Le général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a présidé hier, la cérémonie commandant de la 2e région militaire, indique un communiqué du MDN
A cette occasion, il a donné une allocution dans laquelle il affirme que « l’ennemi fait recours à des méthodes sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et faire persister les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources ».
« C’est effectivement une bataille difficile, car l’ennemi sévit dans l’ombre. Il fait recours à des pratiques sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et à maintenir les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources, derrières des prétextes et des slogans mensongers, mettant à profit de l’évolution accélérée des technologies de l’information et de la communication qui ont fait tomber toute frontière entre les Etats et modifié la notion de la sécurité et la défense nationales », souligne-t-il.
Et d’ajouter, « Une bataille que nous savons difficile mais pas impossible si, toutefois, nous prenons conscience de ses dessous et ses dimensions, si nous identifions ses méthodes et ses instruments et si nous prenons les dispositions préventives nécessaires pour y faire face et mettre en échec ses visées abjectes ».
Pour le chef d’Etat-major de l’ANP, la gestion de la défense nationale « requiert d’adopter une stratégie globale afin d’atteindre les objectifs nationaux et préserver les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays ».
« Ainsi, la gestion de notre défense nationale, dans son sens le plus large, requiert d’adopter une stratégie globale à même d’assurer l’édification et l’usage coordonné de toutes les capacités militaires et non militaires de la nation afin d’atteindre les objectifs nationaux et sauvegarder les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays », signifie-t-il.
Expert Principal en Communication & Visibilité http://amehrez-consultant.com http://maroconsultants.com http://cemcis.org
Mission d’Appui à la Cellule d’Accompagnement du Programme « Réussir le Statut Avancé »
ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION ET DE COMMUNICATION POUR RÉUSSIR LE STATUT AVANCÉ DU MAROC
Problématique Générale :
Le Maroc revendique un partenariat plus équilibré avec l’Europe. Il invite celle-ci à mettre en place une politique de « macro-région », tandis que l’UE estime être dans le flou tant que le Maroc n’a pas défini son ambition. On voit d’emblée l’existence d’une certaine forme de susceptibilité voire d’incompréhension sur la définition et la perception du rôle de chacun en fonction de l’attente de l’autre. D’où la nécessité d’une meilleure communication pour optimiser les convergences et expliquer les divergences sans pour autant bloquer l’avancement et l’aboutissement du processus.
En effet, l’existence d’une volonté politique de décision aussi positive et ambitieuse soit-elle ne suffit en l’absence d’une méthodologie d’action pour définir les modalités d’application et le niveau d’engagement de chacun afin de déterminer les responsabilités et les échéances et les indicateurs de performance.
Par conséquent l’objectif principal de la communication est de rapprocher les positions, de comprendre le fonctionnement respectif des institutions marocaines et européennes, les spécificités culturelles et organisationnelles et expliquer le sens et les conséquences du Statut Avancé et des enjeux exprimés, des défis affrontés, des acteurs mobilisés, des moyens engagés et des avantages escomptés pour le réussir.
Les raisons du choix européen pour le Statut Avancé du Maroc :
Le déclenchement du Printemps Arabe au sud de la Méditerranée a suscité autant d’espoirs de démocratie et de liberté que d’inquiétudes de désordre et de risques d’instabilité qui planent sur la majeure partie des pays arabe de l’Algérie jusqu’en Syrie d’insurrections en guerres civiles, de coup d’état en révolutions inachevées, en mal d’aboutissement ou totalement confisquées.
Dans ce paysage peu rassurant, le Maroc fait réellement exception de par le caractère pacifique et démocratique de ses mutations maitrisées et de ses institutions séculaires stabilisées d’une monarchie capable d’évoluer et de répondre même relativement aux attentes des populations pour éviter la contagion des explosions.
