Étiquette : CODESA

  • Marruecos empuja a los saharauis a emigrar

    Etiquettes : Sahara Occidental, Marrueco, emigración, represión, CODESA, Ali Salem Tamek,

    Marruecos crea sistemáticamente condiciones de represión y empobrecimiento para empujar a los jóvenes saharauis a emigrar al extranjero, según un activista de derechos humanos.

    “La ocupación marroquí crea sistemáticamente condiciones de represión y empobrecimiento, entre otras dificultades, para empujar a los jóvenes saharauis a emigrar al extranjero”, afirmó Ali Salem Tamek, activista del Colectivo de Defensores de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental (CODESA), citado en. un artículo publicado el miércoles en el diario El Independiente.

    Represión sistemática

    “Es el resultado de una política deliberada, con redes establecidas para organizar y facilitar este proceso”, denunció. CODESA, organización con sede en los territorios ocupados, señala también que “la represión sistemática por parte de la fuerza de ocupación marroquí contra los civiles saharauis en el Sáhara Occidental ocupado se intensificó considerablemente después de noviembre de 2020”, fecha que marca la reanudación de la guerra por la liberación del Sáhara Occidental. tras la violación por parte de Marruecos del acuerdo de alto el fuego vigente desde 1991.

    « Nuestros informes exhaustivos llegan sistemáticamente a esta conclusión », añadió, lamentando el fracaso de la ONU a la hora de organizar un referéndum sobre la autodeterminación del pueblo saharaui. En su último informe anual, publicado el pasado mes de abril, Amnistía Internacional denunció los abusos cometidos en los últimos años contra activistas saharauis en los territorios ocupados del Sáhara Occidental.

    #SaharaOccidental #Marruecos #Jóvenes #Emigración

  • Francia : una activista saharaui podría ser expulsada a Marruecos

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, Francia, Al Mamiya Jaafar, CODESA,

    Al Mamiya Jaafar se encuentra actualemente detenida en el aeropuerto de Paris Orly y corre el riesgo de ser expulsada hacia Marruecos, un país que no tiene ningún respeto por los derechos humanos y mucho menos los derechos de los saharauis.

    Al Mamiya Jaafar consiguió salir clandestinamente de los territorios ocupados donde vivía constantemente bajo las amenazas y el acoso de las fuerzas de ocupación marroquíes desde el día que se negó a jugar en el equipo de fútbol femenino de Marruecos. Era una jugadora conocida por sus prestaciones y por sus actividades por los derechos humanos en el seno de la ONG saharaui presidida por Ali Salem Tamek, CODESA.

    Llegó a Francia procedente de la colonia francesa de Guyana, en Latinoamérica. Pidió el asilo ante las autoridades francesas. CODESA denuncia el riesgo de expulsión después de que su petición haya sido denegada. A pesar de que su recurso está todavía en curso y conoció retrasos injustificados, las autoridades francesas decidieron la orden de abandonar el territorio.

    #SaharaOccidental #Marruecos #Francia #AlMamiyaJaafar #asilo #expulsión

  • Le Maroc empêche la tenue du premier congrès national du Collectif CODESA

    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, CODESA,

    Le 21 octobre 2023, un groupe d’agents en civil a empêché le Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’homme (CODESA) de tenir son premier congrès national à Laâyoune, au domicile du défenseur sahraoui des droits humains Ali Salem Tamek. Des photos et vidéos partagées par CODESA montrent que certains de ses membres et d’autres défenseurs des droits humains venus en solidarité ont été physiquement agressés. Parmi les victimes de violences, les défenseurs des droits humains Ali Salem Tamek, Atiqou Barray, Jamila Mojahid, Said Haddad (une personne handicapée) et Fatima Zahra Bougarfa ont été visés.

