le camp d’Inke, dans la province du Nord-Ubangi, et dans les camps de Mole et Boyabu, dans la province du Sud-Ubangi, se sont inscrites pour un rapatriement volontaire sur les 47 000 réfugiés accueillis dans les trois camps.

    Le HCR fournit une assistance en espèces aux réfugiés qui retournent chez eux. En outre, le HCR et ses partenaires travaillent avec le gouvernement sur des projets de réintégration en RCA, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’agriculture.

    Quelque 206.346 réfugiés centrafricains vivent dans des camps et avec des communautés d’accueil dans les provinces du Nord-Ubangi, du Sud-Ubangi et du Bas-Uele en RDC. Le HCR et ses partenaires prévoient d’aider 6.500 d’entre eux à rentrer chez eux cette année. Au cours des deux dernières années, le HCR a aidé plus de 5.000 réfugiés à rentrer en RCA depuis la RDC.

    Au 30 septembre 2021, 684.718 réfugiés et demandeurs d’asile sont accueillis au Cameroun, en RDC, en République du Congo et au Tchad.

    ONU Info, 26/10/2021