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  • Algérie : Les alléas du marché noir des devises. Des faux dinars

    Tags : Algérie, faux dinars, marché noir de devises, change,

    Mohamed, détenu en Algérie pour de faux dinars: Virginie, sa compagne courcelloise, sort du silence

    Virginie, la compagne de Mohamed Hamani détenu en Algérie pour de faux billets, témoigne. La dernière fois qu’elle lui a parlé, c’était le 2 mars, son compagnon lui a annoncé qu’il devait rester en prison. « Nos vacances ont viré au cauchemar. »

    Virginie Perin, 43 ans, revient sur l’enfer qu’elle vit actuellement. La dernière fois qu’elle a parlé à son compagnon Mohamed Hamani, remonte au 2 mars dernier, quand il lui a annoncé qu’il devait rester en prison… en Algérie. « Nous pensions passer de belles vacances, mais elles ont viré au cauchemar. »

    C’est le 23 février dernier que Mohamed, sa compagne et son fils embarquent depuis l’aéroport de Charleroi destination Alger. Mohamed veut faire connaitre son pays d’origine à sa famille. Il a même le projet d’y acheter une petite maison de vacances. Avant leur départ, le 3 février 2023, le couple se rend dans un bureau de change à proximité de la Grand-Place de Bruxelles. Ils y retirent pour 1500 euros en dinars algériens. « Les billets sont sortis de la machine. Ils étaient neufs » se souvient Virginie Perrin. L’opération a été effectuée depuis leurs comptes bancaires respectifs en Belgique. De manière officielle et en toute légalité. Comme l’attestent les bordereaux de change et les extraits de compte de l’opération dont nous avons obtenu copie.

    Peu avant de rentrer en Belgique, Mohamed Hamani se rend dans une banque à Chlef pour effectuer des démarches administratives. « J’étais avec mon fils dans la voiture en train d’attendre, lorsqu’il m’a dit qu’il y avait un souci. Que certains billets étaient faux. Je sais désormais que c’est pour un montant total d’une cinquantaine d’euros ». La banque décide d’appeler la police. Mohamed est embarqué pour audition puis placé en garde à vue. Le lendemain, le 2 mars, c’est le jour du vol retour. C’est aussi ce jour-là que Mohamed Hamani comparait en audience. « Mon mari m’a demandé de préparer sa valise, au cas où ». Ce sera son dernier contact téléphonique avec lui.

    #Algérie #Belgique #Faux_dinars

  • Algérie : Taux de change des principales devises ce 31 août

    Algérie : Taux de change des principales devises ce 31 août

    Algérie, change, devises, euro, dollar, dinar,

    Voici le taux de change des principales devises sur le marché interbancaires des changes d’Alger pour la journée du mercredi 31 août.

    Source : Banque d’Algérie

    #Algérie #Devises

  • Le dollar sous pression

    Etats-Unis, dollar, change, devises, yen,

    Le dollar continuait de faiblir face au yen vendredi pour la deuxième séance consécutive, la déception du marché après le PIB américain poussant les investisseurs vers la devise japonaise, en petite forme depuis plusieurs mois.

    Vers 19H15 GMT, le dollar perdait 0,66% à 133,39 yens, un sommet depuis près d’un mois et demi pour la devise japonaise.
    Vis-à-vis de l’euro également, le billet vert perdait un peu de terrain à 1,0218 dollar pour un euro (-0,21%).

    Le dollar index, qui compare le billet vert face aux principales monnaies, se repliait de 0,41% à 105,91 points.

    “Les principales questions des dernières 24 heures étaient : est-ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) a changé de cap mercredi? Et est-ce que les Etats-Unis sont en récession?”, se demandait Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank.

    Cours de vendredi Cours de jeudi
    ———————————-
    19H15 GMT 21H00 GMT
    EUR/USD 1,0218 1,0197
    EUR/JPY 136,30 136,92
    EUR/CHF 0,9731 0,9738
    EUR/GBP 0,8398 0,8372
    USD/JPY 133,39 134,27
    USD/CHF 0,9522 0,9549
    GBP/USD 1,21671,2180.

