Étiquette : Chypre

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juillet 2021

    Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juillet 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par Mme Eri Kaneko, Porte-parole associée de M.  António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Éthiopie

    Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a entamé aujourd’hui une mission de six jours en Éthiopie.

    M. Griffiths a déclaré qu’il était important pour lui d’effectuer sa première mission officielle dans ses nouvelles fonctions en Éthiopie, où les besoins humanitaires ont augmenté cette année en raison des conflits armés au Tigré et au Bīnshangul Gumuz, des violences intercommunautaires dans certaines parties des régions Afar, Somali et des nations, nationalités et peuples du sud, ainsi qu’en raison de la sécheresse dans les régions Somali, d’Oromia et de l’Afar.

    Il a indiqué que ces chocs s’ajoutent à des défis existants liés aux inondations, à l’infestation de criquets pèlerins, à une insécurité alimentaire chronique et à la pandémie de COVID-19.

    Au cours de son déplacement, M. Griffiths devrait rencontrer des responsables gouvernementaux de haut niveau et des représentants des communautés humanitaires et des donateurs. Il a déclaré qu’il attendait avec impatience de participer à des discussions constructives sur l’intensification de la réponse humanitaire à travers le pays.

    Il prévoit de se rendre au Tigré pour entendre les civils touchés par le conflit et constater de visu les défis auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires. Selon les estimations, 5,2 millions de personnes – soit environ 90% de la population – ont besoin d’une aide humanitaire dans la région du Tigré.

    M. Griffiths prévoit également de rencontrer les autorités régionales d’Amhara dans la ville de Bahir Dar.

    Déplacement de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix

    La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, était en visite officielle à Addis-Abeba, en Éthiopie, du 25 au 27 juillet, où elle a rencontré la Présidente éthiopiennne, Mme Sahle Work Zewde. elles ont discuté des priorités de l’Éthiopie et de la manière dont l’ONU peut soutenir davantage les efforts visant à renforcer la participation à la vie publique de tous les Éthiopiens, y compris les femmes, les jeunes et la société civile.

    Elle a ensuite rencontré le Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères éthiopien, M. Demeke Mekonnen, et la Ministre de la paix, Mme Muferiat Kamil, lors de réunions distinctes au cours desquelles ils ont échangé leurs points de vue sur les mesures à prendre pour renforcer la stabilité et l’unité nationale de la région. Mme DiCarlo a également souligné l’appui de l’ONU en faveur d’une solution pacifique au conflit du Tigré.

    La Secrétaire générale adjointe a ensuite rencontré la Vice-Présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Monique Nsanzabaganwa, et le Commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, M. Adeoye Bankole, pour discuter de la prévention des conflits et des efforts de paix, notamment de la participation des femmes et des jeunes à ces efforts.

    Le lendemain, mercredi 28 juillet, elle s’est rendue à Khartoum, au Soudan, où elle a rencontré le Premier Ministre, M. Abdalla Hamdok. Elle l’a félicité pour les récents progrès accomplis et l’a assuré que l’ONU et la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) demeurent pleinement engagées à soutenir la transition soudanaise vers la démocratie, y compris l’achèvement et la mise en œuvre du processus de paix. Sa visite au Soudan s’achèvera le 31 juillet.

    Conseil de sécurité

    Ce matin, les membres du Conseil de sécurité ont voté pour prolonger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) pour une nouvelle période de six mois.

    Les membres du Conseil de sécurité ont également voté en faveur de la prorogation du régime de sanctions en République centrafricaine.

    Mali

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) rapporte qu’hier, les Casques bleus ont repoussé deux attaques visant ses patrouilles. La première a eu lieu à Kidal. Un véhicule blindé a été endommagé mais aucune victime n’est à déplorer.

    La deuxième attaque s’est produite au nord de Douentza, dans la région de Mopti, dans une zone où les soldats de la paix avaient désamorcé un engin explosif improvisé plus tôt dans la journée.

    Au cours des trois dernières semaines, 15 attaques ont pris pour cible les Casques bleus au Mali, dont 11 impliquant des engins explosifs improvisés. Quinze membres du personnel de la MINUSMA ont été blessés lors de ces attaques, qui ont également causé d’importants dégâts matériels.

