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  • Il y a 76 ans, les Alliés remportaient la victoire sur l’Allemagne nazie

    Ce samedi 8 mai est commémorée la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie en 1945 et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

    Après la victoire des Soviétiques sur les troupes allemandes à Berlin le 2 mai 1945, le IIIe Reich s’effondre. La reddition des Allemands est signée et les combats doivent cesser le 8 mai 1945 à 23h01.

    Si cette date acte la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, les combats se poursuivent en Asie et donneront notamment les bombardements atomiques américains sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945. Il faudra attendre le 2 septembre 1945 pour que la capitulation japonaise soit signée en baie de Tokyo à bord d’un navire américain pour que se termine réellement cette Seconde Guerre mondiale.

    En France, le parti communiste auréolé par son rôle dans la Résistance va confirmer en octobre lors de l’élection de l’Assemblée constituante les bons résultats obtenus lors des municipales d’avril. Il dépasse les 5 millions de voix et obtient 26,2% des suffrages exprimés, lui assurant 159 députés, deux fois plus qu’en 1936.

    En Algérie, ce 8 mai est aussi la date des massacres de Sétif – des milliers de morts lors d’une manifestation indépendantiste réprimée par les forces françaises à 300 km d’Alger – qui constituent les prémices de la guerre d’Algérie.

    La Marseillaise, 08 mai 2021

    Etiquettes : Europe, Première Guerre Mondiale, 8 mai 1945, Algérie, massacre de Sétif, colonisation, mémoire,

  • Algérie-France/ Mémoires du 8 Mai : de l’abjection coloniale à l’impossible repentance

    par Boubakeur Hamidechi

    Au chevet de son histoire tourmentée, l’Algérie a toujours été perçue comme une entité humaine régulièrement exposée aux appétits d’un assujettissement à l’origine de l’affaiblissement chronique de sa souveraineté. Aussi, a-t-elle patienté durant quasiment plusieurs siècles avant de renouer avec l’esprit de la résistance et manifester violemment son refus à la moindre soumission. Une date majeure, après tant de révoltes inabouties, s’imposa au tournant du XXe siècle. Celle du 8 Mai 1945 qui allait inaugurer l’épopée ponctuée par la révolution de novembre 1954 et l’accouchement douloureux d’une indépendance en 1962. Une indiscutable identité nationale allait s’imposer qui lui permet alors de se prévaloir d’une pérennité à toute épreuve n’ayant plus rien à envier à celles parmi les nations les plus célèbres. Autant dire donc qu’un État qui fut capable de ressurgir après des ères d’enfouissement à la marge de l’Histoire devrait, en toutes circonstances, valoriser ses anniversaires afin de les opposer à ceux du vis-à-vis historique, cet « ennemi complémentaire » qu’était la France coloniale comme le qualifia pertinemment l’anthropologue Germaine Tillon.

    En effet, les peuples de France comme ceux de l’Algérie sont, de nos jours encore, soumis à des comparaisons se traduisant parfois dans la similitude des dates à honorer. Une démarche officielle que le calendrier avait sanctifiée mais qui, à ce jour, symbolise deux événements différents. C’est ainsi que la date du 8 Mai 1945 croise deux faits majeurs ayant donné lieu à la plus mortifère confrontation entre deux peuples dont l’un revendiquait la liberté et, pour mieux dire, l’indépendance, alors que l’autre recevait la sienne sans y avoir contribué tout en poussant l’ignominie à priver de toute respectabilité humaine ces indigènes-là. Une date bicéphale venait de naître sur d’horribles charniers tout en faisant des génocidaires du moment des récidivistes à partir de novembre 1954. C’est pourquoi le temps des colonies fut lui aussi frappé du sceau de la négation de « l’autre » et qu’à la suite de cet aveuglement haineux s’ajouta, au fil des ans, l’organisation de la terreur que les milices coloniales entretinrent en collaboration avec l’armée. Ce n’était pas uniquement l’impunité qui fit son entrée mais aussi de nouvelles méthodes pour guerroyer.