    (APS)

    #Dollar #Etats_UNis #Finances #Change #Devises

  • Algérie. Taux de change du dinar au marché parallèle et officiel

    Algérie, dinar, change, devise, marché officiel, marché parallèle,

    Djalia-dz vous fait découvrir le Taux de change du dinar algérien (DZD) face aux devises (euro / dollar) sur le marché parallèle et les cours sur le marché officiel pour ce 29 juillet 2022.

    La monnaie unique européenne a connu connu une baisse par rapport au dollar américain suite à la crise de gaz et la guerre en Ukraine

    Devise sur le marché parallèle
    Le l’euro s’échange contre 208.00 dinars algériens à l’achat et contre 210.00 dinars algériens à la vente. Alors qu’ils échangent le dollar unique contre 203.00 dinars algériens à l’achat et contre 205.00 dinars algériens à la vente.

    Devise sur le marché officiel
    L’euro s’échange contre 148.76 dinars algériens à l’achat et contre 148.83 dinars algériens à la vente.

    Le dollar américain s’achète à 145.61 dinars algériens et se vend à 145.63 dinars algériens

    Les autres monnaies sur le marché parallèle
    La monnaie du Royaume-Uni s’achète à 242.00 dinars algériens et se vend à 245.00 dinars algériens. Tandis que le dollar canadien s’est stabilisé à 150.00 dinars algériens à l’achat et 153.00 dinars algériens à la vente. Le franc suisse a observé une légère hausse sur le marché noir des devises et s’est fixé à 204.00 dinars algériens à l’achat et 207.00 dinars algériens à la vente.

    Source : Djalia.dz, 29/07/2022

    #Algérie #Devises #Euro #Dollar

  • Algérie: Les réserves de change dans une position confortable

    Algérie, Maroc, devises, change, euro, dollar,

    Par : Hamid Mechri

    L’euro a récemment chuté jusqu’à atteindre la parité avec le dollar, entraînant risque d’inflation et perte d’attractivité. Ces conséquences se répercutent diversement sur les économies de monde, qui utilisent ces deux monnaies dans le commerce international.

    Il y a donc des gagnant et des perdant de cette parité entre le billet vert et la monnaie unique européenne, situation inédite qui se produise pour la première fois en 20 ans, mais quelles sont les conséquences exactes sur l’Algérie ?

    Pour notre pays, dont les revenus les plus importants proviennent de la vente des hydrocarbures, dont les cours sont côtés en dollars, donc des bénéfices vont augmentés, ce qui est une bonne nouvelle, selon le professeur en économie, Dr. Slimane Nacer.

    « Quant aux répercussions de l’événement sur l’économie algérienne, comme certains s’en demandent, je pense qu’elles se manifestent sous deux aspects ; Une légère amélioration du pouvoir d’achat de l’Algérie en ce qui concerne les importations, c’est-à-dire les achats de l’étranger, car la plupart de nos exportations sont des hydrocarbures que nous vendons en dollars, et la plupart de nos importations vers l’Union européenne, nous les payons en euros », a-t-il expliqué.

    « Donc on touche des revenus taxés avec une monnaie forte et on paie avec une monnaie en chute de valeur », a-t-il poursuivi, soulignant toutefois qu’il s’agit d’une « légère amélioration », car « ce n’est pas dans une large mesure ».

    Pour la deuxième raison, d’après Slimane Nacer, il s’agit des « réserves de change du pays, qui se trouvent dans une position plus sûre car la majeure partie est labellisée en dollars ».

    Il a ajouté que les réserves de change de l’Algérie connaissent « une reprise et une force récemment, et elles pourraient continuer à se renforcer, tant qu’il y aura une forte demande d’énergie, qui est principalement tarifée en dollars à l’échelle mondiale ».

    Cette tendance se maintiendra et augmentera tant que l’opération militaire russe en Ukraine est toujours d’actualité.

