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  • Un complot contre l’Algérie en gestation depuis Tel Aviv ? Quelle blague !

    Etiquettes : Algérie, Maroc, France, Israël, DGSE, complot,

    Par DJERRAD Amar

    Ces derniers jours, la presse algérienne a fait écho d’informations selon lesquelles des éléments travaillants pour les services français, marocains et israéliens se sont réunis à Tel Aviv pour ériger des plans de déstabilisation de l’Algérie et de la Tunisie. Comme s’ils pouvaient rééditer un « hirak-bis » violent ou une autre « décennie noire » ou une combinaison espérant cette fois un franc succès !

    Et voilà que la presse du makhzen aidée par les « opposants algériens à l’étranger » surgissent pour réfuter à l’unisson, cette information et ce projet, le considérant comme propagande du « pouvoir des généraux » en Algérie. Avouons que ce sont les « opposants algériens » qui ont fait plus dans le chahut et l’excès de zèle !

    Rappelons : il y a 8 ans, dans un article intitulé « Votre majesté, occupez-vous de vos oignons au Maroc, l’Algérie est une ligne rouge pour vous tous », nous expliquions les raisons de cette profonde animosité du Makhzen. Ce ressentiment s’était manifesté plus tard en, presque, une agression du makhzen, de concert avec des félons et revanchards locaux et des officines françaises hostiles, espérant, provoquer un « Printemps » en s’employant à dévier le Hirak (2019). Un Hirak magnifiquement lancé et intelligemment géré quand des millions d’Algériens qui avaient manifesté pacifiquement des mois durant refusant le 5ème mandat en exigeant le départ des dignitaires du régime puis, un peu plus tard, la poursuites des responsables impliqués dans des malversations. Aucun n’avait subi de répression, arrestation ou dommages corporels contrairement au mouvement « Gilets jaunes » ! Le peuple ayant pressenti le danger avait décidé de son destin en suivant les conseils et les promesses de son armée qu’elle avait tenues. Échec retentissant des comploteurs qui visaient à réduire l’Algérie en une république bananière !

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    Le Hirak, aidé par l’Armée, avait bien éliminé le système nuisible de gouvernance ! Il avait aussi fait apparaître à la surface, tels des poissons à la vue d’un projecteur, une faune de fripouilles, de cupides, de félons et de prédateurs opportunistes à prétentions néocolonialistes.

    Il est bon de rappeler le foudroyant livre du Dr Bensaada qui était venu à point nommé, tel un missile à têtes chercheuses mettre à nu, par des preuves incontestables, une partie des acteurs ; détaillant nommément les financements étrangers qu’ils avaient perçus de la NED américaine et de CFI du Quai d’Orsay ! Haro aussi sur le Dr Bensaada et son intelligence !

    Depuis, aucun de leurs projets funestes ne se sont réalisés. Bien mieux, l’Algérie s’est remise sur la scène internationale, s’est développée en devenant une puissance régionale et africaine, surtout militairement ! Le Makhzen, au lieu de renforcer sa position en tissant des liens de confiance et de fraternité avec l’Algérie, dans un partenariat économique et géostratégique, persiste dans ses travers en croyant obtenir son hégémonie par la provocation et la manipulation en instrumentalisant des « opposants » et malfaisants de tout bord : islamo-terroristes, berbéro-makistes, pseudo-journalistes, démocrates-opportunistes, européistes-corrompus, sionistes-dissimulés… Un roi qui nous semble « chercher du miel du…derrière des frelons ».

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    Il n’est donc pas faux et surprenant qu’une réunion de ce genre ait eu lieu à Tel Aviv ou ailleurs. Elle n’est ni la première ni la dernière. Les services algériens le savent, y sont habitués en les mettant toujours en échec ! D’où les attaques récurrentes contre l’Algérie et son Armée, quand ils constatent leurs « agents » chargés de la subversion mis en échec. Qu’ils soient des personnes mises en examen ou condamnées pour atteinte à la sécurité intérieure ou des associations interdites d’exercice pour financement étrangers illégaux et activités incompatibles avec leur objet ou encore leur Radio M qui propage la subversion.

    Nos citoyens et surtout nos compatriotes à l’étranger en particulier de France, abreuvés par des médias tendancieux dits « mainstream », doivent être avisés pour ne pas se laisser berner par leur propagande et la manipulation en liaison avec des félons algériens éperdus. Le Makhzen doit aussi évaluer les risques s’il se laisse emporter vers des provocations soutenues, et certainement dommageables ! Il doit méditer cette citation du Dalaï Lama « Ne confondez jamais mon silence avec l’ignorance, mon calme avec l’acceptation ou ma gentillesse avec la faiblesse. La compassion et la tolérance ne sont pas un signe de faiblesse, mais un signe de force ».