    Quelques années de cela, des révélations odieuses eurent lieu à ce sujet sans que cela ait dû modifier quelques arguments moraux chez les dirigeants de l’ex-empire. Du boucher Aussaresses jusqu’aux soldats de plomb qui flinguaient de paisibles bergers et violaient de pubères paysannes cachées dans leurs gourbis, tout cela n’a pas ébranlé la moindre conscience des dirigeants. À l’inverse, la description de ces enfers aiguisa certaines plumes de romanciers qui firent de ces révélations glauques l’éloge de ces « caporaux patriotiques ». Mais alors, pourquoi avait-on simulé la découverte de ces infamantes pratiques alors que ces réalités étaient déjà de notoriété journalistique en leur temps ? Celles, entre autres, des opérations de liquidation durant les événements du 8 Mai 1945 ont été abondamment décrites dans le monumental ouvrage d’André Mandouze consacré à « la question nationale et politique algérienne 1919-1951 ».(1)

    En reprenant quelques rares témoignages, André Mandouze mit l’accent sur le travail d’investigation d’un journaliste de l’époque lorsque celui-ci se décida à la dénonciation. « Jamais, écrivait ce dernier, depuis l’an 1842 et le maréchal de Saint-Arnaud l’Algérie n’avait connu, même aux jours les plus sombres de son histoire, de répression plus féroce contre un peuple sans défense ». Il écrira par la suite ceci : « … Sur les routes, à travers les sentiers, dans les champs, dans les rivières et dans les ravins, ce n’était partout que cadavres entrouverts où s’engouffrait la gueule sanglante des chiens affamés… Çà et là des villages entièrement rasés, éléments d’une humanité primitive fuyant sous les balles meurtrières des civilisés !!! ». C’était donc en ces mots que ce témoin exprimait sa douleur et son indignation.

    Certes, ces crimes foncièrement racistes ne doivent pas se réduire à la barbarie coloniale du 8 Mai. En 1959, ils se sont plutôt industrialisés avec l’apport des méthodes de l’armée. Déjà, à notre date de référence, la très sérieuse revue Les temps modernes révélait les témoignages des torturés indiquant que les exécutions sommaires de leurs malheureux compagnons étaient de parfaits crimes de guerre que rien ne justifiait.

    Or, de cette réalité ancienne, quelques réseaux de moudjahidine eurent l’idée d’exiger de la France une réparation, morale seulement, laquelle était susceptible d’instruire un dossier algérien grâce auquel le principe d’une repentance serait validé. L’initiative avait été aussitôt écartée par l’organisation idoine sur injonction du régime et pour cause, trop de connivences politiciennes étaient hostiles à tout démarchage sur la base de l’éthique. Argumentant sur cet aspect, la parole officielle trouva irréaliste le fait d’exiger pour soi une quelconque repentance, comme si l’Algérie et sa guerre de libération étaient suffisamment habilitées à devenir les dépositaires exclusifs du malheur colonial. Tout au plus, laisse-t-on entendre, l’Algérie aurait dû ou pu se rapprocher d’autres tribunes des nations pour rétablir toutes les vérités historiques, si réellement les précédents dirigeants avaient le souci de la mémoire collective que l’on voulait réhabiliter à présent, nous dit-on. En attendant, c’est de notre propre indigence dans ce domaine que l’Algérie souffre. Hélas, pas une seule idée allant dans le sens actuel et universel des dénonciations raciales et quasi-esclavagistes n’a émergé opportunément chez nous. Se cantonnant dans les laborieuses négociations algéro-françaises, ne s’est-elle pas condamnée à clarifier une suspecte « guerre civile » ? Cette dernière formule est certes troublante par ses connotations, en tout cas c’était ce qu’a toujours laissé entendre l’Élysée tout au long de nos 60 années d’émancipation. C’est dire que même le concept de repentance est réfuté officiellement tout en irritant l’opinion de la rive nord de la « mare » qui nous sépare.

    Certains commentateurs parmi les plus influents ne se révélèrent-ils pas à ce propos d’une remarquable agressivité dans leurs écrits ; eux qui estimèrent il y a quelque temps que l’Algérie transgressait une « certaine bienséance hiérarchique ». En clair, c’était l’empire qui sermonnait les pékins ayant pris du grade grâce à la vieille dame de l’Europe.

    Quand bien même l’on sait que « comparaison n’est jamais raison », ces journalistes en verve ont tout de même pris bien soin de faire le parallèle entre une hésitante préoccupation des dirigeants algériens lorsqu’ils abordent le passif du pays à la suite des méfaits de la colonisation et la manière dont avait été soldée ici une guerre civile sans imposer une quelconque repentance aux terroristes amnistiés. Deux arguments mis en parallèle qui ont fait mouche par la pertinence du raisonnement et surtout ont fait mal à notre dignité nationale.

    Il est vrai que même les célébrations simultanées du 8 Mai 1945 n’ont jamais été des dates en partage entre la France et l’Algérie mais demeurent plutôt des abcès de fixation qu’aucun des deux pays n’a jusque-là crevés.
    B. H.

    (1) André Mandouze, professeur d’université à Alger dans les années 1950 puis doyen de cette institution du supérieur en 1962.