    En plus du fait que le dollar est devenu une monnaie refuge compte tenu des conditions économiques actuelles dans le monde, ce qui augmente la demande mondiale sur le billet vert, a analysé Dr. Slimane Nacer.

    « Mais la situation de l’euro reste instable et n’est pas nécessairement en baisse, surtout après que la Banque centrale européenne a décidé de relever les taux d’intérêt de 50 points de base (soit 0,5 %) pour la première fois depuis 2011, ce qui pourrait conduire à une amélioration du taux de change de l’euro au cours des prochains jours », a-t-il fait noter.

    Jeudi 21 juillet, l’institution monétaire de l’Union européenne a augmenté ses trois taux directeurs de 50 points de base chacun. Elle a également approuvé un nouveau mécanisme permettant d’acheter des obligations de pays en difficulté. Des mesures qui visent à limiter la flambée des prix dans l’ensemble des Etats membres.

    En plus des pays qui ont comme monnaie l’euro, les pays qui utilisent le franc CFA – directement indexé sur l’euro à parité fixe – sont aussi touchés par la dépréciation.

    Le Maroc subit également de plein fouet les variations de l’euro.

    En effet, la chute brutale de l’Euro devrait encore alourdir le déficit commercial du Royaume chérifien déjà en difficultés financières.

    L’économie marocaine sera fortement affectée par la parité des deux monnaies, l’euro et le dollar, a analysé l’économiste marocain Omar El Kettani, qui a cité les conséquences de la parité euro-dollar pour les Marocains.

    « L’essentiel du commerce du Royaume dépend du dollar, ce qui signifie que nos importations seront effectuées à un coût élevé par rapport au passé », a-t-il expliqué dans une déclaration faite au site « Achkayen.com ».

    L’analyste économique a ajouté que les prix élevés sont dus au fait que le volume des importations du Maroc est supérieure à ses exportations, ce qui aggrave encore la situation, prévoyant que les citoyens supportent une grande partie de ce désastre économique.

    L’interlocuteur a fait observer que cela se produit à la lumière d’un déficit budgétaire du Maroc de 50 %, ajoutant que le recours à la dépréciation du dirham est dangereux et sera à son tour affecté négativement.

    Il a souligné également que les interventions de la Banque centrale du Maroc en vue de maintenir la valeur du dirham vont également s’affaiblir, compte tenu de la conjoncture actuelle.

    El Kettani a tenu pour responsable le gouvernement marocain qui, selon lui, essaie de faire oublier au citoyen qu’il y a une crise, soulignant qu’il est temps pour le gouvernement de suivre une politique d’austérité.

    E-Bourse, 23/07/2022

    #Algérie #Devises #Euroe #Dollar #Maroc #Exportations #Importations #Change

  • L’euro se redresse après la réouverture du gaz par la Russie

    Russie, Gaz, euro, change, devise,

    Résumé
    -La reprise des flux de gaz en Russie soulève l’euro
    -La BCE devrait relever ses taux d’au moins 25 points de base.
    -La décision sur les taux de la BCE est attendue à 1215 GMT
    -Les prix du pétrole brut américain s’échangent sous les 100 dollars le baril

    LONDRES, 21 juillet (Reuters) – Les marchés boursiers se sont détendus jeudi alors que la reprise de l’approvisionnement en gaz russe vers l’Europe a fait grimper l’euro avant la première hausse des taux d’intérêt prévue par la Banque centrale européenne depuis plus de dix ans afin de juguler l’inflation.

    Le flux de gaz russe a repris vers l’Allemagne après une panne de 10 jours, ce qui a permis d’apaiser les inquiétudes de l’Europe en matière d’approvisionnement, et de dissiper les craintes quant aux retombées sur l’économie.

    L’euro a légèrement progressé, s’éloignant davantage de la parité de la semaine dernière contre le billet vert, la reprise étant soutenue par les attentes d’une forte hausse des taux de 50 points de base de la BCE.

    Le président russe Vladimir Poutine a prévenu que les approvisionnements pourraient être réduits davantage, voire cesser, ce qui a incité l’UE à demander à ses membres de réduire leur consommation.

