Étiquette : complots

  • Vive l’Algérie

    Vive l’Algérie

    Vive l’Algérie – conspirations, complots, colonisation, Cameroun, FIFA, football,

    Par Salah Bey

    L’Algérie est, depuis toujours, victime de conspirations et de complots. L’histoire ne manque pas de preuves réelles, tangibles et vivaces.

    L’histoire témoigne que la colonisation n’est en fait que le fruit amer d’un complot entre Français et Ottomans autour d’un illusoire rêve de partager des richesses du pays ; en contrepartie, les derniers effacent l’ardoise française due à l’Algérie. Mais il n’en fut rien et l’Algérie fut abandonnée à son sort. Elle ne s’en est sortie qu’après plus d’un siècle de résistance et d’une glorieuse guerre, pour arriver à bout du joug colonial, en juillet 1962. Avant cette époque, l’empire romain avait, délibérément, entamé des croisades attentatoires pour annexer l’Algérie à Rome. Et sans le fabuleux Augustin, cette terre aurait été un prolongement de l’empire du soleil qui régna, des siècles durant, sur l’Europe.

    L’acharnement contre notre pays ne s’est pas arrêté pour autant et croit crescendo au fur et à mesure que l’Algérie gagne en force, en puissance et en développement. Elle ne manquait pas, à travers des périodes, de subir les velléités expansionnistes des uns et des autres, de voisins avatars du néocolonialisme dans une adversité sans nom. Sans nom puisque ces animosités surviennent de partout. D’Afrique noire, d’Orient arabe ou encore d’Europe aryenne. Et l’Algérie indépendante, à coût de feu et de sang, résiste toujours aux attaques de toute nature, venant des pays hostiles mais se disant frères, amis ou alliés, pour blasphémer notre Nation, cracher sur notre Histoire, détourner notre patrimoine, malmener notre stabilité socio-politique jusqu’à voler des succès sportifs ou ravir, en 2022, notre qualification au Mondial du sport roi.

    Au Mondial de 1982, l’Algérie était, aux yeux des Allemands un outsider à faire sortir du jeu avec aisance, après une spectaculaire qualification à Espana 82. Pour mémoire, il a fallu des calculs monumentaux entre cousins germains (Allemands, Autrichiens et FIFA) pour écarter Madjer et Belloumi, qui avaient singulièrement battu l’imbattable équipe du Manchett alors favorite. Les coups bas de la CAF de la FIFA, complices de toujours, sont trop nombreux pour être compris dans cet espace. Le dernier en date est ce scandale mondial commandité par des parties haineuses qui suivent les Algériens. Et il n’est un secret pour personne que Noirs et Blancs s’entendent merveilleusement et obstinément bien sur le dos de l’Algérie montante.

    Au-delà des ententes, Africains, Arabes et Européens auront toujours l’Algérie en travers. Fiers de notre présence là où les circonstances nous imposent, la tête haute, la rage de vaincre au cœur, bon gré malgré, comme ce fut le cas depuis le temps. Vive l’Algérie.

    E-Bource, 29/04/2022

    #Algérie #Colonisation #Cameroun #FIFA #Bakary_Gassama


  • «Prendre au sérieux les menaces contre l’Algérie»

    Ameur Mosbah, spécialiste des études stratégiques : «Prendre au sérieux les menaces contre l’Algérie»

    Les complots et les manœuvres ourdis contre l’Algérie sont une réalité irréfutable, affirme l’enseignant universitaire et spécialiste des études stratégiques et sécuritaires Ameur Mosbah.

    Pour cet expert les mises en garde réitérées par le chef d’état-major de l’ANP concernant les dangers qui nous guettent sont à prendre au sérieux. «Ces menaces sont une réalité et n’ont pas une invention fabriquée de toutes pièces», affirme-t-il sans ambages.

    L’escalade de la menace s’est confirmée, précise-t-il, lorsque le Maroc s’est clairement attaqué à l’Algérie en soutenant, au vu et au su de tous, le mouvement séparatiste MAK. Et bien avant en acceptant d’être l’allié d’Israël et de lui servir d’assise pour l’exécution de son plan visant à déstabiliser la région, ajoute-t-il.

