Étiquette : Ceuta

  • Maroc-Ceuta : Le mystère des dauphins morts, quelle est la cause de ce massacre ?

    Le CECAM signale la découverte d’un autre cétacé sans vie à Fuente Caballos que les troupes GEAS de la Guardia Civil ont été chargées de retirer de la mer et d’Athisa pour sa collecte.

    Moins de 24 heures après que le Centre d’études et de conservation des animaux marins de Ceuta (CECAM) a dénoncé le massacre perpétré en une seule journée contre la faune marine, au cours duquel huit dauphins et un baleineau de globicéphale ont été retrouvés morts et présentant des signes de violence, ses militants sont revenus à la charge pour dénoncer l’apparition d’un autre cétacé sans vie sur la plage de Fuente Caballos.

    A cette occasion, les membres du Groupe Spécial d’Activités Subaquatiques de la Garde Civile (GEAS) ont été chargés de récupérer le dauphin dans l’eau et de le déposer sur la rive en attendant l’arrivée de la société concessionnaire de la gestion des animaux morts, Athisa, pour la collecte et le traitement ultérieur.

    Le spécimen, qui a été examiné par la CECAM et les autorités compétentes, présente plusieurs trous et une fente plus profonde. On ignore ce qui a pu causer cette nouvelle tragédie, qui s’ajoute au mystère des autres dauphins morts qui ont été trouvés à Ceuta. Tout le monde se pose la même question : quelle est la cause de ce massacre ?

    Pêcheurs marocains, filets, impacts avec les bateaux ?

    La présence de bateaux de pêche marocains dans les eaux où un autre animal a été retrouvé à la dérive dimanche, bien qu’ils transportent des engins de pêche agressifs pour l’environnement marin, n’est pas concluante et il n’y a pas de preuve pour les incriminer en principe – ce qui ne veut pas dire que cette preuve peut fonctionner entre les mains des autorités.

    D’autres avis soulignent que ces dauphins auraient pu subir des impacts contre des bateaux et ne pas être victimes des filets utilisés par les bateaux marocains pour pêcher dans les eaux de Ceuta.

    Le confinement dû à l’état d’alerte et l’absence de personnes dans la mer ont permis d’observer ces magnifiques animaux aquatiques dans des zones auparavant inimaginables et très proches des rivages. Ce spectacle de la nature a désormais laissé place à un cortège de décès qui entache de tristesse les côtes de la ville autonome.

    El Faro de Ceuta, 20 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, dauphins,

  • La Verdad de Ceuta : « Extorsions et menaces en provenance du Maroc »

    Le Maroc ne change pas et ne changera pas, il continue à utiliser les menaces et l’extorsion pour tenter d’atteindre ses objectifs. La dernière du pays voisin est que, apparemment, il ne veut pas ouvrir la frontière d’ici 27 ans, une décision unilatérale, comme il a l’habitude d’agir et continuera à agir tant que les pays extorqués continueront à le permettre et à se plier à ses prétentions.

    Les autorités compétentes devraient commencer à montrer au Maroc que les menaces et les extorsions ne mènent nulle part.

    L’Espagne, et donc Ceuta, doit cesser de regarder vers le Maroc et freiner les agissements le soi-disant pays voisin, car tout voisin qui se respecte collabore avec le reste de ses voisins, et dans ce cas, le Maroc agit comme le voisin squatteur typique qui ne cherche qu’à créer une mauvaise atmosphère et à créer des troubles en extorquant et en menaçant jusqu’à ce que, comme je le dis, soit arrêté.

    Commençons à élaborer et à appliquer des politiques axées sur nos intérêts, en oubliant le squatter d’à côté. Arrêtons d’injecter de grosses sommes d’argent au Maroc, comme le fait allègrement le gouvernement espagnol. Si le Maroc veut de l’aide, qu’il se comporte bien, qu’il respecte la coexistence et qu’il cesse une fois pour toutes de proférer des menaces.

    En outre, je suis sûr que la fermeture de la frontière pendant 27 ans serait une chose positive pour Ceuta, l’Espagne et l’Europe, car pour la pauvreté, la criminalité et la racaille que le roi Mohammed VI maintient dans les villes les plus proches de la ville autonome, il serait préférable qu’elle soit fermée, mais pas seulement pendant 27 ans, mais pour toujours et à jamais.

