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  • Algérie. « Le retour au confinement est actuellement exclu »

    Algérie. « Le retour au confinement est actuellement exclu »

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    Le porte-parole du Comité de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus, Djamel Fourar, a déclaré hier que « l’Algérie vit dans un état stable par rapport à la pandémie, où nous n’avons pas encore franchi le seuil des 150 cas de contamination ».

    Le Docteur Fourar a déclaré qu’un retour au confinement est actuellement exclu, d’autant qu’on ne sait pas encore, selon lui, quelle sera la puissance de la quatrième vague. Le Docteur Fourar avait confirmé auparavant que si le taux de vaccination n’augmente pas ces jours-ci, nous atteindrons la quatrième vague. Il a souligné que la situation sanitaire actuelle est actuellement stable et que le taux de vaccination a beaucoup diminué.

    Il a révélé que 286 000 personnes avaient été vaccinées avec la troisième vague. Une fois la situation stabilisée, une grande réticence à se vacciner a été enregistrée. Selon lui, 5 millions de personnes ont reçu les deux doses du vaccin contre le virus Corona. C’est-à-dire seulement 25% du groupe ciblé. Covid-19 et surconsommation d’antibiotiques De son côté, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a mis en garde, hier contre la surconsommation d’antibiotiques lors de la propagation de l’épidémie du coronavirus, soulignant que cela pourra favoriser la résistance aux antimicrobiens. Intervenant lors de la célébration de la semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens, le ministre indique que la célébration de cette journée dans le contexte de la pandémie de Covid-19 relève d’une « grande importance ». Selon lui, la prolifération de la résistance aux antimicrobiens « requiert des médicaments plus chers, prolonge la durée de la maladie, du traitement et de l’hospitalisation et augmente les coûts des soins sur les familles et la société ».

    L’importance de « la surveillance de la résistance aux antimicrobiens » Après avoir annoncé le lancement d’une journée nationale dédiée à cette question, il rappelle que l’Algérie « continue à célébrer cette semaine, à l’instar d’autres pays, pour faire face à ce danger en affirmant son engagement à mettre en oeuvre le plan d’action national de lutte contre la résistance aux antimicrobiens ». Dans ce cadre, il a souligné l’importance de « la surveillance de la résistance aux antimicrobiens en collaboration avec l’Institut Pasteur comme laboratoire de référence qui devrait être renforcé dans la surveillance et le suivi de cette résistance chez les animaux à travers le dispositif mis en place par le ministère de l’Agriculture ». Cette journée s’inscrit également, selon le même intervenant, « dans le cadre du plan d’action national qui vise à informer le grand public, ainsi que les professionnels de la santé humaine et animale, sur la problématique de la résistance aux antimicrobiens et de les sensibiliser aux conséquences de celle-ci ». l’inquiétant rebond des cas graves Depuis quelques semaines, le danger d’une 4e vague du coronavirus guette l’Algérie. Les mises en garde des spécialistes et des responsables du secteur sanitaire se multiplient. À Alger, l’on constate désormais une hausse des cas graves de Covid-19.

    Dans une déclaration rapportée par la Radio nationale, le chef de service réanimation au CHU Beni Messous à Alger le Professeur Réda Malek Hamidi met en garde contre une hausse inquiétante des cas graves de Covid-19 et des admissions aux services de réanimation. Affirmant que « la situation est très préoccupante », il fait savoir que « le nombre d’admissions au service de réanimation a triplé » ces derniers jours. À ce propos, il témoigne d’une hausse du nombre de patients atteints de formes graves du Covid-19. Ainsi, le spécialiste estime que « nous devons être prêts pour ne pas revivre le scénario de la 3e vague ». Par conséquent, il appelle la population à « aller se faire vacciner » d’autant que « le vaccin est disponible ». Il insiste, en effet, « qu’il faut aller se faire vacciner pour se protéger et protéger les autres ».