    Le Soir d’Algérie, 08 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, France, mémoire, colonisation, crimes coloniaux, génocide,

  • Algérie-France/Pérenniser la mémoire (Edito du Moudjahid)

    Algérie-France/Pérenniser la mémoire (Edito du Moudjahid)

    L’Algérie commémore, aujourd’hui, le souvenir douloureux des massacres du 8 mai 1945. Une tragédie qui avait mis à nu l’abominable visage de la colonisation française. Et ce ne fut pas la seule.

    Durant 132 années, des crimes imprescriptibles avaient été commis, malgré de vaines tentatives de la part des pouvoirs coloniaux successifs de les occulter. Le 8 mai 1945, alors que le monde occidental célébrait la fin de l’horreur nazie, les Algériens voulaient participer à cette liesse, en brandissant le drapeau national et revendiquant leur droit à l’autodétermination. Ils en payèrent un lourd tribut. Rien ne leur fut épargné : fours à chaux du colon Marcel Lavie à Héliopolis, où furent incinérés des dizaines de cadavres abattus sauvagement par les gendarmes, l’armée, la police et les milices, brutalités bestiales, exécutions sommaires, chasses à l’homme à Sétif, à Guelma, à Kherrata et dans d’autre régions du territoire. 45.000 Algériens, voire davantage, furent massacrés impitoyablement.

    Ces évènements sanglants ont été le prélude à une étape fondamentale de l’histoire de l’Algérie, celle du déclenchement de la lutte armée qui aboutira, au prix de sanglants sacrifices, au recouvrement de l’indépendance et à la souveraineté. Les exigences de la conjoncture que nous vivons rendent indispensable la nécessité de fortifier un legs historique susceptible de faire face à des tentatives de falsification des faits, à un «révisionnisme» orchestré par des forces nuisibles et hostiles dont la vérité fait toujours mal.

    Le Président Abdelmadjid Tebboune a décrété, en 2020, le 8 mai 1945, Journée nationale de la Mémoire, et la journée du 27 mai, Journée nationale des Scouts musulmans algériens, vivier toujours renouvelé de patriotisme. Ce sont-là des décisions hautement symboliques vivement appréciées par les citoyens qui prennent acte de l’intérêt significatif accordé à l’histoire, à la nécessité de mettre son écriture, son enseignement et sa médiatisation au cœur du renforcement du sentiment d’appartenance nationale.

    Le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit a affirmé, à ce titre, que la célébration de cette journée n’est pas exclusive aux seuls massacres du 8 mai 1945, mais embrasse toute la période de 1830 à 1962.

    Des procédures sont en cours de finalisation, pour lancer des plateformes numériques sur l’histoire de l’Algérie, depuis son invasion en 1830, afin que la matière historique soit accessible à toutes les franges de la société, voire à l’étranger. L’ouverture du champ de l’histoire à toutes les tendances est une richesse et un excellent capital mémoriel. C’est cela qui permet de contrecarrer les tentatives irrationnelles de groupes de nostalgiques, des lobbies épars qui s’ingénient à glorifier «les bienfaits» de la colonisation, à vouloir accréditer des thèses frappées d’un affligeant aveuglement que rien ne justifie, encore moins les verbiages stériles de folliculaires qui s’échinent à leur donner de la tonalité.

    La mémoire collective est un fait vital et impératif qu’il faut savoir fructifier, pour se projeter dans un avenir stimulant et inspirateur.

    El Moudjahid, 08 mai 2021

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  • Macron doit reconnaitre les massacres du 8 mai 1945 comme des crimes contre l’humanité

    ALGER – L’historien et politologue français, Olivier Le Cour Grandmaison, a appelé le président Emmanuel Macron à reconnaitre de « façon précise et circonstanciée » les crimes commis le 8 mai 1945 en Algérie par la France coloniale comme étant des « crimes de guerre et contre l’humanité ».

    Dans un entretien accordé à l’APS, M. Le Cour Grandmaison a indiqué que « le président de la République française, qui prétend vouloir œuvrer à la réconciliation (des Mémoires), aura la possibilité, à l’occasion des commémorations à venir des massacres du 8 mai 1945 en Algérie, de faire en sorte que ses actes soient conformes à ses déclarations ».

    « Pour cela, il faudrait qu’il reconnaisse, de façon précise et circonstanciée, que les crimes commis alors furent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité comme le prouve l’article 212-1 du nouveau Code pénal (français) », a encore expliqué le docteur en Sciences politiques et enseignant dans cette discipline à l’université et aussi auteur de plusieurs ouvrages sur la colonisation française.

    Il a précisé, à ce titre, que « les rafles, les tortures, les exécutions sommaires, les disparitions forcées commises à l’encontre de la population civile (en Algérie) l’ont été en exécution d’un plan concret », soulignant que les « éléments constitutifs du crime contre l’humanité sont donc bien réunis ainsi que l’ont établi depuis longtemps les historiennes et les historiens qui ont étudié ces massacres ».

