Étiquette : communauté marocaine

  • Un scandale qui n’en finit pas : nouvel épisode dans la saga du Marocgate

    Etiquettes : scandale, Marocgate, Maroc, Qatargate, corruption, parlement européen, Belgique, communauté marocaine,

    Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Le scandale du Marocgate n’en finit pas de rebondir en Belgique. Pour ne pas égratigner la communauté marocaine établie au Plat Pays, la presse mainstream belge s’entête à faire ses titres en parlant du «Qatargate», alors que l’on sait très bien que le Qatar n’a joué qu’un tout petit rôle dans ce scandale retentissant qui a secoué le Parlement européen et qui l’a discrédité à jamais. Devant le tremblement de terre occasionné par l’arrestation des différents protagonistes de cette énorme affaire de corruption, la plupart étant des eurodéputés, des résolutions avaient été prises au niveau du Parlement européen mais aucune d’entre elles n’a jamais été mise en œuvre, que ce soit l’obligation pour les lobbyistes de s’enregistrer au registre de transparence ou encore l’interdiction d’accès au Parlement pour les envoyés du Qatar ou du Maroc. Les lobbyistes marocains continuent donc à fréquenter les lieux sans l’ombre d’un contrôle, et la présidente Roberta Metsola et les eurodéputés continuent à faire leurs petites affaires comme si de rien n’était. Cela s’appelle la «démocratie» à l’occidentale.

    Quant à l’appellation «Qatargate» serinée par la presse, rappelons que le Qatar a su exploiter les réseaux marocains préexistants pour ses propres intérêts à l’occasion de la préparation de la Coupe du monde de football en 2022. D’ailleurs, selon les aveux du «repenti» Pier Antonio Panzeri, le Maroc était là bien avant le Qatar dans cette vaste organisation d’ingérence au Parlement européen, avec des milliers d’euros distribués en cash et de nombreux cadeaux, tels des voyages au Maroc dont ont profité tous les personnages impliqués dans ce que, nous, nous appelons à juste titre le «Marocgate».

    Madame «Droits de l’Homme» : innocente avec conviction

    Parmi ceux qui ont profité des fameux voyages, citons Madame «Droits de l’Homme», l’eurodéputée belge du parti socialiste Marie Arena, grande «amie» du repenti Panzeri, qui a enfin été auditionnée par les enquêteurs le 9 février dernier en tant que suspecte. On ne comprend d’ailleurs pas pourquoi il a fallu si longtemps à la justice pour entendre Arena, si ce n’est parce qu’elle a bénéficié d’appuis politiques très lourds. Pour rappel, le domicile de Marie Arena ainsi que celui de son fils, qui habite l’appartement voisin, avaient été perquisitionnés le 19 juillet 2023, perquisition au cours de laquelle les policiers avaient trouvé chez le fils d’Arena, Ugo Lemaire, la somme de 280 000 euros en cash disséminés un peu partout, y compris sur le balcon, des traceurs GPS, de la drogue (hachich et poudre blanche) et une balance de précision, ainsi que plusieurs véhicules. Or, on apprend qu’avant de s’activer chez le fils prodigue avec les résultats que l’on sait, le chien renifleur a sauté sur la table de nuit de la chambre d’Arena, où il a permis de découvrir un carnet rouge contenant une liasse de billets de banque entourés d’un élastique pour un total de 1 250 euros cash. Une balise GPS a également été retrouvée dans la chambre. Mais bien sûr, comme à son habitude, Marie Arena clame son innocence avec conviction. Chacun sait qu’il n’y a rien d’anormal de dormir avec une liasse de billets entourés d’un élastique sur sa table de nuit et avec une balise GPS. Tout le monde le fait, voyons.

    Dans son carnet rouge, sorte de journal intime saisi lui aussi, Arena dit avoir été trahie et salie par son «ami» Antonio Panzeri, qu’elle s’est retrouvée, pauvre biche innocente, au centre d’une toile invisible que les autres ont tissée et qu’«aucun de ses actes n’est reprochable». Et d’ajouter qu’entre elle et Panzeri, «c’était bien plus qu’une love affair, c’était une amitié basée sur la bienveillance et la disponibilité dans les moments difficiles qu’ils avaient traversés ces cinq dernières années». Madame Panzeri doit apprécier, à moins que les enveloppes bien remplies de l’ambassadeur marocain Atmoun aient amplement consolé ses déboires conjugaux.