D’autre part la tenue relative du Maroc face à la crise avec une croissance positive malgré les aléas géopolitiques et climatiques, la position stratégique à l’interface des cultures et des civilisations et à la porte de l’Afrique le continent du futur font que ce pays très courtisé reprend peu à peu son rôle régional d’antan et devient incontournable lorsqu’on cherche un pays arabe et africain stable avec autant de facilités, de possibilités et d’accord de libre échange pour conquérir de nouveaux marchés.
Aux deux portes Est et Ouest de la Méditerranée se trouvent aujourd’hui comme au haut Moyen Age les deux puissances régionales qui comptent de par leur voisinage pour l’Europe à savoir le Maroc et la Turquie.
Du côté de l’Union européenne l’enlisement des conséquences de la crise systémique sur l’économie mondiale et sur la cohésion européenne elle-même avec le risque de la dislocation de la zone euro d’une part, les rigidités de la rigueur, la montée du chômage et du populisme, la faiblesse de la croissance et la puissance montante de la concurrence des nouveaux pays émergents amènent l’Europe à reconsidérer son positionnement stratégique en direction du Sud qu’elle avait négligée au bénéfice de son extension à l’Est.
Le soutien occidental direct et indirect de régimes dictatoriaux en Tunisie, en Lybie et en Egypte qui a abouti aux révolutions actuelles et le silence du coup d’état militaire contre les élections en Algérie qui a plongé ce pays dans une guerre civile ont été contreproductifs et surtout contraire à l’éthique et aux principes européens affichés de démocratie, de liberté et de droit de l’homme.
Et pour cause, le Maroc était le seul pays qui représentait un partenaire sérieux et stable dans la profondeur géopolitique et stratégique de l’Europe et qui ne pouvait se contenter d’une simple coopération classique et que faute d’adhésion complète il aspirait à une association autant que possible parfaite que le statut avancé semble promettre pour identifier un exemple concret de succès de rapprochement Nord-Sud que l’Union Pour la Méditerranée peut parfaire et transmettre.
Pour toutes ces raisons l’octroi du Statut Avancé au Maroc en 2008 la même année du déclenchement de la crise systémique actuelle n’est pas un hasard mais le fruit d’une lecture prospective pragmatique de l’avenir de l’Europe dans l’espace méditerranéen et du choix judicieux du Maroc pays stable, ouvert et tolérant lorsque d’autres pays se révèlent imprévisibles et turbulents.
Que signifie le Statut Avancé octroyé par l’union Européenne au Maroc ?
Le Statut avancé du Maroc auprès de l’Union européenne lui permet de bénéficier de toutes les attributions d’un pays membre, sauf la participation aux institutions politiques de l’Union. C’est une feuille de route qui permettra au Maroc à terme d’intégrer le marché unique européen.
Ce statut permet également dès maintenant au Maroc pays de participer aux Agences et programmes de l’Union européenne. Les moyens pour atteindre les objectifs du Statut avancé sont le dialogue politique renforcé, l’appui à la modernisation de l’économie, et l’assistance financière notamment par l’appui aux réformes structurelles.
L’une des conditions principales pour la réalisation du Statut avancé pour le Maroc est le rapprochement législatif et la convergence réglementaire avec l’Union européenne. Ceci a été réalisé par les pays est-européens qui ont intégré dans leur législation l’acquis communautaire lorsqu’ils ont adhéré à l’Union européenne.
Pour le Maroc, il s’agit d’une convergence sélective et séquencée, fixée d’un commun accord par les deux parties.
Afin d’atteindre cet objectif, et après un long travail et préparation, a été signée le 23 février 2012 une Convention de financement qui accorde au Maroc un budget de 2 Milliards de dirhams plus de 200 millions d’Euros qui est le plus vaste programme de coopération financé par l’Union européenne au Maroc.
Cette convention a été signée du côté marocain par le ministre de l’Économie et des Finances, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, et aussi pour la première fois par le Secrétaire général du gouvernement renforce l’engagement du Maroc.
