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  • L’Arabie saoudite libère unilatéralement des détenus au Yémen

    Tags : Arabie Saoudite, Yémen, libération des prisonniers, CICR,


    DUBAI, 17 avril (Reuters) – L’Arabie saoudite a libéré lundi 104 détenus au Yémen, selon le Comité international de la Croix-Rouge et une coalition dirigée par l’Arabie saoudite, dans le cadre d’une mesure unilatérale qui fait suite à des échanges simultanés de détenus entre les parties belligérantes du Yémen.

    La coalition militaire, qui est intervenue au Yémen en 2015 après que les Houthis, alliés à l’Iran, ont chassé le gouvernement de la capitale Sanaa, a déclaré que cette libération supplémentaire visait à soutenir le dialogue dans la poursuite des efforts pour mettre fin au conflit au Yémen.

    Une délégation saoudienne, qui cherche à obtenir un accord de cessez-le-feu permanent pour mettre fin à l’implication militaire dans la guerre, a conclu jeudi des pourparlers de paix à Sanaa avec le groupe Houthi, dont le principal négociateur a déclaré que les pourparlers avaient progressé et que de nouvelles discussions auraient lieu pour aplanir les divergences restantes.

    Le chef du Conseil politique suprême des Houthis du Yémen, Mahdi al-Mashat, a déclaré samedi qu’un nouveau cycle de négociations aurait lieu après la fête de l’Aïd al-Fitr, qui commence plus tard cette semaine, a rapporté la chaîne de télévision yéménite SABA.

    Une opération de trois jours entre six villes du Yémen et de l’Arabie saoudite, supervisée par le CICR, visant à renvoyer près de 900 personnes détenues dans le cadre du conflit, s’est achevée dimanche. Il s’agit d’une mesure de confiance importante dans le cadre des pourparlers de paix entre les émissaires saoudiens et les responsables houthis.

    Le conflit au Yémen, qui a fait des dizaines de milliers de morts et des millions d’affamés, est largement considéré comme une guerre par procuration entre l’Arabie saoudite et l’Iran.

    Le mois dernier, Riyad et Téhéran ont accepté de rétablir des liens diplomatiques rompus en 2016, ce qui a fait naître l’espoir de voir le processus de paix au Yémen progresser.

    Le vice-ministre des affaires étrangères des Houthis a déclaré sur Twitter que les 104 Yéménites devaient être libérés en dehors de l’accord principal d’échange de prisonniers.

    Lors des négociations qui se sont déroulées en Suisse le mois dernier, les parties belligérantes ont convenu de libérer 887 détenus et de se réunir à nouveau en mai pour discuter d’autres libérations.

    Les négociateurs avaient espéré un accord « tous pour tous » impliquant tous les détenus restants au cours des discussions, les dernières d’une série de réunions qui ont conduit à la libération de prisonniers en 2022 et 2020 dans le cadre d’un accord sous l’égide de l’ONU connu sous le nom d’accord de Stockholm.

    La coalition a déclaré à l’agence de presse nationale SPA qu’elle souhaitait que la question des détenus soit réglée.

    « Tout répit pour une population épuisée, y compris par le biais d’opérations de libération comme celles-ci, doit être soutenu. Mais en fin de compte, seule une solution politique mettra fin aux souffrances au Yémen », a déclaré Fabrizio Carboni, directeur régional du CICR.

    #Arabie_Saoudite #Yémen #Iran

  • Maroc: La Défense était contre la convention sur les armes à sous-munitions

    Maroc: La Défense était contre la convention sur les armes à sous-munitions

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, CICR, armée marocaine, convention sur les armes à sous-munitions,

    Le Maroc a été invité à adhérer à la convention sur les armes à sous-munitions, Consultée par le Ministères des Affaires Etrangères sur cette question, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Administration de Ia Défense Nationale a émis son avis. Ce dernier stipule que  » l’adhesion·à ladite convention pourrait engendrer des contraintes d’ordre operationnel pour les Forces Armees Royales, vu l’interdic-tlon faite aux pays signataires d’utiliser, de stocker ou d’acquerir ces armes et exige la déclaration et la destruction des stocks nationaux destinés à un emploi operationnel ».