    Concernant le fils d’Arena, Ugo Lemaire, on apprend que lors de la perquisition, les enquêteurs ont découvert une carte d’identité établie au nom d’un certain Frédéric H., ressortissant français, avec la photo du fils d’Arena. Cette carte avait été signalée volée. Selon les enquêteurs, cette carte aurait bien été trafiquée par Ugo Lemaire qui y aurait apposé sa photo à la place de celle du propriétaire légitime de la carte d’identité, Frédéric H. En outre, l’analyse de l’Iphone d’Ugo Lemaire retrouvé lors de la perquisition établit, d’après les photos et vidéos visualisées, que le fils d’Arena serait l’intermédiaire d’un trafic de cannabis entre l’Espagne et la Belgique, en provenance du Maroc où il a été invité à plusieurs reprises. Ses communications sur un réseau de chat se faisaient au nom de Frédéric H. En outre, les deux voitures retrouvées lors de la perquisition sont immatriculées en Espagne et font déjà l’objet d’une enquête pour trafic de stupéfiants. On se demande aussi pourquoi cet individu qui a invoqué son droit au silence lors de son audition n’a pas été arrêté, alors que les faits démontrent qu’il est impliqué dans un vaste trafic de stupéfiants. Jouirait-il de la même protection que sa mère ?

    Autre fait d’importance, le 3 mai 2023, l’inspecteur en chef de l’enquête sur le Marocgate a été enregistré à son insu par Francesco Giorgi, un autre inculpé qui a été quelques semaines en prison et qui était l’assistant de Panzeri et le compagnon de l’ex-vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili. L’enregistrement de l’entretien entre Giorgi et l’inspecteur principal de l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC) de la Police judiciaire fédérale (PJF) a été publié dans la presse fin janvier dernier et a soulevé un véritable tollé ainsi que la réprobation des avocats des différents inculpés qui mettent en doute l’impartialité des enquêteurs. Cet inspecteur affirme que Panzeri ment, et que personne ne le croit, et que le statut de repenti pourrait être annulé selon les preuves de ses divers mensonges. Quant à la justice, le policier dit ne pas y croire et qu’il faut être fou pour y croire, car les juges sont nommés par décision politique. Il ajoute également qu’il ne croit ni au monde politique, ni à l’Union européenne, ni aux fonctionnaires européens. Il ne croit qu’à une chose : le travail des enquêteurs qui recherchent la vérité. L’enregistrement audio se trouve à la suite de l’article.

    Espionnage, corruption, empoisonnement

    Cerise sur la baklawa marocaine, un inspecteur principal belge qui enquête sur le Marocgate a porté plainte pour tentative d’assassinat. En effet, un soir de janvier 2024, il s’était rendu avec deux collègues au café Le Bar des Amis, au centre de Bruxelles, où ils se sont fait remarquer pour leur comportement agressif envers certains clients. La police a dû intervenir et l’inspecteur a été embarqué au commissariat où on l’a placé pour la nuit en cellule de dégrisement. Or, il s’avère qu’il a dû être envoyé à l’hôpital tôt le lendemain matin où les médecins ont découvert qu’il souffrait d’une hémorragie interne. Lors de l’analyse de sang, les médecins ont découvert qu’il avait reçu une dose massive d’amphétamines, bien plus que ce qui est habituellement ingéré dans le cadre d’une prise «festive». De plus, l’inspecteur est connu pour son intégrité et son abstinence en matière de stupéfiants. Ses deux collègues présentaient également des signes plus légers d’overdose d’amphétamines. L’inspecteur a pu être soigné à temps mais a dû rester hospitalisé quelques jours et a porté plainte contre X pour tentative d’empoisonnement.