    « Les marchés européens vont être tirés et poussés par l’humeur de Poutine », a déclaré Michael Hewson, stratège en chef des marchés chez CMC Markets.

    Les marchés cherchent à savoir de combien la BCE va augmenter les taux d’intérêt jeudi à 1215 GMT, une hausse de 25 points de base étant déjà prévue, a déclaré Hewson.

    Les traders attendent également les détails d’un outil de la BCE visant à contenir le stress sur les marchés obligataires, rendu d’autant plus urgent par l’effondrement du gouvernement italien, l’un des pays les plus endettés de la zone euro.

    Spreads italiens et dette/PIB

    Les hausses de taux de la Réserve fédérale américaine la semaine prochaine et de la Banque d’Angleterre en août sont également bien anticipées à l’heure actuelle, a déclaré M. Hewson.

    L’indice STOXX (.STOXX) des 600 entreprises européennes était en baisse de 0,4 %. L’indice boursier MSCI All-Country (.MIWD00000PUS) a reculé de 0,14%.

    Les obligations italiennes ont été fortement vendues après l’effondrement du gouvernement de Mario Draghi dans la troisième économie de la zone euro.

    Nadège Dufosse, responsable de la stratégie cross-asset chez Candriam, a déclaré que l’agitation politique en Italie mettait davantage de pression sur la BCE pour qu’elle dispose de son outil dit anti-fragmentation afin de plafonner les rendements obligataires et de rassurer les marchés.

    « Je pense qu’elle devra tenir ses promesses sur ce point, je pense que c’est le principal risque aujourd’hui. Elle doit convaincre les investisseurs qu’elle sera efficace », a déclaré M. Dufosse.

    Après la dernière série de hausses de taux, les investisseurs tenteront d’évaluer si l’économie se dirige vers un atterrissage en douceur ou brutal, à mesure que les coûts d’emprunt plus élevés sont absorbés, a-t-elle ajouté.

    « Ce sont les attentes pour le quatrième trimestre ou l’année prochaine qui peuvent vraiment déterminer la tendance du marché. Pour l’instant, nous n’avons pas la réponse et nous devons simplement être très pragmatiques », a déclaré Mme Dufosse.

    Contrairement à la tendance, la Banque du Japon a laissé sa politique monétaire inchangée jeudi, comme prévu, et a légèrement relevé ses prévisions d’inflation. Le yen est resté stable à 138,37 par dollar.

    Les contrats à terme du Nasdaq 100 ont baissé de 0,25% et ceux du S&P 500 de 0,2%. Les résultats de Blackstone, Dow Chemical, Philip Morris International, Twitter et American Airlines étaient attendus jeudi.

    NUAGES DE CHINE

    Les indices de Wall Street se sont redressés au cours de la nuit, mais même les résultats meilleurs que prévu de Tesla après les heures d’ouverture n’ont pas permis de maintenir l’ambiance positive lors de la session asiatique.

    L’indice MSCI le plus large des actions Asie-Pacifique hors Japon (.MIAPJ0000PUS) a baissé de 0,1% et le Nikkei japonais (.N225) a gagné 0,4%.

    L’incertitude qui pèse sur la croissance chinoise en raison des contrôles stricts de la COVID-19 et les nouvelles inquiétudes concernant le marché immobilier en difficulté assombrissent également les perspectives de la demande mondiale.

    Les produits de base sensibles à la croissance, tels que le cuivre et le minerai de fer, ont glissé et, cette semaine, les banques chinoises et les valeurs immobilières ont été touchées par les emprunteurs qui ont boycotté les paiements hypothécaires pour des maisons inachevées.

    « Les prêts hypothécaires en souffrance ont doublé au cours de la semaine, et (…) les acheteurs potentiels attendent une baisse générale des prix des logements pour le marché immobilier, y compris les projets achevés », ont déclaré les analystes d’ING dans une note aux clients jeudi.

    « Cela est négatif même pour les promoteurs riches en liquidités ».