La première partie de la convention de financement qui s’élève à un montant de 1 milliard de dirhams couvre neuf secteurs jugés prioritaires, ll s’agit des normes industrielles, des transports, de la pêche maritime, de l’agriculture, de l’emploi, de l’eau, de l’enseignement supérieur, de la protection des consommateurs et de la promotion des droits humains.
Concrètement, des commissions bipartites, composées des ministères marocains concernés, et des représentants de l’Union européenne, vont examiner pour chacun de ces secteurs les textes existants, et tenter de les harmoniser avec ceux de l’Union européenne. C’est un travail exigent, éprouvant et de longue haleine.
Ce travail d’harmonisation des règlementations exige beaucoup de détermination de part et d’autre, un management interculturel du fonctionnement des administrations marocaines et européennes respectives, et pour réussir ce défi cela exige :
-Un effort soutenu de concertation de communication. -Un management interculturel de l’administration. -Une facilitation de l’accès aux sources d’information. -Une optimisation ciblée d’échange des expériences. -Une démystification des objectifs de convergence. -Une assimilation aisée des jargons techniques. -Une interprétation utile des législations respectives. -Une coordination efficace du travail des équipes.
L’Exigence européenne d’une stratégie marocaine pour Réussir le Statut Avancé :
-La clarification de la vision et de la visibilité du Maroc. -La définition de l’ambition exprimée et des moyens engagés. -L’identification des domaines de prédilection de coopération. -La planification actualisée des actions et des délais de réalisation. -Le renforcement de la transparence, de la justice et de l’état de droit. -La consolidation de la trilogie marocaine de gouvernance pour RSA. -L’approfondissement des réformes institutionnelles et administratives. -La qualification et l’amélioration de la gouvernance du Statut Avancé. -La convergence règlementaire des normes de qualité et de sécurité. -La formation de l’administration marocaine à l’application des normes. -La coordination de l’efficience des politiques publiques marocaines. -L’inspiration des bonnes pratiques des nouvelles adhésions à l’Union. -La consécration d’une instance spécialisée des relations européennes. -Le rapprochement règlementaire et transfert de l’acquis communautaire. -L’importance d’associer les opérateurs économiques et financiers. -L’utilité d’impliquer et de mobiliser les acteurs de la société civile. -Le suivi effectif des résolutions et recommandations communes.
La Convention Financière pour Réussir le Statut Avancé du Maroc :
La signature de cette convention financière est une nouvelle étape dans la consolidation des relations entre le Maroc et l’Union européenne. Elle renforce également la mobilité pour les Marocains en ce qui concerne les étudiants, les chercheurs et les doctorants.
Elle intervient alors que le Parlement européen a ratifié le 16 février 2012 l’Accord agricole Maroc-Union européenne, qui va permettre une progression de nos exportations de fruits et légumes.
Elle est en phase également avec le programme indicatif national doté de 580 millions d’euros pour la période 2011-2013.
La prochaine étape sera la finalisation de l’Accord sur le commerce des services et l’élaboration in fine d’un Accord de libre-échange global et approfondi.
Le Maroc se félicite de cette coopération stratégique avec l’Union européenne, qui va lui permettre de capitaliser intelligemment l’expérience et l’acquis européens à tous les veaux du développement institutionnel, politique, économique, social, culturel et stratégique.
Cependant, le Maroc tout en valorisant la motivation politique et financière européenne en sa faveur souligne la nécessité de traduire cette volonté par des efforts plus importants concernant la mobilité des personnes, qui est indispensable pour accompagner l’intégration économique et sociale.
De même, la promotion et l’accroissement des investissements privés européens au Maroc est indispensable, à l’instar de ce qui a été réalisé dans les pays est-européens à la suite de leur adhésion dans l’Union européenne.
Enfin, un dossier qui n’a pas encore été traité est celui de l’accompagnement de l’Union européenne dans la nouvelle politique marocaine de régionalisation avancée. Beaucoup des régions marocaines sont encore pauvres et nécessitent un développement accéléré.
