Étiquette : confinement

  • Les Algériens qui voyagent au Maroc soumis à un confinement de 10 jours

    Les ressortissants algériens qui voyageront au Maroc seront soumis à un isolement sanitaire de 10 jours au même titre qu’une quarantaine de nationalités selon des mesures prises par les autorités de Rabat à quelques jours de l’ouverture des frontières aériennes. C’est qu’ont annoncé ce mardi les autorités marocaines qui s’apprêtent à rouvrir les frontières à compter du 15 juin sous des conditions d’accès sélectives.

    Deux listes de pays ont été établies avec des règles différentes d’accès : la liste A comprend «tous les pays ayant des indicateurs positifs» dont ceux de l’Union européenne tandis que la liste B concerne 74 pays avec «une propagation des variants ou l’absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique», parmi lesquels figure bizarrement l’Algérie.

    Les voyageurs de nationalité algérienne devront présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures mais également se soumettre à un isolement sanitaire de 10 jours une fois arrivés sur le territoire marocain. L’Algérie qui enregistre une moyenne de 300 cas par jour est l’un des pays qui s’en sort le mieux face à la pandémie du Covid-19, contrairement à la majorité des pays de la liste «A» ou le virus circule encore à grande échelle.

    Plus étonnant, l’Algérie est le seul pays du Maghreb à figurer dans la liste «B». La Tunisie, la Libye et la Mauritanie des pays qui enregistrent une très forte circulation du virus sont inscrits sur la liste «A». Tout porte à croire que la décision d’obliger les voyageurs Algériens de se soumettre à un isolement de 10 jours est purement politique au vu des tensions entre les deux pays .

    Les voyageurs en provenance de pays figurant sur la liste «A», doivent présenter un certificat de vaccination et/ou un résultat négatif d’un test PCR de moins de 48 heures. Pour les ressortissants des pays figurant sur la liste «B», ils doivent disposer d’autorisations exceptionnelles, mais également présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures et enfin se soumettre à une quarantaine d’une durée de 10 jours une fois au Maroc.

    Ces derniers jours, le royaume a assoupli plusieurs restrictions liées au Covid-19 : mise en place d’un pass vaccinal permettant de voyager à l’étranger, de se déplacer sans restrictions au niveau national et au-delà du couvre-feu nocturne passé de 20 heures à 23 heures ou encore ouverture plus tardive des restaurants (23 heures). Les autorités ont également autorisé la reprise des prières collectives. Les cinémas et les théâtres, tout comme les piscines publiques ont à nouveau rouvert, après près de quinze mois de fermeture. Le Maroc a recensé officiellement 521 426 cas de contamination, dont 9 178 décès depuis le début de la pandémie. Plus de 9 millions de personnes ont été vaccinées, dont 5,8 millions avec deux injections, selon le dernier bilan.

    Le Jeune Indépendant, 08 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, confinement, frontières, covid 19, pandémie, quarantaine,

  • Les premiers Algériens rentrés au pays quittent l’hôtel Mazafran

    Après 5 jours de confinement et de tests négatifs : Les premiers Algériens rentrés au pays quittent l’hôtel Mazafran

    Par Feriel Nourine

    Les premiers Algériens rentrés au pays, le 1er juin après la réouverture des frontières aériennes, ont pu quitter hier l’hôtel Mazafran (Zéralda) où ils étaient confinés pour une période de 5 jours, conformément au protocole sanitaire anti Covid-19 mis en place pour la reprise des vols internationaux d’Air Algérie.

    Mardi dernier, ils étaient exactement 413 passagers à prendre place dans l’avion de la compagnie nationale en partance de l’aéroport parisien d’Orly pour le tout premier vol inscrit dans son programme de reprise. A leur arrivée à l’aéroport Houari-Boumediène, ils ont été transférés à l’hôtel Mazafran, situé à l’ouest de la capitale. Hier, après 5 jours d’isolement, ils ont rejoint leurs proches en Algérie, après avoir été tous testés négatifs au coronavirus, selon les indications du Directeur général de l’hôtel Mazafran, Yacine Cherrouk. Ce dernier a fait savoir que les personnes confinées ont commencé à quitter les lieux de leur séjour sanitaire par petits groupes, dans une opération qui a duré de 5H à 10H. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du protocole de prévention mis en place, a-t-il expliqué. Ajoutant que le séjour des 314 Algériens reçus par l’établissement qu’il dirige s’est déroulé dans de «bonnes conditions».