    Le yuan chinois était légèrement plus ferme à 6,7664 pour un dollar. Contre les autres devises, le billet vert s’est stabilisé après avoir plongé en début de semaine. Le dollar australien a acheté 0,68650 dollar.

    Le rendement de référence du Trésor à 10 ans s’est maintenu à 3,0415 %, en dessous du rendement à 2 ans de 3,2359 %, un signal du marché qui présage souvent une récession.

    Les prix du pétrole ont baissé pour la deuxième session consécutive, les préoccupations concernant la demande l’emportant sur l’offre mondiale restreinte, après que les données du gouvernement américain ont montré une consommation d’essence tiède pendant la saison estivale de conduite.

    Le Brent a baissé de 2,25% à 104,50 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate américain a baissé de 2,6% à 97,32 dollars le baril.

    Reuters

    #Russie #Gaz #Euro #Change

  • Chute vertigineuse de l’euro: Quel avantage pour l’Algérie ?

    Chute vertigineuse de l’euro: Quel avantage pour l’Algérie ?

    Algérie, devises, change, euro, dollar, Ukraine, Russie, Union Européenne, gaz,

    Par Mohamed Kouini

    C’est la dégringolade la plus brutale jamais connue par la monnaie unique européenne depuis 2022. Après avoir atteint la parité avec le dollar, l’euro a plongé ce mercredi encore, dépassant toutes les prévisions les plus pessimistes. Le dollar américain valait plus d’un euro, une situation inédite depuis la création de la monnaie européenne en 2000.

    Mardi, la valeur du billet vert était de 1,01 dollar pour un euro, soit une perte de 22% de sa valeur en un an. Un taux qui risque encore de s’élever ces jours ci, en raison de certains facteurs liés aux marchés américains et la volonté de la Réserve fédérale américaine de soutenir encore davantage le dollar.

    Pour les experts, cette situation s’explique surtout par les inquiétudes du marché sur l’émergence d’une crise énergétique majeure sur le Vieux continent, notamment avec les nouvelles tensions sur le gaz russe et les travaux de maintenance sur le gazoduc Nord Stream 1.

    L’Europe est entrain de faire les frais de son soutien aveugle aux Etats-Unis au détriment de ses intérêts nationaux dans le conflit en cours en Ukraine.

    Cette situation alimente notamment les craintes de récession économique en Europe. Un simple arrêt de quelques jours des livraisons de gaz russes causerait une récession dans toute la zone euro. Les dégâts seraient incalculables, selon les experts, qui pensent que la zone euro connaîtra trois trimestres consécutifs de contraction de l’économie.

    L’une des conséquences serait que la Banque centrale européenne (BCE) aura à faire face à une inflation galopante et la politique monétaire sera des plus difficiles pour éviter les déséquilibres sociaux.

    Actuellement, les investisseurs achètent en masse du dollar, devenu valeur refuge, et profitent au maximum de cette situation. La Réserve fédérale américaine (Fed) veut poursuivre ses hausses des taux, alors que les chiffres de l’emploi publiés ce vendredi ayant montré que l’économie des Etats-Unis résiste mieux.

    Qu’en est-il pour l’Algérie avec la chute de la valeur de l’euro ? Pour les analystes, c’est tout bénef pour le pays qui importe 60% de ses besoins en euros depuis l’Union européenne. En 2021, elle a importé pour 13 milliards d’euros soit près de 17 milliards de dollars. Si la dépréciation de l’euro continue encore, cela va permettre à l’Algérie et ses importateurs de réaliser de fortes économies en devises. C’est encore le Trésor public qui sera soulagé avec la baisse de la facture des importations algériennes depuis l’Union européenne. Le Trésor public compte ses recettes et ses dépenses en dollar.

    Pour d’autres économistes, cette situation va permettre à Sonatrach d’augmenter ses exportations vers l’Union européenne (notamment avec l’Italie, la France, l’Espagne et l’Allemagne) qui sont actuellement de l’ordre de 11 milliards d’euros. La hausse des prix du gaz et du pétrole sur le marché international doublé d’une explosion de la demande dans la zone euro sur les produits énergétiques vont permettre à l’Algérie de renflouer encore davantage ses caisses.

