Étiquette : Ceuta

  • A Rabat, Sanchez salue les liens « constructifs » avec le Maroc

    Etiquettes : Rabat, Pedro Sanchez, Maroc, Espagne, Mohammed VI, Sahara Occidental, Ceuta, Melilla, migration,

    Rabat, le 21 février (EFE). – Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a salué les relations bilatérales de son pays avec le Maroc lors d’une visite officielle dans le pays d’Afrique du Nord mercredi.

    Sanchez était accompagné lors du voyage par le ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Albares. Ils ont été accueillis par le Premier ministre marocain Aziz Akhannouch et une garde d’honneur à l’aéroport de Rabat.

    Le Premier ministre espagnol devait également rencontrer le roi Mohamed VI du Maroc mercredi après-midi.

    Après sa rencontre avec Akhannouch, Sanchez a salué le « modèle de voisinage constructif » entre leurs deux pays, basé selon lui sur la confiance et le respect mutuel.

    Sanchez a déclaré que les relations avec le Maroc, qu’il a décrit comme un « ami et partenaire stratégique », sont au meilleur niveau depuis des décennies.

    Il s’agit de la première visite de Sanchez au Maroc depuis sa nomination pour un second mandat fin de l’année dernière, et de sa cinquième visite au total.

    Le voyage intervient dans un contexte de relations bilatérales améliorées après le sommet de haut niveau de l’année dernière et une rencontre avec le roi Mohamed VI en avril 2022.

    Cette réunion faisait suite à une année de relations tendues qui s’était conclue par l’envoi par Sanchez en mars 2022 d’une lettre à Mohamed VI, dans laquelle il déclarait qu’une proposition de 2007 du Maroc pour résoudre un conflit de longue date au Sahara occidental – un territoire contesté dans le nord-ouest de l’Afrique, à la frontière sud du Maroc – était la base « la plus sérieuse, crédible et réaliste » pour résoudre le différend.

    Le sommet de haut niveau en 2023 a contribué à réparer les relations après des années de tension.

    Madrid avait irrité Rabat en 2021 en accordant un traitement médical à Brahim Ghali, le leader du Front Polisario, qui réclame l’indépendance pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole.

    En mai 2021, un mois après l’admission de Ghali dans un hôpital espagnol, au moins 8 000 migrants ont franchi la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Ceuta en Afrique du Nord, après que des gardes-frontières marocains auraient abandonné leurs fonctions.

    En juin 2022, au moins 23 migrants ont été tués à la frontière entre le Maroc et Melilla – une autre enclave espagnole – après qu’une foule de centaines de personnes a tenté de franchir la frontière.

    Cette tragédie a mis en lumière la gestion par l’Espagne de la migration dans ses territoires nord-africains de Ceuta et Melilla, qui sont souvent le théâtre de franchissements massifs.

    Amnesty International estime qu’au moins 37 personnes ont été tuées lors de la tentative de passage de juin.

    Sanchez a remplacé l’ancienne ministre des Affaires étrangères Arancha González Laya par Albares sous la pression du Maroc comme condition pour la réconciliation. EFE

    #SaharaOccidental #Maroc #Epagne #PedroSanchez

  • Chantajeado por Marruecos, Pedro Sanchez confirma su sumisión

    Etiquetas : Pedro Sanchez, Mohamed VI, amor, Marruecos, España, Sahara Occidental, Ceuta, Melilla,

    El jefe del gobierno español, Pedro Sánchez, estuvo de visita ayer, martes 21 de febrero, en Rabat, Marruecos. Dos años después de su presunta reconciliación, Pedro Sanchez intenta convencer a su opinión pública que entre España y Marruecos todo va sobre ruedas y que entre él y Mohamed VI se perfila el gran amor.

    Pedrito vende a su pueblo fortalecimiento de los lazos comerciales con puestos aduaneros cerrados en Ceuta y Melilla, seguridad en las fronteras a pesar de las avalanchas de emigrantes que llegan a España, y una supuesta lucha contra el narcotráfico en la que Marruecos es el primer exportador de canabís hacia Europa. Y, por supuesto, la cacareada organización conjunta de la Copa Mundial de 2030 con Portugal. Para discutir todos estos temas, el primer ministro español fue recibido por su homólogo marroquí y fue, por fín, recibido por el sanguinario rey alauita. Y cómo, sellar una vez más la eterna traición de España al pueblo saharaui.

    En esta ocasión, Pedrito fue recibido por el rey de Marruecos, Mohammed VI, unas horas después de su llegada. Antes, Pedro Sánchez había almorzado con su homólogo, Aziz Akhannouch. Entre los temas destacados durante estos dos encuentros se encuentra la delicada cuestión de las ciudades de Ceuta y Melilla, estas ciudades españolas ubicadas en la costa marroquí que la prensa del reino califica de « ocupadas » y cuyas aduanas se encuentran cerradas desde 2018. En una conferencia de prensa, Pedro Sánchez aseguró que España está lista para la apertura de estas aduanas y que no es el caso de Marruecos.

    En cuanto a la cuestión del Sáhara Occidental, el jefe del gobierno español asegura que la posición no cambiará nunca más. Para el antiguo colonizador, el plan marroquí de autonomía para esta región disputada es la solución « más creíble, seria y realista ».

    En el ámbito económico, Sanchez evoca una promoción de los intereses hispanos, que Marruecos planea importantes inversiones para modernizar el país, y que las empresas españolas « están listas para participar activamente », según el presidente del gobierno español.

    #SaharaOccidental #Marruecos #España #PedroSanchez #Migración #Ceuta #Melilla

  • Cour suprême espagnole: La déportation massive de mineurs en 2021 depuis l’enclave espagnole de Ceuta vers le Maroc était illégale.

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Ceuta, migration, rapatriement, mineurs, Cour suprême espagnole,

    Des centaines de mineurs non accompagnés faisaient partie d’un groupe d’environ 12 000 personnes qui ont tenté d’entrer à Ceuta depuis le Maroc en mai 2021 en escaladant une clôture frontalière ou en nageant autour.

    La traversée massive de la frontière a eu lieu au milieu d’un différend diplomatique entre Madrid et Rabat concernant le Sahara occidental.

    Après la traversée de la frontière, environ 700 mineurs ont été déportés au Maroc, malgré la loi espagnole qui exige que le gouvernement prenne des mesures administratives pour chaque mineur qu’il déporte, y compris la collecte d’informations sur leur situation et la tenue d’une audience si cela est jugé nécessaire.