    Pour cet historien et politologue, « la justice le réclame et les descendants des victimes, les héritiers de l’immigration coloniale et postcoloniale, qu’ils soient français ou algériens, l’attendent depuis longtemps et le revendiquent sans être entendus ».

    En ce sens, il a estimé que si 76 ans après ces événements douloureux, la réconciliation des Mémoires entre l’Algérie et la France bloque, « la responsabilité première de cette situation incombe d’abord et avant tout aux différents chefs d’Etat français et, présentement, au président Emmanuel Macron ».

    « Proposons donc à Macron de profiter de la date du 8 mai 2021 pour admettre enfin cela. Il sera ainsi fidèle à la déclaration qu’il avait faite le 16 février 2017 en Algérie alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle », a rappelé M. Le Cour Grandmaison.

    Commentant les crimes perpétré à Sétif, Guelma et Kherrata, il a tenu à rappeler que le 8 mai 1945, le jeune scout algérien Saâl Bouzid, assassiné par un policier français à Sétif, était « coupable d’avoir osé manifester pacifiquement, en portant le drapeau de l’Algérie indépendante avec plusieurs milliers d’autres +indigènes+ ».

    Il a en outre rappelé que les émeutes qui avaient gagné tout le Constantinois, avaient fait des milliers de victimes, « arrêtées, torturées et exécutées sommairement pour rétablir l’ordre colonial imposé par la France et terroriser de façon durable les autochtones », expliquant qu’il s’agissait pour les forces coloniales « d’agir vite et puissamment pour juguler le mouvement ».

    Il a aussi précisé que les ordres émanaient du général Raymond Duval qui commandait les troupes dans cette région et avaient été appliqués à la lettre car « la France libre était prête à tout pour défendre l’intégrité de son empire jugée indispensable à son statut de grande puissance ».

    A une question sur le rapport de l’historien français Benjamin Stora qui s’est montré évasif sur les massacres du 8 mai 1945, alors que ses recommandations demeurent muettes sur les crimes commis par l’armée coloniale, M. Le Cour Grandmaison a rétorqué : « Maintenant que le rapport est en possession du président Macron, la responsabilité est désormais exclusivement la sienne. Encore une fois, le problème n’est plus l’établissement précis des faits, celui de l’enchaînement des événements et des éléments de contexte national et international qui ont conduit à ces massacres. Le problème n’est pas non plus celui de la qualification juridique de ces massacres, n’en déplaise à certains », a-t-il relevé.

    « L’article précité du Code pénal le prouve. Rappelons, et c’est pour moi l’occasion de lui rendre une nouvelle fois hommage, que l’avocate bien connue, Nicole Dreyfus, s’était depuis longtemps prononcée en ce sens », a-t-il noté, précisant que « le problème est donc uniquement un problème politique et il appartient à Macron de l’affronter pour le résoudre enfin en reconnaissant ce qui a été perpétré à partir du 8 mai 1945 en Algérie », a conclu M. Le Cour Grandmaison dont le dernier ouvrage (Ennemis mortels) est paru en 2019 aux éditions La Découverte.

    APS, 07 mai 2021

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  • Algérie-France : Stora ne désespère pas

    Auditionné a l’Assemblée nationale française
    Stora ne désespère pas quant a l’avenir des relations algéro-françaises

    L’historien Benjamin Stora a défendu, ce mercredi 5 avril, son rapport sur la mémoire remis le 20 janvier dernier au président Emmanuel Macron, devant la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblé nationale française.

    En dépit des relations tendues entre les deux pays, marquées par le report de la visite de Jean Castex en Algérie et la déclaration du ministre de Travail, Hachemi Djaaboub qualifiant “la France d’ennemi traditionnel et éternel”, Benjamin Stora ne désespère pas, ont rapporté des médias français.

    Emmanuel Macron l’avait mandaté en juillet 2020 pour “dresser un état des lieux juste et précis” sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie.

    Côté algérien, le président Abdelmadjid Tebboune a, lui, confié la tache a son conseiller chargé des Archives et de la mémoire Abdelmadjid Chikhi.

    Devant les députés, l’historien spécialiste de l’Histoire d’Algérie est revenu sur les conclusions de son rapport. Formulant le vœu que les deux pays avancent de concert sur le chemin d’une mémoire apaisée, il espère œuvrer a une “réconciliation des peuples français et algérien”.