    Par : CHAHINE ASTOUATI

    Le Midi libre, 23/11/2021

    #Algérie #Covid19 #Confinement #Frontières

  • Allègement du confinement, Vols d’Air Algérie, accélération de la vaccination. Vivement Septembre…?

    Algérie, confinement, frontières, vols, #Algérie, 

    Les signes d’un «2ème allègement» sanitaire de l’année 2021 se dessinent en Algérie après plusieurs mois d’angoisse due à la flambée épidémique, avant que celle-ci ne recule de façon progressive depuis voilà près de trois semaines. 
    Une certaine accalmie règne en effet en matière du nombre de contaminations par le Covid-19. Mieux, tout porte à croire que si l’on continue à s’en tenir au respect strict des consignes préventives anti épidémique, la propagation virale n’en serait pas moins à moins de 100 sinon moins comme ce fut le cas il y a près d’une année. 
    On peut dire sans risque de se tromper que les pouvoirs publics algériens ont finalement vu juste de durcir ces mesures pour décroître la propagation virale. Vers une réouverture des plages, renforcement de la vaccination, importation de vaccins supplémentaires, probable allègement du confinement partiel à domicile, renforcement des vols d’Air Algérie, vaccination des personnels enseignant des universités et de la formation professionnelle …autant d’indicateurs au vert qui pressentent un retour vers une vie normale en Algérie à la faveur de la prochaine rentrée sociale. Les Algériens sont forcément aux anges. 
    Les dernières mesures qu’a annoncées le Chef de l’Etat concourent vers un objectif de rassurer les Algériens et leur dire que l’Etat est toujours avec eux et à l’écoute en permanence de leurs préoccupations. Des mesures au fait qui vont dans le sens d’un «apaisement» social. Et elles ont eu de quoi susciter d‘ores et déjà une véritable bouffée d’oxygène. 
    Un septembre 2021 relativement clément que s’apprêtent en effet à vivre les algériens confinés pendant plusieurs mois dans des mesures pour le moins drastiques pour cause d’accélération de la circulation virale liée à la 3ème vague du Covid-19. 
    Tout compte fait, le relâchement observé par la population lors du «1er allègement» de 2021 du confinement partiel avait provoqué une descente dangereuse de l’épidémie dans le pays. Cette forte pression qui pesait telle une chape de plomb sur les têtes des algériens était temporaire en attendant le recul des contaminations qui pour rappel avaient frôlé la barre des 1000 cas. Un signe de bon augure est manifesté par ce recul pandémique comme quoi pour dire qu’à toute chose, la patience est bonne. 
    Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé dimanche une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen d’exposés relatifs aux secteurs de la Justice, de l’Intérieur, du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de l’Industrie pharmaceutique, de la Communication et la Culture, indique un communiqué de la Présidence de la République. 
    Lors de ce Conseil des ministres «exceptionnel», le président Tebboune a pris une série de mesures. Plusieurs dossiers y ont été épluchés. “Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce dimanche 22 août 2021, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen d’exposés relatifs aux secteurs de la Justice, de l’Intérieur, du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de l’Industrie pharmaceutique, de la Communication et de la Culture. 
    Le communiqué ajoute que la réunion a débuté par un exposé du Premier ministre sur le bilan de l’action gouvernementale au cours des deux dernières semaines, avant l’examen des points inscrits à l’ordre du jour. Le Président de la République a d’emblée tenu à saluer vivement l’élan solidaire du Peuple algérien avec les wilayas touchées par les récents incendies. Il a chargé les ministres de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Habitat de finaliser, au plus vite, les opérations d’évaluation des dégâts et d’indemnisation. 
    Faire appel à l’Armée nationale populaire, si le besoin se fait sentir, afin de renforcer les rangs des agents responsables de l’évaluation des dégâts, notamment avec l’approche de la rentrée sociale et de l’hiver. Charger le ministre de l’Intérieur et le Secrétaire général de la Présidence de la République d’entamer, dans l’immédiat, le versement des allocations au profit des familles des martyrs des incendies. 
    Le ministère de l’Agriculture et du développement rural se chargera du reboisement, à grande échelle, des arbres fruitiers au niveau des régions touchées. Le Président de la République a donné des instructions portant accélération de la réforme du cadre législatif relatif à l’audiovisuel et du cahier des charges régissant les engagements généraux en matière de respect des libertés fondamentales, des exigences de la gestion démocratique de la société et du maintien de l’ordre public, parallèlement à l’organisation de l’exploitation des services de la télédiffusion et de la radiodiffusion. 
    Le président de la République a mis l’accent sur l’impératif d’accélérer le projet de production de vaccins en Algérie. Il a chargé le groupe Sonatrach d’acquérir des camions de transport d’oxygène en prévision de l’augmentation de la production qui devra atteindre au premier semestre de l’année prochaine 800.000 litres/jour. Le chef de l’Etat a également exigé d’accorder la priorité absolue à l’organisation du marché de médicaments, son contrôle et le respect des normes de qualité dans la production, y compris pour ce qui est des compléments alimentaires. Et relancer et promouvoir l’entreprise Saidal pour lui permettre de jouer un rôle leader sur les marchés national et africain. 
    Le président de la République a instruit le Premier ministre à l’effet d’alléger le confinement sanitaire en rouvrant les plages et lieux de loisir, en cas de poursuite du recul des cas de contamination, avec le maintien des strictes mesures de prévention. De nouveaux vols vers les destinations ouvertes et d’autres vers de nouveaux pays sont également prévus. 
    Quant à la vaccination, elle doit toucher l’ensemble des enseignants des secteurs de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, ainsi que les étudiants universitaires, avant les deux rentrées scolaire et universitaire. Maintenir le contact et le dialogue avec les partenaires sociaux dans les secteurs de l’Education, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Santé. 
    Le Conseil des ministres a approuvé un projet de décret présidentiel autorisant la contribution de l’Algérie à l’augmentation spéciale temporaire du capital appelable de la Banque africaine de développement (BAD). 
    Le Conseil des ministres a, enfin, approuvé des décisions individuelles portant nominations et fin de fonctions dans des postes supérieurs de l’Etat.
  • Confinement: L’Algérie suspend le transport inter-wilayas de nouveau