    CODESA est un collectif de défenseurs des droits humains sahraouis. Il a été créée en 2002, mais les autorités marocaines ont empêché la tenue du congrès constitutif de la CODESA en 2007. Le 25 septembre 2020, le congrès constitutif s’est finalement tenu à Laâyoune, au Sahara occidental. Il œuvre depuis des années pour promouvoir le droit à l’autodétermination sur le territoire du Sahara occidental sous contrôle marocain, dans les villes du sud du Maroc où se trouve une forte concentration de Sahraouis et dans les universités marocaines où les étudiants sahraouis poursuivent leurs études supérieures. éducation. Dans le même temps, il vise à informer la communauté internationale sur les violations des droits de l’homme dont est victime la population civile sahraouie depuis l’annexion forcée du territoire non autonome du Sahara occidental le 31 octobre 1975.

    Ali Salem Tamek est un éminent défenseur des droits humains et membre fondateur de la branche Sahara occidental du Forum pour la vérité et la justice, une organisation qui milite pour les droits des victimes et des familles des victimes de torture, de disparitions et d’autres violations des droits humains. Il est également le premier vice-président du Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’homme (CODESA). Il a été régulièrement victime de harcèlement et de persécution dans sa tentative de surveiller et de dénoncer les abus commis par les autorités marocaines.

    Privés de leurs droits d’association et de réunion depuis la création du collectif en 2007, les membres de CODESA ont décidé de tenir leur premier congrès national le 21 octobre 2023 au domicile de l’un de ses membres fondateurs le défenseur des droits humains Ali Salem Tamek, car ils ne peuvent pas le faire dans un espace public. Ils rapportent qu’à la veille du 21 octobre 2023, ils ont constaté la présence d’agents en civil entrant en grand nombre dans le quartier. Le matin du 21 octobre, les personnes venant de l’extérieur de la ville pour assister au congrès ont été empêchées de passer.

    Les membres du CODESA ont documenté le recours à la force par des agents en civil dans des photos et des vidéos. Ils sont entrés dans le bâtiment et ont expulsé de force les personnes venues assister à l’événement. Parmi ceux qui ont subi des violences, le collectif sahraoui a cité les défenseurs des droits humains : Ali Salem Tamek, Atiqou Barray, Jamila Mojahid , Said Haddad (une personne handicapée) et Fatima Zahra Bougarfa, la défenseuse des droits humains qui ont été agressés avec un instrument tranchant provoqué blessure au bras lors de l’évacuation.

    La CODESA a dénoncé ce ciblage, qu’elle qualifie de contraire au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme. L’organisation sahraouie de défense des droits de l’homme a déclaré que le déni de leur droit à la liberté d’association faisait suite à une série de harcèlements de la part des services de renseignement marocains, qui ont complètement assiégé le domicile d’Ali Salem Tamek et toutes les avenues et rues entourant le quartier d’Al-Mustaqbal, au centre de Laâyoune.

    La décision prise par les autorités marocaines a empêché des dizaines de défenseurs des droits humains et de blogueurs sahraouis, ainsi que des membres de la CODESA et des membres de son comité administratif et de son conseil d’administration, d’accéder à la réunion prévue pour le congrès du Collectif.

    Dans un communiqué de presse publié le 21 octobre 2023, les membres de la CODESA ont signalé ces violations et confirmé leur engagement à exercer pleinement leurs droits à la liberté d’expression, de réunion et d’organisation. Il convient de rappeler que le 7 octobre 2007, la CODESA s’est également vue interdire de tenir son congrès constitutif dans la ville de Laâyoune. L’organisation de défense des droits de l’homme CODESA a également appelé la communauté internationale et les organisations et organismes de défense des droits de l’homme à soutenir ses efforts pour surmonter les privations et les restrictions de leurs droits d’association et de réunion auxquelles elle est continuellement exposée.

    Front Line Defenders exprime son inquiétude concernant le ciblage de CODESA en empêchant à plusieurs reprises l’organisation de défense des droits humains de se réunir lors de son congrès national, car cela témoigne d’une tendance à cibler les défenseurs sahraouis des droits humains qui travaillent en faveur du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Front Line Defenders est profondément préoccupée par le harcèlement dont sont victimes l’organisation de défenseurs des droits humains CODESA, ses membres et leurs familles, ainsi que les défenseur-ses des droits humains qui les soutiennent, et pense que cela est uniquement motivé par leurs activités pacifiques et légitimes en faveur des droits humains. . Front Line Defenders condamne les violences commises contre les membres de CODESA et pense qu’il s’agit de représailles contre leur travail légitime et pacifique en tant que défenseur des droits humains.