    Pour les sociétés algériennes versées dans l’importation de l’Europe, on se frotte les mains. Certains secteurs sont ciblés, comme l’agroalimentaire, les médicaments, les produits parapharmaceutiques, les produits cosmétique et de luxe.

    Toutefois, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, au marché informel du Square du Port Said, dans la capitale, l’euro maintient toujours ses valeurs, ne subissant aucun contrecoup de sa chute mondiale. Est ce par rapport à la forte demande des potentiels touristes algériens en partance en vacances en Tunisie? Rien n’est moins sûr.

    Il est attendu vers la fin de cette année, si la chute se poursuit, une nette amélioration de la balance commerciale de l’Algérie et une préservation de ses réserves de change.

    Le Jeune Indépendant, 13/07/2022

    #Algérie #Devises #Change #Euro #Dollar

  • L’effondrement de l’euro: Aucun effet sur les marchés parallèles

    L’effondrement de l’euro: Aucun effet sur les marchés parallèles

    Algérie, devises, change, euro, dollar, marché parallèle,

    Imene Kimouche

    Le taux de change de l’euro et du dollar américain était presque égal, lundi, pour la première fois en 20 ans, alors que les taux des devises européenne et américaine s’écartaient de moins d’un cent.

    L’euro a oscillé autour de 1,004 dollars dans l’après-midi, en baisse d’environ 12 % par rapport à sa valeur depuis le début de l’année, à un moment où les craintes abondent d’une récession économique sur le continent européen en raison du taux d’inflation élevés et d’incertitudes sur les approvisionnements énergétiques dues à la Guerre russo-ukrainienne.

    L’économiste Ishak Kharchi a déclaré à Echorouk que la baisse de la monnaie européenne, l’euro, par rapport au dollar américain est due à la poursuite de la guerre russo-ukrainienne qui a affaibli l’Union européenne et accru la peur des investisseurs qui évitent d’investir leur argent dans le région, « la baisse de la demande de la monnaie européenne a entraîné une forte baisse de sa valeur », a-t-il ajouté.

    Ce qui empire les choses, selon l’expert, c’est la Banque fédérale américaine qui a cherché à augmenter les taux d’intérêt sur le dollar et à en encourager la demande, ce qui a contribué à la supériorité du dollar par rapport à l’euro.

    « Aujourd’hui, il n’est pas possible d’anticiper que le prix de l’euro restera bas par rapport au passé, ou qu’il augmentera dans les prochaines heures, étant donné que cela est lié aux efforts de la Banque européenne pour relancer l’euro, en augmentant les taux d’intérêt , comme si c’était le cas, l’euro connaîtrait une reprise. Cette baisse peut durer longtemps, et elle peut encore diminuer à tout moment », a-t-il affirmé.

    Sur les effets de la baisse de la valeur de l’euro, l’expert a expliqué que les répercussions seront ressenties par la zone euro, qui importe 60% de ses besoins en dollars, ainsi, le pouvoir d’achat y connaîtra une baisse notable, comme pour les entreprises exportant en dollars, leurs ventes rebondiront.

    Concernant l’Algérie, Ishak Kharshi a expliqué que l’impact pourrait être léger à travers une légère baisse des prix des produits importés d’Europe en devise américaine, c’est-à-dire financés par les réserves de change, et si ces fonds sont transférés du dinar à l’euro, les prix de ces produits ne connaîtront pas de baisse.

    Quant à la possibilité que le marché parallèle des devises fortes en Algérie soit affecté par le faible prix de l’euro, l’expert a nié cette hypothèse et dit qu’il est impossible, car les ventes de devises fortes sur le marché parallèle en Algérie ou d’autres points noirs, sont soumis à l’offre et à la demande et non à d’autres facteurs économiques, et ont attribué la récente hausse des prix des devises fortes à la saison du Hajj et au retour des vols à ce qu’ils étaient dans la période pré-Corona .