    Algérie, confinement, covid19, transport, #Algérie

    Face à une troisième vague virulente de coronavirus, l’Algérie décide de durcir légèrement les mesures de confinement partiel, don les horaires on été aménagé de 20h à 6h il y a dix jours.

    En effet, le gouvernement a décidé, ce vendredi 4 aout 2021, de reconduire les mesures de confinement partiel dans 37 wilayas avec interdiction de transport inter-wilayas derant les weekends.

    «Il a été décidé de le suspension de l’activité de transport inter-wilayas durant les week-ends dans toutes les wilayas concernées par le confinement partiel, avec une reconduction de le mesure de suspension de l’activité de transport urbain et ferroviaire durant les week-ends », lit-on dans un communiqué les services de premier ministre.

    Le nombre les wilayas confinées passent de 35 à 37 les wilayas concernées par les mesures de confinement, dont le couvre-feu de 20 heures, passent à 37 wilayasIl s’agit de : Adrar, Laghouat, Oum el Bouaghi, Batna, Béjaïa, Biskra, Béchar, Blida, Bouira, Tebessa, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Jijel, Sétif, saïda, Sidi Bel Abbes.Il s’agit également de : Annaba, Guelma, Constantine, Mostaganem, Msila Mascara, Ouargla, Oran, el bayadh, Boumerdes, Tindouf, Tissemsilt, El Oued, khenchela, Souk ahras, Tipaza, Naâma, ain Temouchent, Relizane et Ouled djellel.Quant aux wilayas non concernées par ces mesures, elles sont 21.