    Les défenseurs de Front Line appellent les autorités marocaines à :

    -Mener une enquête immédiate, approfondie et impartiale sur l’attaque violente des membres du CODESA, en vue d’en publier les résultats et de traduire les responsables en justice conformément aux normes internationales ;
    -Veiller en toutes circonstances à ce que les défenseurs des droits humains au Sahara occidental puissent mener leurs activités légitimes en faveur des droits humains sans crainte de représailles et sans aucune restriction.

    Source

    #SaharaOccidental #Maroc #CODESA #Droits

  • Sahara occidental : Violation systématique des droits de l'homme perpétrée par l’occupant

    Selon les organisations chargées d’observer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, les forces d’occupation marocaines ont aussitôt mené, après la reprise des combats, des campagnes de repression barbares en portant atteinte à la vie humaine, opéré des séries d’enlèvements qui ont touché même les mineurs, en plus de la torture, des descentes aux domiciles des activistes politiques, des défenseurs des droits de l’homme, des blogueurs et des journalistes…

    LE 13 novembre 2020, l’occupant marocain ne s’est pas contenté de s’attaquer à des manifestants civils sahraouis, pacifiques et désarmés, dans la région d’El-Guerguerat et de violer ainsi l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991 avec le Front Polisario, sous l’égide des Nations unies, mais il a, en représailles, intensifié les opérations de répression contre le peuple sahraoui dans les villes occupées. Ces campagnes ciblent particulièrement les militants des droits de l’homme et les journalistes, profitant de l’état de guerre et du vide créé par le blocus et le black-out médiatique imposé à la région.
    Par son action, l’occupant marocain a prouvé, après l’opération d’El Guerguerat, qu’il continue de transgresser et de faire fi des principes fondamentaux des droits de l’homme. Selon les organisations chargées d’observer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, les forces d’occupation marocaines ont aussitôt mené, après la reprise des combats, des campagnes de repression barbares en portant atteinte à la vie humaine, opéré des séries d’enlèvements qui ont touché même les mineurs, en plus de la torture, des descentes aux domiciles des activistes politiques, des défenseurs des droits de l’homme, des blogueurs et des journalistes… A cela s’ajoute le déploiement de l’armée marocaine et la fermeture des accès des villes sahraouies occupées comme Laâyoune et Boujdour. A titre d’exemple, à Boujdour, le 14 décembre 2020, les forces d’occupation marocaines ont fait irruption au domicile de l’activiste et militante sahraouie des droits de l’homme, Oum Saad Ezzaoui, et l’ont agressée ainsi que les membres de sa famille. Cette lâche agression a d’ailleurs touché plusieurs militants et militantes, dont Hamada Samed, Ibrahim Hamad Samed et bien d’autres.
    Avec la même méthode répressive, les forces de l’occupation marocaines ont violenté, le 23 décembre 2020, des femmes sahraouies, rue Smara, dans la ville de Laâyoune occupée, en les traitant d’une manière indécente, sans tenir compte de leur sexe, et ce, suite à une manifestation féminine pacifique qu’elles ont organisées, en arborant avec fierté le drapeau sahraoui et scandant des slogans revendiquant l’indépendance des territoires occupés. Le makhzen a poursuivi sa campagne de répression à l’encontre du peuple sahraoui, allant jusqu’à prononcer des peines arbitraires et injustifiées à l’encontre de prisonniers sahraouis civils. Les autorités de l’occupation ont prononcé ainsi, le 9 décembre 2020, des peines sévères et injustes à l’encontre des prisonniers Ahmed Habdi El Karkar, Nasrallah El Karhi et Ali Chighali Ouadane, pour leur participation à des manifestations organisées dans la ville de Laâyoune, qui coïncidaient avec l’annonce par le Front Polisario de la reprise des combats armés, après la violation par l’occupation marocaine du cessez-le-feu, le 13 novembre 2020. Ils ont été condamnés à des peines allant jusqu’à dix mois de prison, sans qu’une enquête ne soit menée sur la véracité de leurs déclarations au sujet de la torture qu’ils ont subie ou des aveux qu’ils ont signés sous la contrainte, selon les conclusions de la Ligue pour la protection des prisonniers, tirées des informations obtenues par les familles des détenus.