Les revendications marocaine d’un engagement européen pour Réussir le Statut Avancé :
-Une définition claire et engageante du contenu du statut avancé. -Un sens visionnaire de rapprochement euro-marocain stratégique. -Une Synergie politique, économique, culturelle et humaine globale. -Une approche partenariale régionale euro-marocaine intégrée réelle. -Une coordination euro-marocaine efficace régionale et internationale. -Une reconnaissance valorisante des efforts de mise à niveau entrepris. -Un engagement durable équilibré fondé sur la confiance et la responsabilité. -Un élargissement du champ d’application du statut avancé à tous les domaines. -Une dynamique ambitieuse pour une complémentarité économique optimale. -Une mutualisation des intérêts et des solidarités pour la paix et le développement. -Une gestion pragmatique optimale des mobilités et des investissements réciproques. -Un échange des expériences au niveau des politiques sectorielles et stratégiques. -Une levée des entraves techniques à la liberté du commerce marocain en Europe. -Une communautarisation de différents aspects de la coopération euro-marocaine. -Une participation marocaine active aux divers programmes des agences européennes. -Une modélisation exemplaire du partenariat Euro-Marocain pour toute la région.
Ventilations des Attentes du Maroc par Secteur pour Réussir le Statut Avancé :
Ce que le Maroc attend du «statut avancé» et ce qu’il revendique dans ses relations spécifiques avec l’Union Européene se décline à travers l’interaction des volets ci- après détaillés pour améliorer le contenu, la qualité et l’applicabilité du statut avancé.
Ces volets sont les suivants :
Le volet politique : Concertations politiques plus profondes et plus régulières avec les instances communautaires. Faire participer les ministres marocains, sur une base ad hoc, aux réunions ministérielles européennes. Possibilité de participer à la gestion civile des crises dans le cadre de la PESD (Politique européenne de sécurité et de défense) Coopération plus approfondie dans les domaines judiciaire et des affaires intérieures. Participation aux programmes et aux travaux des agences européennes. Mise en réseau des secteurs d’énergie, de transports et de nouvelles technologies de communication et d’information. Renforcement de la coopération sectorielle dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, de l’environnement, du commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies. Respect réciproque de la souveraineté, des institutions et des Etats et application application du principe de non-ingérence.
Le volet parlementaire :
Développer des canaux de contact approfondis entre les Parlements respectifs. Organiser les rencontres et les débats collectifs sur les problématiques d’intérêt commun. Améliorer la connaissance des systèmes et des mécanismes parlementaires respectifs.
Le volet économique : Coopération tous azimuts dans un large éventail de domaines porteurs de croissance tels que le tourisme, les transports, les infrastructures, l’agriculture, les télécoms, les connexions énergétiques et les technologies de l’information. Une levée des entraves techniques à la liberté de circulation dans les deux sens des biens et des personnes et des capitaux. Facilitation de la recherche développement et des transferts de technologie civiles. Une aide communautaire accrue (réponse à cette sollicitation : les actions de l’UE sont actuellement encadrées dans le budget communautaire 2007-2013, que les marges de manœuvre sont très difficiles).
Le volet socioculturel : Circulation des personnes. Le Maroc a demandé à ce que, notamment les étudiants, les chercheurs, les hommes d’affaires mais aussi les jeunes Marocains, puissent circuler librement dans les pays membres de l’UE. Coopération accrue dans les domaines clés que sont l’emploi des jeunes et l’éducation. Dialogue des cultures, tolérance et lutte contre toutes les formes de discrimination, de xénophobie et d’atteinte à la liberté et à la dignité humaine. Dynamique de la société civile, organisations non-gouvernementales et syndicats. Participation au comité de régions européens et accompagnement de la nouvelle régionalisation au Maroc. Echanges au niveau du Conseil Economique et Social marocain et européen.
Objectifs Généraux de la Communication pour Réussir le Statut Avancé : L’objectif principal de la stratégie de communication vise à générer, notamment auprès du grand public, une meilleure compréhension des politiques et programmes de développement inhérents à la mise en application du Statut avancé.