    Les suivantes : Chlef, Tamenghasset, Tiaret, Djelfa, Skikda, Médéa, illizi, Bordj bou arréridj, El tarf, Ain Defla,Ghardaia, Timimoun, Bordj badji mokhtar, Beni abbés, Ain Saleh, Ain Guezzam, Touggourt, Djanet, Meghaeir et el Meniaâ.

    Le réveil d’Algérie, 06/08/2021

  • Mykonos réduite au silence par les nouvelles règles du COVID

    Mykonos, la célèbre île grecque où l’on fait la fête, est réduite au silence par les nouvelles règles du COVID.

    MYKONOS, Grèce, 18 juillet (Reuters) – Il n’y avait pas de musique ni de danse sur la célèbre île grecque de Mykonos, dimanche, alors que de nouvelles règles visant à contenir la propagation du COVID-19 poussaient les touristes à annuler leurs vacances et laissaient les propriétaires d’entreprises furieux.

    Le tourisme représente un cinquième de l’économie grecque et le pays a désespérément besoin d’une bonne saison cette année, après l’effondrement du nombre de visiteurs et des revenus, qui ont atteint des niveaux records en 2020.

    Mykonos est l’une de ses destinations les plus populaires, attirant plus d’un million de visiteurs chaque été, parmi lesquels des stars d’Hollywood, des mannequins et des athlètes de renommée mondiale.

    « Ils décident de détruire l’économie de l’île au moment le plus critique de l’année », a déclaré Iraklis Zisimopoulos, responsable d’une association de propriétaires d’entreprises qui possède deux hôtels, deux restaurants et quatre bars sur l’île.

    « Nous espérons qu’ils changeront rapidement d’avis », a déclaré M. Zisimopoulos, ajoutant qu’il avait déjà enregistré 30 à 40 annulations d’hôtels.

    Les autorités ont déclaré qu’elles avaient été contraintes d’imposer un couvre-feu nocturne d’une semaine et d’interdire la musique samedi, après une épidémie locale « inquiétante ». en savoir plus

    Selon les règles, la musique est interdite dans les restaurants, les cafés et les clubs et seules les personnes se rendant au travail ou à l’hôpital sont autorisées à circuler entre 1 heure et 6 heures du matin.

    Des touristes sont vus devant des magasins et des restaurants fermés dans la ville de Mykonos alors que la Grèce a interdit la musique dans les restaurants et les bars et imposé un couvre-feu nocturne sur l’île de Mykonos, à Mykonos en Grèce, le 18 juillet 2021. REUTERS/Louiza Vradi
    Aux premières heures de dimanche, les bars et les clubs étaient fermés et les étroites rues pavées de l’île – qui débordent habituellement de fêtards – étaient sombres et vides.

    « Mon argent a été gaspillé, mon temps, j’ai pris des jours de congé sans raison. Bye Mykonos », a déclaré Dina, une visiteuse d’Arabie Saoudite.

    « Nos vacances ont été gâchées », a déclaré Camilla Pierce, du Royaume-Uni.

    D’autres ont dit qu’ils avaient prévu de passer leurs vacances sur des îles voisines.

    « C’est mon anniversaire. Je suis venu pour le fêter et il n’y a pas de musique, donc pas de fête », a déclaré Jesus Marino, un touriste espagnol. « Ramenez la musique s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît ».

    Une interdiction de la musique dans les restaurants et les bars pendant un mois, dans tout le pays, pour éviter que les gens se rapprochent les uns des autres pour être entendus, a été levée en juin.

    Mais les infections au coronavirus ont augmenté en Grèce ces dernières semaines, obligeant le gouvernement à rendre obligatoire la vaccination du personnel de santé et des maisons de retraite. Seuls les clients vaccinés peuvent manger à l’intérieur dans les restaurants et les clubs.