    Parmi les crimes également commis contre le peuple sahraoui, il y a lieu de noter que le 18 novembre 2020, les autorités d’occupation ont empêché la présidente de l’instance sahraouie contre l’occupation marocaine, Mme Aminatou Haïdar, de se déplacer aux îles Canaries, sous prétexte qu’elle serait atteinte du Covid-19 ! Le vrai motif était la restriction de la liberté de déplacement et de voyage des militants et activistes sahraouis, exposés à des représailles pour leur combat et leur militantisme pour les droits de l’homme, et la dénonciation la politique répressive du Maroc, notamment depuis la création, le 20 décembre 2020, de l’instance sahraouie contre l’occupation marocaine. Sa concitoyenne Sultana Khaya a été, elle aussi, victime de la même décision arbitraire et arrêtée, à son retour d’un voyage, par les services de police au niveau de l’accès nord de ville de Boujdour occupée. A sa grande surprise, elle sera malmenée et menacée. Les forces de police de l’occupant ont fait ensuite irruption à son domicile et s’en sont prises à ses proches. Ces agressions font figure de tentatives des autorités de l’occupation visant à terroriser les militants des territoires occupés et à les empêcher d’adhérer à la dernière décision du front populaire portant sur la reprise du combat armé.
    Désapprobation et condamnation
    Plusieurs organisations internationales ont fait savoir que l’opération d’El Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental, a été suivie par d’autres actes de répression, menés par la police royale contre les militants sahraouis. Il s’agit d’incursions aux domiciles, de surveillance et de liquidation d’activistes. C’est ce que la Commission nationale sahraouie des droits de l’homme a fait mention lors de la 67e session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, chargée d’étudier la situation des droits de l’homme sur le continent africain. A l’occasion, elle a affirmé que les autorités de l’occupation marocaine se préparent à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en territoires occupés et ce, pour se venger des participants aux évènements d’El Guerguerat et des manifestants qui revendiquent l’indépendance de ce territoire.
    Le président de la commission sahraouie n’a pas manqué de rappeler aux membres de la commission africaine, à l’assistance constituée des représentants des Etats et gouvernements de l’Union africaine (UA) ainsi que des représentants des organisations nationales et de la société civile, les impératifs et la pertinence de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Il a évoqué notamment l’article 20, relatif au droit des peuples à l’autodétermination, et l’article 21, relatif à la souveraineté des peuples sur leurs richesses naturelles, indiquant que le Maroc est le seul pays africain à ne pas ratifier ladite charte et ne permet pas à la commission de visiter les territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique, ce qui va à l’encontre des décisions de l’UA. Cette attitude suscite de nombreuses questions sur cet entêtement et comportement irresponsable du Maroc.
    De même, la commission sahraouie a appelé la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à assumer, dans l’immédiat, ses responsabilités pour condamner cette agression contre un pays africain occupé, et de prendre les mesures nécessaires et immédiates qui s’imposent pour la protection des civils sahraouis contre la cruauté de l’occupant, conformément aux dispositions de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples mais aussi des conventions internationales pertinentes. La commission a demandé également de procéder, dans les plus brefs délais, à l’organisation d’une visite dans les territoires occupés, en application des décisions de l’UA et d’enquêter, surtout, sur les violations commises contre le peuple sahraoui dans cette dernière colonie d’Afrique que la commission n’a jamais visitée, en dépit des appels qui lui sont lancés.
