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  • La police marocaine saisit 5,4 tonnes de cannabis et une cargaison de cocaïne

    Topics : Maroc, trafic de drogue, cocaïne, cannabis, haschich, saisie,

    RABAT : La police marocaine a saisi 5,4 tonnes de résine de cannabis dissimulées dans un camion à destination de l’Espagne, et 60 kg de cocaïne emballés dans du thon congelé, ont indiqué des responsables des services de sécurité.

    Les agents de la sécurité et de la douane ont saisi la résine de cannabis dans le port de Tanger (nord) « à bord d’un camion de transport international », a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) samedi en fin de journée.

    Les blocs de résine étaient pressés dans des plaques insérées dans des cavités spécialement aménagées, notamment dans le châssis du camion. Le chauffeur marocain, âgé de 45 ans, a été arrêté.

    Lors d’une autre opération, toujours à Tanger, près de 60 kilogrammes de cocaïne ont été saisis jeudi à l’intérieur d’un conteneur réfrigéré, a indiqué la police.

    La cocaïne était emballée dans du thon provenant de l’Équateur et destiné à l’Espagne.

    Le Maroc est le premier producteur mondial de résine de cannabis selon les Nations unies, et la police en a saisi près de 100 tonnes l’année dernière.

    Ces dernières années, la police a également effectué plusieurs saisies importantes de cocaïne, les cartels sud-américains utilisant le pays nord-africain comme plaque tournante de la contrebande vers l’Europe.

    #Maroc #Drogue #Cannabis #Cocaïne

  • Qu’est-ce que la ‘Mocro Maffia’ hollandaise?

    Tags : Pays Bas, Belgique, Maroc, trafic de drogue, cocaïne,

    La Mocro Maffia est un groupe criminel qui fonde ses activités illégales sur le trafic de drogue, une mafia d’origine marocaine, mais qui est basée aux Pays-Bas et en Belgique, et à laquelle sont également imputés des crimes de meurtre, d’enlèvement et de torture.

    Récemment, en Espagne la Garde civile a signalé l’apparition d’un cadavre avec une balle dans la tête, un homme lié à la mafia hollandaise Mocro, donc l’enquête est menée par la Garde civile, en collaboration avec EUROPOL et la justice et la police autorités françaises et néerlandaises.

    De cette manière, la victime était liée à une affaire de trafic de drogue de la mafia néerlandaise Mocro et la raison de son meurtre était un règlement de comptes pour trafic de drogue.

    Plus précisément, la victime a mené des activités liées au trafic de haschich entre la Costa del Sol, les Pays-Bas et la France, tandis que les auteurs du meurtre se sont rendus des Pays-Bas à Malaga, où ils ont loué le véhicule incendié après le meurtre. Ainsi, cinq personnes ont été arrêtées après cet événement en janvier dernier à Chiclana (Cadix). 

    Auparavant, la police nationale a également travaillé sur des enquêtes liées à ce groupe criminel pour torture, enlèvement et règlement de comptes avec des meurtres à Malaga. En fait, en 2020, six personnes liées à la mafia Mocro ont été arrêtées aux Pays-Bas.

    Dans ce cas, sept conteneurs de fret insonorisés ont été localisés et préparés pour garder les personnes à l’intérieur, qui avaient des éléments pour immobiliser et torturer leurs victimes, des chaînes ancrées au sol ou des chaises avec des sangles, ainsi que des outils et des ustensiles pour les attaquer, rapporté Europa Press.

    #Maroc #Belgique #Mocro_Maffia #Pays_Bas #Drogue #Trafic #Cocaïne

  • L’Espagne, plaque tournante du trafic de drogues

    L’Espagne, plaque tournante du trafic de drogues

    Tags : Espagne, Maroc, Amérique Latine, trafic de drogue, haschich, marijuana, cocaïne, héroïne, Pays Bas,

    Le bon climat, la situation géographique et les importantes colonies de résidents européens font de l’Espagne le terreau idéal pour les organisations criminelles dédiées au trafic de drogue. Le pays n’est plus seulement l’un des principaux points d’entrée de drogues telles que la cocaïne et le haschisch, mais il est devenu le fleuron de la production de marijuana, en raison de sa grande qualité, rapporte La Vanguardia.

    Dans un reportage sous le titre de “Les trafiquants de drogue se réinventent : comment le commerce de la drogue a changé en Espagne”, le journal catalan affirme que “après avoir été le destinataire de la cocaïne d’Amérique du Sud ou du haschisch du Maroc pour approvisionner ensuite le reste de l’Europe, l’Espagne est en train de devenir un important producteur de marijuana”. « Il n’y a aucun autre pays en Europe qui produit comme ça. Celui de l’Espagne est le meilleur », précise-t-il citant un chercheur en matière de lutte contre le trafic de drogue.