    «Soixante ans après, l’Histoire est encore un champ en désordre, en bataille quelquefois», écrit Benjamin Stora dans son rapport. L’historien plaide pour une reconnaissance affirmée des crimes commis durant la colonisation, puis durant la guerre, longtemps oubliés ou minimisés en France. Ainsi du conflit lui-même, qui, bien qu’il ait duré près de huit années, est longtemps resté sans nom, ou pudiquement appelé “événements d’Algérie”. L’objectif est de mettre fin a ce que Benjamin Stora nomme la “communautarisation des mémoires”. L’historien considère que “tout groupe appartenant a cette histoire est spécifique, mais aucun n’est exceptionnel et nul ne doit être placé au-dessus des autres. Or, chaque groupe exige une empathie a sens unique, unilatérale, exclusive”. Lutter contre cet antagonisme mémoriel est un enjeu d’autant plus important, note le rapport, qu’”aujourd’hui, en France, plus de sept millions de résidents sont toujours concernés par l’Algérie, ou plutôt, par la mémoire de l’Algérie”.

    Afin de poursuivre le travail de mise en lumière des “déplacements massifs de populations rurales, pratiques de la torture, internements arbitraires et exécutions sommaires”, Benjamin Stora souhaite le transfert de certaines archives de la France vers l’Algérie. Il évoque la nécessité que soit facilité l’accès aux chercheurs des deux pays aux archives a la fois françaises et algériennes. La numérisation de toute cette documentation sera nécessaire a cette “mise en commun”, a-t-il précisé durant son audition. Il propose également de restituer a l’Algérie l’épée de l’émir Abdelkader, héros de la résistance a la colonisation française au XIXe siècle.

    Echourouk online, 05 mai 2021

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  • Algérie-France: Les massacres de 8 mai 1945 jugés devant La Haye (Abdelhamid Slakdji)

    Le président de l’Association 8 mai 1945, Abdelhamid Slakdji a annoncé la préparation d’une plainte qui sera déposée contre les auteurs des massacres du 8 mai 1945 ayant causé la mort des milliers d’Algériens.

    Le président de l’Association a déclaré a la Radio locale de Sétif que deux plaintes seront déposées devant la Commission des droits de l’Homme a Bruxelles et devant la Cour pénale internationale (CPI) a La Haye.
    «Nous avons une liste des auteurs de ces massacres, a savoir le général Deval et le colonel Bourdila et autres… », a fait savoir Abdelhamid Slakdji.
    Echourouk online, 4 mai 2021
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  • Dans les territoires d’outre-mer de la France, l’héritage de Napoléon a un côté plus inquiétant.

    Lorsque la France commémorera le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte le 5 mai, Aurélie Ramassamy se souviendra d’un tyran qui a annulé l’abolition de l’esclavage plutôt que d’un empereur souvent adulé comme un héros pour ses triomphes sur les champs de bataille.

    Comme la plupart des créoles de l’île de la Réunion, dans l’océan Indien, l’un des départements français d’outre-mer, Aurelie Ramassamy est une descendante d’esclaves. Selon le folklore familial, les ancêtres de sa mère ont été envoyés sur l’île pour travailler dans les plantations de café et de sucre.

    Sa conviction que la France ferme les yeux sur les aspects les plus durs du règne de Napoléon intervient à un moment où le mouvement Black Lives Matter enhardit ceux qui dénoncent l’hommage rendu à un dirigeant qui a placé la prospérité économique au-dessus des droits universels.

    « En aucun cas il ne doit être célébré », a déclaré Ramassamy après avoir déposé des fleurs au pied d’un sanctuaire de la Vierge noire. La légende locale veut que la Vierge noire ait caché un Noir fugitif aux chasseurs d’esclaves, lui sauvant ainsi la vie.

    En 1802, Napoléon rétablit par décret l’esclavage dans les Caraïbes françaises et à la Réunion, même si l’abolition de 1794 n’a jamais été appliquée sur l’île située à plus de 9 000 km au sud-est de Paris.

    Les révoltes sont violemment réprimées tandis que les propriétaires blancs, et l’empire, s’enrichissent.

    Selon les historiens noirs, les liens entre Napoléon et l’esclavage n’ont pas été abordés en France, qui est toujours aux prises avec son passé colonial et les accusations de racisme profondément ancré dans les minorités ethniques.

    Il n’était plus possible de réduire son héritage à un récit d’aventures militaires et de grandeur française, a déclaré Dominique Taffin, de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.

    « Il ne s’agit pas de réécrire l’histoire, mais de l’enrichir », a-t-elle ajouté.

    LE MYTHE DE NAPOLÉON

    Napoléon est largement vénéré comme un génie militaire et un administrateur hors pair qui a créé le code pénal français, le système administratif des préfets et les lycées.

    Il a d’abord régné en tant que Premier consul après un coup d’État en 1799, puis en tant qu’empereur, dominant les affaires européennes pendant plus d’une décennie.