    Echouroukonline, 12/07/2022

    #Algérie #Devises #Euro #Dollar #Change #Marché_parallèle

  • Algérie. L’APN pour l’accréditation des bureaux de change

    Algérie. L’APN pour l’accréditation des bureaux de change

    #Algérie #Change #Devise #Députés #Marché_parallèle #Bureaux_de_change

    Les membres de la commission des affaires économiques, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale ont officiellement ouvert le dossier d’agrément des bureaux de change en Algérie dans toutes les wilayas du pays, notamment frontalières, pour neutraliser les marchés parallèles de vente de devises fortes , mené par le marché « carré » d’Alger, qui échange des sommes énormes en devises étrangères.

    Les députés ont demandé au ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, lors d’une réunion à huis clos la semaine dernière consacrée à discuter de la loi sur les zones franches, de prendre les mesures nécessaires pour adopter et ouvrir des bureaux de change officiels, d’autant plus que le gouvernement s’apprête à lancer la nouvelle promotion des investissements loi et la loi sur les zones franches qui est sur la table du parlement, et le ministre s’est engagé dans sa réponse à étudier le dossier au niveau de son département ministériel et à trouver une solution aux transferts légalisés en devises fortes, surtout depuis la suppression des marchés parallèles pour le la vente de devises étrangères a été incluse dans le programme de travail du gouvernement qui a été adopté au Parlement en septembre 2021.

    Les députés ont soulevé les problèmes que pourraient rencontrer les investisseurs, notamment étrangers, en l’absence de bureaux de change agréés, et même les militants dans les zones franches, car de telles lois, si elles ne sont pas rattachées à des bureaux de change réguliers pour vendre des devises, vont étendre le marché noir. pour des devises fortes qui font circuler des sommes colossales.

    En septembre dernier, lors de l’investiture des membres du Conseil national économique, social et environnemental, le président Abdelmadjid Tebboune avait annoncé 90 milliards de dollars circulant sur le marché noir.

    Un membre de la commission des affaires économiques, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale, Hicheme Safar, a indiqué à Echorouk que les députés ont évoqué, lors d’un huis clos avec le ministre des Finances Abderrahman Raouya, le dossier de l’ouverture des bureaux de change agréés, notamment qu’ils sont aujourd’hui en train de discuter de la loi sur les zones franches et se préparent à entrer officiellement dans la zone franche africaine d’ici le début du mois de juillet prochain, ce qui pourrait créer des failles permettant le passage d’énormes quantités de devises fortes vers le marché noir et ouvrir la voie à des abus dans le domaine des échanges.

    « Le ministre des Finances a confirmé sa volonté d’ouvrir le dossier et de délimiter ces bureaux prochainement, d’autant plus que le gouvernement s’apprête également à adopter une nouvelle loi sur les investissements, qui devrait être lancée en Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune, le prochain. Jeudi. Dans ce contexte », Safar a ajouté que « les représentants proposent de transférer tout ce qui concerne l’activité industrielle dans la loi sur la zone franche vers la loi sur l’investissement et de ne conserver que la partie commerciale et les transferts dans le texte de la loi sur la zone franche ».

    «Ils ont également appelé le ministre des Finances à accorder des facilités spéciales aux banques et aux opérations bancaires pour permettre à ces zones de contribuer de manière significative à l’augmentation des exportations en dehors des hydrocarbures, dont l’augmentation avait été précédemment ordonnée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. à près de 7 milliards de dollars d’ici la fin de 2022 ».

    Le porte-parole a évoqué le report des activités de la commission économique de l’Assemblée populaire nationale, notamment en ce qui concerne les sorties d’informations de terrain liées à l’enquête sur le dégel des projets en cours jusqu’à la décision sur le dossier de la loi d’investissement attendue au Parlement la semaine prochaine si le Conseil des ministres l’approuve, notant que « cette loi sera une constitution économique, non sujette à modification par des lois de finances, et qu’elle continuera d’être en vigueur pendant 10 ans et traitera des dossiers d’investissements locaux et étrangers, ce qui nécessite un examen minutieux de chaque petite et grande chose qui s’y rapporte et de l’étudier en profondeur.