    Cette « mutation » du trafic de drogue en Espagne laisse des images plus typiques de pays comme la Colombie. Règlements de compte, guerres entre organisations, enlèvements, meurtres, armes d’assaut.

    Le haschisch du Maroc a toujours le vent en poupe. Selon le même rapport de la CITCO, 676 tonnes de cette drogue ont été saisies l’année dernière, soit 40 % de plus qu’en 2020. Il en va de même pour la cocaïne provenant d’Amérique du Sud – notamment du Brésil et de l’Équateur en raison de la forte pression exercée en Colombie.

    Ce qui inquiète le plus les enquêteurs du crime organisé, outre la violence générée, c’est surtout le réseau de corruption qui s’est développé autour d’elle. C’est une toile qui « pourrit » tout. Pour que ces organisations puissent s’établir et surtout se développer et continuer à croître, elles ont besoin d’un réseau de fonctionnaires et d’employés dans des secteurs clés : banquiers qui les aident à blanchir de l’argent, policiers, juges, procureurs, politiciens, fonctionnaires des conseils locaux, travailleurs portuaires tels que les dockers ou les employés des aéroports qui ferment les yeux ou les avertissent d’éventuels contrôles aux frontières.

    Sans eux, les débarquements de drogue en Espagne seraient très dangereux et donc moins rentables en termes économiques. Sans ce réseau, ces mafias ne seraient pas en mesure de survivre.

    #Espagne #Maroc #trafic_de_drogue #Hashich #Marijuana #cocaïne #Héroïne

  • France: Un réseau de trafic de drogue depuis la Belgique et le Maroc démantelé

    Tags : France, Belgique, Maroc, trafic de drogue, cannabis, cocaïne,

    Un réseau international de contrebande de cocaïne et de cannabis depuis la Belgique et le Maroc a été démantelé en France et 22 personnes interpellées, a annoncé vendredi le parquet de Marseille selon une information rapportée par le média The Brussels Times.

    L’arrestation, qui résulte d’une vaste enquête menée depuis Marseille, a mis en cause le chef présumé du réseau ainsi qu’un « grand baron de la drogue marseillais », a déclaré le procureur de Marseille Dominique Laurens.

    Les deux hommes faisaient partie des 22 personnes âgées de 21 à 59 ans interpellées lors de l’opération, menée dans cinq départements français mardi et mercredi.

    Le réseau a importé « de grandes quantités de cocaïne de Belgique et de grandes quantités de cannabis du Maroc », avant de vendre la drogue dans les régions de Paris, d’Occitanie, de Provence-Alpes-Côte-d’Azur et de Bourgogne-Franche-Comté, a précisé le parquet.

    Environ 291 kg. de résine de cannabis, 13 kgs. de cocaïne, près de 130 000 € en espèces, deux armes, 10 véhicules et deux montres de luxe ont été saisis lors de l’opération de cette semaine.

    Des informations judiciaires ont été ouvertes sur sept des 22 suspects, notamment pour importation de stupéfiants en bande criminelle et blanchiment d’argent. Cinq ont été placés en garde à vue. Sept autres devaient encore comparaître devant le juge d’instruction.

    L’enquête a été lancée à Marseille en mars.

    #France #Maroc #Belgique #Trafic_de_drogue #Cannabis #Cocaïne

  • Maroc : Activiste rifain condamné pour avoir critiqué le roi

    Maroc : Activiste rifain condamné pour avoir critiqué le roi

    El Tribunal de primera Instancia de Alhucemas condena al activista rifeño Mouhamed.L a 20 meses de prisión y una multa de 5 mil euros, por criticar al rey Mouhamed 6.

    El Tribunal de Primera Instancia de #AlHoceima , condena al profesor Mohamed ElMahdali a 3 años de prisión firme por sus publicaciones en Facebook
  • Maroc: Haschich, tourisme sexuel et sociétés offshores

    Maroc: Haschich, tourisme sexuel et sociétés offshores

    Maroc, Mohammed VI, trafic de drogues, cocaïne, haschich, cannabis, pédophilie, prostitution, sociétés offshore,

    Le Brésil devenait célèbre grâce à son football Samba et sa star Pelé, le Japon se fait connaître par son Samouraï, puis par son savoir technologique dans l’électronique, et le roitelet, commandeur des croyants réussira à hisser sa royauté pour devenir non seulement le premier pays producteur du Haschich au monde, mais aussi la capitale de la saga de la pédophilie. Explications

    Eldorado de la pédophilie

    Marrakech, au même titre que Agadir, sont devenues au fil des années, des terres saintes de la pédophilie et du tourisme sexuel, que même le Covid-19 n’a pas empêcher d’éteindre. La pauvreté, l’ignorance et la répression policière imposée au Peuple Marocain par une dynastie moyenâgeuse en a décidé ainsi.