Pour ce faire, la communication agit à deux niveaux, à savoir :
1- Le niveau institutionnel, technique et gouvernemental pour faire travailler ensemble les intervenants européens et marocains sur les objectifs d’harmonisation des règlementations et d’intégration des législations pour améliorer le partenariat.
2- Le niveau économique, social et civil pour impliquer les opérateurs économiques et les acteurs de la société civile dans l’appropriation et la mise en œuvre des finalités du Statut Avancé en termes de rapprochement européen et marocain, d’intégration de l’espace économique et de solidarités.
Par conséquent pour élaborer la communication afin de réussir le statut avancé doivent s’articuler autour des objectifs suivants :
1- Instaurer un climat de confiance, de respect et de transparence. 2- Adopter une approche constructive pour simplifier les démarches. 3- Comprendre la logique et l’exigence des institutions européennes. 4- Apprécier la valeur ajoutée de l’expérience et de l’exception locale. 5- Faciliter les échanges des informations utiles dans les deux sens. 6- Ecouter et répercuter les attentes des populations marocaines. 7- Elargir la concertation euro-marocaine autour du statut avancé. 8- Sonder la position des opinions publiques en Europe et au Maroc. 9- Evaluer l’opportunité et l’utilité des actions de sensibilisation. 10- Adapter les bonnes pratiques européennes à la réalité marocaine. 11- Adopter un langage direct, simple, compréhensible et pratique. 12- Identifier des actions novatrices et motivantes des publics. 13- Elaborer d’outils adéquats d’évaluation et de suivi des actions. 14- Capitaliser les meilleures pratiques de coopération internationale. 15- Etablir un calendrier précis de mobilisation et de sensibilisations.
Approche Globale de la Communication Pour Réussir le Statut Avancé : Ainsi pour réussir le statut avancé on doit mieux communiquer pour améliorer en amont les le contenu et les priorités conséquences de ce statut, et communiquer en aval pour apprécier les résultats et les conséquences de l’aboutissement de ce statut sur l’amélioration et l’approfondissement des relations euro-marocaines exprimées à travers les diverses réalisations concrètes qui donne un sens réel à l’avancement de ce statut.
Il s’agit, d’une part, d’annoncer et d’expliquer les choix stratégiques et opérationnels du statut avancé qui sont toujours inspirés par la recherche d’une plus grande efficacité de l’aide au développement et, de l’autre, de montrer et rendre compte des résultats accomplis et, le cas échéant, restant à accomplir.
La communication externe pour réussir le statut avancé vise des publics et des partenaires directs concernés ou mobilisés au Maroc et au sein de l’Union Européenne par ce statut.
A cet effet les médias et les vecteurs choisis pour la communication doivent refléter un souci de clarté, d’accessibilité, d’efficacité, de proximité et de réactivité pour communiquer et traduire fidèlement et objectivement les réalisations, les propositions, les ambitions les critiques, les réserves, les convergences et les divergences marocaines et européennes relatives à l’élaboration du statut avancé à la définition de son ampleur, de sa teneur et de sa durabilité en élargissant le champ de l’écoute, de la concertation et de l’appréciation à tous les acteurs, les destinataires et les bénéficiaires officiels et officieux de la nouvelle dynamique du statut avancé.
Dans cette logique, l’approche de communication pour réussir le statut avancé s’inspire sur le plan technique des exigences du guide européen de communication et de visibilité, et sur le plan pédagogique elle adopte une approche partenariale de consultation, d’explication et d’association des acteurs et des publics concernés et sur le plan stratégique elle obéit aux orientations et aux accords négociés et réciproquement approuvés et consolidés qui régissent et organisent les relations euro-marocaines depuis leur commencent antérieur jusqu’à leur aboutissement actuel.