    Etiquettes : Grèce, Mykonos, tourisme, voyages, vacances, soleil, coronavirus, covid 19, confinement, restrictions,

  • GB: Johnson revient sur son projet d’éviter la quarantaine

    -Le Premier ministre fait volte-face après les réactions négatives, il s’auto-isolera désormais.
    -Le plan pour éviter la quarantaine complète a duré moins de trois heures.
    -Le « Jour de la liberté » est maintenu malgré la recrudescence des cas.

    LONDRES, 18 juillet (Reuters) – Le Premier ministre britannique Boris Johnson et le ministre des Finances Rishi Sunak s’auto-isoleront tous les deux conformément aux directives nationales, abandonnant ainsi leur projet très critiqué de participer à un programme pilote qui leur aurait permis de continuer à travailler.

    Cette volte-face intervient un jour après que le ministre de la santé Sajid Javid a déclaré avoir été testé positif au COVID-19 et à un moment où la réponse du gouvernement au coronavirus fait l’objet d’un examen approfondi.

    La quasi-totalité des restrictions encore en vigueur en Angleterre seront levées lundi, malgré une recrudescence des infections, les ministres faisant confiance au programme de vaccination avancé. en savoir plus

    Les cas augmentent de plus de 50 000 par jour et des centaines de milliers de Britanniques sont priés de s’isoler pendant 10 jours, causant des problèmes aux employeurs et aux parents, entraînant des annulations de trains et forçant certaines entreprises à fermer leurs portes.

    Le gouvernement a annoncé à 0700 GMT que Johnson et Sunak avaient été exposés à une personne atteinte du COVID-19 et qu’ils participeraient à un programme d’essai leur permettant de continuer à travailler au lieu de s’auto-isoler.

    Mais moins de trois heures plus tard, cette décision avait été annulée après une avalanche de critiques de la part des électeurs, des opposants politiques et des propriétaires d’entreprises.

    « Il ne participera pas au projet pilote de test », a déclaré un porte-parole. « Il continuera à mener les réunions avec les ministres à distance ».

    Johnson s’isolera à Chequers, sa résidence de campagne.

    Les politiciens de l’opposition avaient déclaré qu’il était hypocrite pour Johnson et Sunak de s’exempter de certaines règles.

    « Boris Johnson et Rishi Sunak ont été démasqués une fois de plus pour avoir pensé que les règles que nous suivons tous ne s’appliquent pas à eux », a déclaré le chef du parti travailliste Keir Starmer.

    « La façon dont le Premier ministre se conduit crée le chaos, fait un mauvais gouvernement et a des conséquences mortelles pour le public britannique. »

    Sunak a reconnu le contrecoup de leur décision initiale.

    « Je reconnais que même le sentiment que les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde est erroné », a-t-il déclaré sur Twitter.

    La gestion de la pandémie par le gouvernement a été marquée par des épisodes qui ont entamé la confiance du public – le plus récent étant lorsque Matt Hancock, alors ministre de la santé, a été photographié en train d’embrasser un conseiller, en violation des règles de distanciation sociale. Il a ensuite démissionné.

    Le ministre du logement, Robert Jenrick, a confirmé que le gouvernement mettrait en œuvre son plan de « journée de la liberté » lundi, en supprimant l’obligation de porter des masques, en levant les restrictions sur les rassemblements sociaux et en autorisant les entreprises à haut risque à rouvrir leurs portes.

    Les ministres affirment que le programme de vaccination, dans le cadre duquel 87,8% de la population adulte a reçu un vaccin et 67,8% une double vaccination, a largement brisé le lien entre les cas et la mortalité.

    « La dernière fois que nous avons eu des cas au niveau que nous avons aujourd’hui, le nombre de personnes qui mouraient du virus était 30 fois supérieur à celui d’aujourd’hui », a déclaré M. Jenrick à la BBC.

