Étiquette : Christopher Ross
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Christopher Ross objet d’une campagne féroce orchestrée par le Makhzen
Sahara Occidental, Christopher Ross, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO,Le Maroc continue dans sa volonté de nier le droit du peuple Sahraoui à l’autodétermination. Soutenu par certaines capitales occidentales et par ses alliés, dont Israël, il continue de tourner le dos aux résolutions de l’ONU et du Conseil de sécurité qui ont défini un cadre légal, pour permettre aux populations sahraouies de se prononcer sur leur avenir.Pire encore, il verse dans l’insulte et l’invective contre tous ceux qui ne partagent pas ses visées expansionnistes et contre tous ceux qui soutiennent la légalité internationale. Récemment, c’est l’ancien Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, qui a fait l’objet d’une campagne haineuse de dénigrement orchestrée par le palais royal et son makhzen pour être constant dans son attitude de soutenir les résolutions de la communauté internationale concernant les voies et solutions pour le problème de décolonisation du Sahara occidental.Christopher Ross a dénoncé des insultes vulgaires proférées à son encontre par des Marocains à cause de ses positions, constantes, sur le conflit du Sahara occidental, et son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. « Je ne cesse d’être étonné par les commentaires des internautes marocains quand ils lisent quelque chose qui ne reflète pas entièrement leur pensée et celle de leur gouvernement sur le Sahara occidental », a écrit Christopher Ross sur son compte Facebook, déplorant « des attaques personnelles vulgaires ».Le palais royal a mis sur pied des pages sur les réseaux sociaux pour distiller son venin sur l’ancien envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental. Pourtant, cet ancien émissaire, dont le mandat avait été validé aussi bien par le Conseil de sécurité que par les parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, qu’il avait réussi à ramener à la table des négociations.La ville de Manhasset (USA) avait abrité plusieurs rounds de négociations qui devaient aboutir sur la définition du corps électoral, les modalités d’organisation du référendum sur l’autodétermination et même sur l’avenir des relations futures entre la RASD et le Maroc. Constatant que ses visées expansionnistes étaient battues en brèche par un éventuel accord conclu au terme de ces négociations le Maroc avait abandonné les pourparlers de Manhasset pour proposer un plan d’autonomie des territoires sahraouis, un plan soutenu par la France au niveau du Conseil de sécurité et récemment par certaines monarchies du Golfe dont les roitelets y voient l’unique solution de règlement du conflit.Les commentaires relayés sur les réseaux sociaux interviennent en réaction à une publication dans laquelle il a notamment imputé au Maroc la responsabilité du blocage des efforts visant à inclure la surveillance des droits de l’Homme dans le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO)et du blocage du processus de décolonisation du Sahara occidental.« De nombreux commentateurs ont choisi d’ignorer que le sujet principal était les droits de l’Homme », s’est-il offusqué, relevant que sa principale préoccupation est que le plan de règlement au Sahara occidental « soit le résultat de véritables négociations entre le Maroc et le Front Polisario, les deux parties engagées dans ce conflit depuis 1975, conformément aux résolutions successives du Conseil de sécurité ». « En d’autres termes, mon intérêt porte sur l’intégrité du processus de négociation, et non sur son résultat », a-t-il assuré.Il y a lieu de rappeler que le Maroc, qui avait engagé une véritable colonisation de peuplement des territoires sahraouis depuis la marche verte en 1975, a tout tenté pour changer la configuration du corps électoral. Il a, lors des discussions de Manhasset, tenté d’inclure les colons marocains installés depuis l’annexion du Sahara, dans le fichier électoral, ce qui constitue une grossière entorse au processus d’autodétermination envisagé par le Conseil de sécurité et qui limite le droit au vote aux seules populations sahraouies recensées à l’évacuation des territoires par l’Espagne.Christopher Ross a rappelé à cet effet trois réalités que toute négociation doit prendre en compte pour être véritablement authentique. Le Sahara occidental est un territoire non autonome séparé du Maroc, comme l’attestent la Cour internationale de justice, les