    Il apparaît, selon certaines de nos sources, que cette méthode d’empoisonnement à l’amphétamine est utilisée par les services de renseignement marocains qui l’emploient pour décrédibiliser les personnes visées en portant atteinte à leur intégrité. Il est clair que cet inspecteur avait le tort d’enquêter sur le Marocgate et que les sbires de la DGED d’El Mansouri ont voulu détruire son intégrité d’enquêteur. Combien d’agents El Mansouri a-t-il mobilisé pour faire cette opération d’empoisonnement en plein Bruxelles contre des enquêteurs de premier plan dans le cadre du Marocgate ? Ce qui vient de se passer avec l’empoisonnement de l’inspecteur principal chargé de l’enquête du Marocgate vient s’ajouter à la série de crimes que livre l’entité voyou du Maroc en territoire belge : espionnage, corruption, empoisonnement… Sans parler des pressions exercées sur le juge Michel Claise dont le fils a été débauché par les services marocains qui ont utilisé pour ce faire le fils de Marie Arena, Ugo Lemaire.

    Par ailleurs, le Makhzen marocain aux abois n’arrête pas de s’attaquer à l’Algérie et à sa grande armée dans un désespoir illimité, sachant que l’Algérie est en train de montrer au monde son humanisme à travers son engagement diplomatique exemplaire à défendre les causes justes palestinienne et sahraouie, et les pas de géant qu’elle accomplit tous les jours afin d’offrir un avenir meilleur à ses dignes enfants. Le Makhzen marocain dans sa faillite et sa détresse totales se livre sans aucune gêne au vol du patrimoine culinaire et culturel algérien. Quand on n’a pas d’histoire, on la vole à ses voisins. Le Marocgate dont on continue à suivre les rebondissements montre au monde entier le visage hideux de l’entité voyou du Maroc, vassal des Occidentaux et de l’entité sioniste d’Israël. Le Makhzen et ses mercenaires ont beau mentir comme des arracheurs de dents et nier la vérité, les faits sont là pour les désigner comme les principaux coupables dans cette vaste affaire du Marocgate qui n’en finit pas de faire des vagues.

    M. A.

    Source : Algérie Patriotique, 09/03/2024

    #Marocgate #Maroc #Qatargate #ParlementEuropéen #corruption #MarieArena

  • Belgo-marroquíes bajo presión de la DGED

    Etiquettes : Belgique, Maroc, communauté marocaine, services secrets, DGED, lobbying,

    3 mujeres belgo-marroquíes alertan a las autoridades belgas: « Agentes marroquíes activos en Bélgica nos presionan ».
    Mujeres belga-marroquíes intentan alertar a los servicios belgas.

    Gilbert Dupont

    Son belgas de origen marroquí. Las conocimos en Bruselas. Una de ellas hace carrera en la función pública. Todas desean permanecer en el anonimato. Han creado asociaciones que dirigen en sus barrios. De este modo, representan a la comunidad belgo-marroquí, dentro de la cual tienen peso.

    Evidentemente, esto es lo que atrae la atención de ciertos servicios -no especifican cuáles- que pretenden, según ellos, monopolizarlos, vigilarlos y controlarlos.

    La palabra « espías » aparece en las conversaciones. Están preocupadas, y ése es el motivo de la reunión: aclarar y alertar. Estas presidentas de asociaciones no reniegan de sus raíces y declaran que quieren seguir siendo fieles a Marruecos, pero se niegan a que ciertas personas intenten monopolizarlas y desviar las organizaciones sin ánimo de lucro que dirigen hacia otros objetivos e intereses. « Tenemos orígenes marroquíes, pero no estamos al servicio de Marruecos. En Bélgica, estamos al servicio de la comunidad belgo-marroquí. Estamos alertados por el hecho de que individuos y agentes persiguen objetivos que representan una amenaza para la seguridad y la estabilidad (de la comunidad belgo-marroquí). « 

    Este es su mensaje: « Cuando eres alguien que cuenta en la comunidad, te conviertes en un objetivo. Los « agentes » quieren obligarte a estar de acuerdo con ellos y con su ideología y a conseguir sus objetivos. Tienes que trabajar para ellos: o colaboras, o te destrozan. Nos presionan ».

    Representan a asociaciones de solidaridad multicultural activas en diversos ámbitos de la vida social, educativa y religiosa. « Nos enfrentamos a presiones, intimidaciones, chantajes e incluso amenazas.

    « Malos marroquíes

    Identificaron a tres mujeres. Una de ellas trabajaba hasta hace poco en el Consulado General de Marruecos en Bruselas, del que fue despedida, según supieron, tras sospechas de « malas prácticas ».

    « Una de las prácticas consiste en amenazar: ‘O colaboras como queremos, o te destrozamos difamando tu imagen en la comunidad, en los barrios, en las redes sociales y en las asociaciones’.