    «L’alliance conclue récemment entre Israël et le Makhzen atteste d’une convergence de leurs intérêts dans la région et il faut s’attendre, dès lors, à des manœuvres hostiles contre l’Algérie. L’entité sioniste va user de sa grande expérience en matière de soutien des groupes séparatistes dans la gérions du Moyen-Orient, mais aussi en Afrique. On n’est pas sans savoir qu’Israël s’est allié à Khalifa Hafter pour phagocyter l’approche algérienne proposée dans le cadre du règlement du conflit libyen», analyse-t-il.

    Et pour faire barrage à toute cette campagne d’acharnement, le spécialiste estime qu’il faut mettre en place des approches de défense à la hauteur des enjeux géostratégiques et à même d’anticiper toute action subversive attentatoire à la sécurité nationale.

    Le peuple au cœur de la stratégie de défense

    Dans son discours, Chanegriha souligne le rôle du peuple devant être une soupape de sécurité face à la recrudescence des menaces qui pèsent lourdement sur la stabilité interne.

    Le professeur relève que l’implication du peuple, comme pivot dans la stratégie sécuritaire, reste l’approche la «plus efficace», car il est la cible principale des agendas des parties qui conspirent.

    «Il ne s’agit plus d’une confrontation militaire sur un champ de bataille, mais nous avons affaire à un ennemi qui agit selon une stratégie de destruction et d’infiltration de l’intérieur, en engageant une série d’actions de guerre psychologique», appuie-t-il. Cette stratégie indirecte est inspirée, poursuit l’analyste, de la conception d’une guerre latente du stratège chinois Sun Tzu.

    A ce titre, le professeur met l’accent sur un front interne «soudé et imperméable aux tentatives d’infiltration». En externe, il est question, voit-il, de renforcer le front à travers la reconfiguration des alliances et des relations de partenariat stratégiques avec les pays amis et voisins. Il cite la Tunisie qui peine à sortir de sa crise politique et la Libye au gouffre d’une guerre civile depuis 10 ans. Ces deux pays constituent, explique-t-il, la profondeur sociale et stratégique de l’Algérie, et toute instabilité au niveau des frontières est ou autres se répercute, ipso facto, sur la sécurité nationale. D’où l’impératif d’anticiper d’éventuels scénarios catastrophiques sur le plan sécuritaire, conclut l’analyste.


    A. Mehdid

    Horizons, Août 2021

    Etiquettes : Algérie, menaces, complots, Ameur Mosbah, Maroc, MAK, Kabylie, #Algérie #Maroc

  • Tirs groupés contre l’Algérie, à la veille des élections

    Tirs groupés contre l’Algérie, à la veille des élections législatives

    C’est devenu une tradition. Depuis le début du Hirak, tout rendez-vous électoral est systématiquement précédé par des salves médiatiques étrangères, agressives contre l’Algérie. En fait, c’est le choix de la voie constitutionnelle de sortie de crise qui est attaquée, car elle ne représente pas ce qui a été concocté par les « druides » occidentaux et leurs serviteurs locaux. Ces « grands » démocrates, spécialistes des potions magiques qui détruisent des pays entiers en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, penchent plutôt pour une « phase de transition » avec comme leitmotiv « Yetnahaw Gaa! » (Ils doivent tous partir!). Une idée géniale pour mettre en selle des « ténors autoproclamés du Hirak » adoubés par leurs soins et choisis non seulement pour leur allégeance, mais aussi pour leur connivence avec des groupes douteux avec lesquels ils ont autant d’affinités que les pôles identiques de deux aimants. La « phase de transition » à la sauce algérienne mijotée dans le « chaudron » démocratique avec ketchup et mayonnaise? Le moyen le plus efficace pour que l’Algérie rejoigne la Libye, la Syrie et autres pays jouissant actuellement d’une démocratie exemplaire!

    Au sujet de ces attaques, rappelons tout de même qu’un média américain majeur avait appelé au boycott de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, à peine deux semaines avant l’échéance électorale (lire mon article à ce sujet). En effet, le professeur Robert Zaretsky écrivait, le 26 novembre 2019, dans la célèbre revue Foreign Affairs un article sur l’Algérie au titre éloquent: « An Election’s Failure Will Be a Democratic Success » (L’échec de l’élection sera un succès démocratique). De la part d’un professeur versé dans la chose politique, il y a de quoi se poser de sérieuses questions concernant le concept même de démocratie. On attend d’ailleurs toujours un article de M. Zaretsky pour nous expliquer ce concept à travers la mascarade électorale qui a eu lieu lors des dernières présidentielles américaines, un scrutin digne d’une vulgaire république bananière et dont le résultat restera à jamais entaché de doutes.