    Les avocats du gouvernement ont cité un accord de 2007 entre l’Espagne et le Maroc détaillant le processus de retours assistés au Maroc en cas de « circonstances exceptionnelles », mais la Cour suprême a rejeté cette défense, jugeant qu’elle ne l’emportait pas sur la loi espagnole.

    La cour a statué que la déportation violait « l’intégrité physique et morale » des migrants et violait la Convention européenne des droits de l’homme. Elle a cité l’article 4 du Protocole no 4 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui stipule que « l’expulsion collective d’étrangers est interdite ».

    Le ministère de l’Intérieur espagnol avait défendu la déportation de jeunes en 2021 et nié qu’elle ait enfreint le droit international.

    Beaucoup de ceux qui ont traversé la frontière en 2021 étaient censés être des migrants d’Afrique subsaharienne cherchant à trouver une vie meilleure en Europe.

    Des dizaines de milliers de migrants d’Afrique subsaharienne effectuent chaque année le voyage de l’Afrique du Nord-Ouest vers l’Espagne.

    Plus de 6 600 migrants sont morts en essayant d’atteindre l’Espagne par bateau l’année dernière depuis l’Afrique de l’Ouest, selon le groupe espagnol Caminando Fronteras, qui œuvre pour défendre les droits des migrants.

    Avec Reuters et Associated Press

  • Marruecos justifica en « cuestiones técnicas » el retraso en las aduanas de Ceuta y Melilla

    Etiquetas : Marruecos, Ceuta, Melilla, aduanas, José Manuel Albares, Pedro Sanchez,

    Rabat, 14 dic (EFE).- El ministro de Exteriores marroquí, Naser Burita, afirmó que la apertura de las aduanas de Ceuta y Melilla « no es un problema de compromisos o político, es un problema de implementación técnica », tras reunirse en Rabat con su homólogo español, José Manuel Albares, quien dijo que por parte de España « todo está listo ».

    Albares y Burita se reunieron este jueves en Rabat en lo que supone la primera visita oficial del ministro español en la nueva legislatura y uno de los puntos que trataron fue la reapertura de la aduana de Melilla (cerrada en 2018) y la implementación de una aduana en Ceuta.

    En una rueda de prensa conjunta tras reunirse durante una hora, Burita aseguró que se procederá a una reapertura de los pasos en la que se aplicará « una fórmula común que se traduzca en una mejora », tras lo aprendido con los ensayos hechos, y Albares contestó: « Por nuestra parte todo está listo para que puedan empezar a operar, no son necesarias más pruebas piloto ».

    « Hemos avanzado bastante en este ámbito », dijo Burita preguntado por las aduanas y añadió que todos los compromisos de la hoja de ruta firmada en abril de 2022 entre el presidente del Gobierno español, Pedro Sánchez, y el rey Mohamed VI « van a ser implementados de forma clara ».

    Dicha hoja de ruta se acordó después de la reconciliación bilateral que siguió a una crisis de casi un año y se produjo con el apoyo de Sánchez al plan de autonomía de Marruecos para el territorio del Sahara Occidental, excolonia española reivindicada por el Frente Polisario y controlada de facto por Rabat.

    Uno de sus puntos, el más polémico, es el establecimiento de « dispositivos apropiados de control aduanero y de personas a nivel terrestre y marítimo », que incluiría la reapertura de la aduana de Melilla y la apertura de una nueva en Ceuta.

    Burita afirmó que el grupo de trabajo para avanzar en este tema es el que más reuniones ha celebrado y recordó que se han llevado a cabo tres experiencias piloto en las fronteras entre el territorio marroquí y los dos enclaves españoles del norte de África.

    De ellas, dijo, « hemos sacado lecciones de lo que hay que hacer y mejorar » que permitirán aplicar « una fórmula común que se traduzca en una mejora » para no volver a la situación prepandemia, cuando circulaba mercancía de contrabando por ambas fronteras.

    Esa situación, abundó el ministro marroquí, « generaba problemas legales, comerciales o incluso de imagen », en referencia a las porteadoras, mujeres que llevaban gran cantidad de mercancías a la espalda. « Hay que encontrar una solución diferente que respete los compromisos », dijo.

    El ministro marroquí abundó en que el retraso en la apertura no es un problema « de compromiso o político, sino de implementación técnica », y ahora es necesario que los técnicos sigan trabajando en el asunto para avanzar. EFE

    Fuente : Swissinfo, 14/12/2023

    #Marruecos #España #Ceuta #melilla #Aduanas

  • España reacciona al ‘polémico’ nuevo mapa de la embajada de Marruecos

    ETIQUETAS : ESPAÑA, MARRUECOS, CEUTA, MELILLA, MAPA, SAHARA OCCIDENTAL,

    El mapa muestra 2 enclaves españoles, el Sáhara Occidental como parte de Marruecos

    Los políticos españoles continúan reaccionando a un mapa recientemente publicado en el sitio web de la Embajada de Marruecos en España, que muestra los enclaves españoles de Ceuta y Melilla como partes de Marruecos.

    Según el controvertido mapa, todo el territorio en disputa del Sáhara Occidental también pertenece a Rabat.

    El Ministerio de Asuntos Exteriores español destacó el martes que Ceuta y Melilla son españolas, pero no confirmó que tomaría otras acciones contra la embajada de Marruecos o Rabat.

    LIRE AUSSI : « Stratégie hybride » du Maroc pour annexer Ceuta et Melilla

    La declaración se produce después de que el presidente de Melilla, España, Juan José Imbroda, criticara el mapa como “otra agresión hostil” de Marruecos contra el territorio que representa. El viernes, también exigió que el gobierno nacional de España emitiera una “protesta formal” a Rabat por el mapa.

    El domingo, Imbroda llamó al gobierno nacional de España “blanqueadores” dispuestos a “tragarse cualquier cosa” de Marruecos, ya que no habían respondido a su solicitud.

    El lunes, la líder del Partido Socialista en Melilla, Gloria Rojas, también se sumó a las críticas.

    « Es intolerable que alguien, dentro o fuera de nuestras fronteras, cuestione nuestro ser españoles y no lo toleraremos », dijo en un comunicado, añadiendo que el gobierno nacional de España « deja muy claro que Melilla y Ceuta son España ». Fin de la historia. »

    España ha tenido una relación frágil con Marruecos en los últimos años.

    La tensión alcanzó un punto de ebullición en la primavera de 2021, cuando España fue sorprendida tratando al líder del Frente Polisario, que aboga por la independencia del Sáhara Occidental, por COVID a espaldas de Marruecos.