Le Management Interculturel des Méthodes de Communication :
Cependant cette communication doit se faire dans la nuance pour ménager de part et d’autre les éventuelles susceptibilités et autres filtres culturelles d’interprétation ou d’extrapolation des concepts et des comportements pour éviter toutes formes de blocages ou de vexation. Ainsi, exigence ne doit pas signifier rigidité, suivisme ou influence de subordination car le principe de coopération et encore celui de partenariat signifie une forme d’équivalence favorable à l’échange et à la complémentarité dans les deux sens.
Conclusion :
Des valeurs de respect, de dignité, d’humilité, de partage et de modestie doivent être au cœur du dispositif de communication pour réussir le statut avancé car la finalité comme les révolutions arabes ou les manifestations en Europe nous le rappelle c’est bien l’homme, ses droits, ses devoirs et son ambition légitime à une qualité de vie meilleure, à la paix et à la sécurité tout aussi valable, vitale et nécessaire pour le Nord comme pour le Sud de la Méditerranée berceau de l’humanité et des civilisations.
Tags : Algérie, Mohammed Bouslimani, Ammar Belhimer, communication, remaniement – Algérie. Qui est Bouslimani, le successeur de Belhimer?
Mohammad Bouslimani vient d’être nommé ministre de la Communication en remplacement de Amar Belhimer à la faveur du dernier remaniement partiel opéré jeudi dernier par le président Tebboune. Voilà une aubaine pour la corporation journalistique fortement saluée suite à la nouvelle nomination d’un ancien du sérail comme successeur de Belhimer. En effet, Mohamed Bouslimani a été démis de ses fonctions en octobre 2013 par décret présidentiel par l’ex-chef d’Etat de son poste de SG du ministère de la Communication. Il avait occupé le poste de SG du ministère de la Communication, sous la présidence de l’ex-président déchu feu Abdelaziz Bouteflika avant qu’il ne soit démis de ses fonctions et remplacé par Abdelkader Oulmi.
Le nouveau ministre qui n’est qu’un ancien employé de ce secteur, connaît parfaitement les rouages de ce Département et il jouit, selon ses anciens collègues, de ses qualités professionnelles et humaines à la fois, ainsi que sur sa piété et ses compétences professionnelles. Il a terminé sa carrière en tant que SG du ministère de la Communication. Quant à l’ex-ministre Belhimer, il a sacrifié la crédibilité dont il jouissait en tant que journaliste et intellectuel, estiment ses détracteurs par sa gestion en despote de ce portefeuille.
Rappelons qu’il avait aussi été démis de ses fonctions en tant que porte-parole du Gouvernement et son remplacement par l’ex-journaliste Samir Aggoun. Conformément aux articles 91 alinéa 7 et 92 alinéa 10 de la Constitution, Abdelmadjid Tebboune, président de la République, Chef suprême des forces armées et ministre de la Défense Nationale, a nommé, jeudi dernier, Mohamed Bouslimani, ex-SG en remplacement de Amar Belhimer, a précisé le communiqué de la Présidence de la République.
Rappelant que Amar Belhimer était membre fondateur du MJA (mouvement des journalistes algériens) début 90 sous le règne de l’ex-chef du Gouvernement Mouloud Hamrouche. En 1998, il crée son journal le quotidien «Demain l’Algérie», avant de mettre les clefs sous le paillasson une année après.
En dépit de sa carrière d’enseignant à l’université de droit de Ben Aknoun, il s’est remis à l’écriture comme collaborateur au quotidien Le Soir d’Algérie avant d’être nommé porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication.
Algérie : Les enjeux de la communication. Une bataille qui nécessite une volonté avérée face à la dynamique des menaces sécuritaires, dans la consolidation de la cohésion nationale et du front interne.
En cette époque de profondes mutations, le secteur de la Communication n’a d’autre alternative que de persévérer dans un processus de changements indispensables, pour préserver la pluralité médiatique, le droit à l’information et suivre le rythme d’une évolution qui s’accomplit au pas de charge.