    Le nombre d’articles occidentaux à charge contre l’Algérie étant énorme, nous allons nous focaliser sur deux d’entre eux qui ont été publiés le 11 juin 2021, c’est-à-dire la veille des élections législatives.

    Le premier a été publié par le célébrissime Washington Post, excusez du peu. En pleine période très riche en évènements politiques majeurs (sommets du G7 et de l’Otan, rencontre Biden-Poutine) le WaPo reprend un article de l’Associated Press intitulé « Two Algerian opposition figures arrested ahead of elections » (Deux personnalités de l’opposition algérienne arrêtées avant les élections). Ces deux personnes sont bien évidemment Karim Tabbou (ténor autoproclamé du Hirak et accessoirement des cimetières) et Ihsane El Kadi (plus connu sous le sobriquet de « barbouze »).

    Ce qui surprend dans cet article c’est, bien sûr, la célébrité du média qui publie une information, somme toute, d’importance relativement faible comparativement à l’actualité et aux sujets traditionnellement traités par ce journal. Mais, ce qui est encore plus étonnant c’est la célérité avec laquelle la nouvelle a été publiée : moins de 24h après les faits!

    La renommée du média, la rapidité de la publication et le timing choisi indiquent un évident intérêt de l’administration américaine, mais surtout, une intervention de haut niveau pour publiciser cet évènement. La proximité entre aussi bien Ihsane El Kadi que Karim Tabbou avec l’ambassade des États-Unis à Alger ne doit pas être étrangère à cette publication.

    Le second article est signé Michaël Béchir Ayari, analyste senior à l’International Crisis Group (ICG). Lui aussi publié le 11 juin 2021, il porte le titre : « L’Algérie de retour aux urnes ».

    Intéressons-nous tout d’abord à l’ICG. Ce dernier est un think tank américain basé à Washington dans lequel sont impliqués de nombreux politiciens de premier plan. L’ICG dispose annuellement d’un budget de plusieurs millions de dollars, dont presque la moitié provient de subventions octroyées par des gouvernements exclusivement occidentaux (exception faite du…Qatar!). En 2020, l’Open Society de George Soros a financé l’ICG avec une contribution de plus de 4 millions de $.

    Dans le conseil d’administration de l’ICG, on retrouve évidemment George Soros, mais aussi son fils, Alexander. La liste contient également le nom de Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre de l’État hébreu. On se souvient que c’est elle qui était en poste lors du massacre des Palestiniens sous les bombardements israéliens sur Gaza, fin 2008 – début 2009.

    Parmi les personnalités américaines les plus en vue du Conseil d’administration de l’ICG figure le nom de Morton Isaac Abramowitz, ancien Secrétaire d’État adjoint chargé du renseignement et de la recherche dans l’administration Reagan. Il est aussi intéressant de mentionner qu’Abramowitz a été un membre influent du Conseil d’administration de la National Endowment for Democracy (NED) et ce, pendant neuf ans. En 2007, la NED l’a honoré en lui décernant la « Democracy Service Medal », en reconnaissance de « sa contribution exceptionnelle à l’avancement des droits de l’homme et de la démocratie dans le monde ».

    Après cette succincte présentation de l’ICG, voyons ce que Michaël Béchir Ayari a pondu dans son article sur la situation algérienne.

    Dans l’ensemble, on croirait entendre MM. Tabbou ou Al Kadi pour ne citer que ces deux vedettes du WaPo. En guise d’analyse, il s’agit d’un point de vue complètement biaisé où le mot « système » se dispute la place au mot « pouvoir ». D’après lui, « selon un scénario probable, les forces politiques issues de ce scrutin pourraient se regrouper et former une coalition dont l’objectif serait de perpétuer le système ». Et, au sujet d’une éventuelle phase d’instabilité post-électorale, il y alla d’une prédiction digne d’un réel augure : « A la suite de ce regain de tensions sociales, les conflits portant sur la gestion de ces tensions pourraient s’accroitre au sein de la hiérarchie militaire et des services de renseignements ».

    En définitive, il ne lui manquait que le slogan « Madaniya, Machi Askaria » (« Civil et non militaire », slogan des partisans de la phase de transition), pour boucler la boucle.