    Imene Kimouche

    Echouroukonline, 15 mai 2022

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  • Comprendre le miracle de la résurrection du rouble

    Comprendre le miracle de la résurrection du rouble

    Comprendre le miracle de la résurrection du rouble – exportations russes, offensive russe en Ukraine, marché des devises, sanctions,

    Après un effondrement historique dans la foulée de l’offensive russe en Ukraine, le rouble a retrouvé des couleurs. Ce succès est nourri par la vigueur des exportations russes malgré les sanctions. Fin février et début mars, le marché des devises s’affole. Le rouble passe des paliers jamais vus face au billet vert : 100 roubles, puis 120…jusqu’à plus de 140 roubles pour un dollar atteints le 7 mars.

    Mais depuis ce pic, la devise russe n’a cessé de se renforcer, et a atteint ce 8 avril 71 roubles pour un dollar, un record depuis l’automne 2021, et 77 roubles pour un euro, son niveau le plus fort depuis juin 2020. Pour les autorités russes, c’est une excellente nouvelle, le cours du rouble étant un indicateur très scruté par la population, et suggérant que les sanctions ont finalement moins d’effets que ce qui était redouté sur l’économie russe.

    Un excédent commercial sans précédent

    Selon Sofia Donets, économiste en chef pour la Russie chez Renaissance Capital (banque d’investissements d’origine britannique présente notamment en Russie), la réponse est à chercher du côté d’un excédent commercial sans précédent.

    «Les importations en Russie ont décliné, tandis que les exportations sont solides, et avec des prix des hydrocarbures élevés, cela donne un surplus commercial estimé à 20-25 milliards de dollars au mois de mars», un record selon l’économiste. Les sanctions ? seulement 5% des exportations russes Le pétrole et le gaz, principales exportations de la Russie, continuent de couler à flot, remplissant les caisses de la Russie.

    «Certes, le pétrole russe (Urals) se vend à un prix plus bas [que le Brent], mais il reste supérieur au prix de 2021», remarque-t-elle. Pourtant, des salves de sanctions se sont accumulées contre la Russie depuis le début du conflit russo-ukrainien. Washington a ainsi décrété un embargo sur le pétrole russe et l’Union européenne une interdiction visant les secteurs des métaux.

    «Ce sont des annonces bruyantes, mais si on regarde les chiffres, cela ne concerne que 5% des exportations russes», selon Sofia Donets.

    Des exportations robustes

    Aux exportations robustes s’ajoutent des contrôles de capitaux draconiens introduits par la Banque centrale. Cette dernière s’est vue en effet frappée de sanctions inattendues : ses réserves de devises étrangères détenues à l’étranger, soit près de 300 milliards de dollars, ont été gelées. Or c’est de cette manne qu’elle se servait traditionnellement pour défendre la devise russe en cas de coup dur. Pour compenser, toutes les entreprises exportatrices ont été contraintes de vendre 80% de leurs recettes d’exportation pour acheter des roubles.

    Les particuliers ont eux été limités à 10 000 dollars achetés par mois et l’on ne peut quitter le territoire avec plus que cette somme. Avec la plupart des transferts internationaux bloqués, et les étrangers interdits de vendre leurs actifs russes, le marché financier se retrouve en vase clos. Ces contrôles de capitaux ont si bien fonctionné pour renforcer le rouble que le 8 avril, la Banque centrale a surpris en abaissant sans préavis son taux à 17%, après l’avoir doublé en urgence à 20% le 28 février. «Le marché des actions russes et le rouble restent déconnectés de facteurs macroéconomiques globaux et du flux d’informations», constate Alfa bank (la plus grande banque d’affaires russe) dans une note, estimant que le rouble se situera autour de 80-85 pour un dollar dans un avenir proche.

    Le Soir d’Algérie, 09/04/2022

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