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  • Voyage Maroc : les enfants de moins de 11 ans dispensés de test PCR

    Test PCR négatif de moins de 48h et pas de quarantaine pour les vaccinés

    Le Maroc a placé l’Espagne, le Portugal et la France sur la liste B qui établit des restrictions plus ou moins importante pour entrer dans le pays. Les voyageurs français vaccinés devront présenter un test PCR de moins de 48h et seront exemptés de quarantaine à partir du 14 juillet. Pour les non vaccinés, un isolement de 10 jours dans un hôtel sera exigé. Les enfants de moins de 11 ans sont dispensés de test PCR de dépistage quel que soit la provenance. (Mise à jour)

    Le Maroc a placé trois pays : Portugal, Espagne et la France sur sa liste B.

    Ainsi dès le 14 juillet 2021, les voyageurs français vaccinés devront présenter un certificat de vaccination et un test PCR de moins de 48h, au lieu de 72h pour la liste A.

    Pour les voyageurs non vaccinés, les conditions d’accès se durcissent. Ils devront quant à eux, présenter un test PCR négatif de moins de 48H, observer une quarantaine de 10 jours dans un hôtel sélectionné par les autorités marocaines. Un test PCR sera réalisé au 9e jour.

    Ces conditions entreront en vigueur le mardi 6 juillet 2021 à 23H59.

    L’Ambassade de France au Maroc détaille ces nouvelles dispositions. Dans un document, elle précise que les enfants de moins de 11 ans sont dispensés de test PCR de dépistage quel que soit la provenance.

    Les voyageurs pourront également y retrouver la liste des hôtels « autorisés » pour effectuer la quarantaire.

    Les autorités marocaines ont annoncé la reprise progressive des vols depuis 15 juin 2021 selon une classification des pays en deux listes (A et B).

    Le Maroc a pris plusieurs mesures pour freiner la propagation de l’épidémie à savoir :
    – couvre-feu sur tout le territoire national de 23 h à 6h30 du matin ;

    – depuis le 1er juin 2021, les rassemblements et activités réunissant moins de 50 personnes en espaces clos et moins de 100 personnes en plein air sont autorisés. Les salles des fêtes ne doivent pas dépasser 50% de leurs capacités d’accueil, sans toutefois recevoir plus de 100 personnes. ;

    – le port du masque est obligatoire dans tout le Royaume.

    Tourmag, 13/07/2021
    Etiquettes : Maroc, voyage, test PCR, vaccination, covid 19, confinement, vacances, tourisme, 
  • Le Maroc met en quarantaine les voyageurs en provenance de France

    Le Maroc a mis à jour sa liste B comprenant tous les pays avec une propagation de variants ou une absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique. Trois nouveaux pays dont la France font désormais partie de cette liste.

    La France, l’Espagne et le Portugal sont les trois nouveaux pays admis sur la liste B, portant le nombre de pays sur cette liste à 81. Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a annoncé, dimanche 11 juillet, l’ajout de ces trois nouveaux pays.

    Les voyageurs entièrement vaccinés – par l’un des vaccins reconnus par les autorités marocaines – en provenance de l’un des pays figurant sur la liste B ne seront pas soumis à une quarantaine de 10 jours à leurs frais. Ils devront seulement présenter un test PCR négatif datant de moins de 48 heures.

    Quant aux voyageurs qui n’ont pas été vaccinés ou qui n’ont pas terminé leur processus de vaccination à double dose de la liste B, ils devront présenter un test PCR négatif datant de moins de 48 heures entre la collecte et l’embarquement, et observer une quarantaine contrôlée de 10 jours, à leurs frais dans les structures désignées par les autorités marocaines avec un test PCR de contrôle le 9ème jour.

    Etiquettes : Maroc, France, coronavirus, covid 19, confinement, liste B, pandémie, test PCR, vaccination,

  • Algérie : L’urgence d’une mobilisation

    Par Larbi Chabouni

    Il n’y a pas et il n’y aura pas de recette miracle. L’illusion d’une victoire éphémère nous a fait perdre le sens d’un combat qui est loin d’être fini.