    Aproximadamente un mes después, los guardias fronterizos marroquíes permanecieron pasivamente al margen mientras unos 8.000 inmigrantes nadaban hacia el enclave español de Ceuta. Miembros del gobierno español acusaron a Marruecos de convertir a los inmigrantes en armas.

    Pero entonces, alrededor de un año después, Madrid hizo un anuncio sorprendente: respaldaba el plan de Marruecos para el Sáhara Occidental en un aparente intento de mejorar los lazos entre las dos naciones.

    LIRE AUSSI : Ceuta et Melilla, inclus dans la stratégie de sécurité nationale

    A principios de este año, las dos naciones incluso celebraron su primera cumbre bilateral de alto nivel en ocho años, firmaron 20 acuerdos y, como dijo el primer ministro español, Pedro Sánchez, prometieron no « ofender a la otra parte, especialmente cuando se trata de nuestras respectivas esferas ». de soberanía”.

    Sin embargo, la tregua no duró mucho. En mayo de 2023, Madrid se quejó ante Rabat por llamar a Ceuta y Melilla “ciudades marroquíes” en un documento enviado a la UE.

    Source : Anadolou Agency

    #SaharaOccidental #Marruecos #España #Mapa #Ceuta #Melilla

  • Un an après la lettre de Sánchez à Mohamed VI, le revirement sur le sahara n’est pas accepté

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Espagne, Pedro Sanchez, Ceuta, Melilla,

    Un an après la lettre de Sánchez à Mohamed VI, les partenaires et l’opposition n’acceptent toujours pas le revirement sur le Sahara.

    Le gouvernement invoque la baisse de l’immigration et l’augmentation des échanges commerciaux, mais l’ouverture totale des douanes se fait toujours attendre

    MADRID, 14 mars (EUROPA PRESS) – « L’Espagne considère la proposition marocaine d’autonomie (pour le Sahara) présentée en 2007 comme la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour la résolution de ce différend ». Par ces mots, le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, dans une lettre à Mohamed VI, le gouvernement a opéré un virage à 180 degrés dans sa politique traditionnelle à l’égard de l’ancienne colonie et a ouvert une nouvelle étape dans ses relations avec le Maroc.

    Un an après que les Espagnols aient pris connaissance de la nouvelle position sur le Sahara par un communiqué de la Maison royale marocaine, tant les partenaires de la coalition que l’opposition restent peu convaincus des raisons qui ont conduit le gouvernement à ce qu’ils n’ont pas hésité à qualifier de « virage historique » et des bénéfices que cette nouvelle position a apportés, comme ils l’ont clairement exprimé lors des récentes interventions du ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, devant le Congrès et le Sénat.

    Suite à cette lettre, Sánchez a été reçu le 7 avril à Rabat par Mohamed VI et tous deux ont signé une déclaration conjointe avec la « feuille de route » sur laquelle la nouvelle étape de la relation est basée, et qui a été ratifiée lors de la réunion de haut niveau (RAN) les 1er et 2 février dans la capitale marocaine.

    Dans ce sens, le fait que Mohammed VI – qui était hors du pays comme c’est relativement souvent le cas – n’ait pas reçu Sánchez pendant le RAN, comme c’était traditionnellement le cas lorsque le sommet se tenait au Maroc, a été qualifié par le PP d’ »humiliation » et de « moquerie diplomatique ».

    La Moncloa a minimisé l’importance du geste, arguant que le Roi avait parlé à Sánchez par téléphone avant la réunion et qu’il l’avait convoqué pour une prochaine visite à Rabat, pour laquelle il n’y a toujours pas de date. Il a également souligné les bonnes relations personnelles entre les deux hommes et le fait qu’en avril, il l’avait invité à participer à l’ »iftar », le dîner par lequel les musulmans rompent le jeûne du Ramadan.

    LE GOUVERNEMENT DÉMENT LA TOURNURE DES ÉVÉNEMENTS

    Entre-temps, le gouvernement s’est efforcé de réfuter le « mantra » de la pirouette, insistant sur le fait qu’il maintient son soutien à la « centralité » de l’ONU dans la recherche d’une solution mutuellement acceptable pour les parties, le Maroc, d’une part, et le Front Polisario, qui représente les Sahraouis, d’autre part.

    Il a également invoqué le fait que l’Espagne est le principal bailleur de fonds des camps de réfugiés sahraouis pour réfuter la « trahison » dénoncée par le Front Polisario et a fait valoir que ce qu’il ne veut pas, c’est que le conflit se poursuive pendant un autre demi-siècle.

    Cependant, les deux chambres du Parlement ont expressément demandé au gouvernement de revenir à sa position initiale, considérant qu’en soutenant le plan d’autonomie, il soutient la thèse du Maroc et abandonne le droit des Sahraouis à l’autodétermination, comme ils l’ont récemment rappelé à Albares.


    Face aux critiques unanimes sur sa position, le gouvernement s’est efforcé au cours de l’année écoulée de mettre en avant les avantages de la nouvelle relation et les bénéfices concrets qui se font sentir, notamment à Ceuta et Melilla, ainsi qu’aux îles Canaries et en Andalousie.

    BAISSE DE L’IMMIGRATION ET AUGMENTATION DES ÉCHANGES

    À cet égard, la Moncloa cite deux informations : la réduction drastique de l’arrivée d’immigrants en provenance de la côte marocaine et l’augmentation des échanges commerciaux. L’Espagne est déjà le principal partenaire économique et commercial du Maroc et le gouvernement espère maintenant qu’elle deviendra également son principal investisseur, avec en ligne de mire les 45 milliards d’euros que le royaume prévoit de dépenser d’ici 2050 dans des secteurs clés.


    En ce qui concerne l’immigration, au cours du mois de janvier, les arrivées ont diminué de 69 % en Andalousie et de 82 % aux îles Canaries, des chiffres qui contrastent avec le reste des routes migratoires vers l’Europe, qui ont connu une augmentation des arrivées au cours de l’année dernière.

    Cependant, Haizam Amirah Fernández, chercheur à l’Institut Royal Elcano, minimise quelque peu ces avancées. Ainsi, dans des déclarations à Europa Press, il souligne que la diminution des arrivées d’immigrants en provenance du Maroc montre qu’il y a « une composante de volonté politique », tout en soulignant qu’ »il n’y a pas de garantie d’irréversibilité » ou s’il y en a une, elle n’a pas été expliquée jusqu’à présent.

    Quant à l’augmentation des échanges commerciaux, il souligne qu’en réalité « elle répond à une tendance qui existait déjà avant la pandémie du COVID-19 » et qu’en fait l’Espagne était déjà le premier partenaire économique du Maroc.