    Samedi, au dernier jour de la première opération de confinement pour les voyageurs en provenance de l’étranger, le professeur Riyad Mahyaoui, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus, avait déjà laissé entrevoir le départ, hier, de la totalité des personnes concernées par ce protocole sanitaire. Dr Mahyaoui a, en effet, attesté qu’«aucun cas de Covid-19 n’a été enregistré parmi les personnes entrées en Algérie» après l’ouverture partielle des frontières aériennes. Il a, en outre, assuré l’application stricte des mesures de prévention au niveau des aéroports de débarquement des voyageurs ainsi que dans leurs hôtels de résidence dans le cadre de leur confinement.

    «Le protocole sanitaire au niveau des aéroports et des hôtels concernés par l’accueil des ressortissants à leur retour en Algérie est appliqué au maximum afin de s’assurer qu’il n’y ait pas propagation de la pandémie de la Covid-19», a-t-il insisté.

    Reporters, 07 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, hôtel Mazafran, confinement,

  • Destination Algérie : 90% des billets d’avion vendus

    Par Lilia Aït Akli

    Air Algérie a vendu 90% des billets d’avion à destination de l’Algérie. C’est ce qu’a affirmé le porte-parole de la compagnie, qui a indiqué qu’une expansion de cette réouverture à destination d’autres pays n’est pas à écarter.

    C’est le rush ! Depuis l’annonce, par les autorités algériennes, de l’ouverture partielle des frontières, fermées depuis plus d’une année, les ressortissants algériens, bien que contrariés par les mesures «drastiques» accompagnant leur retour, veulent tous réserver une place.

    90% des billets d’avion à destination de l’Algérie ont ainsi été vendus, selon les affirmations du responsable de la communication de la compagnie Air Algérie, Amine Andalousi. «Nous avons enregistré une large demande sur les billets d’avion à destination de l’Algérie et 90% d’entre eux ont été vendus», a-t-il déclaré à la Chaîne 1 de la radio nationale. Or, vu le nombre de vols très limité, les Algériens de l’étranger ne pourront pas tous prendre l’avion, d’autant qu’il n’y aura pas de place pour tout le monde.

    En effet, l’Algérie, qui a décidé d’une ouverture partielle des frontières depuis le 1er juin passé, n’a prévu que six vols hebdomadaires de et vers la France, la Turquie, la Tunisie et l’Espagne. Plusieurs collectifs d’Algériens de l’étranger se plaignent du nombre de vols «très limité». Selon eux, il est difficile d’envisager un retour, en plus des conditions de retour qualifiées de draconiennes, principalement concernant le confinement obligatoire de cinq jours.

    Si le coût de l’hébergement dans un hôtel et les tests de dépistage ont été revus à la baisse (le montant du pack confinement est réduit à 33 000 DA), on continue à déplorer le nombre de vols disponibles vers l’Algérie. Ainsi, un collectif d’Algériens de l’étranger a réitéré «son rejet de l’ouverture de seulement cinq dessertes» et a demandé «à pouvoir acheter des billets d’avion auprès d’autres compagnies étrangères et alléger ainsi la pression sur Air Algérie».

    D’autres compagnies peuvent prévoir des vols, mais pour l’heure, les autorités algériennes n’ouvrent l’espace aérien qu’à la compagnie nationale. La diaspora réclame également l’élaboration, de la part d’Air Algérie, d’un programme de vols clair et détaillé jusqu’à la fin de l’année, et ce dans le perspective d’envisager un éventuel retour mais aussi la réouverture des frontières maritimes.

    Par ailleurs, l’expansion de cette réouverture à destination d’autres pays n’est pas à écarter, selon les précisions du porte-parole d’Air Algérie. Cela reste cependant tributaire de la réussite de cette première opération, notamment dans son volet sanitaire. «Si cette première opération est réussie et si le protocole sanitaire est respecté, on peut envisager une ouverture progressive vers d’autres pays», a-t-il affirmé, soulignant l’importance du respect du protocole sanitaire.

    Après l’Aéroport international d’Alger, le trafic aérien a repris, ce vendredi à l’aéroport Mohamed-Boudiaf de Constantine, avec un premier vol en provenance de Tunis.

    Le Jeune Indépendant, 05 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, retour, billets, vente, confinement,

  • Les conseils des spécialistes à la diaspora algérienne

    Retour au pays

    C’est parti ! La compagnie aérienne nationale Air Algérie a repris hier ses dessertes internationales, avec un premier vol à destination de l’aéroport parisien d’Orly .Cette reprise des vols, après 14 mois d’arrêt à cause du covid-19, a été rendue possible après la décision prise en conseil des ministres dimanche 16 mai de rouvrir partiellement les frontières de l’Algérie.Ce mardi, les premiers algériens de la diaspora ou ceux qui étaient bloqués à l’étranger vont atterrir à Alger à bord du vol d’Air Algérie. La communauté scientifique tient à sensibiliser nos compatriotes à faire preuve de patience et de s’en tenir aux mesures sanitaires.« Il faut qu’il y ait un respect du protocole sanitaire, c’est dans leur intérêt et celui de tous les Algériens », recommande le Dr Mohamed Yousfi, président de la Société Algérienne d’infectiologie.