    « Le contexte géopolitique actuel régional, n’encourage pas le Royaume du Maroc a souscrire aux clauses de cette convention. II se caracterise par des indicateurs qui permettent d’envisager, avec discemement que des hostilites pourraient être imposées au Royaume du Maroc, à court, moyen ou long terme », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « pour ces considérations, et eu egard a l’evidence des implications et des contraintes attendues de sa signature il ne serait pas opportun d’adhérer présentement à cette convention. II serait judicieux de procéder à l’évaluation des répercussions que son application pourrait engendrer en la soumettant à une etude approfondie des autorités politico-diplomatiques compétentes ».


    « Par conséquent, je vous dernanderais de bien vouloir communiquer à l’Administration de la Défense Nationale, tout élément indiquant un changement dans la position, adoptée par le Royaume du Maroc dans ce dossier », conclue-t-il.

    Cependant, le gouvernement marocain en a décidé autrement. Dans une déclaration faite devant la 3ème Conférence des Etats Parties à la Convention sur les armes à sous-munitions, le Maroc a adhéré la convention.

    Source : Maroc-leaks

    #Maroc #Sahara_Occidental #Armes_à_sous_munition #Cluster_bombs

  • L’AARASD demande l'intervention urgente du Comité International de la Croix Rouge (CICR) au Sahara Occidental

    Suite à la reprise de la guerre entre le Maroc et la RASD, l’AARASD vient d’adresser une Lettre ouverte au CICR pour lui demander d’intervenir conformément à son mandat pour protéger les victimes civiles sahraouies et leur porter assistance.Soutenez cette demande auprès du CICR en transmettant à votre tour ce courrier au Président, Pierre MAURER , par mail : office_president@icrc.org ou par courrier postal : Comité international de la Croix-Rouge – 19 Avenue de la paix – 1202 Genève – Suisse

    Lettre ouverte au Comité international de la Croix-Rouge
    État de guerre entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique
    Demande d’intervention du CICR
    Le 13 novembre 2020, le Maroc a rompu le cessez-le-feu signé en 1991 entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, unique Représentant du peuple sahraoui, ce qui a entraîné la reprise de la lutte armée décidée par les dirigeants sahraouis. Le cessez-le-feu est un des éléments du Plan de règlement à l’initiative des Nations Unies, dont l’objectif principal est l’organisation d’un référendum d’auto-détermination, droit inaliénable du peuple sahraoui. La MINURSO, Mission de paix en charge de ce plan de règlement, échoue depuis 1991 à mettre en œuvre ce référendum et de fait entretient un statu quo qui impose exil et occupation étrangère au peuple sahraoui.
    Le CICR est à l’origine des Conventions de Genève et du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, dont il dirige et coordonne les activités internationales dans les conflits armés et les autres situations de violence. C’est précisément dans ce cadre, l’État de guerre entre le Maroc et le Front Polisario, mouvement de libération nationale, c’est-à-dire « l’autorité représentant le peuple du Sahara occidental luttant pour son droit à disposer de lui-même » que son mandat doit s’appliquer.
    En effet, suivant l’article 96.3 du Protocole additionnel aux Conventions de Genève de 1949, dont le Front Polisario et le Maroc sont signataires, le conflit qui les oppose relève du droit international humanitaire.Dans ce contexte de guerre, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a la mission exclusivement humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes qui ne participent pas (ou plus) aux combats, et de leur porter assistance.
    Depuis la reprise de la guerre, le 13 novembre dernier, la population civile sahraouie des territoires occupés par le Maroc est soumise à une constante répression. Des témoignages documentés nous sont parvenus, arrestations arbitraires, surveillance incessante de militantes des droits de l’homme sahraouies et des responsables associatifs osant dire publiquement leur attachement à l’autodétermination, assignation à résidence de plusieurs familles depuis 3 mois, leurs visiteurs empêchés ou molestés.[1]Plusieurs Organisations internationales comme Amnesty International [2]et Human Rights Watch[3]s’alarment de cette situation qui ne peut que s’aggraver à mesure que la guerre impose sa cruauté et qu’aucun témoin extérieur ne peut être présent. En effet le Maroc n’autorise pas les observateurs ni les journalistes étrangers à se rendre sur place. Seule la presse officielle aux ordres du trône est autorisée à s’exprimer.
    Aussi nous demandons instamment au CICR, conformément à son mandat, de se rendre au Sahara occidental occupé pour rencontrer les victimes civiles (individuelles et associations) de cette répression et de tout mettre en oeuvre pour la protection de la population civile sahraouie.
    Régine VILLEMONT, Présidente de l’association des Amis de la RASD
    [1]Voir Urgent Public Appeal : https://vest-sahara.s3.amazonaws.com/skvs/feature-images/File/282/60100f54a7ed2_26.01.2021_Appeal.pdf
    [2]https://www.amnesty.org/en/latest/news/2020/11/human-rights-monitoring-needed-more-than-ever-in-western-sahara/
    [3]- https://www.hrw.org/news/2020/12/18/western-sahara-morocco-cracks-down-activists
    Source : AARASD, 10 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, CICR, Comité international de la Croix-Rouge,