    LA DOUANE, TOUJOURS EN SUSPENS

    Mais l’une des questions en suspens qui suscite le plus d’intérêt est sans aucun doute l’ouverture des douanes à Ceuta et Melilla. C’est Sánchez lui-même qui a annoncé à Rabat, le 7 avril, la réouverture du bureau de douane de Melilla, fermé unilatéralement par le Maroc depuis 2018, et la création d’un nouveau bureau à Ceuta.

    Après quelques doutes initiaux concernant l’engagement du Maroc à prendre cette mesure, les deux gouvernements ont annoncé que l’ouverture aurait lieu avant la RNH et plus tard en janvier. Cependant, ce qui s’est passé jusqu’à présent, ce sont deux essais pilotes d’expédition commerciale, l’un le 27 janvier, quelques jours avant la RAN, et l’autre le 24 février, avec certains des problèmes détectés dans le premier déjà résolus.

    Le gouvernement a qualifié d’ »étape importante » le fait que le bureau de douane de Ceuta ait commencé à fonctionner, bien que pour l’instant dans une phase expérimentale, et a également précisé qu’il existe un calendrier convenu avec le Maroc pour son ouverture complète, de manière progressive et ordonnée, mais il ne veut pas le rendre public pour éviter les avalanches et la répétition des « images du passé », en référence aux porteurs et au soi-disant commerce atypique.

    Le gouvernement a qualifié de « jalon » le fait que le bureau de douane de Ceuta ait commencé à fonctionner, bien que pour l’instant dans une phase expérimentale, et a également précisé qu’il existe un calendrier convenu avec le Maroc pour son ouverture complète, de manière progressive et ordonnée, mais il ne veut pas le rendre public pour éviter les avalanches et la répétition des « images du passé », en référence aux porteurs et au soi-disant commerce atypique.

    Cependant, l’absence de dates concrètes a généré un certain malaise dans les deux villes autonomes. Dans ce sens, le Sénat a approuvé la semaine dernière, sur proposition du PP et avec le PSOE votant contre, de demander au gouvernement de rendre public le calendrier de l’ouverture des douanes.

    AUTRES QUESTIONS EN SUSPENS

    D’autre part, le groupe de travail pour la délimitation des eaux territoriales sur la côte atlantique a également repris ses activités, une question qui intéresse particulièrement les îles Canaries, préoccupées par la prospection pétrolière que le royaume alaouite pourrait autoriser dans les eaux proches de l’archipel.

    A ce jour, on ne sait pas si les discussions ont progressé, bien que les deux gouvernements aient toujours exprimé leur volonté de régler la question par la voie diplomatique et le dialogue, étant donné que la délimitation de la plaque tectonique proposée par le Maroc se heurte à celle formulée par l’Espagne pour les îles Canaries.

    Lors d’une récente comparution devant une commission sénatoriale, Albares s’est défendu des plaintes de certains sénateurs sur la lenteur du processus en soulignant que cela faisait 15 ans que ce groupe ne s’était pas réuni. « Ils ne s’attendront pas à ce que nous résolvions en six mois ce qui n’a pas été résolu en 15 ans », a-t-il déclaré.

    Aucune avancée concrète n’a non plus été enregistrée sur un autre point de la déclaration du 7 avril, à savoir l’ouverture de négociations « sur la gestion de l’espace aérien ». En réalité, ce que le Maroc cherche à travers ce dialogue, c’est que l’Espagne cesse de gérer l’espace aérien au-dessus du Sahara, ce qui est actuellement fait à partir des îles Canaries.

    Le gouvernement a indiqué dans une réponse parlementaire au PP que ces discussions « se limitent exclusivement à la gestion de l’espace aérien et à la coordination entre les deux afin de parvenir à une plus grande sécurité dans les liaisons », réfutant ainsi que l’Espagne va céder sur cette question.

    Source

    #Sahara_Occidental #Marruecos #España #Frente_POlisario #Pedro_Sanchez #Ceuta #Melilla

  • Espagne : Un navire militaire pour surveiller la côte de Melilla

    Tags : Espagne, Maroc, Ceuta, Melilla,

    Selon le journal espagnol « ABC », le commandement militaire espagnol a l’intention d’envoyer un navire militaire près de la ville de Melilla pour assurer une surveillance 24 heures sur 24 des côtes de la région.

    Cette mesure est la première du genre et a une grande symbolique pour la ville qui est sous juridiction espagnole, en accord avec le Maroc, en tant que zone frontalière officielle et centre de transit douanier entre les deux pays.

    Le navire militaire international, d’une longueur d’environ 31 mètres, accostera dans les eaux maritimes de la zone d’Alboran, qui est sous juridiction espagnole dans la ville de Melilla, et comprend un équipage naval de dix marins. Le navire de guerre contient une mitrailleuse de calibre 12,70 (Kord) comme arme principale. Madrid utilise des navires de guerre comme prétextes pour menacer l’entrepôt en cas de relations tendues entre les deux pays.

    Cette mesure rappelle l’utilisation des forces militaires par l’Espagne lors de la crise clandestine de l’immigration que la ville de Ceuta a connue il y a des mois. Le déploiement des forces militaires vise à renforcer les systèmes de protection des intérêts maritimes nationaux espagnols ainsi qu’à contrôler les espaces maritimes souverains espagnols.

    Il est important de souligner que ce n’est pas la première fois que l’armée espagnole a recours au déploiement de ses forces dans ses territoires maritimes. Des chefs militaires espagnols avaient déjà publié en janvier 2022 des photos de navires militaires et réalisé des gros plans sur l’un de ses canons pour surveiller les eaux de son territoire, en pleine crise aiguë entre Madrid et Rabat liée aux îles Jafariya.

    Pour sa part, la chaîne radio espagnole COPE rappelle que « Ceuta et Melilla sont des villes espagnoles et non marocaines » :

    Pourquoi Ceuta et Melilla sont des villes espagnoles et non marocaines

    Nous examinons les livres d’histoire pour voir quand les deux villes ont été rattachées à l’Espagne et comment cela s’accorde avec l’argument marocain selon lequel il n’y a pas de frontières.

    Les doutes sur l’avenir des villes autonomes de Ceuta et Melilla ne manquent pas après les concessions de Sánchez au Maroc. Reconnaissance de l’autonomie du Sahara exigée par Rabat, voyages diplomatiques. Certains pensent que quelque chose se prépare, mais ce que nous allons vous expliquer ici aujourd’hui, c’est l’histoire de Ceuta et Melilla, pourquoi elles sont espagnoles. Et tant que nous y sommes, répondre à une éventuelle revendication historique marocaine.