    Il n’était ni pro-esclavagiste, ni raciste, mais un pragmatique qui répondait aux circonstances sociales et économiques de l’époque, a déclaré Pierre Branda, historien à la Fondation Napoléon.

    Selon Branda, les opinions de Napoléon sur l’esclavage ont évolué au cours de ses dernières années, lorsqu’il vivait en exil à Sainte-Hélène, une île rocheuse de l’Atlantique Sud où il est mort.

    « Nous ne pouvons pas réduire l’histoire de Napoléon à l’esclavage », a déclaré M. Branda. « Il a pris une mauvaise décision qu’il a regrettée par la suite ».

    Le 200e anniversaire de la mort de Napoléon tombe à un moment sensible.

    Le mouvement mondial Black Lives Matter a résonné dans les rues françaises. Le déferlement de colère contre les brutalités policières et le racisme au cours des derniers mois a suscité des manifestations en France et dans ses territoires d’outre-mer.

    En Martinique, des manifestants ont arraché en juillet une statue de l’impératrice de Napoléon, Joséphine, issue d’une riche famille coloniale de l’île.

    Le président Emmanuel Macron prononcera un discours avant de déposer une gerbe sur le tombeau de Napoléon dans la crypte des Invalides.

    Les émissions de débat ont débattu pendant des semaines du ton que Macron adoptera.

    Le bicentenaire est l’occasion de commencer à remodeler le mythe selon lequel Napoléon était un héros national, a déclaré l’historien Frédéric Régent, descendant d’esclaves sur l’archipel antillais de la Guadeloupe.

    « J’espère que le discours du président est aligné le plus possible sur la réalité historique », a-t-il déclaré.

    Reuters, 03 mai 2021

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  • Nouvelle-Calédonie : vers un troisième référendum sur l’indépendance

    La consultation citoyenne organisée par l’État sur les enjeux de l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie a pris fin vendredi 16 avril alors qu’un troisième référendum sur l’indépendance se tiendra avant octobre 2022 dans l’archipel.

    D’ici à la mi-mai, une synthèse de toutes les données recueillies sera remise aux responsables politiques calédoniens. Cette restitution interviendra juste avant le déplacement à Paris de plusieurs d’entre eux, du 25 mai au 3 juin à l’invitation du Premier ministre Jean Castex, « pour parler de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ». La consultation avait été souhaitée par Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, à l’occasion de sa visite à Nouméa en octobre dernier, afin que la société civile apporte sa contribution à la préparation de l’après-accord de Nouméa (1998). Selon cet accord, deux référendums d’autodétermination ont déjà eu lieu les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020, remportés avec 56,7 % des suffrages puis 53,3 % par les partisans du maintien dans la France. Un troisième et dernier scrutin aura lieu avant d’ici à octobre 2022. Indépendance et souveraineté Entamée mi-janvier, cette consultation a invité population et corps intermédiaires à exprimer leur vision de…

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    Réforme, 18 avr 2021

    Etiquettes : France, Nouvelle Calédonie, référendum, indépendance, colonialisme, colonisation,

  • Référendum, météo, nickel et déconfinement : l’actu à la 1 du vendredi 9 avril 2021

    L’essentiel de l’actualité ce vendredi avec les indépendantistes qui ont demandé hier la tenue du troisième référendum d’autodétermination, la dégradation du temps dès aujourd’hui, les discussions autour du nickel et l’annonce de l’évolution des mesures sanitaires en Calédonie.

    L’organisation du troisième référendum est lancée

    Les indépendantistes ont donc déposé hier une demande formelle d’organisation du scrutin sur le bureau du congrès. Un texte signé conjointement par l’UC et l’UNI soit 25 élus, sept de plus que les 18 signatures nécessaires selon la loi organique. Le scrutin devra se tenir avant octobre 2022.

    Les réactions ne se sont pas fait attendre, à commencer par celle de Sébastien Lecornu. Le ministre des Outre-mer a pris acte de cette demande dans un communiqué. « Les préparatifs débuteront prochainement » assure-t-il en précisant que les conséquences du « Oui » et du « Non » doivent être approfondies. C’est dans cette optique, dit-il, qu’une invitation a été lancée aux diverses sensibilités politiques calédoniennes pour une réunion de travail qui aura lieu du 25 mai au 3 juin prochain à Paris.