    Conscient de la gravité de la situation des droits de l’homme, piétinés par l’occupant marocain, notamment après la violation du cessez-le-feu, le Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme au Sahara occidental, composé de 256 organisations non gouvernementales (ONG), a appelé le commissaire des droits de l’homme à dépêcher, au plus vite, une mission de surveillance au Sahara occidental occupé. Il lui a demandé de présenter son rapport pour la prochaine session du Conseil des droits de l’homme afin de se pencher sur les violations des droits de l’homme. Pour sa part, partant des graves violations que subissent les droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, l’instance sahraouie contre l’occupation marocaine (Isacom) a fait appel au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour intervenir rapidement et faire pression sur le Maroc afin de lui imposer le respect de la quatrième convention de Genève relative à la protection de la population civile en temps de guerre, après que le régime marocain ait déclenché une nouvelle guerre contre le peuple sahraoui. L’instance a rappelé la responsabilité du CICR, qu’il a longuement abandonnée, sous prétexte qu’il n’y avait pas de guerre dans le pays, raison infondée depuis le 13 novembre 2020.
    Un registre chargé de violations et de crimes
    Depuis qu’il a posé pied dans les territoires sahraouis en 1975, l’occupant marocain a commis de graves violations des droits de l’homme et des crimes contre l’humanité. A ce propos, son «registre» est chargé de transgressions. En effet, le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (Codesa) a dénoncé dans son rapport annuel de 2019, les violations colossales des droits de l’homme commises par l’occupant contre les civils sahraouis, avec des données et des preuves témoignant du caractère systématique des crimes contre l’humanité et des violations répétées des droits de l’homme.
    Le rapport indique, dans les statistiques enregistrées, la répression de plus de 170 manifestations pacifiques, qui ont fait 700 victimes sahraouies, tous âges et catégories sociales confondus. Le rapport indique, d’un autre côté, la poursuite des campagnes d’arrestations politiques à l’encontre de toute personne osant exprimer sa position soutenant l’indépendance de son pays. Il a également inclu la liste des procès injustes intentés aux militants, aux défenseurs des droits de l’homme, aux blogueurs et aux étudiants, qui sont loin de répondre aux critères d’un procès équitable. Des observateurs étrangers et les familles des «accusés» ont été empêchés d’assister aux procès.
    Le rapport Codesa affirme que ces violations sont commises à l’ombre du blocus militaire, policier et médiatique et même juridique imposé aux villes sahraouies occupées, fermées par les autorités d’occupation aux délégations de juristes internationaux et observateurs étrangers. Un avis que partage Amnesty international qui déclare, dans un communiqué détaillé publié en octobre 2020, que les restrictions longtemps imposées par les autorités marocaines à l’accès des organisations indépendantes pour les droits de l’homme et des journalistes aux territoires occupés, sont toujours en vigueur au Sahara occidental et ont limité la surveillance des violations des droits de l’homme et permis aux forces de sécurité marocaines d’échapper à la justice. Il est clair que les violations quotidiennes commises par l’occupant, mettent à mal la situation des droits de l’homme dans la partie occupée du Sahara occidental et que les villes occupées servent de prisons dans lesquelles l’occupant marocain peut commettre à sa guise les pires violations des droits de l’homme, à l’abri des regards des observateurs internationaux, échappant ainsi aux sanctions et à la justice internationale.
    C’est à se demander alors où sont les organisations régionales et internationales.
    Source : El Djeich n° 691, février 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, droits de l’homme, CODESA,
  • Déclaration: Rapport sur la tenue de la deuxième session de CODESA