    Malgré ces défis, la Mission reste déterminée à s’acquitter de son mandat et a réitéré son soutien à la pleine mise en œuvre de l’Accord pour la paix.

    Bénin/COVID-19

    Lundi, le Bénin a reçu plus de 300 000 doses de vaccin par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Ces vaccins seront utilisés dans 115 sites de vaccination à travers le pays.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Salvator Niyonzima, intensifie son soutien à la campagne de vaccination en cours. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appuie les autorités sanitaires dans la surveillance du virus, les enquêtes épidémiologiques, la gestion des cas, la communication des risques et l’engagement communautaire.

    De son côté, l’UNICEF travaille avec des partenaires pour transporter et distribuer les vaccins.

    L’ONU s’est efforcée de sensibiliser à la campagne de vaccination et diffuse des messages par SMS. Elle travaille également avec les autorités pour gérer les rumeurs et la désinformation.

    Éducation

    La Vice-Secrétaire générale, Mme Amina Mohammed, est intervenue par message vidéo, au nom du Secrétaire général, à l’occasion du Sommet mondial sur l’éducation. Elle a averti que nous sommes en plein milieu d’une crise de l’éducation.

    La pandémie de COVID-19 contribue déjà à une plus grande inégalité en matière d’éducation et à une augmentation du travail des enfants et du mariage des enfants, a-t-elle déclaré.

    Il y a un an, a-t-elle dit, plus de 90% des étudiants dans le monde –soit 1,6 milliard de jeunes– ne se rendaient pas à l’école. Quelque 156 millions de personnes sont encore touchées par les fermetures des établissements scolaires, tandis que près de 25 millions pourraient ne jamais regagner les bancs de l’école.

    La Vice-Secrétaire générale a souligné qu’une reprise efficace après la pandémie nécessite des investissements dans les enseignants, l’apprentissage numérique et des systèmes adaptés à l’avenir.

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    Etiquettes : MAINTIEN DE LA PAIX,  AFFAIRES HUMANITAIRES, ÉTHIOPIE, MALI, BÉNIN, CHYPRE, SOUDAN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE,

  • L’UE n’acceptera « jamais, au grand jamais » l’accord sur deux États à Chypre

    NICOSIA, 8 juillet (Reuters) – L’Union européenne n’acceptera « jamais, au grand jamais », un accord sur la séparation ethnique de Chypre, a déclaré jeudi la chef de son exécutif.

    Ursula von der Leyen, en visite à Chypre, a déclaré que l’Union européenne parlait d’une seule voix sur ce conflit qui dure depuis des décennies et qui constitue un obstacle majeur aux ambitions de la Turquie de rejoindre l’Union.

    « Je tiens à répéter que nous n’accepterons jamais, jamais, une solution à deux États. Nous sommes fermes sur ce point et très unis », a déclaré Mme von der Leyen lors d’une conférence de presse.

    Chypre a été divisée lors d’une invasion turque en 1974, déclenchée par un bref coup d’État d’inspiration grecque. Le sud est dirigé par un gouvernement reconnu internationalement qui représente l’ensemble de l’île dans l’Union européenne, tandis que le nord est un État chypriote turc dissident reconnu uniquement par Ankara.

    Les efforts menés par les Nations unies avant les événements de 1974 n’ont pas permis d’unifier l’île. L’impasse actuelle est marquée par des désaccords sur la forme que pourrait prendre l’unification – une union de deux États indépendants prônée par une nouvelle direction chypriote turque, ou une fédération souple prônée par les Chypriotes grecs représentant Chypre au niveau international.

    Les pourparlers qui se sont tenus à Genève au début de l’année à ce sujet n’ont pas abouti. en savoir plus

    Le désaccord s’est également concentré sur les revendications concurrentes concernant les réserves énergétiques offshore, un différend lié aux querelles entre la Turquie et la Grèce, un allié clé des Chypriotes grecs.

    « Nos voisins ont (un) intérêt à ce que les relations bilatérales soient bonnes. Si c’est le cas, et si nous avons également intérêt à avoir de bonnes relations bilatérales, je veux que nos voisins sachent que s’ils s’adressent à l’un de nos États membres, comme par exemple Chypre, quel que soit le ton, ils s’adressent à l’Union européenne », a déclaré Mme von der Leyen.