    La royauté enregistre chaque année une hausse de touristes « sexuels ».. Les vols peu chers ont participé à rendre plus accessible cette destination et facilité l’accès aux pédophiles. Soi-disant touristes, businessmen, hommes politiques, ils viennent du Golfe pour beaucoup d’entre eux, pour d’autres d’Europe. Ils profitent de leur séjour ou se déplacent uniquement pour abuser de mineurs dans les villes les plus touristiques du pays.

    Dans la rue les victimes en majorité mineures sont racolées par des rabatteurs en échange d’argent. Ce miroir aux alouettes piège les enfants qui vivent dans une grande pauvreté. Ce sont souvent des jeunes qui vivent dans la rue et qui vont mendier, être approchés par les touristes, les abuseurs . Face à l’inexistence de chiffres officiels, il est important d’évoquer le câble diplomatique sur Wikileaks citant le ministère marocain de la Justice avançant 1 122 cas d’agressions sexuelles sur mineurs enregistrées en 2008. Il est difficile de dire si elles reflètent la réalité. Toujours selon le ministère, dix étrangers ont été poursuivis en 2009 pour homosexualité, incitation de mineur à la prostitution, participation à l’exploitation d’un mineur et viol violent de mineur.

    Le rapporteur spécial de l’ONU sur le trafic de personnes, Joy Ngozi Ezeilo, l’ONU affirmait le 25 juin 2013 que le « Maroc fait face à un défi considérable en tant que source, lieu de transit et destination de plus en plus importante pour le trafic de personnes ». Aujourd’hui, le Maroc n’est plus un pays de transit, mais un pays exportateur en matière de trafic de personnes.

    Lire aussi : Au Maroc, cette prostitution que vous ne saurez voir
    Lire aussi : Pédophilie au Maroc : les révélations choc d’un ex-amant de Bergé et Saint-Laurent

    Grosso modo, le Peuple Marocain est livré à lui-même, et ce n’est pas « les femmes-mulets » qui vont nous démentir, ou mêmes ces mineures « vendues » pour travailler dans les foyers dans les pays du Golfe.

    Premier pays producteur mondial de Haschich

    La production du Haschich ne cesse d’augmenter, atteignant des chiffres record, dont les revenus sont estimés à 15 milliards de dollars, selon des chiffres d’organisations internationales de lutte contre la drogue (200 millions de dollars par semaine). Les 15 milliards de dollars iront droit dans les comptes du roitelet et ses proches, et qui s’ajoutent aux 900 millions de dollars attribués par les multinationales, en contrepartie des facilités qui leurs sont accordées via l’exonération des taxes fiscales et parafiscales, l’attribution gratuite du foncier, en plus de la main d’œuvre bon marché, au nom de l’IDE profitable aux entités internationales au détriment du Peuple Marocain, via des opérations de transfert des devises. Pour en convaincre son Peuple, le roitelet avait lancé un projet de loi adopté par le parlement d’allégeance, autorisant le soi-disant-usage « médical, cosmétique et industriel » du cannabis.

    Le trafic de la cocaïne emprunte le chemin du Haschich

    Le trafic de cocaïne utilise des filières utilisées par les narcotrafiquants et les contrebandiers. Leurs réseaux, traditionnellement impliqués dans l’importation de cigarettes, puis de haschisch, se sont illustrés dans le transbordement au large de cargaisons de cocaïne chargées dans les Antilles sur des bateaux de pêche ou des porte-conteneurs.

    La drogue est transbordée sur les bateaux des trafiquants marocains au large des îles Canaries ou du Cap-Vert, centres de ravitaillement traditionnels pour les flottilles de pêche de l’Atlantique. Le débarquement a lieu sur les côtes portugaises ou andalouses, suivant les routes habituelles du haschisch. Plus sophistiquée est la pratique qui consiste à décharger la drogue au Maroc, dans un port quelconque de la côte atlantique, puis à la dissimuler dans un transport routier international (TIR) empruntant un ferry à destination du Portugal ou de la Galice. En outre, selon les autorités marocaines, tout bon trafiquant galicien se doit de disposer d’un correspondant dans un port marocain. Agadir, El-Jadida ou Casablanca abritent en permanence leurs bateaux, hors de portée des autorités espagnoles.

    Réseaux marocains, alliés du terrorisme au Sahel

    Les réseaux marocains du terrorisme international, en activité dans la région du Sahel, intouchables chez le commandeur des croyants, bénéficient de largesses offertes par le Makhzen pour blanchir l’argent de la drogue, de trafic d’armes et de la prise des otages, via les banques marocaines et sociétés-écrans. Sur ce plan, des organisations internationales avaient mis l’accent sur des liens de chefs de groupes terroristes en activité dans la région du Sahel avec des narcotrafiquants inféodés au Makhzen.