    Il faudra parler des conséquences du « oui » et du « non » mais aussi de la date du scrutin. Certes l’Etat a 18 mois pour organiser le référendum soit jusqu’en octobre 2022, mais la coalition Les Loyalistes a fait savoir dès hier soir tout comme le mouvement Générations NC, qu’elle souhaitait qu’il ait lieu avant la fin de l’année. Selon eux, les Calédoniens « n’en peuvent plus de vivre dans l’incertitude » pour Générations NC…parce qu’il ne faut pas que la campagne référendaire et la campagne pour la présidentielle 2022 ne se chevauchent pour Les Loyalistes. Ces derniers, très critiques avec les indépendantistes ,qui disent-ils ont « refusé les initiatives destinés à trouver une alternative pacifique » dans une « volonté irresponsable d’opposer les Calédoniens ». L’UNI et l’UC ne sont pas exprimées pour le moment.

    Une dépression tropicale se rapproche de nos côtes

    Après Lucas, Niran, et le déluge du week-end dernier, la Calédonie doit de nouveau se préparer à accueillir ce nouveau phénomène météo. Le temps devrait se dégrader dès aujourd’hui. Une vigilance jaune fortes pluies / orages est d’ailleurs en cours sur l’ensemble de la Grande-Terre, Les Belep, Ouvéa et Lifou.Les cumuls de pluie peuvent atteindre ce soir 50 à 100mm en quelques heures. Attention aux débordements des cours d’eau. Prudence si vous devez vous déplacer, ou si vous êtes proches de points d’eau.

    Discussions autour du nickel

    La première restitution des travaux des différents groupes de travail sur le nickel, initiés par Thierry Santa au travers des « matinées nickel Nc » a eu lieu ce jeudi matin. Objectif : construite un socle de connaissances, partagées par les différents acteurs de la filière.

    Vaccination et enseignement : le point presse de jeudi

    2014 personnes… C’est le nombre de personnes vaccinées dans la journée de mercredi. Et c’est un record depuis le début de la campagne. La barre des 40 000 doses injectées devrait être franchie.Des chiffres annoncés hier matin, lors du point sanitaire du gouvernement, assuré par le porte-parole Christopher Gyges. De son côté, Isabelle Champmoreau membre en charge de l’enseignement a fait le point sur la rentrée scolaire prévue lundi.

    Annonce des nouvelles mesures sanitaires ce vendredi

    Nous saurons à 11h ce matin si la Nouvelle-Calédonie sera totalement déconfinée ou non. Thierry Santa, le président du gouvernement, et Laurent Prevost, le haut-commissaire s’exprimeront sur l’évolution des mesures sanitaires. Des déclarations à suivre donc à 11h, sur nos antennes radio, télé, et web.

    Décès d’un patient wallisien au Médipôle

    Nous l’avons appris hier matin lors du point sanitaire; le décès d’un patient Covid, placé en réanimation au Médipôle. Il s’agit d’un homme âgé de 79 ans, évasané depuis Wallis le 1er avril dernier. Il souffrait de plusieurs pathologies, selon l’Agence de santé de Wallis. A ce jour, l’archipel compte 5 décès liés au Covid-19. Là-bas, le confinement est prolongé de deux semaines, soit jusqu’au 18 avril, à minuit, avec quelques adaptations. La décision a été prise hier par le COMIS, le Comité de suivi du Covid-19.

    La chasse est ouverte

    Avis aux chasseurs de roussettes et de notou. La Province Nord rappelle que la chasse n’est autorisée que pendant les weekends du mois d’avril. La quantité est limitée à 5 animaux par jour, et par chasseur. La collectivité rappelle aussi que la population de roussettes et de notou a été fragilisée par les derniers phénomènes météo et appelle donc à la responsabilité de chacun. Limitez vos prélèvements pour sauvegarder les espèces… C’est le message à retenir de la province Nord.

    NC 1ère, 9 avr 2021

    Etiquette : Nouvelle Calédonie, référendum, indépendance, colonisation, nikel, déconfinement, covid19, Générations NC, loyalistes, Wallis, Futuna, front de libération nationale kanak et socialiste, FLNKS,

  • Nouvelle Calédonie : Les HLM oubliés des DOM ?

    Le 31 Mars 2021, par Philippe Cuif

    Il est toujours étonnant de constater que ceux qui professent le respect de valeurs égalitaires qu’ils ont souvent trop tendance à ne percevoir que « de gauche », se prennent assez régulièrement les pieds dans le tapis de leurs ambitions et petits intérêts personnels pour aboutir à des situations cocasses. Enfin sauf pour ceux qui sont supposés en être les bénéficiaires à savoir les personnes éligibles à l’occupation d’appartements sociaux.

    La petite guéguerre qui s’est déclenchée au sein de l’USH et qui a abouti à une scission et au départ de ses adhérents ultra-marins représentés par l’USHOM est révélatrice de cette réalité qui mêle querelles de gros sous, de représentativité perçue comme un ornement de pouvoir, de rôle politique partisan.