    Etiquettes : Union Européenne, UE, Chypre, solution à deux Etats, Grèece, Turquie, Chypriotes grecs,

  • Conseil européen : allocution de Josep Borrell à son arrivée

    Bonjour,

    Du point de vue des affaires étrangères, aujourd’hui, au Conseil européen, nous allons discuter de nos relations avec la Russie.

    Le dernier Conseil européen [le 24 mai 2021] a demandé à la Commission et à moi-même en tant que haut représentant de présenter une communication sur la manière de traiter avec la Russie . Dans cette communication, nous présentons trois pistes d’action : repousser la Russie lorsqu’elle enfreint le droit international ; contraindre la Russie dans son attitude négative envers nos États membres et nos voisins; et s’engager avec la Russie sur des questions d’intérêt commun.

    C’est la manière de développer les cinq principes directeurs , d’exprimer la solidarité envers nos voisins et de continuer à soutenir fermement les problèmes que nous devons partager avec notre voisinage russe.

    Mais nous voulons aussi nous engager avec la Russie. Nous devons nous engager avec la Russie sur certaines questions dans lesquelles nous devons défendre nos intérêts à travers un certain degré de partenariat.

    Cette communication sera très importante pour décider de l’avenir de nos relations et il y a aussi la proposition de la France et de l’Allemagne de tenir un sommet avec la Russie, qui, j’en suis sûr, sera également discutée par les membres du Conseil.

    Nous devons parler de la Turquie. [Avec] la Turquie, la situation est bien meilleure maintenant qu’il y a quelques mois, mais il faut encore continuer à travailler sur les limites et principalement sur la question chypriote. Les négociations à Genève dans le cadre des Nations Unies ne se sont pas bien passées. Nous devons également étudier comment poursuivre notre soutien aux réfugiés hébergés en Turquie, mais je pense que la question la plus importante sera la discussion sur la Russie, les migrations et le COVID-19, la manière dont nous pouvons aider à offrir des vaccins aux reste du monde.

    Aujourd’hui, il y a un grand déséquilibre, le secrétaire général des Nations unies [António Guterres] nous a dit qu’en moyenne dans le monde développé il y a [environ] 60 coups pour [chaque] 100 habitants et dans le reste du monde il y a [environ] 1 coup ou 1,5 coup pour [tous] 100 habitants. Ce déséquilibre doit être corrigé. L’Europe a beaucoup soutenu , [elle] a soutenu financièrement COVAX. Je suis sûr que les dirigeants discuteront de nouvelles façons de continuer notre soutien, [pour s’assurer que] tout le monde a accès aux vaccins.

    Merci.

    EEAS, 24 juin 2021

    Etiquettes : Conseil européen, Russie, Turquie, Chypre, migration, covid19, covax,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 29 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre

    Aujourd’hui, à Genève, le Secrétaire général a conclu les discussions informelles 5+1 sur la question chypriote.

    Lors d’un point de presse, le Secrétaire général a déclaré qu’il avait mené de vastes consultations dans le cadre d’une succession de réunions bilatérales et de réunions plénières afin d’essayer de parvenir à un terrain d’entente. Il a déclaré aux journalistes qu’ils n’avaient pas encore trouvé suffisamment de terrain d’entente pour permettre la reprise des négociations formelles, tout en soulignant qu’il n’avait pas abandonné.

    Mon programme est très simple, a déclaré António Guterres: lutter pour la sécurité et le bien-être des Chypriotes, des Chypriotes grecs et des Chypriotes turcs, qui méritent de vivre ensemble dans la paix et la prospérité. La prochaine étape pour le Secrétaire général est de convoquer, dans un proche avenir, une autre réunion des 5+1 avec l’objectif d’aller dans le sens d’un terrain d’entente pour permettre le début des négociations formelles.

    Outre les réunions sur Chypre, le Secrétaire général a également rencontré des représentants du personnel à Genève.

    Russie

    Le Secrétaire général se rendra à Moscou le mois prochain, le 12 mai, à l’invitation du Gouvernement de la Fédération de Russie.