    Les médias ‘makhzenistes’ continuent toujours d’attaquer l’Algérie, à tour de bras, dans leurs journaux et sites ainsi que dans les médias français et israéliens, usant même du logiciel espion israélien Pegasus. Des attaques injustes faites de mensonges, de dénigrements et de contre-vérités appelant pratiquement les Algériens à se révolter contre leurs dirigeants. Comme s’ils en avaient le monopole et la capacité !

    Toutes leurs narrations ne sont qu’un tissu de mensonges et de contre-vérité. Nous avons lu, par exemple des titres, du genre « L’Algérie ; un dragon régional en papier », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale » etc.

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    Pour mettre le lecteur au clair, il doit savoir que ce qui divise le Maroc et l’Algérie, c’est surtout le Sahara occidental que le Maroc occupe illégalement depuis 1975 et l’ouverture des frontières.

    La fermeture des frontières par l’Algérie est générée par l’attentat terroriste, en 1994, commis à l’hôtel Atlas Asni à Marrakech que le roi Hassan II avait vite imputé aux « services algériens » imposant, alors, le visa d’entrée pour les Algériens tout en durcissant leurs conditions de séjours. En réponse, l’Algérie a fermé carrément la frontière pour mieux les rassurer.

    Avec cette fermeture, ce sont plus de 2 milliards de dollars/an de perdus par le Maroc. À ce jour, ce sont au moins 60 milliards de dollars de manque à gagner ! Voilà les vraies causes et les vrais motifs qui poussent encore le makhzen à de tels comportements contre l’Algérie et ses dirigeants. Si l’on rajoute le manque à gagner suite à la non-reconduction du contrat du gazoduc, passant par le Maroc, par lequel 97% du gaz consommé par les Marocains provient de l’Algérie, on comprend cette obsession maladive, ce sentiment de frustration et cette envie de régler un compte à l’Algérie. Certains ont poussé l’indécence jusqu’à nous reprocher d’avoir trop d’argent en incitant, alors, les Algériens à se révolter pour réclamer leur part !

    Ce makhzen a accusé même l’Algérie de pratiquer « une course effrénée à l’armement pour intimider son voisin marocain ». Pour quelle raison ? C’est en principe le singe qui taquine le gorille qui le regarde avec indifférence. Le Makhzen n’a ni la puissance économique et politique, ni la puissance militaire, que possède l’Algérie pour que cette dernière s’en inquiète comme lui s’est effrayé au point de s’accoquiner avec Israël pour tempérer sa détresse sans fondement. Israël est loin d’être une menace pour l’Algérie sauf à tenter de fomenter des complots avec le Maroc depuis son territoire. 

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    Une guerre entre le Maroc et l’Algérie est bien l’objectif des sionistes inscrit dans le plan Yinon visant à affaiblir tout le Maghreb en le divisant que le makhzen ne semble pas percevoir, aveuglé dans sa ploutocratie que guide un despote déficient ! Le peuple est son dernier souci ! Un peuple marocain, pourtant brave, qui se voit, sur sa propre terre, comme étranger, sujet maniable au service et à la merci d’une caste cupide dénuée de sentiment patriotique.

    Il appartient au peuple marocain, seul, de prendre en mains son destin en faisant le nécessaire pour instaurer le mode de gouvernance qui lui sied et ne pas espérer une aide extérieure, encore moins militaire, pour évincer le régime qui le tourmente ! Le peuple Algérien l’a bien fait pacifiquement lors du Hirak, pourquoi pas les Marocains !

    La doctrine et les principes de l’Algérie limitent l’action militaire à la défense exclusive de son territoire et de sa souveraineté tout en permettant le soutien politique, voire financier, des causes justes, légitimes et humaines !

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    Même soutenu par la France, la fraction corrompue de l’UE, quelques états apparentés ou par Israël, le Makhzen ne récoltera qu’échec et humiliation. Avec sa politique malveillante et ses ‘‘tactiques’’ mesquines et puériles, antinomiques avec la politique algérienne, les choses ne seront jamais prêtes d’évoluer vers l’issue souhaitée par les dirigeants actuels marocains.

    Djerrad Amar

    #Algérie #Maroc #Israël #France #DGSE

  • Complot de Daech déjoué au Maroc à l’aide des Etats-Unis

    Complot de Daech déjoué au Maroc à l’aide des Etats-Unis

    Complot de Daech déjoué au Maroc à l’aide des Etats-Unis – Etat Islamique, terrorisme

    Fonctionnaires : un complot du groupe État islamique au Maroc déjoué avec l’aide des États-Unis
    Les forces de sécurité marocaines, avec le soutien des États-Unis, ont déjoué un complot présumé à la bombe perpétré par le soi-disant groupe État islamique et arrêté un partisan présumé de l’organisation interdite, a annoncé vendredi la police antiterroriste.