    49% des marocains souffrent de troubles mentaux

    C’est l’ancien ministre marocain de la Santé le Dr Abderrahman Maaroufi, qui avait annoncé que 49% des Marocains souffrent d’un trouble mental.

    Le ministre marocain confirme les statistiques officielles marocaines selon lesquelles 40% des Marocains âgés de 15 ans et plus souffrent d’un trouble mental : soit 26,5% de troubles dépressifs, 9% d’anxiété généralisée, 5,6% de troubles psychotiques. Les femmes sont plus touchées que la gent masculine (48,5% contre 34,3%) Au Maroc en estime 70.000 schizophrènes et plus de 3.000 malades dépressifs.

    Ceci résume l’état de santé de marocains dont un nombre important est accroc à la consommation de la drogue douce, dure et les psychotropes, ajoutée aux conditions de vie des plus catastrophiques, boostées par l’absence d’une prise en charge des problèmes du peuple marocain, par un régime à l’agonie, soucieux uniquement de sauver son trône de plus en plus menacé par le marasme des marocains qui ne digère plus de voir leur pays sous domination sioniste suite à la normalisation avec l’entité sioniste.

    Les sociétés offshores du commandeur des croyants

    Le roitelet Mohamed Vi ne s’est pas limité à empocher les revenus du Haschich, mais continue de piller les richesses du peuple sahraoui, et de l’argent du phosphate du peuple marocain, pour les blanchir dans des sociétés offshore. Panama Papers a déjà révélé que l’entourage du roi du Maroc gère, via plusieurs sociétés offshore, un luxueux voilier, un hôtel particulier à Paris, des participations dans une société cotée, en plus des sociétés basées en Afrique relevant de la Royale Holding..

    Lire aussi : Maroc : Mohammed VI aime les îles Vierges

    #Maroc #Cannabis #Haschich #Kif #Trafic #Cocaïne

  • Nouvelle route pour transporter la drogue du Maroc vers l’Espagne

    Nouvelle route pour transporter la drogue du Maroc vers l’Espagne – trafic de drogue, cannabis, haschich, cocaïne, Iles Canaries,

    La Garde civile espagnole a démantelé une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de stupéfiants, lors d’une opération qui a permis de démasquer une nouvelle voie d’introduction de la drogue du Maroc vers l’Espagne, a indiqué mercredi le quotidien espagnol La Razon.

    Selon le média, les membres de cette organisation, ont d’abord emmené la drogue aux îles Canaries et, de là, dans le double fond d’un camion-citerne, jusqu’à la péninsule.

    L’enquête a commencé en août dernier, lorsque des agents de la Garde civile de Murcie (sud-est de l’Espagne) ont découvert qu’un criminel connu, un habitant de la municipalité de Las Torres de Cotillas (Murcie), avait acheté un camion-citerne. Ses antécédents criminels laissent soupçonner que le véhicule pouvait être utilisé pour transporter de la drogue, a précisé le journal.

    La surveillance de ce véhicule a conduit les gardes civils à la municipalité grenadine de Motril, où ils ont détecté comment il était chargé d’une quantité symbolique de mélasse de canne à sucre, utilisée comme engrais organique, puis ont poursuivi leur route vers le territoire insulaire.

    Compte tenu de son départ imminent, des agents de la Garde civile de Murcie et de Las Palmas ont coordonné les dispositifs de police pour effectuer la surveillance et l’enquête sur les mouvements du camion depuis son arrivée au port.

    En effectuant la route maritime avec une escale sur l’île de Lanzarote, le camion a atteint l’île de Fuerteventura, où plusieurs individus l’attendaient déjà, dont l’un a été reconnu par les agents comme un criminel, également résident de Las Torres de Cotillas, spécialisé dans la fabrication de doubles fonds dans tous types de véhicules, selon le journal.

    Les enquêtes menées sur ce suspect ont révélé qu’en outre, sous le couvert d’une entreprise de produits de fruits et légumes, il avait créé une société « écran » sur l’île pour assurer une couverture légale des expéditions de drogue.

    L’interception et l’examen du véhicule ont abouti à la localisation de 1.600 kg de haschich, en provenance du Maroc, cachés sous un double fond sophistiqué de grande capacité, activé clandestinement à l’intérieur.

    Par la suite, des perquisitions ont été effectuées dans les municipalités d’Antigua sur l’île de Fuerteventura (Las Palmas), Las Torres de Cotillas (Murcie) et dans les municipalités d’Alicante d’Orihuela et El Pilar de la Horadada, où une documentation et du matériel ont été saisis, liés aux crimes faisant l’objet de l’enquête.

    Selon l’enquête, il s’agit d’une organisation criminelle, dirigée par deux hommes d’affaires du secteur des transports d’Alicante,avec la collaboration de deux trafiquants de drogue. Profitant de cette proximité géographique, ils ont établi une plate-forme pour effectuer l’expédition de drogue du Maroc vers la péninsule, en faisant escale aux îles Canaries.