    Libye

    L’envoyé spécial pour la Libye, Ján Kubiš, est de retour en Libye, depuis lundi. Aujourd’hui, M. Kubiš informe les membres du Conseil de sécurité lors d’une session informelle.

    Ces derniers jours, il a rencontré des interlocuteurs et des responsables libyens en vue de faire avancer la mise en œuvre de l’Accord de cessez-le-feu et de la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen (LPDF), qui a conduit à la tenue d’élections nationales le 24 décembre 2021. Il a ainsi rencontré le Premier Ministre du pays, le Vice-Premier Ministre et le Ministre des affaires étrangères.

    Mardi, M. Kubiš a été reçu par la Commission militaire mixte à son quartier général à Syrte. L’Envoyé spécial a eu un échange fructueux avec les membres de la Commission sur un large éventail de questions, notamment sur la manière de faire progresser la pleine mise en œuvre de l’Accord de cessez-le-feu signé à Genève le 23 octobre 2020.

    Éthiopie

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré aujourd’hui que la situation sécuritaire complexe et imprévisible continue d’entraver la liberté de mouvement de l’aide humanitaire qui doit atteindre les personnes dans le besoin en Éthiopie, dans la région du Tigré.

    Près de six mois après le début du conflit, la plupart des zones rurales restent coupées des communications et de l’électricité, ce qui a une incidence sur l’accès aux services de santé et à l’approvisionnement en eau, entre autres. L’insécurité alimentaire reste désastreuse, avec environ 4,5 millions de personnes ayant besoin d’aide alimentaire à travers le Tigré.

    L’ONU, avec ses partenaires humanitaires, continuent d’intensifier la réponse, y compris l’identification et le soutien aux victimes de violence sexiste. Depuis la fin du mois de mars, le Programme alimentaire mondial (PAM) a distribué près de 9 000 tonnes métriques de nourriture, touchant près de 529 000 personnes dans les zones nord-ouest et sud. Le PAM a également distribué de la nourriture à près de 34 000 personnes dans les villes d’Edgahamus et d’Atsibi. Et la semaine dernière, plus de 700 000 personnes ont reçu de l’eau grâce à l’arrivée de camions citernes.

    Jusqu’à présent, les partenaires de l’ONU ont pu aider 285 000 personnes déplacées en fournissant des abris et des articles non alimentaires, mais cela ne représente que 10% de la population ciblée. Parallèlement, les préparatifs sont en cours pour un site de déplacement à Mekelle d’une capacité de plus de 19 000 personnes, avec notamment la construction d’abris, de routes d’accès et de latrines.

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires avertit que la réponse reste insuffisante par rapport aux besoins. Pour que la réponse soit à la hauteur des besoins dans tout le Tigré, il faut une capacité supplémentaire, des fonds, ainsi qu’un accès libre et sûr.

    Burundi

    À l’issue d’une visite de deux jours au Burundi, le Haut-Commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi, s’est dit encouragé à mettre davantage l’accent sur la recherche de solutions pour les réfugiés, en particulier pour les Burundais.

    Depuis 2017, au moins 145 000 réfugiés burundais ont reçu de l’aide pour rentrer chez eux. En moyenne, 2 000 personnes chaque semaine sont aidées à rentrer volontairement du Rwanda, de la République démocratique du Congo et de la République-Unie de Tanzanie.

    Le Haut-Commissaire a réitéré l’engagement du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à continuer de faciliter le retour des réfugiés burundais. En février, le HCR, en collaboration avec le Gouvernement burundais et 19 partenaires, a lancé le Plan conjoint de retour et de réintégration des réfugiés. Le plan, qui a besoin de 104,3 millions de dollars pour aider les rapatriés et les collectivités des lieux où ils reviennent, n’est cependant financé qu’à hauteur de moins de 10%.

    Madagascar

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti aujourd’hui que la sécheresse incessante dans le sud de Madagascar pousse des centaines de milliers de personnes au bord de la famine. Au moins 1,35 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence. La malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans a presque doublé au cours des quatre derniers mois.