  • Sahara Occidental : La mère d'un détenu saisit le CICR sur l’état de santé des détenus sahraouis se dégrade

    La mère du détenu sahraoui Mohamed Amine Hedi, a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les consciences vives à intervenir pour la libération de son fils et l’ensemble des détenus politiques sahraouis des geôles de l’occupant marocain.

    Après avoir alerté sur la dégradation de l’état de santé de son fils, détenu dans une prison marocaine depuis plus de dix ans suite à sa participation à une manifestation pacifique, Mme Mnina Mohamed Amine a expliqué que son fils, « confronté depuis des années à l’isolement et à la privation de son droit à poursuivre ses études supérieures et à bénéficier de soins médicaux, a entamé une grève de la faim, depuis le 13 janvier ». 
    La mère du détenu sahraoui a également dénoncé les mauvais traitements infligés à son fils par l’administration de la prison « Tiflet 2″ et sur les maladies chroniques dues aux conditions lamentables de son incarcération. Les administrations pénitentiaires marocaines s’acharnent, dans leur politique oppressive, contre les détenus politiques sahraouis, dont ceux de Gdeïm Izik, notamment avec la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19) dans les prisons marocaines. Les détenus de Gdeïm Izik se trouvent dans plusieurs prisons marocaines. 
    D’autre part, les forces de répression marocaines ont arrêté, vendredi, l’activiste sahraoui des droits de l’Homme, Mohamed Bamba Daf dans la ville occupée de Smara, sous prétexte d’un avis de recherche local lancé en 2013. Selon le site d’information « Sloan Media », l’arrestation de Mohamed Bamba Daf serait « une méthode habituelle exercée par l’occupant marocain pour intimider les militants », estimant que « la décision d’arrestation, illégale et totalement infondée serait un règlement de compte et une vengeance contre des militants, activistes et journalistes sahraouis ».
    L’activiste sahraoui a mené, rappelle-t-on, une série de protestations dans la ville de Smara où un fort dispositif de sécurité a été déployé en vue d’ouvrir un « dialogue avec lui et écouter ses revendications », ce qui réfute l’existence d’un quelconque avis de recherche à son encontre. Depuis le 13 novembre 2020, date à laquelle la guerre a repris entre les forces marocaines et l’armée sahraouie suite à la violation du cessez-le-feu par le Maroc , une forte série d’arrestations à l’encontre de civils sahraouis, notamment les activistes des droits de l’Homme et les journalistes, a été menée par les autorités d’occupation marocaines
    M. Bendib
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, CICR, droits de l’homme, Mohamed Lamine Haddi,