    La Verdad de Ceuta, 19 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Ceuta, fermeture des frontières,



  • Maroc-Espagne : Un cadavre retrouvé sur une plage à Ceuta, il s’agit peut-être d’un Français

    Il s’agit du corps d’un sexagénaire, ce qui déboussole les autorités espagnoles, qui penchent pour un drame lié à la migration.

    Le corps sans vie d’un homme d’une soixantaine d’années porteur « d’une pièce d’identité française » a été découvert dimanche matin sur une plage de l’enclave espagnole de Ceuta.

    La Garde civile a expliqué qu’il s’agissait d’un « homme d’environ 60 ans avec une pièce d’identité française, découvert sans vie » sur la plage de Benzu, à proximité de la frontière avec le Maroc. L’homme « était encore vêtu de vêtements de ville et portait une palme » à un pied.

    Vérification de la pièce d’identité
    En raison de ces détails, « nous supposons qu’il venait du Maroc » à la nage mais cela n’a pas encore été confirmé, tout comme la cause exacte du décès, qui semblait récent en raison de l’état du corps, a-t-il expliqué.

    « Nous considérons que le document d’identité que nous avons lui appartient », a-t-il précisé, soulignant que la police judiciaire enquête pour « vérifier que ce document est authentique ».

    Un cas « atypique » vu son âge
    Ceuta et Melilla, l’autre enclave espagnole située sur la côte marocaine, seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, et sont régulièrement le théâtre de tentatives de migrants de franchir en force les clôtures.

    Le cas du corps présumé français « est assez atypique », a reconnu le porte-parole notamment en raison de son âge car les migrants qui tentent le passage sont généralement âgés de 20-30 ans.

    Interrogé sur l’éventualité d’un lien avec le narcotrafic, très développé entre les côtes marocaines et espagnoles, le garde civil a estimé que cela n’aurait « pas beaucoup de sens ».

    Le Républicain Lorrain, 4 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Ceuta, Maroc, migration,

  • Ceuta : capture d’un drone provenant du Maroc avec du haschich

    Interpellation d’un drone chargé de haschisch dans la région de Tarajal

    Le drone est tombé au sol et transportait une charge d’un kilo de cette drogue qui était entrée à Ceuta depuis le Maroc.

    Le business des narco-drones ne s’arrête pas. La fermeture de la frontière qui sépare Ceuta du Maroc a alimenté le trafic de haschisch des deux côtés, et malgré la récente opération menée par la Garde civile et la Police nationale qui a démantelé un groupe organisé destiné à faire passer la drogue par cette voie aérienne, les tentatives de commettre ce crime continuent.

    Tôt ce matin, un drone a été saisi avec une cargaison de haschisch d’environ un kilo. Il a été déposé dans les entrepôts de Tarajal, où l’ascenseur contenant la substance narcotique a été trouvé. Les agents de sécurité ont signalé la découverte à la police nationale. Maintenant va commencer la deuxième partie de cet événement, en essayant de récupérer des informations pour connaître quelques données valables pour les chercheurs responsables d’aller au-delà de la simple saisie. Il n’y a pas eu d’arrestation.

    Précisément ce vendredi saint passé, la Garde civile a récupéré un autre drone précipité dans l’environnement d’Arcos Quebrados, procédant à l’arrestation d’une personne pour le délit de désobéissance et de résistance qui n’a pas pu être liée à l’ascenseur mais qui était sur les lieux avec un téléphone portable avec GPS qui a été responsable de la destruction en le jetant au sol.

    Le trafic de haschisch entre les frontières est canalisé par la mer, avec l’utilisation de ce que l’on appelle les moteurs humains ou en utilisant des bateaux et en exploitant des techniques comme l’ancrage, mais aussi avec ce passage alternatif qui utilise des drones qui, dans de nombreuses occasions, sont si spécialisés qu’ils peuvent transporter d’importantes charges de drogue. Ces liens opèrent des deux côtés de la frontière pour faire entrer du haschisch à Ceuta et faire sortir des pilules au Maroc.

    En plus des interventions réalisées dans notre ville, de l’autre côté, au Maroc, nous avons également procédé à la saisie de matériel et à la saisie de haschisch. L’entreprise, malgré les coups, continue à fonctionner.

    El Faro de Ceuta, 5 avr 2021

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  • Espagne: un cadavre, présumé français, découvert sur une plage de Ceuta

    Le corps sans vie d’un homme d’une soixantaine d’années porteur «d’une pièce d’identité française» a été découvert dimanche matin sur une plage de l’enclave espagnole de Ceuta.