    Une évaluation récente menée par le Ministère de la santé indique que 16,5% des enfants du Sud souffrent de malnutrition. Dans un district, les taux de malnutrition ont dépassé les 27%. Actuellement, jusqu’à 80% de la population de certaines régions du Sud ont recours à des mesures de survie désespérées telles que la consommation de criquets, de cactus rouges crus ou de feuilles sauvages.

    Les perspectives de récolte pour 2021 sont mauvaises. Cette année, la production alimentaire devrait être inférieure à 40% de la moyenne des cinq dernières années. Chaque mois, le PAM aide progressivement jusqu’à 750 000 personnes par le biais de distributions de vivres et d’espèces. L’agence a besoin de 74 millions de dollars pour financer les opérations au cours des six prochains mois.

    COVAX/Albanie

    L’Albanie a reçu sa deuxième livraison de vaccins via le Mécanisme COVAX au début du mois. Plus de 430 000 personnes ont été vaccinées dans le pays depuis janvier.

    L’Albanie recevra suffisamment de doses par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX pour vacciner 20% de sa population d’ici à la fin de cette année.

    L’équipe de l’ONU a contribué aux campagnes de communication visant à promouvoir la vaccination et empêcher la propagation de la COVID-19. L’Organisation internationale du Travail (OIT) soutient les femmes qui ont été touchées par la pandémie, notamment en fournissant des espèces aux femmes qui ont perdu leur emploi dans l’industrie textile.

    L’UNICEF appuie l’éducation par le biais d’une plateforme en ligne destinée aux enfants les plus vulnérables, tandis que le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) distribue de la nourriture et dispense des conseils aux réfugiés et à d’autres.

    COVID-19 /Bhoutan

    L’équipe de l’ONU au Bhoutan, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Gerald Daly, a aidé le Gouvernement à vacciner toutes les personnes éligibles dans le pays en une semaine, 30% des personnes ayant été vaccinées dans les deux premiers jours.

    L’ONU soutient pleinement l’approche équitable du Bhoutan en matière de vaccination, avec des doses mises à la disposition de chaque résident éligible – citoyens et non-citoyens.

    L’UNICEF a aidé les autorités à se préparer et à faire une demande auprès du Mécanisme COVAX, ainsi qu’à se procurer du matériel pour la chaîne du froid et à former des agents de santé. L’équipe de l’ONU a également contribué à l’élaboration du plan national de vaccination et d’un portail en ligne pour l’enregistrement des vaccins.

    Pour sa part, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a contribué à sensibiliser à l’importance de la vaccination.

    Timor Leste/Inondations

    À la suite des fortes inondations au Timor-Leste, l’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Roy Trivedy, continue d’appuyer la réponse du Gouvernement tout en s’efforçant de lutter contre les effets de la pandémie de COVID-19.

    L’ONU et ses partenaires ont fourni plus de 10 millions de dollars pour la réponse aux crues. Plus de 30 000 ménages ont été touchés par les inondations à travers le pays, ainsi que plus de 2 000 hectares de terres agricoles produisant de la nourriture.

    Près de 4 000 personnes restent temporairement déplacées dans la seule capitale, Dili. La santé, l’eau et l’assainissement demeurent une priorité.

    Réfugiés et migrants

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont tiré la sonnette d’alarme, aujourd’hui, face à l’augmentation continue des décès de réfugiés et de migrants en mer, suite aux dernières informations indiquant qu’au moins 17 personnes seraient décédées dans l’Atlantique Nord alors qu’elles tentaient de rejoindre les îles Canaries.

    Le HCR et l’OIM ont noté que, selon les premières informations, des équipes espagnoles de recherche et de sauvetage sont venues en aide à un bateau en détresse détecté à quelque 500 kilomètres au sud de l’île canarienne d’El Hierro le 27 avril, dans l’après-midi. Un hélicoptère de l’Armée de l’air espagnole n’a trouvé que trois survivants à bord de l’embarcation, deux hommes et une femme, et 17 corps sur le pont du bateau.

    Les agences de l’ONU ont noté qu’environ 200 personnes auraient perdu la vie en mer cette année le long de la route vers les îles Canaries et de la route de la Méditerranée occidentale vers l’Espagne. Parmi elles, près de 90 ont péri en mer en route vers les îles Canaries, dont au moins 8 enfants et 6 femmes.