    Avec l’arrestation de ses six membres, la Garde civile espagnole considère cette organisation criminelle démantelée. L’opération a ainsi permis de démasquer une nouvelle voie d’introduction de drogue sur le territoire espagnol, en utilisant un point stratégique, en raison de sa proximité avec la côte marocaine, comme l’archipel des Canaries.

    Les détenus, la drogue, le camion-citerne et le reste des objets saisis, ont été mis à la disposition du tribunal d’instruction numéro 2 de Molina de Segura (Murcie), selon La Razon.

  • Le Maroc, l’Etat du narco-trafic « chambarde » le voisinage

    Le Maroc, l’Etat du narco-trafic « chambarde » le voisinage

    Le Maroc, l’Etat du narco-trafic « chambarde » le voisinage – cannabis, haschich, cocaïne,

    La drogue transite du Maroc vers pratiquement tout le pourtour méditerranéen, le Grand Sahara et le Sahel africain. L’ensemble de ces pays en est contaminé. Il ne se passe pas un jour sans qu’un communiqué de la police ou des gardes-côtes de ces pays ne vienne renforcer l’idée qu’au Maroc, c’est une véritable industrie qui a été mise en place pour inonder les pays maghrébo-sahéliens et riverains de la Méditerranée.

    L’analyste politique Balla El-Kanti estime que « le royaume du Maroc s’est transformé depuis longtemps en « narco-Etat », posant de grands problèmes pour son entourage et représentant un « véritable danger » pour les pays européens,.

    « Le Maroc constitue un véritable risque et danger pour les pays européens étant donné les quantités astronomiques de drogues de plus en plus produites dans le royaume, ce qui amène certains observateurs à dire que le Maroc s’est transformé depuis longtemps en +narco-Etat+ posant de grands problèmes pour son entourage, y compris l’Algérie », a affirmé hier, le politologue sur les ondes de la radio algérienne Chaîne III.

    « Le Maroc est un narco-Etat, son économie est dépendante de la drogue. Certains observateurs parlent aussi de trafic de cocaïne à partir de ce pays et tous les réseaux de trafic de drogue et de criminalité internationale ont désormais pignon sur rue dans ce pays », a encore souligné Balla El-Kanti, qui intervenait depuis Almeria (Espagne).

    Revenant sur l’affaire de la saisie mercredi dernier par les autorités espagnoles d’un bateau semi-rigide qui transportait près de cinq tonnes de haschich, l’analyste a tenu à préciser encore que « les personnes qui ont été arrêtées par les autorités espagnoles dans le cadre de cette opération aéronavale sont toutes de nationalité marocaine (…) donc sans nul doute que le pays de provenance (du haschich) est le Maroc ».

    Par ailleurs, l’analyste a fait savoir qu’ »un observatoire européen des drogues, ainsi que d’autres observateurs continuent de pointer du doigt la famille royale (marocaine), elle même impliquée dans ce trafic ».

    Pour rappel, le service de surveillance douanière de l’Agence espagnole des impôts est intervenu dans la nuit de mercredi dernier dans les eaux à l’est du détroit de Gibraltar pour saisir un bateau semi-rigide qui transportait près de cinq tonnes de haschich et a procédé à l’arrestation de ses trois membres d’équipage, tous de nationalité marocaine.

    « L’opération, menée avec des moyens aéronavals, a conduit à la plus grande saisie de haschich réalisée par la surveillance douanière sur un seul bateau semi-rigide », selon un communiqué de l’agence fiscale, cité par le site espagnol Diario Area.

    En septembre dernier, la police espagnole avait annoncé la saisie, près de la ville de Grenade, de 26 tonnes de cannabis à bord d’un camion en provenance du Maroc. Et en juin dernier, l’ONU avait affirmé que la résine de cannabis faisant l’objet d’un trafic mondial provenait principalement du Maroc.

    Le royaume, qui « représentait plus d’un cinquième de toutes les mentions du principal pays d’origine dans les réponses au questionnaire du rapport annuel dans le monde au cours de la période 2015-2019, continue d’être le pays source le plus souvent mentionné de la résine de cannabis interceptée dans le monde entier », a écrit l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport annuel.

    Maintenant, lisons un peu les informations publiées cette semaine dans divers pays. Passons l’Algérie, où les unités opérationnelles de l’Armée sont en train de faire subir aux narcotrafiquants de lourdes pertes, les obligeant à contourner l’Algérie par le Mali, et à partir de là, on remonte le Fezzan libyen vers l’Egypte ou vers l’Europe via la Tunisie et l’Italie, ou par la Méditerranée vers l’Espagne et la France.