    Tout d’abord, les deux villes autonomes ne sont pas des colonies, ce sont des territoires métropolitains. Ceuta et Melilla sont les mêmes que Albacete, Badajoz ou Huesca. En d’autres termes, elles ne sont pas spéciales. Toutefois, pour souligner deux particularités des deux villes, en raison de leur emplacement, elles ne sont pas sous le parapluie de l’OTAN. Il faudrait les intégrer.

    L’origine espagnole de Ceuta et Melilla
    Commençons par Ceuta. Portugaise depuis 1415 et avec une histoire liée au pays portugais. Mais en 1580, la guerre de succession a commencé au Portugal et en 1640, lorsque la péninsule ibérique a éclaté, Ceuta a fait partie de l’Espagne. Et avec une particularité très spécifique. La ville a décidé d’elle-même de rester en Espagne et n’a pas reconnu Joao VI comme roi.

    Voilà pour Ceuta, mais passons à Melilla : un cas beaucoup plus simple encore. Si l’on remonte au début des origines, la ville passe par : l’empire carthaginois, l’empire romain, l’Hispanie wisigothique, l’empire byzantin et les musulmans. Elle finit par être abandonnée, et devient castillane à partir de 1497 lorsque Pedro De Estopiñán y Virués envoie une expédition et incorpore la ville, qui finit par être un refuge pour les pirates. Et jusqu’à ce jour.

    Pourquoi Ceuta et Melilla ne sont pas marocaines

    Bon, vous savez pourquoi Ceuta et Melilla sont espagnoles. Et maintenant, nous allons vous expliquer pourquoi elles ne sont pas marocaines. Premièrement : le Maroc est un État moderne depuis 1956, de la même manière que l’Espagne est un État unifié depuis les Rois Catholiques.

    Mais, avec le livre d’histoire en main, un véritable royaume marocain commence avec la dynastie Alahui, qui est l’actuelle, en 1666. Et, comme nous vous l’avons déjà dit, en 1666, Ceuta et Melilla étaient déjà liées à l’Espagne avant ces dates. Ainsi, au moins historiquement, il n’y a aucun argument que le Maroc puisse avancer pour une union historique de Ceuta et Melilla à ses territoires.

    Sánchez : « Ceuta et Melilla sont l’Espagne ».

    Cela dit, Sánchez lui-même, quelques mois après avoir fait des courbettes au Maroc sur le Sahara, a contredit une fléchette marocaine devant l’ONU. « Ceuta et Melilla sont l’Espagne », a affirmé le premier ministre en octobre dernier, après que le PP ait exigé qu’il réponde au Maroc, qui dans une lettre à l’ONU soutient qu’il n’a pas de « frontières terrestres avec l’Espagne » et que Melilla « continue d’être une prison occupée ».

    Le Maroc, pour sa part, a soutenu qu’il ne peut pas parler de « frontières » avec Melilla « mais simplement de points d’accès », dans une lettre datée du 9 septembre en réponse aux questions du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur l’utilisation de la force par les autorités marocaines lors du saut massif de la clôture de Melilla le 24 juin, au cours duquel au moins 23 migrants sont morts.

    Dans ses « observations préliminaires », le Maroc a fait valoir qu’il est « inexact » de considérer la séparation avec Melilla comme une frontière maroco-espagnole car ce territoire « continue d’être une prison occupée ».

    #Espagne #Maroc #Ceuta #Melilla

  • La diplomacia secreta y el fondo de las relaciones con Marruecos

    Tags : Marruecos, España, Ceuta, Melilla, Sahara Occidental, migración,

    El Sáhara y Ceuta y Melilla
    por Ángel Ballesteros

    He escrito numerosas páginas sobre la diplomacia secreta, sobre su teoría y práctica, en publicaciones clásicas o en otras menos publicitadas, acerca de esa institución fundamental y casi consustancial a la diplomacia que tanto fascinaba a Cambó, muerto a causa de una vacuna para la fiebre amarilla mal puesta, ahora que estamos en época de pandemias, uno de nuestros catalanes más cultos (“a principios de siglo (XX) a veces sólo nos encontrábamos en el museo del Prado el marqués de Comillas y yo” o cuya parte de su fastuosa colección de cuadros, motivó en sus avatares para su repatriación en el menaje de un diplomático que la misión del embajador político Aznar, abuelo del luego presidente español, fuera la más breve de las relaciones bilaterales con Argentina) en su particular vertiente veneciana, todo ello en el recuerdo de Rojas Paz: “siempre me ha admirado que el secreto de los embajadores venecianos, sus relazzioni, se mantuviera tras ser leído ante un senado de 300 miembros”.

    Ejemplar, ciertamente. Hasta el XIX, que marca el fin de la diplomacia clásica, la diplomacia fue esencialmente secreta, pero con la irrupción del fenómeno trascendental de la opinión pública en el juego político, el concepto férreo de diplomacia secreta cuyos eximios practicantes fueron Metternich y Castlereagh comienza a debilitarse. Y serían los británicos, como en tantas otras cuestiones políticas, los precursores en elevar a dogma la public opinion, en la que se apoyaron para incidir en las independencias de Iberoamérica y de Grecia, y Canning y luego Palmerston -seguimos a sir Charles Petrie- darán alas definitivas a la expresión popular, en sus inicios limitada pero suficientemente versada y canalizada a través de la City, con los influyentes industriales, y de un Parlamento con relevante poder y resonancia.

    Diferente sería la situación en España, en aquel país atrasado y colorista, descrito y criticado por una legión de extranjeros y extranjeras, a destacar el cupo de las vecinas galas, que cincelarían expresiones incorrectas y exageradas siguiendo el tenor que nos situaba casi como tierra de moros y que incluso cuando se describían aspectos favorables, resaltando el romanticismo de moda, comenzando por lord Byron, quizá el más citable, que tanto escribió sobre España, “donde todos son nobles menos la nobleza”, sus juicios seudopositivos quedaban sin embargo opacados ante la realidad de un pueblo que no había conseguido ser nación hasta el aldabonazo de la invasión napoleónica, donde campaba la incapacidad crónica de moderados y progresistas, más el juego heterodoxo de los espadones, poniendo y quitando reyes y lo que (les) hiciera falta y marcando un muy peligroso y seguido precedente por estos pagos casi hasta antes de ayer. (Decíamos de lord Byron que acostumbro a citarle, pues para seguir la tradición, ahora que estamos hablando de la diplomacia secreta y de su principal representante lord Castlereagh, que escribió de su puño y letra, claro, el decisivo tratado de Chaumont contra Napoleón, mencionaremos, cierto que traído por los pelos, su conocido, muy baroniano, y elocuente aunque poco delicado dicho sobre la tumba de Castlereagh, que en verdad murió con escasa popularidad: “Stop, traveller and piss”)