    FNUAP

    Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a été informé que le Gouvernement du Royaume-Uni avait l’intention de procéder, cette année, à une réduction d’environ 85% de UNFPA Supplies, le programme phare du FNUAP pour la planification familiale.

    La Directrice exécutive du FNUAP, Mme Natalia Kanem, a déclaré que ces coupes seraient dévastatrices pour les femmes et les filles et leurs familles à travers le monde.

    Le FNUAP reconnaît la situation difficile à laquelle sont confrontés de nombreux gouvernements donateurs, mais regrette profondément la décision de son partenaire et partisan de longue date de renoncer à ses engagements à une époque où les inégalités se creusent et où la solidarité internationale est plus que jamais nécessaire.

    Le FNUAP appelle tous ses partenaires et alliés à se rassembler et à assurer la vitalité de UNFPA Supplies et de tous ses programmes.

    Contributions financières

    Le Bangladesh, l’Ouzbékistan et le Qatar ont versé la totalité de leurs contributions au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 97 le nombre d’États Membres à en avoir fait de même.

    Etiquettes : ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, POPULATION, RÉFUGIÉS, ALBANIE, BHOUTAN, BURUNDI, CHYPRE, ÉTHIOPIE, LIBYE, MADAGASCAR, FÉDÉRATION DE RUSSIE, ESPAGNE, TIMOR-LESTE, ROYAUME-UNI,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 28 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre

    Le Secrétaire général a accueilli, ce matin, une session plénière des pourparlers informels 5+1 sur la question de Chypre.  Il a aussi tenu des réunions bilatérales avec les différentes délégations alors que les discussions se poursuivent. 

    Dans la soirée, il organisera un dîner pour les délégations. 

    Les discussions devraient se poursuivre jeudi.

    COVID-19/Média

    Dans un message vidéo diffusé ce matin à l’occasion d’une manifestation intitulée « COVID-19: Comment éviter que la pandémie ne devienne un événement d’extinction médiatique? » le Secrétaire général a déclaré que les événements de l’année dernière nous ont rappelé que l’accès à des informations fiables est plus qu’un droit humain fondamental – cela peut aussi être une question de vie ou de mort.

    Le Secrétaire général a indiqué que la pandémie s’est accompagnée d’une énorme « infodémie » concomitante qui a mis en péril la santé de millions de personnes dans le monde, sapant la confiance dans les vaccins et la science, et divisant les communautés et les pays.

    Il a également noté que la pandémie a eu un autre effet secondaire très dangereux: elle a accéléré le déclin financier de nombreuses organisations médiatiques d’intérêt public. À eux seuls, les journaux ont perdu environ 30 milliards de dollars l’année dernière.

    Le Secrétaire général a souligné que le maintien d’une information indépendante et fondée sur des faits est un bien public mondial essentiel, indispensable à la construction d’un avenir plus sûr, plus sain et plus vert.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Inde, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Renata Lok Dessallien, appuie la riposte des autorités à la pandémie en fournissant des équipements et des fournitures, y compris aux gouvernements locaux.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF procurent des équipements et des fournitures dont 7 000 concentrateurs d’oxygène et 500 embouts nasaux pour l’approvisionnement en oxygène, ainsi que des unités génératrice d’oxygène, des machines pour dépister la COVID-19 et des kits de protection individuelle.

    L’OMS aide également à mettre en place des unités hospitalières mobiles et appuie les laboratoires. Quelque 2 600 agents de terrain de l’OMS ont été immédiatement déployés pour aider les autorités sanitaires à enrayer la propagation de la pandémie.

    Dans l’État occidental du Maharashtra, le deuxième plus peuplé de l’Inde, l’UNICEF a engagé des experts pour travailler sur la gestion des risques.

    L’équipe de l’ONU poursuit également sa campagne qui met l’accent sur l’importance du port du masque, du lavage des mains et de maintenir une distance physique de six pieds.

    Mongolie/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Mongolie, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Tapan Mishra, continue de soutenir la campagne de vaccination du pays.