    Espagne: 5 tonnes de haschich saisies et trois Marocains arrêtés

    Le service de surveillance douanière de l’Agence espagnole des impôts est intervenu dans les eaux à l’est du détroit de Gibraltar pour saisir un bateau semi-rigide qui transportait près de cinq tonnes de haschich et a procédé à l’arrestation de ses trois membres d’équipage, tous de nationalité marocaine, ont rapporté des médias locaux.

    L’opération, menée avec des moyens aéronavals dans la nuit de mercredi dernier, a conduit à la plus grande saisie de haschich réalisée par la surveillance douanière sur un seul bateau semi-rigide, précise un communiqué de l’agence fiscale, cité par le site espagnol Diario Area.

    Les enquêteurs attribuent à ce bateau le rôle de bateau-mère ou de fournisseur d’autres bateaux « pneumatiques », qui introduiraient la drogue sur le territoire espagnol.

    L’opération avait commencé au moment où les moyens de contrôle aérien de l’Administration fiscale détectent, à l’est du détroit de Gibraltar, une embarcation semi-rigide de 12 mètres de long motorisée avec quatre moteurs hors-bord de 300 CV chacun et transportant une grande quantité de colis, du même type que ceux normalement utilisés pour le transport de stupéfiants.

    Une opération aéronavale est aussitôt ordonnée et deux navires douaniers basés à la commune d’Algésiras (sud de l’Espagne) sont envoyés à la recherche de l’objectif, qui finissent par intercepter par surprise le navire semi-rigide au moment où il attendait de transférer la cargaison vers d’autres bateaux plus petits.

    Après avoir vérifié la grande quantité de drogue que transportait le bateau et arrêté ses trois occupants, les responsables se dirigent vers la base d’Algésiras, où ils ont pesé 148 colis de haschich, d’un poids approximatif de 4700 kg.

    Le Mali, pays de transit de la drogue vers l’Europe

    Une enquête menée par un journaliste allemand de « D.W. » cette semaine prouve que le Mali est devenu un espace de transit à la croisée des pays côtiers et du Maghreb mais face à l’étendue du territoire et au manque de moyens, les agents de lutte contre le narcotrafic peinent à endiguer ce commerce illicite.

    Le trafic semble même en hausse, dit le journaliste, depuis le putsch militaire d’août 2020 mais il est encore trop tôt pour établir un lien entre les deux. D’autant que la contrebande de cocaïne est en hausse depuis deux ans sur le continent. La porte est barrée d’une large barre de fer. Derrière elle se trouve près de 20 tonnes de drogues en tous genres. En vrac, dans des sacs, dans une cantine elle aussi scellée, à l’intérieur d’un petit local de l’Office centrale des stupéfiants malien, l’OCS.

    Le lieutenant-colonel Abdoulaye Modibo Sow en extirpe une boite, remplie de cocaïne. « 3,26 kilos saisis le 26 février à l’Acat, c’est la cellule anti-trafic de l’aéroport », explique l’officier. Le Mali est devenu un véritable carrefour pour les narcotrafiquants

    Début juin, c’est un franco-malien qui était arrêté à Bamako avec en sa possession 1,4 kilos de cocaïne. De maigres saisies lorsque l’on sait que le Mali est un véritable carrefour pour les narcotrafiquants. Du sud vers le nord, d’est en ouest, et inversement, les stupéfiants circulent à l’aide de passeurs qui ne manquent pas d’ingéniosité et exploitent toutes les failles du pays.

    Au Mali, près de 20 tonnes de stupéfiants ont été saisis sur les six premiers mois de l’année 2021, contre 15 tonnes en 2020. Cette augmentation, le colonel Tounkara ne l’explique pas encore par la conjoncture politique. Mais, un chercheur qui travaille sur la question, et qui a souhaité garder l’anonymat, a confié que nombre de ses sources ont observé une augmentation du trafic au nord du pays depuis l’été 2020. Donc depuis le putsch militaire. Une hypothèse difficile à vérifier, tant le nord du Mali est vaste, comme l’explique Laurent Guillaume, qui a longtemps travaillé sur la question dans les années 2000.

    « C’est une zone traditionnelle d’échange qui ne connaît pas de frontière. C’est une zone traditionnelle de contrebande également. Depuis toujours, les Touaregs, les Arabes, les Songhaïs pratiquent la contrebande de cigarette et d’autres produits donc c’est très compliqué de contrôler cette zone », estime Laurent Guillaume.

    Une tâche difficile pour les 200 agents de l’OCS, d’autant que la collaboration entre les différents services de police n’est pas toujours au beau fixe, ce que regrette le colonel Tounkara.

    *Remarquez que le journaliste allemand ne cite à aucun moment que le pays « pourvoyeur » est le Maroc. Soit qu’il s’est autocensuré ou que la rédaction en chef de DW l’a fait. Ceci est un autre indicateur sur le silence complice de certains journalistes européens qui ne disent les choses qu’à moitié. Parfois même l’occultent « royalement ».