    La opinión pública hispánica de la época, amén de menor, semi irrelevante en política, posiblemente pudiera caracterizarse como inmadura, derrotista y/o conformista, por lo que pronto sería fácil presa de la tergiversación que la mediatizaba en los regímenes autocráticos, la propaganda, traduciéndose en que la historia diplomática española contemporánea haya sido rica en diplomacia secreta porque durante las cuatro décadas de franquismo los asuntos exteriores figurarán entre los que comprensiblemente se hurtaron al conocimiento popular, a la masa ignara, dado el cariz que de manera invariable tomaban para la Dictadura obligada a jugar siempre, aquí sin el cautelar casi, a la defensiva.

    No así desde la Restauración, cuando amén de que los secretos oficiales han sido escasos (cuenta Cavo Sotelo en “Memoria viva de la Transición” que cuando asumió la presidencia en 1981, preguntó a su antecesor cuáles eran los secretos de estado y el dimisionario Suárez, mi paisano abulense, se limitó a entregarle unas cuartillas sacadas de la caja fuerte: eran muy pocos los secretos, al menos los escritos) la práctica diplomática correcta a través del control parlamentario, redujo las libertades de nuestros negociadores.

    La diplomacia secreta y su adenda de la diplomacia regia, instrumento excepcional y subsidiario antes que complementario de la acción de gobierno con el que a título casi singular cuenta y ha ejercido España, ya consagrada por una tradición de décadas, en la que participó Don Juan en unas reuniones con Hassan II, en las que la cordialidad se acentuaba por el humo cómplice de dos empedernidos fumadores, y ahora con Felipe VI, que tiene una interlocución menos cómoda que Juan Carlos I, que era casi “fraternal” en la terminología al uso, pero sí “pragmática” como se la ha calificado en Rabat en alguna ocasión y desde luego suficiente en la diplomacia de las coronas. Aquí sólo una matización de técnica diplomática para el gobierno: la diplomacia regia debe de ser personal, reservada, directa; enviar un mensaje a su homólogo a través del cuerpo diplomático, como se ha hecho, no parece ser en estas tan particulares relaciones, la instancia adecuada y al resultado nos remitimos.

    Hasta que se apruebe una nueva ley de secretos oficiales, actualmente en avanzada pero no culminada tramitación, terminando así con otra de nuestras peculiaridades negativas, ésta desde 1968, se acostumbra a acudir a fuentes extranjeras que en el caso de Gibraltar están en la Official Secrets Act y para Ceuta y Melilla y el Sáhara, en los papeles del Departamento de Estado, publicitados por wikileaks. En la actualidad y salvo en el Sáhara, la diplomacia secreta parece -es secreta- no tener especial relevancia en nuestros contenciosos.

    Hasta el XIX, que marca el fin de la diplomacia clásica, la diplomacia fue esencialmente secreta

    Sólo en Gibraltar y antes de las últimas negociaciones, ”hacia un espacio de prosperidad común”, tuvo lugar una entrevista Borrell-Picardo, mencionada aunque no desvelada, “fue secreta, no consta lo que trataron”, por su sucesora González Laya, que hizo lo mismo aunque abiertamente. Tema, pues, menor. Asimismo menor y ocurrido hace años, pero también referido a Gibraltar y además, entre otros efectos, nos permite entrar en el tema, el fondo de las relaciones con Marruecos, esto es, el Sáhara y Ceuta y Melilla, el “Ballesteros, a former diplomat, ambassador, academic, writer, and so on and so forth, so his words are listened to in Spain”, del Gibraltar News sobre unas declaraciones mías acerca del pretendido paralelismo Gibraltar-Ceuta y Melilla, recogidas en prensa marroquí. No fuí yo el autor de la tesis “estratégica” si no Hassan II, a quien tanto escuché y leí en aquellos inolvidables crepúsculos azules del añorado Rabat.

    Y luego Juan Carlos I, con su expresividad típica, zanjaría el asunto en un periódico inglés: “No está en el interés de España recuperar pronto Gibraltar porque inmediatamente el rey de Marruecos reivindicaría Ceuta y Melilla”… Semanas antes de la RAN, yo advertía que “tendría que ser en verdad un ejercicio de alta diplomacia el que permitiera hacer compatible el fomento de las relaciones con la firmeza en los principios”.

    Y así ha sido, es decir, no lo ha sido en la segunda, fundamental parte de la proposición, en los principios, más allá de algún casi gratuito desaire protocolario, y sobre todo de su vertiente positiva, con una veintena de acuerdos de muy amplio espectro además de un protocolo financiero que conlleva sólidas expectativas, por los que hay que felicitarse, más necesarios todavía tras siete, casi ocho años sin recibir invitación rabatí para sentarse a la mesa de negociaciones. (Otro día les hablaré del túnel en el Estrecho, proyecto que conocí en Rabat en sus orígenes en 1979 y seguí en Madrid).

    El inexplicado -ni ante el parlamento ni con la oposición, ni en su partido, ni siquiera dentro de su gobierno, Podemos no ha asistido a causa de la nueva posición sobre el Sáhara, fuera de un elíptico “la situación era insostenible”- movimiento sanchista ¿sólo suyo o con algún acólito? Y de su motivación, “hasta qué punto es independiente Sánchez de Rabat para soportar el ninguneo”, se preguntan algunos, entre ellos González Pons, futuro titular de Santa Cruz con el PP, a fin de alinearse, inequívocamente, con Rabat sobre el Sáhara (Aprovecho para corregir un error en mi artículo anterior “La técnica diplomática en las controversias territoriales españolas”: no hace veinticuatro años sino cuarenta y cinco, que fui el primer y único diplomático enviado al Sáhara para ocuparme de los 339 compatriotas que allí habían quedado a los que censé, y como estamos en la diplomacia secreta, me quedo ahí, como ya he escrito, quizá una de las mayores operaciones de protección de españoles del XX) Con lo que comporta de carga heterodoxa en su atingencia a la legalidad internacional; al equilibrio en zona hipersensible vecina, con el delicado juego de alianzas y colaterales aspectos económicos; a los derechos humanos; a nuestra responsabilidad histórica, y del que hay que salir cuanto antes, ha pasado la cumbre tal cual fue.