    Depuis le mois de mars, la Mongolie a reçu plus de 90 000 doses grâce au Mécanisme COVAX, l’objectif étant d’atteindre jusqu’à 20% des 3,2 millions d’habitants du pays.

    Plus de 740 000 personnes ont d’ores et déjà reçu leur première dose et plus de 200 000 ont reçu leur deuxième dose.

    L’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont apporté un soutien technique, financier et logistique au Gouvernement pour sa campagne. L’UNICEF et la Banque mondiale ont aidé à construire une nouvelle unité centrale pour stocker les vaccins.

    L’OMS a formé les agents de santé à l’administration des vaccins, entre autres soutiens aux autorités.

    Burkina Faso

    Le Secrétaire général condamne fermement le meurtre, le 26 avril, de deux journalistes espagnols et d’un ressortissant irlandais, à la suite d’une attaque par des hommes armés non identifiés contre leur convoi dans la réserve de Pama, dans l’est du Burkina Faso. 

    Le Secrétaire général exprime ses condoléances aux familles des victimes ainsi qu’aux Gouvernements et aux peuples du Burkina Faso, de l’Irlande et de l’Espagne. Il appelle les autorités à identifier rapidement les auteurs de ces actes et à les traduire en justice.

    Syrie

    Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, une réunion sur la Syrie. À cette occasion, l’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Geir O. Pedersen, a alerté que malgré plus d’une année de calme relatif, selon les normes syriennes, ce mois-ci vient rappeler que la situation pouvait continuer à se désintégrer ou à se détériorer rapidement.

    Il a fait état d’une escalade significative dans le nord-ouest de la Syrie. Il s’agit notamment de frappes sur un hôpital soutenu et notifié par l’ONU dans l’ouest d’Alep, à proximité de camps de personnes déplacées densément peuplés, et sur la frontière turco-syrienne où ont lieu les livraisons humanitaires transfrontalières de l’ONU.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, M. Mark Lowcock, qui a également informé le Conseil, a pour sa part déclaré qu’il est assez clair que la propagation du virus de la COVID-19 est rapide et s’accélère. L’ONU, a-t-il dit, fait tout ce qu’elle peut pour apporter son soutien, notamment en renforçant les capacités de surveillance, en fournissant des équipements de protection individuelle et en assurant la formation du personnel médical, ainsi qu’en soutenant le déploiement des campagnes de vaccination.

    Il a déclaré que dans le nord-ouest de la Syrie, des millions de personnes demeurent agglutinées près la frontière, dans une zone de guerre active, et dépendent de l’aide qui est livrée par les frontières, depuis la Turquie. Nos données indiquent que la situation de ces personnes est pire aujourd’hui qu’il y a neuf mois, a-t-il ajouté.

    M. Lowcock a déclaré que chaque mois, l’opération transfrontalière touche quelque 2,4 millions de personnes qui en dépendent pour obtenir de la nourriture, des médicaments, des abris et d’autres fournitures vitales. Un échec à proroger l’autorisation transfrontalière couperait cette bouée de sauvetage, a-t-il averti.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Alain Noudéhou, du Bénin, comme son Représentant spécial adjoint au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il remplira également les fonctions de Coordonnateur résident et de Coordonnateur de l’action humanitaire au Mali.

    M. Noudéhou succède à Mme Mbaranga Gasarabwe, du Rwanda, dont le mandat s’achève en mai 2021. Le Secrétaire général est reconnaissant envers Mme Gasarabwe pour sa gestion des efforts de développement et humanitaires au Mali depuis son entrée en fonctions en 2015.

    M. Noudéhou apporte à ses nouvelles fonctions une vaste expérience dans les domaines du développement international et des affaires humanitaires, ayant récemment occupé les fonctions de Représentant spécial adjoint au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire au Soudan du Sud.

    Somalie

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Coordonnateur par intérim de l’action humanitaire en Somalie, M. Cesar Arroyo, a exprimé son inquiétude concernant les déplacements massifs de population à Mogadiscio. Selon M. Arroyo, les premières estimations font apparaître qu’entre 60 000 et 100 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile à la suite d’une flambée de violence le 25 avril.

