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  • Des records de chaleur en Corée du Sud, en Chine, Maroc et Iran

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    Des records de chaleur sont battus en Corée du Sud, en Chine, au Maroc et en Iran : des températures mesurées jusqu’à 46 degrés

    Après que le sud de l’Europe ait été plombé par des températures exceptionnellement chaudes cet été, les records de chaleur d’octobre ont été battus en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, entre autres. La Chine a également enregistré une température record de 38,9 degrés Celsius en octobre. En Iran, il est même devenu 46 degrés.

    Le mois d’octobre ne fait que commencer et des records ont déjà été battus. Des températures très chaudes sont actuellement enregistrées dans diverses parties du monde.

    En Corée du Sud , où les précédents records dataient des mois d’octobre 1977 et 2016, un nouveau record de chaleur de 32,3 degrés a été enregistré. À Gangneung, une ville du nord-est de la Corée du Sud, il ne fait normalement pas plus chaud que 25 degrés à cette période de l’année. Dans les records précédents, il faisait toujours chaud à 32,1 degrés.

    Un record pour le mois d’octobre a également été mesuré en Chine dans la province du Hunan. Avec une température maximale de 38,9 degrés, c’est un match nul avec le précédent record. Cependant, il est prévu que la température augmentera dans les prochains jours, ce qui brisera le record de chaleur.

    Il fait encore plus chaud dans Maroc et en Iran où des températures de 43,5 et 46 degrés ont été mesurées. Le précédent record au Maroc date d’octobre 2019 lorsqu’une température de 42,6 degrés avait été enregistrée. C’est une augmentation de presque un degré complet. En Iran, le précédent record de 2015 (45,6 degrés) est battu par une différence de 0,4 degré.

    Augmentation de l’intensité et de la fréquence des vagues de chaleur
    Selon le météorologue Scott Duncan, ces enregistrements de chaleur sont pleins d’empreintes digitales du changement climatique. « Nous assistons à une augmentation mondiale de l’intensité et de la fréquence des vagues de chaleur. Il n’y a pas que le sud de l’Europe qui y est exposé.

    Selon vous, à quoi ressemblera l’avenir ? « Les premières années auront à peu près la même apparence. » Il fait référence aux vagues de chaleur fréquentes, qui peuvent à leur tour s’accompagner d’incendies de forêt. « Regarder plus loin dans le futur est difficile. »

    HLN.Be, 04/10/2021

  • COP26: l’UE peine à trouver un accord

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    Les pays de l’UE peinent à se mettre d’accord sur l’approche à adopter pour les négociations climatiques de la COP26

    BRUXELLES, 23 septembre (Reuters) – Les pays de l’Union européenne peinent à se mettre d’accord sur leur position de négociation en vue de la conférence sur le changement climatique COP26, des divergences apparaissant sur le calendrier des engagements de réduction des émissions, selon des responsables et des documents consultés par Reuters.

    L’UE élabore actuellement sa position en vue des négociations de la COP26, qui se tiendront en novembre et au cours desquelles les pays tenteront de mettre au point les règles techniques nécessaires à la mise en œuvre de l’accord de Paris.

    L’une des questions qu’ils tenteront de régler est celle de savoir si les objectifs climatiques des pays dans le cadre de l’accord de 2015 doivent suivre un « calendrier commun ».

    Signe avant-coureur des affrontements à venir lors de la COP26, où près de 200 pays négocieront cette question, les 27 États membres de l’UE sont divisés sur la question de savoir si les objectifs doivent couvrir des périodes de cinq ou dix ans.

    Les objectifs de réduction des émissions de l’Union européenne sont parmi les plus ambitieux des grandes économies mondiales, et l’Union cherche à inciter d’autres régions à se fixer des objectifs plus stricts.

    Mais les 27 États membres doivent approuver la position de négociation de l’UE lors de la COP26, et certains diplomates craignent que l’Union ne parvienne pas à présenter un front uni.

    « Quel signal l’Union européenne envoie-t-elle au monde si elle n’est même pas capable d’aligner les délais communs sur l’accord de Paris ?

    DES OBJECTIFS AMBITIEUX

    La promesse d’un pays en matière de climat est connue sous le nom de « contribution déterminée au niveau national » (CDN).

    La majorité des pays de l’UE, dont le Danemark, les Pays-Bas, l’Espagne, le Luxembourg et la France, sont favorables à un délai de cinq ans pour ces engagements, selon des fonctionnaires européens qui connaissent bien les négociations.

    Selon eux, un cycle quinquennal plus court mettrait davantage de pression sur les pays pour qu’ils fixent des objectifs ambitieux, et permettrait de vérifier s’ils réduisent leurs émissions suffisamment vite pour éviter un changement climatique catastrophique.

    Ils craignent également que les engagements décennaux ne permettent aux pays dont les objectifs climatiques sont moins ambitieux de passer sous silence pendant une décennie entière.

    D’autres États membres de l’UE, dont la Pologne, la Bulgarie et la Roumanie, souhaitent donner aux pays le choix entre cinq et dix ans, ont indiqué des responsables européens.

    « Le contenu des CDN et la volonté des parties de les mettre en œuvre prouvent l’ambition, et non la fréquence des CDN », a déclaré un diplomate d’un pays soutenant le choix de cinq ou dix ans.

    Un document de l’UE proposant sa position pour les négociations de la COP26, consulté par Reuters, indique que le bloc devrait privilégier un calendrier de cinq ans. Des responsables des pays de l’UE discuteront de cette question vendredi.

    Dans les négociations internationales, les États-Unis, les pays africains et les petits États insulaires sont favorables à des engagements quinquennaux en matière de climat, tandis que la Chine et l’Inde sont opposées à un calendrier unique, indique le document.

    Le fait de s’engager tous les cinq ans dans le cadre de l’accord de Paris ne modifierait pas nécessairement les objectifs juridiquement contraignants de l’UE en matière de réduction des émissions d’ici à 2030 et 2050. Bruxelles fixera également un objectif de réduction des émissions pour 2040.

    Par exemple, l’Union européenne pourrait soumettre à l’ONU un engagement en faveur du climat pour 2035, qui constituerait « notre meilleure estimation » du niveau d’émissions à atteindre cette année-là, afin de rester sur la voie de son objectif pour 2040, selon le document de l’UE.