    Le relâchement et le comportement irresponsable ont non seulement compromis les acquis arrachés au bout des sacrifices de la famille de la santé et de l’engagement remarquable de la société civile. Mais, plus gravement, cette dérive inconcevable est coupable de la mise en danger de la vie d’autrui et, dans bien des cas, des proches.

    L’été festif et l’Aïd El Adha, propices aux rassemblements de toute sorte, contribuent à la formation de nouveaux clusters impactant la situation épidémiologique.

    Face au risque de contagion, rendu accru par la résurgence du variant delta à forte contamination, la reconduction des mesures de confinement dans les 14 wilayas les plus touchées, le renforcement du contrôle et la réactivation des mesures barrières s’imposent de fait pour éviter le scénario du pire alimenté par la saturation des hôpitaux et la pression énorme vécue quotidiennement par le personnel de la santé.

    Si tous les moyens ont été mobilisés par le gouvernement, prévoyant notamment l’augmentation des capacités d’accueil et le recours aux hôpitauxnavires et de proximité, le devoir de vigilance citoyenne recommande un attachement rigoureux aux mesures de prévention à tous les niveaux.

    Des sanctions sévères sont prévues pour combattre tout manquement perceptible notamment dans les endroits à forte densité : les marchés bondés, le transport urbain et interwilayas submergé, les commerces coupables de négligence en matière de respect des mesures préventives et, au summum de l’inconscience, les lieux de rassemblement familiaux dédiés aux fêtes sous quelque prétexte que ce soit.

    A l’heure du variant delta plus virulent, cette responsabilité individuelle et collective conditionne le retour à la vie normale. Elle interpelle sur l’urgence d’une mobilisation à hauteur des nouveaux défis sanitaires et d’une communication plus performante associant la société civile et les comités de quartier, proches des citoyens et aptes à contribuer efficacement à la conscientisation et à la sensibilisation des plus réfractaires.

    Horizons, 13/07/2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, contaminations, confinement,

  • Algérie : Une décision et deux poids deux mesures

    Dispense du confinement obligatoire des détenteurs de passeport diplomatique

    Les Algériens détenteurs de passeport diplomatique seront désormais dispensés du confinement obligatoire dans les hôtels, à leur entrée au pays. Ils seront, par contre, appelés à s’auto confiner chez eux durant les cinq (5) jours fixés par le protocole sanitaire, mis en place par le gouvernement Djerad, la veille de l’ouverture partielle des frontières et la reprise du trafic aérien à l’international de et vers l’Algérie.

    La décision, qui a été prise au niveau du cabinet du Premier ministre, est intervenue alors que l’Algérie vit toujours une transition gouvernementale, depuis le 24 juin, date à laquelle Abdelaziz Djerad avait présenté la démission de son gouvernement au président de la République, suite à la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 12 juin par le Conseil constitutionnel.

    Instruction a été donnée respectivement aux ministères de l’Intérieur et du Transport, afin de mettre en application cette mesure, qui ne va pas manquer de susciter la colère et l’incompréhension des Algériens, qui n’ont pas la chance de posséder un passeport diplomatique. La mesure est qualifiée de discriminatoire, car elle accorde des privilèges « injustifiés » à une catégorie d’Algériens et ne tient pas compte des réclamations faites par les détenteurs de passeport ordinaire, dont un grand nombre est vacciné ou en possession d’un test PCR négatif de moins de 36 heures. Pour ces derniers, le confinement obligatoire de cinq (5) jours dans les hôtels reste en vigueur. Tout ce qui a été dit auparavant au sujet d’une éventuelle levée de cette mesure draconienne, qui avait soulevé l’indignation des membres de la communauté algérienne résidant à l’étranger, s’est avéré sans fondement.