C’est la mission assignée au ministre de la Communication, Ammar Belhimer, chargé de mettre en place et d’appliquer des réformes essentielles, ardemment souhaitées par les professionnels des médias et qui s’inscrivent dans le cadre des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Il est utile de rappeler que le chef de l’État a fait de la communication, l’un des piliers de la nouvelle République, à travers la promotion d’un environnement favorable au renforcement du métier d’informer.
Dans son programme contenant 54 engagements essentiels, on perçoit tout l’intérêt qu’il accorde au secteur. Ce programme met l’accent, notamment, sur la nécessité de respecter le droit à l’information, la liberté d’exercice dans le respect des règles de l’éthique et de la déontologie de la profession, mais aussi l’importance de créer toutes les conditions susceptibles de renforcer le professionnalisme.
L’instauration d’un climat propice au renforcement du professionnalisme, à la régulation de la presse électronique, à la maîtrise de la numérisation et à la garantie d’une formation continue, n’est pas qu’un simple choix, mais une exigence capitale.
Le ministre a déclaré que la plupart des dix chantiers lancés, dès sa prise de fonction en janvier 2020, pour assainir un secteur longtemps laissé au désarroi, sont bien avancés, notamment ceux relatifs à la mise en place d’un cadre juridique adéquat pour régir le secteur de la presse électronique, la mise à jour des statuts de la TDA, pour la commercialisation des produits offerts par Alcomsat-1, la publicité, le sondage et les agences de communication. Il faut rappeler aussi que jamais l’urgence de prendre à bras-le-corps, tous les problèmes du secteur, et la nécessité de leur trouver des solutions ne sont posées avec autant d’acuité, compte tenu des déficits accumulés. C’est pour cette raison que des efforts sont indispensables pour combler les lacunes, pallier les insuffisances, traiter la situation socioprofessionnelle des travailleurs de la presse écrite et de l’audiovisuel, galvaniser la formation continue et le recyclage permanent, donner du sens aux principes de l’éthique et de la déontologie.
C’est une bataille qui nécessite une volonté avérée face à la dynamique des menaces sécuritaires, dans la consolidation de la cohésion nationale et du front interne.
Les efforts déployés sont perceptibles, même si le chemin est encore jalonné de contraintes et de dysfonctionnements. Une riposte efficace est d’une actualité brûlante face à l’hégémonisme des chaînes satellitaires étrangères qui avancent inexorablement, ne s’embarrassant d’aucune entrave morale ou éthique, oubliant les grands discours sur la liberté de la presse. Assainir un champ ruiné et miné, selon l’expression d’Ammar Belhimer, nécessite à la fois du temps et de la persévérance, pour une amélioration de la situation du secteur de la Communication, qui a été longtemps rongé par les intrus et les affairistes.
Cela aurait pu se passer autrement. Une phrase qu’il faut écrire, dire et répéter à satiété pour essayer de relater ce qui se déroule actuellement concernant les modalités d’entrée en Algérie. Ce qui devait être un problème facile à résoudre est devenu un sujet d’Etat.
Plusieurs manifestations signalées à l’étranger, des campagnes de boycott lancées sur les réseaux sociaux, Fake news et des critiques acerbes contre tout ce qui représente l’Etat algérien, tout cela peut très facilement être assimilé à une situation de guerre. Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, c’est loin d’être le cas.
L’imbroglio engendré par l’annonce officielle de l’ouverture des frontières aériennes ne cesse de s’étendre dans l’espace et dans le temps. Au fil des jours, et des semaines, il est facile d’évoquer une situation quasiment ubuesque, et qui donne une bien mauvaise image du pays.
L’un des points importants à signaler dans tout ce qui se dit et s’écrit sur les conditions d’entrée en Algérie, imposées par le Premier ministère, c’est la très mauvaise communication. Il y a eu d’abord tout le temps perdu entre la décision d’ouverture et les détails du «Pack Voyage». Une période durant laquelle les Algériens à l’étranger ne savaient plus quoi faire pour avoir un minimum d’informations. Ce qui avait donné l’occasion à la propagation des Fake news, dont certaines étaient logiquement invraisemblables, mais malgré cela elles avaient été facilement «absorbées».