    La difamación es una técnica: desacreditar difundiendo el rumor de que son malos marroquíes y desleales a Marruecos por apoyar posturas sobre un tema determinado contrarias a los intereses marroquíes. « Somos independientes. Desde hace algún tiempo, no es fácil resistirles. Nos presionan y amenazan con obligarnos a caminar recto. Si retrocedemos, buscan desacreditarnos y aislarnos en nuestra comunidad. Hoy en día, haber nacido en Bélgica o en Marruecos es irrelevante. No renegamos de nuestros padres, de nuestros orígenes o de Marruecos, pero nuestra vida está en Bélgica y, a través de las asociaciones que representamos, trabajamos para la comunidad belgo-marroquí. No estamos al servicio de Marruecos, eso es muy diferente ».

    Llamamiento

    Insisten una y otra vez en permanecer en el anonimato. « Es una cuestión de seguridad », dicen. « Hay gente peligrosa que puede llegar muy lejos. Nos vigilan y, a través de nosotros, es a la comunidad a la que quieren poner bajo control y dependencia. Pedimos a los servicios belgas que estén vigilantes, que hagan lo necesario para acabar con esto ».

    Fuente : La DH, 17/10/2023

    #Bélgica #Marruecos #Servicios_secretos #DGED #Comunidad_marroquí

  • Belgique: Comment le Maroc infiltre l’immigration et les institutions

    Belgique: Comment le Maroc infiltre l’immigration et les institutions

    Belgique, Maroc, RMI, immigration, communauté marocaine, lobbying,

    Le Makhzen ne ménage aucun effort afin de maintenir sa domination sur les ressortissants marocains installés sur le sol belge et qui restent néanmoins les esclaves soumis de la monarchie féodale, vassale du sionisme. Notre attention a été attirée par un ancien article daté de février 2010 de Baudouin Loos, journaliste du quotidien belge Le Soir, dans lequel il rapporte différents témoignages où l’on peut lire que le Makhzen s’efforce de récupérer des dizaines d’élus belges issus de l’immigration marocaine, et que la grande majorité de ceux-ci sont régulièrement invités par Rabat, le roitelet du Maroc s’assurant de leur allégeance. Comment s’en étonner, sachant que la pédophilie est très répandue surtout dans l’élite politique belge (voir les affirmations de Laurent Louis au parlement belge) et que le tourisme sexuel se pratique couramment au Maroc ; ces phénomènes sont très liés et constituent les deux facettes de la même médaille.

    Pour le député national Ecolo Fouad Lahssaini, «il est dommage que beaucoup d’élus issus de l’immigration n’ont pas envers l’avenir du Maroc une position consistant à promouvoir la démocratie et une économie saine, car le Makhzen, relais du conservatisme et du chauvinisme au Maroc, paralyse le développement et la vision des Lumières. Or, les Marocains ici ou là-bas n’attendent que cela : la démocratie et la transparence». Certaines sources évoquent même l’existence d’une cinquième colonne, puisque la plupart des élus belgo-marocains appartenant aux trois grands partis traditionnels sont loyaux au Makhzen comme, parmi tant d’autres, Abdelrhani Belhaloumi, conseiller communal écolo à Saint-Gilles, Mostafa Ouezekhti, PRL-FDF, et Fouad Ahidar, PS.

    Des Belges ont également succombé au chant des sirènes, comme Philippe Moureaux, ténor du Parti socialiste, ministre d’Etat, sénateur et ancien maire socialiste de Molenbeek, commune bruxelloise, époux en secondes noces d’une Belgo-Marocaine de 35 ans sa cadette, et qui a organisé des soirées en faveur de la marocanité du Sahara Occidental financées avec l’argent public. Philippe Moureaux, l’arroseur arrosé, a été éjecté de son fauteuil de bourgmestre, malgré son dévouement au Makhzen et son soutien inconditionnel au Maroc dans le dossier du Sahara Occidental. Retourner sa veste au gré du vent étant dans leur nature, les Marocains ont choisi un autre maître issu du Parti libéral. Dure a été la chute de Philippe Moureaux.