    « Cette arrestation est l’aboutissement d’une étroite collaboration entre (les forces de sécurité marocaines) et les forces de l’ordre américaines », a déclaré le Bureau central des enquêtes judiciaires du Maroc (BCIJ) dans un communiqué sans donner plus de détails sur l’opération conjointe.

    Le suspect arrêté était « un extrémiste appartenant au soi-disant État islamique » et originaire de la région de Sala Al-Jadida au nord de Rabat, ajoute le communiqué.

    Selon les enquêtes préliminaires, l’homme aurait prêté allégeance au groupe.

    Il avait prévu de rejoindre des camps d’entraînement de jihadistes étrangers « avant de décider d’exécuter un complot terroriste au Maroc utilisant des engins explosifs », ajoute le communiqué.

    La police a par la suite saisi des appareils électroniques et du matériel utilisé pour la préparation d’explosifs.

    « Cette opération de sécurité souligne l’importance et l’efficacité de la coopération bilatérale entre (les services de sécurité marocains) et les agences de renseignement et de sécurité américaines dans la lutte contre la violence extrémiste et la menace du terrorisme international », a déclaré le BCIJ.

    Les médias marocains ont signalé une vaste opération antiterroriste à l’échelle nationale le 8 décembre, mais les sources officielles n’ont pas confirmé la répression.

    Le 6 octobre, la police antiterroriste a annoncé le démantèlement d’une « cellule terroriste » à Tanger et l’arrestation de cinq suspects accusés d’avoir fomenté des attentats à la bombe.

    En septembre, une cellule affiliée au groupe État islamique a été démantelée dans le sud du Maroc et sept personnes ont été arrêtées.

    Depuis 2002, la police marocaine affirme avoir démantelé 2.000 « cellules terroristes » et arrêté quelque 3.500 personnes dans des affaires liées au terrorisme, selon les données du BCIJ publiées en février.

    VOA, 17/12/2021

    #Maroc #EtatsUnis #Etat_Islamique #Daech #Terrorisme

  • Algérie/ Les « bons mots »: « limogeage », « lynchage », « complot »…

    par Belkacem Ahcene Djaballah

    «Limogeage»: Voilà donc un terme jamais usité par l’Administration et qui se retrouve, au moindre changement, repris en boucle par la presse, donnant ainsi l’impression que la «purge» est devenue la seule médication pour une bonne gouvernance des hommes et des institutions. Le terme est médiatiquement repris et travaillé en surface et en profondeur, en largeur et en longueur, bien souvent avec une délectation presque sadique et perverse, comme si le journaliste ou le metteur en images ou en pages trouve enfin le moyen de se venger du «cadre» qui, peut-être, un certain moment, l’a ignoré, ou ne l’a pas aidé, ou n’a pas tenu compte de son existence, ou a trop bien réussi, ou…

    En général (Général ! voilà un autre mot qui, lui aussi, après un long règne de «Colonel», s’est retrouvé quasi-totalement banni du vocabulaire quotidien tant la connotation péjorative a pris le dessus dans l’esprit de bien de nos concitoyens), le limogeage est accompagné ou suivi d’un «lynchage», ne serait-ce que dans les analyses et les commentaires qui s’escriment à trouver des fautes et des erreurs ou de l’incompétence là où, parfois, elles n’existent pas. Démarche lourde de conséquences sur la vie et le moral de la victime. Mais, aussi, sur celui de l’entourage. Un «limogé-lynché» est, durant une certain temps, si ce n’est un bon bout de temps, «évité» comme la peste, tout particulièrement par ceux qui ont des liens (matériels ou non) avec le «limogeur» (supposé car, comme toujours dans ces cas-là, généralement on ne fait que supputer). Des drames sont même possibles.

    Durant un certain temps, si ce n’est un bon bout de temps, le «limogé-lynché» se retrouve rasant les murs – pour certains, ceux de leur cellule -, gérant presque seul son stress ou sa rancune, en en voulant bien plus à ceux qu’il a (bien ou beaucoup ) servis qu’à ceux qui le «descendent en flammes» pour le simple plaisir de remplir du papier ou du temps d’antenne ou une conversation autour d’un verre ou lors d’une «halqua».