    Saisie de drogue record au Niger

    La police d’Agadez a saisi près de 200 kilogrammes de cocaïne dans la voiture du maire de la bourgade de Fachi, une localité qui se trouve au nord-est du pays. Il a été directement transféré avec sa marchandise à Niamey.

    C’est une combinaison d’efforts et de filatures de plusieurs services contre la grande criminalité organisée qui a permis à la police nigérienne de réaliser cet exploit. Pour la première fois, 200 kilogrammes de cocaïne ont été saisis dans le désert du Ténéré, au poste de contrôle de Tourayyat, à 80 kilomètres au nord, sur l’axe Agadez-frontière libyenne.

    Des fouilles minutieuses du véhicule administratif du maire de Fachi, qui se trouvait à bord, ont permis de localiser 199 briquettes de cocaïne d’une valeur estimée à près de neuf millions de dollars.

    Le maire de Fachi, nouvellement élu, et son chauffeur ont été immédiatement arrêtés. Ils ont été convoyés avec leur cargaison sur Niamey par un vol spécial. Le maire qui répond au nom de Charou Ramadan et son premier complice sont désormais entre les mains de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS).

    Avec 200 kilogrammes de cocaïne dans sa voiture, le maire de Fachi ne serait pas à son premier coup d’essai, affirment des experts en la matière. Pour atteindre la Libye à partir de sa localité de Fachi, il y a deux possibilités : la ville garnison de Dirkou, où le contrôle est très renforcé, ou bien l’axe de la falaise d’Achegour, la passe d’Orida et enfin la passe de Salvador, passage obligé de tous les narcotrafiquants pour atteindre le sud de la Libye en toute sécurité et livrer la marchandise.

    L’Express, 06/01/2022

    #Maroc #Cannabis #Trafic_drogue

  • Canteleu : Une ville française tenue depuis le Maroc?

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    L’impressionnant coup de filet anti-stup ce week-end en région parisienne et en banlieue de Rouen avec la garde à vue de Mélanie Boulanger, la maire socialiste de Canteleu (ressortie libre et sans poursuite) pose la question de l’infiltration politique par les réseaux mafieux. Les élus de Canteleu étaient entendus pour s’expliquer sur leurs liens avec la famille M., impliquée dans un trafic de drogue de grande ampleur et soupçonnée d’influencer très fortement le monde politique local.

    Deux ans d’investigation en Seine-Saint-Denis et en Seine-Maritime, 150 policiers mobilisés, dont des colonnes du RAID, de la BRI de Rouen et 60 enquêteurs de la sûreté départemental pour un butin énorme : la saisie d’un million d’euros – dont 375 000 euros en liquide –, de 15 kg d’héroïne, de véhicules, d’ armes de type militaire… Ces chiffres témoignent d’une opération hors normes quelque peu éclipsée par la garde à vue de Mélanie Boulanger, la maire PS – EELV de Canteleu (Seine-Maritime). Tout comme son adjoint Hasbi Colak, en charge du développement économique, des commerces et de l’emploi. Tous deux ont été remis en liberté sans poursuite dans le courant du week-end.

    Les affaires sont gérées depuis le Maroc

    Les deux élus étaient interrogés sur leurs liens réels avec la famille M., des gros pontes du trafic de drogue à Rouen et sa région. « Les écoutes téléphoniques montrent que la maire de Canteleu était en contact régulier avec les principaux suspects » révèle une source judiciaire à France Bleu Normandie.

    La famille M. est présentée comme « incontournable dans le trafic de drogue de la région », rapporte une source judiciaire citée par Le Monde. Cette opération a « sans doute décapité le plus important réseau de trafiquants de la région rouennaise, à la source de 75 % de l’approvisionnement de la métropole normande en stups ».

    Historiquement implantée à Canteleu, cette famille a construit sa base arrière au Maroc et c’est depuis le royaume chérifien que les affaires sont gérées. Les têtes de réseau de cette famille y ont trouvé refuge. (Ils investissent notamment dans l’immobilier) . Avec leurs équipes, les M. sont capables d’importer indifféremment du cannabis, de la cocaïne et de l’héroïne, en les faisant transiter par l’Espagne. Go fast, cargaisons dans des bateaux, complicités multiples ?

    «En tout cas, ce réseau très structuré et très puissant aurait acheté la paix sociale à Canteleu par des menaces, influences et pression », affirme Actu76. Il est soupçonné d’avoir infiltré la sphère politique.

    Infiltration de la sphère politique

    Un rapport annuel sur la criminalité organisée en France soulignait ainsi : « le trafic de stupéfiants prospère, notamment dans la Seine-Maritime…La proximité du Benelux et de la région parisienne permet aux malfaiteurs de s’approvisionner régulièrement et de redistribuer tous types de produits vers le grand ouest de la France », notamment par les axes routiers que constituent l’A13 et l’A84.