    Les propos tenus dans l’article du Soir n’ayant jamais été démentis, la véracité des témoignages s’avère donc le reflet de la réalité. Ainsi, d’après ces éléments, les nombreuses associations marocaines qui pullulent sur le territoire belge, les mosquées, les grands partis traditionnels, les conseils municipaux, les parlements et même le gouvernement sont tous infiltrés par des gens à la solde d’un Etat étranger. L’immigration marocaine en Belgique représentant environ 1 400 000 individus, la plus grande majorité d’entre elle vit dans la crainte du Makhzen qui exerce une pression en permanence. La présence des services secrets marocains en Belgique a d’ailleurs déjà provoqué quelques problèmes à la Sûreté de l’Etat belge dont le chef, Alain Winants, a dû exiger le rappel de trois agents au Maroc en 2008 pour leur «ingérence» et autres «activités hostiles».

    Le rapport 2008 de la Sûreté belge signalait que le lobbying pouvait signifier «pousser une communauté à défendre les intérêts de son pays d’origine, parfois au détriment de ceux de son pays d’accueil, l’idée étant de rappeler qu’une communauté doit avant tout allégeance à son pays». L’ambassadeur du Maroc à Bruxelles, Samir Addahre, a déclaré dans un journal belge en septembre 2010 que l’intégrisme a pris pied en Belgique et que des poseurs de bombes s’y sont introduits, et que «dans le cadre d’une action concertée, le Maroc encadre la communauté marocaine de Belgique, en conformité avec les valeurs de tolérance et d’ouverture que nos deux pays partagent», confirmant ainsi l’influence du Maroc sur sa diaspora. Dont acte. Nul besoin d’ailleurs d’être professionnel pour exercer des activités de surveillance, de simples citoyens jouent les indicateurs, comme l’affirment d’autres témoignages qui évoquent le fait que bien des Marocains se portent volontaires par «patriotisme», pour les honneurs, des intérêts commerciaux ou même des petits trafics à protéger.

    Un député d’origine marocaine raconte les pressions qu’il a subies lorsqu’il a été invité en 2008 à une conférence dédiée à la position belge sur le Sahara Occidental, et où 90 % du public était composé de perturbateurs. Un caméraman filmait tout ce qui s’y déroulait à l’affût du moindre propos contraire aux intérêts marocains et les propos du député lui ont valu d’être qualifié de traître et de recevoir plus tard des menaces de mort. Il est des sujets qui ne doivent pas être évoqués sous peine d’être insulté, menacé, voire tabassé. Une marche citoyenne de la communauté belgo-marocaine s’est déroulée le 4 novembre 2012 pour peser sur le travail de négociation de Christopher Ross, l’émissaire de l’ONU. On aurait pu penser qu’il s’agissait d’une manifestation spontanée, sauf qu’elle a été organisée en sous-main par l’ambassade du Maroc, qui a pesé de tout son poids pour une présence massive.

    L’épouse de l’ambassadeur, Samira Sitaïl, a démarché dans les rues et les commerces pour racoler les gens et les inciter à participer, les mosquées ont pris le relais et une troupe de chanteurs a même été déplacée du Maroc pour animer la manifestation. L’ambassadeur s’est joint à la marche avec divers élus, comme Fouad Ahidar, ainsi que le grand rabbin de la communauté juive en Belgique, Albert Guigui, qui avait été invité. L’ambassadeur, petit pantin aux mains de son roitelet n’a pas hésité à s’attaquer à l’Algérie qui n’a pas riposté en tolérant les propos contre notre pays dans le journal télévisé d’une chaîne publique belge, tout cela parce que nous n’avons pas un pouvoir fort. Le Maroc en profite pour mener campagne inlassablement via ses satellites implantés dans le cœur de Bruxelles, capitale européenne, et tout le territoire belge.

    Des questions essentielles se posent donc. Les élus qui ont prêté serment à la Constitution belge ont-ils le droit de prêter allégeance au roi du Maroc ? La Belgique peut-elle tolérer la présence d’élus d’origine marocaine qui soutiennent la politique du Makhzen concernant le dossier du Sahara Occidental, l’un des derniers territoires à décoloniser selon l’ONU ? La Belgique respecte-t-elle le droit international en prenant parti via ces élus contre le peuple sahraoui en faveur de la monarchie du cannabis et de la débauche ?