Certes, ce problème de communication ne date pas d’aujourd’hui. La confiance entre les citoyens et l’Etat a été rompue durant une trop longue période pour espérer la gagner en peu de temps, et surtout dans une conjoncture très délicate avec la crise économique et la propagation de la pandémie. Toutefois, dans ce cas, cela aurait pu être une occasion de démontrer que les choses ont bien changé par rapport à ce qui se passait avant le 22 février 2019. Ainsi, même quand les décisions des «autorités» peuvent être «justifiables», il est presque impossible de pouvoir les défendre avec de arguments «valables».
Il faut bien comprendre que l’époque des ordres «d’en haut» pour ceux d’«en bas», sans un minimum de concertation, est bien révolue. La verticalité d’avant, en ces temps «nouveaux», ne peut plus marcher…
Donald Trump a lancé un nouveau site web de « communication », qui affirme qu’il publiera des contenus « directement issus du bureau » de l’ancien président américain.
M. Trump a été banni par Twitter et suspendu par Facebook et YouTube après les émeutes du Capitole en janvier.
Depuis, l’ancien président publie des déclarations par communiqué de presse – que le nouveau site web accueillera désormais.
Les utilisateurs pourront aimer les messages et les partager sur leurs comptes Twitter et Facebook.
« C’est un blog », a déclaré Kara Swisher, chroniqueuse technologique au New York Times, à l’émission Today de la BBC Radio 4.
« Je ne sais pas quel est le plan global, car il a des conseillers numériques très pointus. Ce n’est que le début de ses tentatives pour essayer de rétablir une capacité plus forte à participer aux médias numériques. »
Le conseiller principal de M. Trump, Jason Miller, avait précédemment déclaré qu’une nouvelle plateforme de réseaux sociaux allait être lancée. « Cette nouvelle plateforme va être importante », avait-il déclaré en mars.
Mais M. Miller a indiqué sur Twitter mardi que le nouveau site web n’était pas la plateforme de réseaux sociaux dont il avait précédemment fait l’éloge.
« Nous aurons des informations supplémentaires à ce sujet dans un avenir très proche », a-t-il déclaré.
Le site Web serait construit par Campaign Nucleus, une entreprise de services numériques créée par l’ancien directeur de campagne de M. Trump, Brad Parscale.
Plusieurs messages sur le site répètent à nouveau les affirmations selon lesquelles l’élection présidentielle de l’année dernière aurait été truquée.
Le nouveau site est arrivé juste avant que le comité de surveillance de Facebook ne prenne une décision sur le bien-fondé de l’interdiction de M. Trump.
Le comité a confirmé l’interdiction, mais a déclaré que Facebook devait examiner si elle devait être permanente et appliquer des règles cohérentes à tous les utilisateurs. Cela pourrait laisser la porte ouverte à un retour de M. Trump sur Facebook et Instagram à l’avenir.
L’ancien président a utilisé son nouveau site pour qualifier Facebook – ainsi que Twitter et Google – de « honte totale ».
« La liberté d’expression a été retirée au président des États-Unis parce que les fous de la gauche radicale ont peur de la vérité », a-t-il déclaré.
« Le peuple de notre pays ne le supportera pas ! Ces réseaux sociaux corrompues doivent payer un prix politique, et ne doivent plus jamais être autorisées à détruire et décimer notre processus électoral. »
YouTube a déclaré qu’il réactiverait le compte de M. Trump lorsque la menace de « violence dans le monde réel » s’atténuerait.
Twitter, où M. Trump avait 88 millions d’adeptes, l’a banni définitivement.
Un porte-parole de Twitter a déclaré à la BBC : « en général, le partage du contenu du site Web référencé est autorisé tant que le matériel ne viole pas les règles de Twitter ».
BBC News, 06 mai 2021
Etiquettes : Donald Trump, communication, plateforme, réseau, site web, Twitter, Facebook, YouTube,