    Parmi le s personnes déplacées figurent des personnes vulnérables qui avaient cherché refuge dans la capitale somalienne mais qui ont de nouveau fui pour trouver refuge à la périphérie de la ville. Le Coordonnateur de l’action humanitaire a déclaré qu’en plus du déplacement de civils innocents, la violence initiale engendre de l’incertitude et fait craindre des perturbations dans l’aide humanitaire destinée à des centaines de milliers de personnes vulnérables à travers la ville.

    M. Arroyo a indiqué que la situation s’est embrasée alors que la Somalie fait déjà face à une sécheresse, une augmentation significative des cas de COVID-19 et une grave infestation de criquets pèlerins. Il a ajouté qu’en dépit de ces besoins accrus, la réponse humanitaire reste gravement sous-financée.

    Sahel

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a fait savoir que la situation humanitaire dans la région du Sahel s’aggrave rapidement en raison de l’escalade du conflit, de l’insécurité alimentaire croissante et de la pandémie de COVID-19. En 2021, près de 29 millions de personnes au Sahel auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’au début de 2020.

    Selon les agences humanitaires, de 2015 à 2020, les attaques violentes ont été multipliées par 8 au Sahel central et ont triplé dans le bassin du lac Tchad. L’insécurité a un impact disproportionné sur les enfants et les femmes. La violence sexiste est également en hausse, avec des risques généralisés d’enlèvement de femmes et de filles, de mariage forcé, d’agression sexuelle et de viol.

    Dans tout le Sahel, 5,4 millions de personnes sont déplacées en raison des activités des groupes armés, ainsi que des violences intercommunautaires et des opérations militaires.

    Les agences humanitaires préviennent que l’insécurité alimentaire atteint des niveaux record. Dans le seul bassin du lac Tchad, 6,2 millions de personnes devraient souffrir de la faim cette année, soit près de 2 millions de personnes de plus que l’année dernière. Dans les pays du Sahel central, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, 3,4 millions de personnes seront confrontées à une crise alimentaire pendant la saison maigre de 2021.

    En 2021, le plan de réponse humanitaire visant à aider six pays du Sahel nécessitera un total de 3,7 milliards de dollars.

    Initiative Elsie

    Ce matin, l’Initiative Elsie, un fonds d’affectation spéciale de l’ONU pour la participation des femmes en uniforme aux opérations de paix, a annoncé ses cinq premiers bénéficiaires -le Libéria, le Mexique, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone- lors d’un événement virtuel de haut niveau. Le Fonds, qui est géré par ONU-Femmes, a également lancé son deuxième cycle de programmation à cette occasion.

    Bien que des progrès aient été accomplis vers la réalisation des objectifs de genre dans l’armée et la police, tels que fixés dans la stratégie sur la parité des genres applicable au personnel en tenue, ONU-Femmes a averti qu’au rythme actuel, il faudra 30 ans pour atteindre la parité entre les sexes pour les troupes militaires, 12 ans pour les unités de police constituées, 8 ans pour les agents de police individuels et 7 ans pour les observateurs militaires et les officiers d’état-major.

    Créé en 2019, le Fonds de l’Initiative Elsie a jusqu’à présent reçu 27,9 millions de dollars de contributions et de promesses de dons de la part de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni. Il recherche un financement supplémentaire pour aider à accélérer le rythme du changement vers une participation significative et accrue des femmes en uniforme dans les opérations de paix de l’ONU.

    Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

    Aujourd’hui est célébrée la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette année, l’objectif est de sensibiliser et de stimuler le dialogue sur l’importance de créer et d’investir dans des systèmes de sécurité et de santé au travail résilients, en s’inspirant d’exemples régionaux et nationaux pour atténuer et prévenir la propagation de la COVID-19 sur le lieu de travail.

    Dans un message vidéo, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), M. Guy Ryder, a souligné qu’un environnement de sécurité et de santé au travail fort et résilient est vital pour la reprise et la prévention des crises.

    Nations Unies, 28 avr 2021

    AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, SANTÉ, MAINTIEN DE LA PAIX, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, INFORMATION PUBLIQUE, AFRIQUE, CHYPRE, INDE, MONGOLIE, BURKINA FASO, SYRIE, SOMALIE,