    Y el paraguas de no afectar los espacios de soberanía de la otra parte, declaración de Madrid unilateral y verbal, no significa, no puede implicar nada respecto de Ceuta, Melilla, islas y peñones: Rabat, naturalmente, la omite en el acta, puesto que constituye reivindicación programática e irrenunciable, es histórica e imprescriptible.

    #Marruecos #España #Ceuta #Melilla #Migración #Sahara_Occidental

  • Les 10 crapauds que Pedro Sánchez doit avaler

    Tags : Maroc, Espage, Sahara Occidental, Ceuta, Melilla, UE, migration,

    SOMMET BILATERAL ENTRE LES GOUVERNEMENTS DE L’ESPAGNE ET DU MAROC
    L’État espagnol a une responsabilité juridique, politique et morale au Sahara Occidental en tant que puissance coloniale. Il n’a jamais assumé ses obligations ni respecté les droits légitimes du peuple sahraoui

    L’eurodéputé du PSOE, López Aguilar a récemment déclaré à propos de la célébration de ce sommet bilatéral que « dans les relations avec le Maroc, si vous devez avaler des crapauds, ils sont avalés ». Cette déclaration retentissante reflète clairement le comportement du président du gouvernement espagnol et du PSOE vis-à-vis du Maroc. Quels sont certains de ces crapauds ?

    Crapaud n°1.- Reconnaissance unilatérale de la souveraineté marocaine au Sahara Occidental.

    Cela a été et est l’objectif essentiel du Maroc dans ses relations avec le gouvernement de Pedro Sánchez, comme l’a répété le Premier ministre marocain à toutes ses apparitions. Cela implique non seulement une autre trahison du peuple sahraoui, mais aussi une violation de la légalité internationale et des multiples résolutions de l’ONU qui envisagent la tenue d’un référendum sur l’autodétermination car il s’agit d’une question de décolonisation inachevée. Pedro Sánchez fait cette reconnaissance illégale du Maroc contre la volonté du Congrès des députés espagnol et sans la soumettre à son gouvernement.

    Crapaud n° 2.- Le gouvernement espagnol n’assume pas sa responsabilité en tant que puissance coloniale au Sahara Occidental.

    L’État espagnol a une responsabilité juridique, politique et morale au Sahara Occidental en tant que puissance coloniale. Il n’a jamais assumé ses obligations ni respecté les droits légitimes du peuple sahraoui. Pour aggraver les choses, des membres notables du PSOE, tels que Felipe González, Rodríguez Zapatero, José Bono, Moratinos, López Aguilar et d’autres, sont très actifs en faveur de la violente occupation marocaine du Sahara Occidental, en violation des résolutions du Congrès du PSOE.

    La responsabilité juridique de l’Espagne est clairement établie par la résolution de la Cour nationale, en 2014, présidée par le juge Grande Marlaska.

    Crapaud n° 3.- Ne censurez pas le gouvernement du Maroc dans sa violation permanente des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Pedro Sánchez détourne le regard, tandis que le gouvernement de Mohamed VI réprime sévèrement la population sahraouie dans les Territoires occupés. Arrestations arbitraires, torture dans les prisons marocaines, meurtres, persécutions, condamnations à la réclusion à perpétuité dans des procès sans les garanties procédurales minimales, comme le procès des militants de Gdeim Izik, expulsion du Sahara Occidental de délégations d’organisations de défense des droits de l’homme et de représentants institutionnels, torture des militants sahraouis comme celui subi par Sultana Hayat et sa famille à Boujdour, ne sont que quelques exemples qui ont été dénoncés au Conseil des droits de l’homme à Genève. Pedro Sánchez garde le silence sur tout cela lors de sa visite.

    Crapaud n°4.- Favoriser le pillage des ressources naturelles au Sahara Occidental par le Gouvernement de Mohamed VI.

    Pedro Sánchez favorise ce pillage effectué par le gouvernement marocain au Sahara Occidental en soutenant les accords économiques et de pêche que le Maroc applique illégalement au Sahara Occidental et qui pillent des richesses telles que la pêche, les phosphates, les minerais, les produits agricoles, etc. Des arrêts récents de la Cour de justice de l’Union européenne en 2019 et 2021 établissent que « le Sahara occidental n’appartient pas à la souveraineté marocaine et que les ressources naturelles et économiques de ce territoire appartiennent au peuple sahraoui ». Plusieurs pays européens, dont l’Espagne, ont déposé des appels soutenant le pillage marocain. Pedro Sánchez est silencieux sur ces abus.

    Crapaud n° 5.- Silence de Pedro Sánchez devant la revendication du Gouvernement de Mohamed VI d’étendre la Mer Territoriale dans les eaux du Sahara Occidental à proximité des îles Canaries.

    Les revendications expansionnistes marocaines promouvant l’expansion de la mer territoriale dans les eaux du Sahara Occidental sont un élément de confrontation avec les îles Canaries et introduisent un facteur d’insécurité pour les îles Canaries. Le gouvernement de Mohamed VI a déjà approuvé deux lois qui envahissent les îles Canaries en utilisant illégalement son occupation du Sahara occidental, un territoire sur lequel sa souveraineté n’est pas reconnue par l’ONU, ni par la Cour de justice de l’Union européenne, ni par la Cour internationale de Justice. La faiblesse de Pedro Sánchez à ne pas s’opposer fermement à cette revendication de Mohamed VI est aggravée par la reconnaissance illégale et unilatérale de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Cela ne contribue pas à la tranquillité des îles Canaries,

    Crapaud n ° 6.- Acceptation soumise par Pedro Sánchez du chantage du gouvernement de Mohamed VI dans les relations bilatérales.

    Le chantage marocain, qui utilise en permanence l’émigration comme facteur de négociation, exigeant des compensations inacceptables et ouvrant les portes quand il le juge opportun, est inacceptable. Utilisant la pression migratoire, le désespoir de millions d’Africains vivant dans l’extrême pauvreté est non seulement répréhensible politiquement et moralement, mais reflète également la cruauté du gouvernement marocain à atteindre ses objectifs. De même, leur revendication de souveraineté sur les villes de Ceuta et Melilla est répréhensible, une question qu’ils continueront à utiliser par intermittence.

    Crapaud n° 7.- Le silence de Pedro Sánchez face au prétendu espionnage marocain accédant à ses téléphones portables.