     


    Déclaration: Rapport sur la tenue de la deuxième session du Comité administratif du Collectif des défenseurs des droits de l’homme sahraouis au Sahara occidental.

    Conformément à l’article (12) de sa Loi fondamentale, l’Association sahraouie des défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental a tenu la deuxième session de son comité administratif à distance sur « Zoom », qui a débuté à huit heures (20 heures) dans la soirée. du dimanche 03 janvier 2021.

    Cette session porte le nom du martyr sahraoui et de l’ancien kidnappé, membre du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis « Buchraya Abahazem », et était organisée sous le slogan:

    Une lutte globale et une mobilisation organisationnelle pour mettre en œuvre et exécuter le droit international humanitaire et accélérer la décolonisation du Sahara Occidental occupé.

              Après s’être assuré qu’un quorum était disponible pour tenir la réunion, l’ordre du jour proposé par le Bureau exécutif a été présenté, discuté et approuvé, qui portait sur les points suivants:

     Rapport narratif entre les deux sessions du Comité administratif.

     Un rapport sur les conditions d’organisation du rassemblement.

     Rapport financier.

       Un rapport de synthèse des règles et de la procédure de discussion et d’approbation.

     Rapport sur les comités fonctionnels pour discussion et approbation.

     Discussion générale.

     Approbation du règlement intérieur et des comités fonctionnels.

      Soumettez des résumés.

     Après avoir lu tous les rapports élaborés et fourni une brève présentation du contenu et des thèmes du système interne, et de l’objectif de former des comités fonctionnels conformément à l’article (19) de la loi fondamentale du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis au Sahara occidental , la parole a été donnée pour les interventions, qui ont porté dans leur ensemble sur une évaluation positive de la performance de l’organisation Depuis la conférence de fondation, dans le cadre d’une discussion objective et approfondie, les réalisations, les contraintes et les obstacles qui ont accompagné le travail de l’organisation ont été examinés , avec un appel à travailler pour les surmonter par la lutte et l’expansion organisationnelle.

    Après cela, le processus d’approbation et de vote a eu lieu:

    Le règlement intérieur de l’organisation (première version).

    Comités fonctionnels.

    Les travaux de la deuxième session du Comité administratif se sont distingués par la présence équilibrée des membres de l’organisation et la participation des femmes et des jeunes à un débat constructif à travers des interventions précieuses dont les conclusions fondamentales peuvent être résumées comme suit:

                         ♦ L’évaluation positive et objective de l’expérience du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis au niveau organisationnel et du produit accumulé dans le cadre de la lutte et de la continuité organisationnelle du rassemblement malgré les contraintes subjectives et objectives, et les obstacles globaux rencontrés l’expérience, qui exige de les surmonter à l’avenir avec plus de travail et une expansion organisationnelle et de lutte.

                         ♦ Les membres du Comité administratif ont affirmé qu’ils étaient pleinement prêts à doubler les travaux afin d’incarner les résultats, les recommandations et les décisions de la conférence fondatrice et son slogan central.

                       ♦ La nécessité de susciter l’intérêt pour la dimension formative, de poursuivre la structure organisationnelle et l’expansion, et de se concentrer dans l’étape à venir sur la dimension de la lutte et de la protestation, afin que le travail de l’assemblée ne se limite pas au suivi et à la dénonciation des droits de l’homme crimes commis par la force d’occupation marocaine.

                       ♦ Incarner le slogan de la conférence fondatrice appelant à la nécessité d’une action unifiée pour approfondir l’ouverture aux organisations de défense des droits de l’homme sahraouies dans les territoires occupés, et se concentrer fortement sur le processus de coordination avec elles dans le cadre d’un effort de lutte unitaire pour faire face aux crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis par les forces d’occupation marocaines.

    Voici les comités fonctionnels qui ont été formés au cours de cette session:

                          + Comité Femmes, Enfance et Jeunesse.

                          + Commission des ressources naturelles, de l’environnement et de l’immigration.

                          + Comité d’organisation, études et formations.

                          + Comité des mines.

                          + Comité des relations extérieures et de la coopération.

                          + Comité Médias et Communication.

         Enfin, il convient de noter que le Groupe Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis au Sahara occidental avait précédemment formé le Comité exceptionnel pour la protection des civils sahraouis le 18 novembre 2020, conformément à ce qui était contenu à l’article (19) de son Loi.

    Laâyoune / Sahara Occidental occupé 05 janvier 2021

    Le bureau exécutif du collectif des sahraouis

     Défenseurs des droits humains au Sahara occidental

    CODESA Sahara occidental

    Tags : #SaharaOccidental #WesternSahara #CODESA