    Il s’agit d’«un homme d’environ 60 ans avec une pièce d’identité française, découvert sans vie» vers 10 heures du matin sur la plage de Benzu, à proximité de la frontière avec le Maroc, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la Garde civile.

    L’homme «était encore vêtu de vêtements de ville et portait une palme» à un pied, a-t-il précisé. En raison de ces détails, «nous supposons qu’il venait du Maroc» à la nage mais cela n’a pas encore été confirmé, tout comme la cause exacte du décès, qui semblait récent en raison de l’état du corps, a-t-il expliqué.

    «Nous considérons que le document d’identité que nous avons lui appartient», a-t-il précisé, soulignant que la police judiciaire enquête pour «vérifier que ce document est authentique».

    Des migrants venus du Maroc tentent régulièrement de rejoindre par la mer l’enclave espagnole de Ceuta, séparée du Maroc par une immense barrière de sécurité.

    Un migrant, probablement Marocain, a d’ailleurs réussi à passer à la nage dans la nuit de samedi à dimanche et a été hospitalisé du côté espagnol en état d’hypothermie, a précisé le porte-parole.

    Mis à part ce cas, la nuit de samedi à dimanche «a été une nuit avec très peu de pression migratoire» et aucun autre passage n’a été recensé, selon la même source.

    Ceuta et Melilla, l’autre enclave espagnole située sur la côte marocaine, seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, et sont régulièrement le théâtre de tentatives de migrants de franchir en force les clôtures.

    Le cas du corps présumé français «est assez atypique», a reconnu le porte-parole notamment en raison de son âge car les migrants qui tentent le passage sont généralement âgés de 20-30 ans.

    Interrogé sur l’éventualité d’un lien avec le narcotrafic, très développé entre les côtes marocaines et espagnoles, le garde civil a estimé que cela n’aurait «pas beaucoup de sens».

    Le Maroc a décidé de suspendre à compter de mardi à minuit et jusqu’à nouvel ordre tous les vols de passagers vers et en provenance de l’Espagne et la France, afin d’endiguer la progression de la pandémie de Covid-19. Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi qu’il aiderait à rapatrier 3000 de ses citoyens bloqués au Maroc par cette mesure.

    Le Figaro, 4 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Ceuta, Maroc, coronavirus, covid 19, pandémie, fermetures des frontières, suspension des vols,

  • Espagne : un cadavre porteur d’une pièce d’identité française découvert sur une plage de Ceuta

    L’homme était âgé d’une soixantaine d’années. Les enquêteurs pensent qu’il était parti du Maroc à la nage vers l’enclave espagnole. La pièce d’identité est en cours d’expertise.

    Le corps sans vie d’un homme d’une soixantaine d’années porteur « d’une pièce d’identité française » a été découvert dimanche matin sur une plage de l’enclave espagnole de Ceuta, fait savoir la Garde civile. Il s’agit d’« un homme d’environ 60 ans avec une pièce d’identité française, découvert sans vie » vers 10 heures du matin sur la plage de Benzu, à proximité de la frontière avec le Maroc, indique un porte-parole de la Garde civile. L’homme « était encore vêtu de vêtements de ville et portait une palme » à un pied, a-t-il précisé.

    En raison de ces détails, « nous supposons qu’il venait du Maroc » à la nage mais cela n’a pas encore été confirmé, tout comme la cause exacte du décès, qui semblait récent en raison de l’état du corps, a-t-il expliqué. « Nous considérons que le document d’identité que nous avons lui appartient », a-t-il précisé, soulignant que la police judiciaire enquête pour « vérifier que ce document est authentique ». Des migrants venus du Maroc tentent régulièrement de rejoindre par la mer l’enclave espagnole de Ceuta, séparée du Maroc par une immense barrière de sécurité.

    Un cas « assez atypique »

    Un migrant, probablement Marocain, a d’ailleurs réussi à passer à la nage dans la nuit de samedi à dimanche et a été hospitalisé du côté espagnol en état d’hypothermie, a précisé le porte-parole. Mis à part ce cas, la nuit de samedi à dimanche « a été une nuit avec très peu de pression migratoire » et aucun autre passage n’a été recensé, selon la même source.