    Prise dans le cadre de l’ouverture partielle des frontières et la reprise du trafic aérien à l’international de et vers l’Algérie, la décision d’isoler les ressortissants algériens, dès leur arrivée en Algérie et à leur frais, dans un hôtel réquisitionné par l’Etat, a suscité une énorme controverse. La plupart des membres du comité scientifique qui ont été sollicités pour donner leur avis sur la question, ont cautionné sans réserve la mesure, avant que le docteur Mohamed Bekkat Berkani ne brise l’unanimité ambiante et appelle à la suppression du confinement obligatoire. « Le confinement obligatoire n’a plus d’utilité pour les voyageurs en provenance de certains pays », avait-il estimé, il y a déjà une semaine.

    Pour revenir à la décision de dispenser les détenteurs de passeport diplomatique du confinement obligatoire et l’obligation de payement des frais, il est à noter que l’instruction a été signée par le directeur de cabinet du premier ministère. Les simples citoyens détenteurs de passeport ordinaire ne vont certainement pas apprécier et ne vont pas manquer, outre mesure, de dénoncer ce « traitement de faveur » réservé par les autorités à une catégorie de privilégiés.

    En un mot, la décision prise en l’absence d’un gouvernement en phase d’être constitué, ouvrira la voie à toutes sortes de spéculations, les unes plus justifiées que les autres. De nombreux internautes ont déjà estimé qu’une telle décision est une flagrante violation de la justice sociale et de l’équité. Selon eux tous les Algériens, et quel que soit leur statut, doivent jouir du même traitement.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 06/07/2021

    Etiquettes : Algérie, passeport diplomatique, confinement,

  • Le Maroc rouvre ses frontières aux voyageurs internationaux

    A partir du 15 juin 2021, les vols internationaux vers le Maroc reprendront et les voyageurs en provenance des principaux marchés sources touristiques auront accès au territoire marocain s’ils disposent d’un certificat de vaccination et/ou d’un test PCR négatif au moins 48 heures avant la date d’entrée sur le territoire marocain.

    Les pays concernés sont tous les pays de l’Union européenne (à l’exception de la Lituanie), le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, la Russie, la Chine et tout pays membre de l’ONU qui ne figure pas sur la liste B du ministère marocain de la santé (liste B disponible sur demande).

    L’Office national marocain du tourisme (ONTM) souhaite vivement que le pays figure sur la liste des voyages verts du Royaume-Uni, en raison des faibles taux de covidés et du succès du programme de vaccination qui a permis à plus de 9 millions de personnes de recevoir au moins un vaccin sur une population cible de 25 millions. Actuellement, le Maroc ne compte que 2500 cas actifs après l’extension des campagnes de vaccination dans le pays et le programme de vaccination est le meilleur d’Afrique.

    Jamal Kilito, directeur de MNTO pour le Royaume-Uni et l’Irlande, a déclaré : « Alors que nous sortons de la pandémie, nous sommes impatients d’accueillir les voyageurs au Royaume du Maroc, où ils pourront vivre une expérience touristique exceptionnelle en toute sérénité. Avec des mesures de santé et de sécurité sûres en place, nous sommes convaincus que nous pouvons reconstruire notre industrie du tourisme et fournir aux voyageurs le chaleureux accueil marocain qu’ils ont toujours apprécié et nous encourageons autant de visiteurs que possible à redécouvrir cette magnifique destination cet été. »

    Le Maroc offre authenticité et diversité, et donne aux voyageurs l’occasion de découvrir une culture chargée d’histoire. Outre les destinations populaires de Marrakech, Agadir et Fès, le pays offre aux visiteurs des expériences accessibles dans le désert, des randonnées dans les montagnes de l’Atlas, de nombreuses plages et des sports nautiques, ainsi que la détente et des paysages pittoresques, le tout sur fond des meilleures normes sanitaires.

    Travel Daily Media, 09 juin 2021

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