plus hautes juridictions européennes, le Secrétariat et les agences de l’ONU, et la plupart des pays du monde », assurant que, « la proclamation de l’ancien président américain, Donald Trump, n’a rien fait pour changer cette réalité ».Dans sa publication, Christopher Ross tient également à préciser qu’une « population identifiable de Sahraouis ayant des liens autochtones clairs avec ce territoire existe, rappelant que « l’identification, par la MINURSO, des personnes ayant le droit de voter lors d’un référendum était dans sa phase finale en 2000 lorsque le Maroc s’est retiré du processus » de règlement.Enfin, Christopher Ross a signalé que la population sahraouie « a un droit internationalement reconnu de participer à la détermination de son avenir par une certaine forme d’autodétermination ». Et ce sont ces vérités qui sont le fruit de plusieurs missions qu’il a effectuées dans les territoires occupés de la RASD et les rapports qu’il a soumis au Conseil de sécurité qui ne sont pas du goût du palais royal et du makhzen et qui sont à la base de la campagne de dénigrement qui le cible.Slimane B.Le Courrier d’Algérie, 28/10/2021 -
Sahara Occidental: Les révélations de Christopher Ross sur les manœuvres marocaines
Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, MINURSO, ONU, Christopher Ross,L’ancien médiateur de l’ONU pour le Sahara occidental de 2009 à 2017, l’américain Christopher Ross, a publié dans un long tweet son témoignage sur sa mission comme envoyé spécial onusien.Le diplomate américain a surtout imputé l’impasse actuelle dans l’ancienne colonie espagnole aux atermoiements et autres manœuvres du royaume marocain, préconisant notamment une nouvelle approche pour le nouveau envoyé spécial, qui vient d’être nommé récemment.Il a expliqué également qu’il faudra revoir la mission et le rôle de la Minurso, qui ne devrait pas se limiter à des tâches de déminage ou de surveillance du cessez le feu, mais à élargir son travail à l’observation des atteintes aux droits de l’homme, notamment chez les populations civiles sahraouies.Ross a évoqué dans son témoignage son rôle à l’époque, qui était de faciliter les négociations entre le Polisario et Rabat, dont les positions étaient opposées. Il a expliqué comment le Maroc refuse l’organisation d’un référendum d’autodétermination, en maintenant seulement son plan de l’autonomie, car il sait que le résultat serait pour l’indépendance du territoire.Selon Ross, la proposition d’inclure une mission de protection des droits de l’homme à la Minurso, faite en 2000, a été rejetée sans aucune raison. Il indiqua que Rabat sait que cette proposition serait fatale également pour son régime, car elle va permettre de découvrir sa répression, ses violations et ses dépassements.Après avoir noté les entraves contre le travail des anciens émissaires de l’ONU, le diplomate américain a dénoncé la politique marocaine, aidé par son allié la France, qui craint que le Maroc ne soit déstabilisé par un règlement onusien de la question sahraouie.Il estime qu’il faudra aux Nations unies de revoir les missions de la Minurso, d’inclure la protection des droits de l’homme dans le territoire, de donner de larges prérogatives au nouveau envoyé spécial.Pour rappel, Christopher Ross a déclaré le mois dernier que c’est l’attitude marocaine qui a poussé les émissaires de l’ONU à jeter l’éponge, dont James Baker, qui a démissionné en 2004 lorsque le palais royal avait annoncé son plan d’occupation de facto, alors qu’il avait accepté la solution de cessez le feu et un référendum en 1991.Le Jeune Indépendant, 25/10/2021 -
Consultations du Conseil de Sécurité sur la MINURSO
Tags : Maroc, Sahara Occidental, ONU, MINURSO, Conseil de Sécurité, Wolfgang Weber, Christopher Ross,
Compte rendu détaillé des briefings du Représentant Spécial W. Wolfgang Weber et de l’Envoyé personnel Christopher Ross pour le Sahara Occidental ainsi que des interventions des membres du Conseil lors des consultations privées, tenues ce matin, au sujet du conflit sahraoui.
Pour l’ambassadeur français, Gérard Araud, « si on s’intéresse vraiment aux droits de l’Homme, le mieux, c’est d’en parler aux marocains ; c’est ce que la France fait avec d’autres pays » signalant que si « il y a des progrès, et nous n’avons pas l’arrogance de penser que c’est à cause de nous ».
Pour rappel, l’ambassadeur Araud avait déclaré en 2011 que le Maroc ressemble à une « maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre».
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