    Il n’y a pas que le limogé qui soit lynché. Il y a, aussi, celui ou celle qui a réussi, celui ou celle qui n’a aucune fil à la patte, celui ou celle qui fait preuve d’autonomie et /ou d’indépendance matérielle ou intellectuelle, celui ou celle qui fait preuve d’initiative et présente des idées originales susceptibles de changer le cours insipide ou improductif des choses de la société (je ne parle pas, ici, des affairistes et autres «chhkaristes» et des «voleurs» déclarés qui, pour leur part, savent y faire).

    Des exemples à foison :

    – Par le passé, R. Boudjedra a été une cible favorite. Il y eut Kateb Yacine, Ouettar en leur temps et Zaoui. Toujours ou presque dans des moments de succès. On a même eu Assia Djebar et Mohamed Dib et Arkoun. On a eu Sansal et Khadra. On a même eu Khaled et Mami au tout début du raï et des succès rencontrés à l’étranger. On a, depuis peu, Daoud Kamel et Djabelkheir.

    – Durant les moments de réformes profondes pouvant toucher les intérêts égoïstes et immédiats d’individus ou de groupes, on a eu Lacheraf, avant-hier, Benghebrit hier

    – En économie, on a eu d’abord Zeggar accusé d’être un «parapluie», puis Rebrab, accusé de tous les maux capitalistes.

    – En politique, on a eu S. Sadi, le «laïc», puis les Boutef’ and Co, les «maîtres du moment», accusés de «monarchisme déguisé» et d’autres et d’autres. On a eu les communistes et les arabo-bâathistes, les arabistes, les berbéristes, les évangélistes. Que des «istes».

    A tort ou à raison, là n’est pas le propos. Le drame, c’est la forme et la virulence des attaques, c’est la fausse information et l’information détournée, c’est l’information frisant parfois l’insulte et la diffamation. Avec des accusations de toutes sortes, pour certaines aussi débiles ou injustes les unes que les autres, avec une politisation ou une idéologisation à outrance et, surtout, avec une tendance lourde à inscrire toute action originale ou novatrice dans de vastes «complots ourdis» quelque part. Par les «ennemis de l’intérieur» manipulés par le néocolonialisme et l’impérialisme. Par les «ennemis de l’extérieur» manipulés par… Ces derniers sont nombreux, allant du capitalisme prédateur au sionisme en passant par le francophilisme, l’islamophobisme, l’arabophobisme. Dernier argument-choc, «les phrases qui veulent tuer» : c’est l’«irrespect de la souveraineté nationale», des «constantes de la personnalité nationale» ou pire encore, la «traîtrise à la nation». Les dernières en date : l’«atteinte aux préceptes de l’Islam et au Prophète», «l’offense et le dénigrement du dogme».

    Le drame, c’est la «couverture» du discours politique sérieux et de l’information générale qui, sous couvert d’objectivité, fait (veut faire) «passer» toutes les pilules auprès d’opinions publiques pour la plupart frustrées et rancunières quelque part, en tout cas toujours s’estimant lésées dans leurs «droits». Il est vrai qu’elles ont été bien «éduquées» (déformées ? formatées ?) par les discours officiels populistes, égalitaristes, dialoguistes et (ré-) conciliateurs. Et, c’est se bercer d’illusions que de croire que «la société s’engage dès que l’on explique, avance dans la transparence et donne toutes les données nécessaires». D’abord, le processus de la communication politique n’est pas celui que l’on croit ni même celui que l’on a appris dans les livres. Il a grandement évolué et change sans cesse. Aussi vite que les Tic. Ensuite, il y a trop d’habitudes aux pratiques, trop de réflexes conservateurs et trop de «fragilité» politique des pouvoirs de décision, face aux pressions médiatiques et/ou publiques, même les plus farfelues !

    Seuls rayons de soleil dans ce paysage communicationnel maussade, pessimiste et déprimant, le discours informatif volontairement polémique et franchement critique des chroniqueurs, des caricaturistes et des humoristes. Il a l’avantage d’annoncer, à l’avance, la couleur, et ses prouesses dans la dérision font rire (parfois bien jaune) les «victimes» elles-mêmes. Il est vrai qu’elles gagnent (les moins crapules encore que, chez nous, les «gangsters» sont souvent adulés bien plus que les honnêtes investisseurs et gestionnaires, il n’y a qu’à voir une récente publicité – au sein d’une campagne assez débile, pour débiles – d’un opérateur téléphonique faisant «poser» le «Boss» de la série «Takious et Makious») en notoriété. Hélas, le rire et l’humour politique ne sont pas acceptés par tous, surtout par ceux qui, lugubres impénitents, pensent bien plus à la mort qu’à la vie, au passé bien plus qu’à l’avenir, à eux-mêmes bien plus qu’à leur descendance, à leur «clan» bien plus qu’à leur pays, et surtout à la «chkara».

    Le Quotidien d’Oran, 08 mai 2021

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