    La nouvelle a été scandaleuse que l’appareil Pegasus, créé en Israël, ait accédé à des informations personnelles à partir des téléphones de Pedro Sánchez et de plusieurs ministres du gouvernement espagnol, ainsi que de journalistes et de personnes liées à la cause sahraouie en Espagne et dans d’autres pays. . Quelles informations avez-vous sur Pedro Sánchez et ses ministres ? Pourquoi Pedro Sánchez reste-t-il silencieux et s’humilie-t-il autant devant le gouvernement de Mohamed VI ? Du point de vue d’un système démocratique et du respect de la loi, cela est intolérable et constitue une agression indicible. Force est de constater que les services marocains de renseignement et d’espionnage sont très actifs en Espagne et notamment aux Canaries.

    Crapaud n° 8.- L’ordre de Pedro Sánchez aux députés espagnols du PSOE de voter contre la condamnation au Parlement européen du gouvernement de Mohamed VI pour les affaires de corruption promues avec le moroccosgate.

    L’audace du gouvernement de Mohamed VI ne connaît pas de limites. Le Parlement européen a été le scénario qui a révélé son « modus operandi » habituel. Corruption pure et simple. L’achat de testaments à grand renfort d’argent aux eurodéputés pour influencer leurs votes a remis en cause la crédibilité de l’institution européenne dans ses relations avec le Maroc (accords économiques, accord de pêche, question du Sahara occidental, pillage des ressources économiques, violation des droits de l’homme au Sahara Occidental, etc.). La réaction énergique du Parlement européen condamnant le gouvernement marocain pour ces pratiques a été immédiate. Dans ce contexte, Pedro Sánchez a ordonné aux députés du PSOE de voter contre la condamnation du gouvernement de Mohamed VI.

    Crapaud n°9.- Offrir au gouvernement marocain la tête de l’ancien ministre des Affaires étrangères Gonzalez Laya pour défendre le cadre onusien de résolution du conflit du Sahara Occidental.

    Le remplacement, décrété par Pedro Sánchez, de l’ancien ministre des Affaires étrangères répond à la demande du gouvernement de Mohamed VI en se positionnant en défense de la légalité internationale dans le conflit du Sahara occidental. C’est une nouvelle humiliation. Le suppléant dans le portefeuille étranger revient à Albares, dont le grand mérite est de se présenter comme « le grand ami du gouvernement de Mohamed VI ». C’est dénigrant d’avoir Albares comme ministre des affaires étrangères avec une adulation permanente de Mohamed VI et de son gouvernement. C’est un véritable pantin au service des intérêts marocains, répétant comme un perroquet les arguments dictés par le Maroc.

    Crapaud n° 10.- Accepter l’humiliation de l’absence de Mohamed VI à ce sommet, car il était en vacances au Gabon.

    Il est incroyable que Pedro Sánchez ait accepté cette rencontre, en l’absence de Mohamed VI, après avoir passé plusieurs années à préparer ce sommet bilatéral. C’est une humiliation non seulement pour sa personne mais aussi pour ce qu’il représente, c’est-à-dire le peuple espagnol. Il y a beaucoup de pantalons baissés et beaucoup d’impolitesse et peu de résultats pratiques en termes d’intérêts des deux pays. La seule chose claire et précise est la trahison du peuple sahraoui que Pedro Sánchez cache dans ses déclarations, mais que le Premier ministre marocain se charge de rappeler à chaque apparition.

    Vous pouvez vous demander

    Quelles sont les raisons cachées pour que Pedro Sánchez accepte ce type de relation avec le gouvernement marocain, qui est non seulement une humiliation pour lui, mais aussi pour le gouvernement espagnol et les hautes institutions de l’État sans être d’accord avec personne ? L’imposition de l’OTAN ? Pression des États-Unis et d’Israël ? La corruption? Des informations sensibles obtenues par espionnage ?

    En tout cas, rien ne justifie cette nouvelle trahison du Peuple Sahraoui qui attend depuis plus de 50 ans que la Légalité Internationale soit remplie et ses droits légitimes, reconnus dans de multiples résolutions des Nations Unies, de pouvoir organiser un Référendum d’Autodétermination et l’accès à l’indépendance sur le territoire du Sahara occidental. Et le plus triste dans cette situation honteuse est qu’elle est menée par un président socialiste et un parti de plus de 140 ans soi-disant défendant les idées de Justice, Solidarité et Progrès Social.

    Canarias7, 03/02/2023

    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental #Ceuta #Melilla #Migration

  • Espagne-Maroc: Premier sommet en huit ans 

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Espagne, migration, Ceuta, Melilla,

    L’Espagne et le Maroc tiennent leur premier sommet depuis huit ans alors qu’ils cherchent à renforcer leurs liens économiques.

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et 12 membres de son cabinet rencontreront leurs homologues à Rabat pour signer jusqu’à 20 accords visant à stimuler le commerce et l’investissement.

    Les deux pays s’appuient sur une trêve diplomatique conclue l’année dernière à la suite de différends sur la migration et le territoire.

    Le Maroc est le plus grand partenaire commercial de l’Espagne avec des échanges commerciaux entre les deux pays d’une valeur de 17 milliards d’euros en 2022.

    Il y a eu des crises diplomatiques régulières entre les deux pays, plus récemment l’assaut par 8 000 migrants de l’enclave nord-africaine espagnole de Ceuta en 2021 après que le Maroc a assoupli les contrôles aux frontières.

    Sanchez a rétabli les relations avec Rabat en mars 2022 après avoir renversé une politique de 40 ans sur le Sahara occidental en soutenant la proposition du Maroc de créer une région autonome.

    L’Espagne compte sur le Maroc pour contrôler la migration des Marocains et des Africains subsahariens cherchant à traverser la frontière la plus méridionale de l’Union européenne.

    En juin dernier, les forces de l’ordre marocaines ont réprimé une tentative de franchissement massif de la frontière vers Melilla, l’autre enclave nord-africaine de l’Espagne, dans un mouvement qui a fait au moins 23 morts et des dizaines de blessés.

    Une enquête sur cet incident reste ouverte, mais Madrid a salué une baisse générale du nombre de migrants, à la fois vers l’archipel espagnol et via la route de la Méditerranée occidentale.

    Les arrivées illégales aux îles Canaries ont chuté de 30% en 2022 par rapport à l’année précédente, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

    Le parti socialiste de Sanchez a récemment voté contre une résolution au Parlement européen demandant au Maroc d’améliorer son bilan en matière de liberté de la presse.

    Juan Fernando Lopez, député européen du Parti socialiste, a déclaré que des compromis étaient parfois nécessaires pour entretenir des relations cordiales avec un voisin, arguant que « si vous devez avaler un crapaud, vous l’avalez ».

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    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental