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  • Jean-Marc Morandini condamné pour corruption de mineurs

    Jean-Marc Morandini condamné pour corruption de mineurs

    Tags : Jean-Marc Morandini, corruption de mineurs, CNews,

    Accusé de corruption de mineurs sur trois adolescents entre 2009 et 2016, Jean-Marc Morandini vient d’être condamné pour corruption de mineurs à un an de prison avec sursis. Il vient d’annoncer qu’il allait faire appel.

    Condamné pour corruption de mineurs, Jean-Marc Morandini vient d’être reconnu « coupable de tous les faits qui lui sont reprochés », a indiqué la présidente du tribunal, qui a également ajouté : « Jean-Marc Morandini n’est « ni un prédateur ni un pédophile ». Elle a précisé également une obligation de soins afin que Jean-Marc Morandini comprenne ses « passages à l’acte transgressifs ».

    Ses avocates annoncent : « Dès lors qu’il conteste très fermement les faits qui lui sont reprochés, monsieur Morandini est et demeure présumé innocent ».

    Communiqué des avocates de Jean-Marc Morandini :

    « Monsieur Morandini a pris acte du jugement rendu ce jour par le Tribunal correctionnel de Paris. Il va interjeter appel contre cette décision, dès lors qu’il conteste très fermement les faits qui lui sont reprochés.

    Les plaintes déposées contre lui concernaient des échanges de messages sur Twitter.

    L’un des plaignants s’est désisté de sa constitution de partie civile, considérant que Monsieur Morandini ne pouvait en aucun cas savoir qu’il était mineur au moment de leurs échanges.

    Monsieur MORANDINI est et demeure présumé innocent.

    La procédure doit pouvoir se poursuivre dans la sérénité et le respect de la présomption d’innocence de Monsieur MORANDINI. »

    A noter que la direction de CNEWS vient d’annoncer que son journaliste continuera de présenter sa quotidienne Morandini live sur la chaîne. Dans un communiqué, la chaîne écrit : « Jean-Marc Morandini a fait appel. La présomption d’innocence s’applique. Jean-Marc Morandini continue de présenter son émission sur CNews ».

    #Morandini #CNews

  • France : CNews écarte Eric Zemmour

    France, Eric Zemmour, élections présidentielles, CNews, #EricZemmour #CNews,

    CNews a annoncé ce lundi via un communiqué que « le CSA [Conseil supérieur de l’audiovisuel], par sa décision du 9 septembre, contraint [la chaîne] et Eric Zemmour à ne pas pouvoir continuer l’émission qu’ils faisaient ensemble » et, précise-t-elle, « bien qu’Eric Zemmour ne soit pas déclaré candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu dans sept mois ».

    La semaine dernière, le CSA a demandé aux médias audiovisuels de décompter les interventions du polémiste portant sur le débat politique national. CNews dit regretter « une telle décision qui prive des millions de téléspectateurs des interventions du chroniqueur ».

    Eric Zemmour, qui était à l’antenne du lundi au jeudi soir dans Face à l’info présenté par Christine Kelly, a réagi sur Twitter : « Le pouvoir en a rêvé, le CSA l’a fait. Le CSA nous contraint à arrêter l’émission. Ci-gît le débat public. »

    Eric Zemmour était cependant invité de L’Heure des pros sur CNews ce lundi matin pour commenter la décision de la chaîne info. « Je pense que c’était inévitable. Je pense que le CSA l’a fait exprès. Après mûre réflexion, pendant le week-end, on a bien compris que c’était la seule solution raisonnable. Quand on ne peut pas résister, il faut rompre et résister ailleurs », a-t-il déclaré, disant éprouver du « vague à l’âme ».

    Plusieurs personnalités politiques s’étaient élevées ces derniers temps pour dénoncer la tribune offerte chaque jour à l’antenne à un potentiel candidat à la présidentielle. Le député écologiste Matthieu Orphelin avait alerté le CSA sur la situation. « Place maintenant au débat démocratique, à la régulière et dans les urnes ! », a-t-il réagi, saluant la décision de CNews.

    « Vous avez vu qu’ils me cherchent déjà des poux dans la tête avant même que je sois candidat », avait répondu Eric Zemmour dans la nuit de samedi à dimanche sur le plateau d’On est en direct sur France 2 à Laurent Ruquier lui demandant s’il repoussait l’officialisation de son éventuelle candidature pour rester plus longtemps sur CNews.

    Eric Zemmour a par ailleurs renoncé début septembre à tenir ses chroniques hebdomadaires dans Le Figaro et Le Figaro Magazine afin de se concentrer sur la promotion de La France n’a pas dit son dernier mot, qui paraîtra mi-septembre.

    « Il était partant pour un congé sans solde », a précisé le directeur des rédactions du Figaro, Alexis Brézet qui, en juin, avait assuré à ses troupes que le polémiste devrait se retirer de son média s’il venait à se lancer dans la course à l’Elysée.

  • Le général Delawarde dévoile qui contrôle les médias français

    Un général français à la télévision : « Vous savez qui contrôle les médias mondiaux »

    En novembre 2020, commentant sur un blog les résultats de l’élection présidentielle américaine, l’ex-général français Dominique Delawarde a émis l’hypothèse d’une fraude majeure aidée par les médias occidentaux, « et nous savons qui la contrôle. »

    Jusqu’à présent, personne ne semble lui avoir demandé de préciser qui contrôle réellement les médias.

    Vendredi, lors d’une interview télévisée sur Cnews, l’intervieweur Claude Posternak a demandé au général qui contrôle cette meute médiatique.

    Le général à la retraite a répondu en souriant : « Vous savez qui contrôle la meute médiatique dans le monde et en France….Qui contrôle le Washington Post, le New York Times, chez nous BFMTV et tous les journaux….qui sont ces gens-là… ? ».

    « Qui ? » a demandé Posternak, à plusieurs reprises.

    « C’est la communauté que vous connaissez bien », répond Delawarde.

    L’animateur de l’émission, Jean-Marc Morandini, prend la parole : « On va partir là-dessus, on va s’arrêter là mon général, je suis désolé. On ne peut pas laisser dire ça à l’antenne, je suis désolé, on coupe, on enlève le général. »

    Malheureusement, l’animateur a coupé avant que le général ne puisse dire, ou confirmer, qu’il parlait des juifs.

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur le général pour diffamation publique et incitation à la haine et à la violence à raison de l’origine ou de l’appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion.

    Voici le clip vidéo

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    Etiquettes : France, médias, Delawarde, CNews, lobby juif,

  • «Canal+» déboutée dans une affaire liée à l’Algérie et l’Islam

    par Houari Barti

    La chaîne d’information ‘Cnews’ et son polémiste haineux, Eric Zemmour, viennent de subir un second revers de la part de la justice française. En effet, le Conseil d’Etat français a rejeté, jeudi dernier, le recours déposé par le Groupe ‘Canal+’ demandant l’annulation d’une mise en demeure prononcée en décembre 2019 par le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) contre sa chaîne d’information ‘CNews’ pour des propos controversés d’Eric Zemmour sur la colonisation de l’Algérie et l’Islam.

    Dans sa mise en demeure adressée à ‘CNews’, le CSA exigeait de la chaîne d’info, selon l’AFP, de «respecter ses obligations, notamment en termes d’incitation à la haine et à la violence».

    Lors de l’émission ‘Face à l’info’ du 23 octobre 2019, Zemmour, proche des milieux d’extrême droite et partisan de «la théorie du grand remplacement» avait, pour rappel, provoqué la consternation des téléspectateurs en assimilant l’Islam à l’islamisme, avant d’évoquer la conquête de l’Algérie par la France, dans les années 1830, en se disant, en tant que Français, «du côté» du général Bugeaud qui, lorsqu’il «arrive en Algérie, (…) commence à massacrer les musulmans et même certains juifs».

    A l’annonce de la mise en demeure de sa chaîne d’info ‘Canal+’ filiale du groupe ‘Vivendi’ détenu par le milliardaire Vincent Bolloré, avait répondu vouloir déposer un recours pour abus de pouvoir auprès du Conseil d’Etat, considérant cette mise en demeure «injustifiée» et «contraire aux principes de la liberté d’expression». De son côté, le Conseil d’Etat a estimé, dans sa décision datant du 16 juin, que «le CSA n’a pas fait une inexacte application des pouvoirs» qu’il détient avant de souligner qu’ «Il (le CSA) n’a pas plus porté une atteinte disproportionnée à la libre communication des pensées et des opinions (…) ni, en tout état de cause, méconnu l’objectif de valeur constitutionnelle du pluralisme des courants de pensée et d’opinion».

    La plus haute juridiction administrative française estime, par ailleurs, que «la société d’exploitation d’un service d’information n’est pas fondée à demander l’annulation de la mise en demeure qu’elle attaque».

    Il est à noter qu’une mise en demeure du CSA constitue un sérieux avertissement qui peut précéder, en cas de manquements répétés, une sanction qui peut aller de la suspension temporaire d’un programme à, carrément, un retrait de l’autorisation de la chaîne, en passant par des amendes ou privations d’écrans publicitaires.

    Pour rappel, la chaîne ‘CNews’ n’est pas à son premier dérapage du genre. En mars dernier, ‘CNews’ avait écopé d’une amende de 200.000 euros du CSA, également pour «incitation à la haine» et «à la violence» après un autre dérapage d’Eric Zemmour, cette fois-ci, sur les migrants mineurs isolés. La Chaîne d’info en continu a été à nouveau mise en demeure le 12 juin sur ses obligations en matière de pluralisme pour avoir trop donné la parole à un candidat du Rassemblement national (RN), ex Front National (extrême droite), aux élections régionales par d’autres listes.

    Le Quotidien d’Oran, 19 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Canal+, CNews, Eric Zemmour, propos controversés, colonisation de l’Algérie, Islam, Conseil d’Etat français, haine, violence,


  • Sonia Mabrouk, (sauve) l’honneur de sa profession

    Il a passé un sale quart d’heure*, Thierry Breton, le chef de la Task Force Vaccin de l’Union européenne (UE), à répondre aux excellentes questions de Sonia Mabrouk, l’intervieweuse sans complaisance d’Europe 1 et de C News.

    C’est qu’elle est comme ça, Sonia Mabrouk. Pas du genre à se laisser impressionner par les titres et les fonctions. Elle, c’est plutôt le fond des choses et la vérité qui l’intéressent. Alors les bureaucrates venus débiter des stères de langue de bois, elle les hache menus. Le commissaire européen était venu exposer le nouveau narratif de l’UE destiné à masquer l’échec de la vaccination. En substance : « on a été très bon avec les vaccins. Si on n’en avait pas pour nous, c’est parce qu’on est généreux et solidaire avec les autres, nous ! Pas comme les Américains ! ». Il s’est heurté à ce qui fait la beauté de la profession : la maîtrise (du dossier) et le cran. Lorsqu’il promet la vaccination de 70% des Européens pour le 14 juillet, elle lui demande « de quelle année ? » tout en rappelant de manière documentée les promesses non tenues jusque-là. Elle l’interpelle aussi sur ce qui justifie son « mépris » du vaccin Spoutnik, « c’est parce qu’il est russe ? ».

    Personnalité atypique

    D’une beauté qui n’a d’égales que son élégance et sa pertinence, Sonia Mabrouk mène ses entretiens avec un calme immuable et une courtoisie sans faille. Des armes imparables dans le monde d’apparences de la politique et des médias. Des armes de velours qu’elle acquiert sans doute très tôt lorsque les grandes figures de la politique tunisienne, dont le président Bourguiba lui-même, défilent dans sa maison à Tunis. Sa famille, passionnée de politique, fournira deux ministres à Bourguiba et… la plus brillante de ses journalistes à la France dont elle acquiert la nationalité en 2010.

    Mais si elle sort du lot médiatique actuel, c’est sans doute aussi grâce à sa formation. Dans son cursus, pas de sciences-po, ni de sociologie, creusets habituels du journalisme académisé. Sonia Mabrouk est diplômée d’une haute école de… commerce, celle de Carthage et de l’Université Panthéon – Sorbonne. Au royaume de la monoculture intellectuelle, plutôt de gauche et anti-économie, la voici donc d’emblée en position singulière. C’est Jean-Pierre Elkabbach qui lui met le pied à l’étrier en faisant d’elle la première Tunisienne à présenter un journal télévisé français (Public Sénat). Ce sera ensuite Europe 1 et CNews avec des interviews politiques qui donnent des sueurs froides aux spins doctors hexagonaux.

    La sémantique du K.O.

    Le pauvre Thierry Breton n’est pas le seul à être tombé. Jack Lang, en stabulation libre dans l’expression fleurie de son dégoût pour Trump, se fait cueillir par un premier crochet : « Vous gardez intacte votre capacité à vous indigner. Que pensez-vous alors de l’affaire Olivier Duhamel** ? ». Sourire jaune du Pape de la gauche caviar qui ne voit pas arriver l’uppercut : « cette affaire éclabousse une certaine gauche soixante-huitarde, un certain milieu intellectuel. Là, je n’ai pas vu d’indignation de votre part… ». Enfin, K.O. final sur la tribune que l’ancien ministre de la culture a signé il y a 40 ans pour décriminaliser les rapports sexuels avec les enfants : « Jack Lang, vous savez ce qu’on dit : la vérité, cette rumeur qui se promène comme un mensonge… Il peut y avoir aussi des rumeurs sur beaucoup de personnes, il y en a également sur vous. Comment vous réagissez ? » Comme le dit un commentateur, Sonia Mabrouk est le Mike Tyson de l’interview : 12 minutes et K.O.

    C’est grâce à sa persévérance aussi que l’on en sait un peu plus sur la vraie nature de la pensée dominante dans le syndicat d’étudiants français (UNEF). Sa Présidente, Mélanie Luce, autoproclamée « racisée » (non-blanche) s’est elle aussi liquéfiée au fil de ses délires, joliment démasqués les uns après les autres, sur les « races sociales », les réunions en « non-mixité raciales » (où les Blancs ne sont pas admis) et la mise en joue de professeurs au nom d’une prétendue islamophobie.

    Un appel à l’opposition

    Il est vrai que la question de l’intégrisme est sensible pour Sonia Mabrouk : « Je suis Française et Tunisienne avant d’être musulmane. J’ai grandi dans une famille qui m’a toujours appris le respect des autres, de leurs différences, notamment religieuses. Je n’admets pas qu’une minorité en France cherche à parler plus fort que la majorité silencieuse des musulmans qui vivent dans le respect des règles de la République et de l’amour de leur religion. Ce qui est parfaitement compatible. »

    C’est cette tentation de dictature des minorités qui l’incite dans son dernier livre, Insoumission française***, à mettre en lumière les principales dérives de l’époque. Les « décoloniaux » (déboulonneurs de statues et autres censeurs de tout discours qui leur déplaît), les féministes primaires, les écologistes radicaux et punitifs, les fous du genrisme et les « islamo-compatibles » sont des groupes minoritaires qui sont autant de dangers pour la société, dénonce-t-elle avec courage. En étendant de manière tentaculaire leur influence à tous les niveaux de la société, les réseaux sociaux, les médias, les universités, les églises et aussi, en partie désormais, les entreprises, ces minorités amenuisent le débat démocratique sans que personne ne s’y oppose véritablement, fut-ce au nom du bon sens et des faits. A l’exception peut-être de quelques intellectuels, pas encore « annulés » tels Steven Pinker, mais ses jours sont comptés. Pour la plupart, ces mouvements a priori hétéroclites plongent leurs racines idéologiques dans la pensée d’extrême-gauche où l’on maîtrise depuis bien longtemps la notion de convergence des luttes. Les gardiens de la révolution culturelle d’aujourd’hui appellent ça l’intersectionnalité. De son côté, la bonne vieille lutte des classes est aujourd’hui réorganisée en groupes de victimes (genre, race, génération, faune, flore, religion, etc.) mais le but est le même : imposer à tous la loi de minorités dont le combat s’appuie sur une idéologie qui a laissé de sales traces dans l’histoire. Sonia Mabrouk en appelle donc justement et courageusement à l’opposition.

    Exemplaire

    Au moment où la morale tend à se substituer à la volonté de vérité, l’intransigeance et l’honnêteté intellectuelle qui inspirent le travail de Sonia Mabrouk sont essentielles et devraient servir d’exemples à ses confrères et soeurs. Comme déjà exposé dans ces chroniques, les médias ne sont pas épargnés par ce phénomène. Bon nombre de journalistes ont docilement et volontairement renoncé à la recherche de la vérité pour celle du Bien et soumettent trop volontiers la réalité à l’idéologie, plutôt que l’inverse, sans y voir un danger pour la liberté d’expression qui fonde pourtant leur core-business. On pense à ces chefs de presse, si prompts à s’excuser lorsqu’ils se font dépasser – ce qui paraissait pourtant bien improbable jusqu’alors – sur leur gauche.

    * 16 avril 2021, Europe 1, à 8h15

    ** Politologue français accusé d’agressions sexuelles sur mineur dans « La Familia grande » de Camille Kouchner, sa belle-fille.

    *** Insoumission française. Editions de l’Observatoire, avril 2021

    Le Temps, 25 avr 2021

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