    Ceuta et Melilla, l’autre enclave espagnole située sur la côte marocaine, seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, et sont régulièrement le théâtre de tentatives de migrants de franchir en force les clôtures. Le cas du corps présumé français « est assez atypique », a reconnu le porte-parole notamment en raison de son âge car les migrants qui tentent le passage sont généralement âgés de 20-30 ans.

    Interrogé sur l’éventualité d’un lien avec le narcotrafic, très développé entre les côtes marocaines et espagnoles, le garde civil a estimé que cela n’aurait « pas beaucoup de sens ». Le Maroc a décidé de suspendre à compter de mardi à minuit et jusqu’à nouvel ordre tous les vols de passagers vers et en provenance de l’Espagne et la France, afin d’endiguer la progression de la pandémie de Covid-19. Le gouvernement espagnol a annoncé mercredi qu’il aiderait à rapatrier 3000 de ses citoyens bloqués au Maroc par cette mesure.

    Le Parisien, 4 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Ceuta, fermeture des frontières, covid 19, coronavirus, pandémie,



  • Espagne-Maroc : Madrid convoque l’ambassadrice du Maroc suite aux déclarations d’El-Othmani sur Ceuta et Melilla

     

    Le gouvernement espagnol a convoqué en urgence lundi l’ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, pour lui demander des clarifications sur les déclarations du Premier ministre marocain, Saadeddine El-Othmani, dans lesquelles il a estimé que Ceuta et Melilla «sont des villes marocaines», a rapporté Europa Press.

    La secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Cristina Gallach, a informé l’ambassadeur que l’exécutif espagnol «attend de tous ses partenaires le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale» de l’Espagne, comme le rapporte le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères ibérique, Cristina Gallach a «réclamé des clarifications à propos des déclarations du Premier ministre marocain». Saadeddine El-Othmani a défendu ce week-end que les deux enclaves espagnoles «sont marocaines».

    Dans un entretien avec la chaîne Sharq News, repris par les médias marocains, ElOthmani a reconnu que par rapport aux deux enclaves espagnoles «le statu quo a duré cinq ou six siècles». En ce sens, il a considéré que «le jour viendra où nous rouvrirons le dossier de Ceuta et Melilla».

    Les propos du Premier ministre marocain ont suscité les critiques de plusieurs partis politiques en Espagne, dont le chef du Parti populaire (PP), Pablo Casado, qui a exhorté le gouvernement espagnol à «répondre immédiatement», car la souveraineté espagnole des deux villes et l’intégrité territoriale nationale «est inaliénable».

    Le parti Vox a également exigé une «réponse énergique» et a critiqué la «lâcheté» du gouvernement devant les «revendications expansionnistes de la tyrannie marocaine», qui «constituent un danger» pour la souveraineté espagnole.

    «L’ennemi sent la peur et la lâcheté de ce gouvernement», a déclaré Vox dans un message publié sur Twitter, repris par Europa Press.

    #Maroc #Espagne #Ceuta #Melilla #SaharaOccidental 

  • Signes de guerre économique entre le Maroc et l’Espagne

    Des articles de presse ont mis en garde contre la possibilité d’une guerre économique sans précédent entre le Maroc et l’Espagne, après les mesures prises par les autorités marocaines pour empêcher les activités de contrebande, en suspendant définitivement le commerce via les points de passage de Ceuta et Melilla.

    Madrid a récemment annoncé l’imposition d’une amende de 700 $ aux camions entrant sur le territoire espagnol avec plus de 200 litres de carburant. Cependant, il semble ne surveiller que les véhicules originaires du Maroc.

    Le journal marocain Akhbarna a rapporté que ces mesures coïncidaient avec une période d’exportation intensive de produits agricoles marocains vers l’Europe, causant des pertes massives aux compagnies maritimes internationales et affectant les délais de livraison pour les acheteurs.

    Selon les informations, le Maroc a répondu en annonçant une nouvelle mesure qui oblige les camions espagnols à soumettre un contrat de partenariat à une entreprise marocaine pour obtenir l’autorisation de traverser le territoire africain.

    En cas de violation de la nouvelle réglementation, les véhicules espagnols seront confisqués au port de Tanger Med. La décision est entrée en vigueur mardi 27 octobre.

    Source : Monitor do Oriente, 29 oct 2020

    Tags : Maroc, Espagne, guerre économique, Ceuta, Melilla, camions de transport, routiers,