    De ce qui a transpiré de cette querelle au travers de décisions de justice c’est que des bisbilles de préséance, des conventions de mise à disposition de bureaux ou de services non ou mal respectés ont amené le départ physique, mais aussi juridique de l’USHOM de l’USH faisant ainsi perdre à cette dernière une part non négligeable de sa représentativité. Et si Emmanuelle Cosse peut croire renforcer son pouvoir au sein du monde du logement social, en se demandant si elle n’est pas la marionnette de Marie-Noëlle Lienemann (encore elle !) elle a de facto rendu celui-ci plus faible, car divisé.

    Que l’USHOM en ait été réduite à aller déménager et mener de son côté ses propres actions ne trouvant plus au sein de l’organisme national représentatif le soutien attendu est une bonne illustration de la situation et du regard, mêlant condescendance et indifférence, porté sur les territoires ultra-marins.

    Il serait temps que cela change et que cet épiphénomène du traitement de l’USHOM serve aussi de révélateur et fasse comprendre que ces territoires ultramarins sont, pour la France, une chance unique et enviée de maintenir et renforcer son influence internationale.

    Ils offrent au pays la deuxième zone maritime exclusive mondiale permettant d’avoir accès aux ressources et richesses des sous-sols marins.
    Ils permettent de se positionner sur des territoires éloignés qui font de la France le voisin européen du Brésil, un pays géographiquement proche des États-Unis et de l’Afrique, de l’Australie et donc de la Chine, cette dernière s’intéressant à la Nouvelle-Calédonie avec une grande gourmandise.

    Ces territoires sont une chance et non un fardeau et si, dans certains cas comme Mayotte, il convient de réguler les arrivées de population étrangères, ils constituent des leviers de développements régionaux qui ne peuvent se limiter à quelques lois fiscales.
    La Guyane est indispensable à notre industrie spatiale et permet d’être présent sur un continent dont le devenir concernera l’ensemble du monde.

    Saint Pierre et Miquelon est une porte d’entrée en Amérique du Nord qui au lieu d’être délaissée pourrait se transformer en mini Delaware.

    La Nouvelle-Calédonie offre un point d’observation inégalé de la zone géo-écostratégique la plus importante du siècle à venir.

    Chacun de ces territoires pourrait devenir au sens propre des porte-avions de l’influence française préservant nos intérêts économiques et offrant à nos alliés un soutien conséquent face aux menées expansionnistes de la Chine qui, ne nous y trompons pas, semblent éloignées, mais qui sont, de fait, de plus en plus proches.

    Cette vision politique ne s’est pas encore imposée. Elle le devrait pourtant et maintenant, car, bientôt il sera trop tard. Rien ne dit que le troisième référendum calédonien n’amènera pas ce territoire à passer dans une sphère d’influence chinoise, Pékin soutenant les indépendantistes.

    Or si nous voulons l’adhésion de ces territoires et leur maintien dans l’espace national, on ne peut pas se contenter de demi-mesures qui prendraient la forme de subventions et de prébendes qui favorisent plus la corruption et l’enrichissement de quelques élites que le développement du territoire en lui-même.
    Éducation, santé, logement, sécurité forment avec le tissu économique un pentagone incontournable. Cela coûte d’autant plus cher qu’il n’y a pas de réelle politique de développement menée sur le long terme au-delà de l’exploitation de quelques richesses naturelles (nickel, banane, vanille) ou du tourisme.

    Pour toutes ces raisons, les guerres picrocholines entre USH et USHOM ne sont pas à regarder avec amusement, mais comme une des nombreuses manifestations d’un « hexagonalisme » mal placé.

    Il ne s’agit pas pour l’USH d’attendre que l’USHOM rentre dans le rang comme un enfant turbulent, mais plutôt que l’USH prenne conscience que si son rôle est d’être le représentant du monde HLM hexagonal et se contenter de cela elle se trompe d’époque et de vision. Le problème est que la rationalité et la logique économique ont cédé la place à des enjeux politiciens pour ne pas dire idéologiques.

    Or le logement est un élément essentiel du pentagone assurant un équilibre gérable de ces territoires et, compte tenu de leur situation économique, les logements sociaux ne doivent pas être les oubliés à peine d’accélérer des logiques de détachement de la France.

    Ces territoires de par leur position géographique dans un monde globalisé et l’actuelle pandémie ont montré que si l’Europe peut être une chance les balanciers du pouvoir sont plus à chercher à l’Orient et dans la zone Pacifique. Y être présent n’est pas donné à tous les pays et ces territoires méritent d’être considérés comme de vrais territoires nationaux qui constituent peut-être une des clefs de notre futur économique et géopolitique.

    Le Journal de l’économie, 31 mars 2021

    Etiquettes : Nouvelle Calédonie, HLM, colonisation, colonialisme, DOM-TOM,