    La Maroc a inondé le territoire belge de cannabis en faisant des enfants belges des débris toxicomanes, la loi du pays tolérant la consommation jusqu’à 3 grammes par personne mais interdisant son commerce et sa distribution. C’est dire l’hypocrisie du régime belge qui permet aux Marocains de diffuser leur venin par le biais du cannabis. Le royaume de Belgique, laxiste, reste une terre promise pour le Makhzen et ses sbires avec la complicité des autorités belges qui ont besoin d’un électorat analphabète et illettré, bref des moutons à tondre qu’elles activent à chaque élection via des milliers d’associations marocaines surnommées ASBL (associations sans but lucratif subsidiées par l’Etat, qui sont en fait des commerces ou des cafés qui ne paient pas les taxes inhérentes à l’activité commerciale), et où le cannabis côtoie les thèses du Makhzen, très bon cocktail pour semer la propagande et maintenir la communauté marocaine dans la soumission totale au roitelet du Maroc.

    Mohsen Abdelmoumen, 13/03/2014

    #Maroc #Belgique #Immigration #RME #Lobbying #Corruption

  • Les Belges considèrent les services secrets marocains comme une menace pour leur sécurité

    Dans une émission diffusée par la chaîne privée de télévision belge RTL-TVI «Dossiers tabous» – qui a eu une audience appréciable avec 636 362 téléspectateurs dont une part de marché de 33,3% chez les 18-54 ans – le journaliste animateur Jean-Claude Delfosse a sondé la communauté marocaine pour recueillir ses impressions sur la question de l’intégration. Il a, au passage, dévoilé le rôle du Makhzen qui exerce un véritable pouvoir occulte sur cette communauté.

    Cela explique, selon lui, «pourquoi certains Belgo-Marocains restent sous la coupe de leur pays d’origine». Si l’intégration de la communauté d’origine marocaine dans la société belge est un grand échec, il en impute la responsabilité, qu’il dénonce d’ailleurs, à l’ambassade du Maroc à Bruxelles.

    En fait, les observateurs avertis de la question vont plus loin dans leur constat. Ils estiment que le Maroc instrumentalise sa communauté pour menacer l’Europe. Ils en veulent pour preuve le fait qu’en 2009, déjà, les autorités belges avaient procédé à l’expulsion de deux agents de renseignement marocains qui agissaient sous couverture diplomatique au consulat du Maroc à Bruxelles.

    Ils ont été accusés de mener des activités non conformes à leur statut. Selon les mêmes observateurs, les consulats marocains emploient des agents de la DGED qui sont chargés d’exploiter le sentiment religieux dans la communauté marocaine pour y renforcer le pouvoir du Makhzen et asseoir un contrôle serré de cette communauté à partir du Maroc.

    L’animateur de l’émission a rappelé que «tous les Marocains sont sujets du roi, lui-même commandeur des croyants et descendant du Prophète et leur législation leur interdit de renoncer à leur nationalité marocaine». C’est à travers ce que l’on appelle l’islam des ambassades que le régime marocain assure sa mainmise sur sa population installée en Belgique.

    L’attachement des Marocains en Belgique à leur religion est utilisé par le Makhzen pour renforcer le réseau de renseignement au sein de cette communauté. Le but recherché est de faire pression, voire exercer un chantage contre les pays européens en vue de leur imposer un soutien aux thèses expansionnistes du Maroc sur le Sahara Occidental, expliquent les observateurs. Ils rappellent qu’une grande partie de l’opinion publique espagnole soupçonne les services secrets marocains d’être derrière l’attentat contre la gare de Madrid le 11 mars 2004.

    Le mobile de cet attentat, qui avait eu lieu quatre jours avant le rendez-vous des élections générales espagnoles, était de faire pression sur l’électorat. Cet objectif a été atteint puisque le PSOE est sorti grand vainqueur et le Maroc s’est assuré, depuis, le soutien de Madrid dans le conflit du Sahara Occidental.

    D’autre part, ils rappellent que l’ambassadeur français au Yémen avait sollicité, en janvier 2014, l’aide de l’ambassade marocaine dans ce pays, pour identifier et contrôler une quarantaine de Marocains qui se trouvaient dans la ville yéménite de Damage.

    Sur cette base, ils estiment que les craintes d’attentats en Europe sont exploitées par Rabat pour faire croire que sa collaboration contre le terrorisme est indispensable.

    Tags : Maroc, Belgique, terrorisme, RME, communauté marocaine,