    Je me souviens d’un ouvrage de Michaël Béchir Ayari (co-écrit avec Vincent Geisser), édité en octobre 2011 dans lequel cet « expert » subjugué par le « printemps » arabe avait attaqué en règle mon livre « Arabesque américaine». En effet, en page 55, on peut lire : « Au Canada, l’ouvrage d’un chercheur algérien renommé, Ahmed Bensaada, a lui aussi contribué à populariser les thèses conspirationnistes auprès du grand public ».

    Cette sentence de ce « savant » du dimanche a été prononcée sans citer une seule phrase de mon livre et sans en démentir une seule information. Et dire que ce monsieur est « docteur » en sciences politiques!

    Le temps étant impartial, c’est plutôt lui qui porte maintenant l’habit de l’expert conspirationniste. Il fait partie de cette « école » qui a vendu à l’opinion publique arabe et internationale que ces « regime change » accompagnés de mort, de destruction, de désolation et de chaos étaient un « printemps » radieux durant lequel fleuriront la démocratie et les libertés individuelles.

    Où est passée cette démocratie, M. Ayari? Moi, je ne vois que de la fumée émanant des ruines et je ne sens qu’une odeur fétide de cadavres!

    Où est-elle passée, M. Ayari? Moi je ne vois que les larmes de ces réfugiés fuyant leurs maisons et je n’entends que le bruit des bombes qui broient les corps et déchiquètent les esprits!

    Alors, de grâce M. Ayari, laissez l’Algérie tranquille et changez de métier. L’analyse politique nécessite une pincée de modestie, une dose d’honnêteté, un zeste de probité ainsi qu’une rasade d’humanisme qui manquent cruellement à votre éducation et à celle de ceux qui vous emploient.

    Blog d’Ahmed Bensaada

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, attaques, complots, conspirations, Hirak, Rachad,

  • Algérie : Unité et mobilisation

    Les discours et interventions des prétendants à la députation sont souvent axés sur l’unité nationale et la stabilité du pays. En effet, ces deux thèmes reviennent quasiment en boucle que ce soit chez les partis engagés dans ces élections législatives ou chez les indépendants. Tous saisissent la particularité de la conjoncture par laquelle passe le pays, mais aussi toute la région du Maghreb et du Sahel.

    Les basses manœuvres qui visent le pays ont pour objectif de semer le chaos et diviser la nation pour l’affaiblir et affaiblir ses positions sur la scène internationale. L’Algérie dérange par ses principes immuables et non négociables et ceci ne sied pas à ses ennemis qui multiplient les attaques, les manipulations et les fake news.

    Face à ces défis, il s’agit en priorité de renforcer le front interne et œuvrer tous ensemble pour ne pas hypothéquer la souveraineté des décisions du pays, qui ne doivent être dictées par aucune force étrangère quelle que soit sa puissance. Et c’est ce message d’unité qui a été le dénominateur commun de cette campagne électorale pour les Législatives.

    L’appel au peuple pour s’unir et prendre conscience des risques qui guettent le pays reviennent ainsi inlassablement dans les interventions et les meetings des candidats à la députation et des chefs de partis. Les Algériens, dans leur écrasante majorité, sont conscients de ces défis et savent la délicatesse de cette conjoncture. Ils comprennent que des parties occultes travaillent à saper les plans et voies de gestion et de sortie de crise qui se basent essentiellement sur le retour au peuple et aux élections pour doter le pays d’institutions fortes et légitimes.

    Et pour ce, des voix s’élèvent ici et là pour remettre en doute cette vision et ce retour au seul peuple pour décider de son avenir, avec en premier lieu l’organisation de ces élections législatives nécessaires à la poursuite de l’édification des institutions de l’Etat. Une prise de conscience et une constante chez le peuple algérien qui a été rappelé par le chef d’Etat- Major de l’ANP, Said Chanegriha, qui a déclaré à Blida « Nous sommes pleinement convaincus que le peuple algérien est devenu, plus que jamais, conscient, qu’il ne peut être manipulé ou poussé dans des dédales périlleuses, qu’il se mobilisera contre tous les desseins pernicieux, pour les contrecarrer et affronter ceux qui les trament et se tiendra, comme à l’accoutumée, tel un seul homme aux côtés des institutions de l’Etat, face à ceux qui guettent le pays».

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 02 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, élections législatives, campagne électorale, conjoncture régionale, Maghreb, Sahel, déstabilisation, dangers, fake news, manipulations, complots, message d’unité,