    Dans une note interne, l’Office antistupéfiants (Ofast) alertait il y a quelques mois sur ce risque de « corruption de la sphère politique ». Et mettait en garde : « Cette menace pourrait se manifester en France par des tentatives d’infiltration du milieu politique, en particulier au niveau local. Le financement des frais de campagne électorale, l’organisation du recueil de vote ou la candidature à une élection, directement ou en plaçant des hommes de paille, constituent autant de points de vulnérabilité. »

    Le bien public, 11/10/2021

  • Au Maroc, la cocaïne est-elle le nouveau cannabis ?

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    Trafic de drogue/ Au Maroc, la cocaïne est-elle le nouveau cannabis ?
    par Jihane Ben Yahia*
    L’augmentation du trafic de cocaïne vers le Maroc semble viser les mêmes routes et consommateurs que les flux de cannabis.
    Le 11 février 2018, le Bureau central d’investigations judiciaires marocain a annoncé avoir saisi 541 kilogrammes de cocaïne dans un conteneur transporté par un cargo en provenance du Brésil, et se dirigeant vers le port de Casablanca.
    Cette annonce intervient cinq mois après l’interception d’une quantité record de 2,4 tonnes de cocaïne près de Rabat, la capitale marocaine. Cette saisie a été décrite comme « la plus grande cachette jamais découverte dans l’histoire de ce pays d’Afrique du Nord ».
    Une autre quantité de 2,5 tonnes avait été interceptée en décembre 2017, à quelque 100 milles nautiques au large de la ville côtière de Dakhla, lors de la première opération conjointe hispano-marocaine contre le trafic de cocaïne par voie maritime. La cargaison aurait été trouvée à bord d’un bateau de pêche qui avait été repéré naviguant vers le nord en remontant le littoral mauritanien avant d’atteindre le Maroc.
    Le Maroc a connu une augmentation considérable du nombre de saisies de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud.
    Selon le rapport mondial sur les drogues de 2017 de l’ONUDC, le Maroc est classé troisième en termes de saisies de résine de cannabis après l’Espagne et le Pakistan. Récemment, cependant, le pays a connu une augmentation drastique du nombre de saisies de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud. Les statistiques publiées dans le rapport 2017 de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) le confirment, en constatant un pic important en 2017 (qui a vu une augmentation de 48% par rapport à 2016).
    Il est clair qu’il y a eu un changement significatif dans les itinéraires que les trafiquants de drogue utilisent pour acheminer leurs marchandises vers les marchés de consommation, mais existe-t-il des liens entre les groupes qui produisent et font passer la cocaïne par le Maroc, et ceux associés à la production et à l’exportation de cannabis ?
    Selon le dernier rapport annuel de l’Observatoire national marocain des drogues et des toxicomanies, « les organisations de drogue en Amérique latine ont commencé à exploiter les routes marocaines du cannabis pour le trafic de cocaïne […] vers l’Europe ».
    Cela suggère que le Maroc est incorporé le long de la route transatlantique de la cocaïne qui va traditionnellement de la région des Andes à l’Europe en passant par l’Afrique de l’Ouest. En 2011, un rapport de l’ONUDC sur la cocaïne a également suggéré que les routes traditionnelles du trafic de résine de cannabis du Maroc vers l’Espagne étaient utilisées pour le trafic de cocaïne.
    Drogue rare et coûteuse, la cocaïne n’était traditionnellement consommée que par un groupe restreint
    Le rapport 2016 de l’UE sur le marché des drogues s’en est fait l’écho, affirmant qu’ »un groupe qui trafique de la résine de cannabis du Maroc vers la péninsule ibérique peut facilement utiliser les mêmes personnes, les mêmes itinéraires et les mêmes moyens de transport pour trafiquer également de la cocaïne transitant par l’Afrique de l’Ouest.
    Drogue rare et chère, la cocaïne n’était traditionnellement consommée que par un petit groupe de Marocains et n’était pas considérée par les autorités comme une menace importante. Cependant, l’augmentation du trafic de cocaïne semble avoir stimulé la consommation locale. Il y a dix ans, un gramme de cocaïne coûtait 1 000 dirhams alors qu’aujourd’hui, il peut être acheté pour 400 dirhams. Entre 1980 et 2008, seuls les neuf cas d’overdose de cocaïne ont été recensés. Aujourd’hui, sur les 600 000 consommateurs de drogues au Maroc, environ 18 000 consommeraient de la cocaïne et 12% des jeunes scolarisés auraient essayé cette drogue. Une réponse rapide est nécessaire pour endiguer cette menace avant qu’elle ne s’enracine encore plus profondément.
    *Coordinateur de l’observatoire régional du crime organisé ENACT – Afrique du Nord, SSI