    «Le protocole mis en place a été beaucoup décrié alors qu’il a été pratiqué de par le monde », pointe le spécialiste, en réponse aux critiques de la diaspora algérienne pour qui les mesures édictées sont restrictives, voire dissuasives. Un cri qui a eu un écho auprès des hautes autorités, puisque le président de la République a décidé de revoir à la baisse les frais de confinement et de dispenser les étudiants et les personnes âgées à faible revenus des frais liés à la quarantaine. Ces frais sont fixés à 33.000 dinars au lieu de 41.000 dinars initialement, et ce après que le président Tebboune ait décidé de les revoir à la baisse de 20 %.

    Des décisions saluées par le Dr Yousfi. « Je pense qu’il faut qu’on mette la priorité sanitaire en avant, et qu’on arrête de polémiquer », estime l’infectiologue qui n’exclut pas l’éventualité d’un nouvel allègement des mesures si la situation évolue positivement. « On a toujours dit que le protocole sanitaire dépend de la situation épidémiologique, en Algérie mais ailleurs aussi. Les voyageurs venant de Grande-Bretagne sont confinés à leur arrivée en France à cause du variant », a précisé le Dr Yousfi qui précise que l’Algérie n’en a pas encore fini avec l’épidémie du covid.

    Des mesures sanitaires et non politiques

    « Les gens doivent faire preuve de patience. Il y en a qui ont attendu plus de 16 mois, ce n’est pas un confinement de 5 jours qui va changer les choses », tempère le Pr Mostefa Khiati, président de la Forem.« Ces mesures sont d’abord d’ordre sanitaire. Elles ne sont pas politiques. Elles ont été suggérées par le comité scientifique de suivi du covid. On ne peut donc pas dire que ces mesures sont politiques », explique le Pr Khiati qui ajoute que d’autres pays ont pris des mesures plus draconiennes à l’instar de la Chine.« Il n’y a par conséquent pas lieu de s’offusquer et de dire que c’est spécifique à l’Algérie », a poursuivi le Mostefa Khiati.

    Le président de la Forem suggère néanmoins aux autorités de dispenser les personnes vaccinées avec une PCR négative de l’isolement sanitaire. « Il ne sert à rien de leur faire subir le confinement de 5 jours », a-t-il estimé. Air Algérie va opérer cinq vols hebdomadaires vers Paris, Marseille, Tunis, Barcelone et Istanbul. Hier , la compagnie aérienne nationale a annoncé que des préparatifs étaient en cours pour des vols vers deux nouvelles destinations : Rome et Francfort. Air Algérie n’a donné aucune autre indication (dates et fréquences) de ces vols en préparation.

    L’Est Républicain, 02 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, diaspora, voyages, retour, conseils, mesures, confinement, conditions, restrictions,

  • 299 algériens arrivés de France soumis au confinement

    Un total de 299 passagers algériens sont arrivés ce mardi 1er juin à Alger en provenance de Paris (France) suite à la reprise des vols internationaux de la compagnie aérienne nationale Air Algérie, dans le cadre de la réouverture partielle des frontières décidée par les autorités.

    Suite à leur arrivée à l’aéroport d’Alger , ils ont été soumis à un confinement de cinq jours dans des hôtels, selon les mesures décidées par les autorités sanitaires. Un premier départ Alger-Paris a été effectué dans la matinée avec une soixantaine de voyageurs à bords.

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    Il s’agit des premiers arrivés des algériens de l’étranger depuis une longue fermeture des frontières aériennes, le 19 mars 2020, à cause à la pandémie du Covid-19.

    « Transportés de l’aéroport d’Orly (Paris) vers l’aéroport Houari Boumediene à bord d’un Airbus A 330-200, les voyageurs, auront à passer un test PCR, avant d’être orientés systématiquement vers un confinement de 5 jours dans des hôtels choisis par le ministère du Tourisme », a expliqué le chargé de communication d’Air Algérie Amine Andaloussi, cité par le site de la radio nationale. A noter que ce vol est le premier d’un programme de six vols hebdomadaires de et vers la France, l’Espagne, la Turquie et la Tunisie.

    Le Jeune Indépendant, 01 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, ouverture des frontières, confinement, covid 19,

  • Vaccination Covid-19 en Algérie : du déni de la réalité

    Par ZERROUK Ahmed*

    Il est indéniable que la politique relève de l’art de la parole, de la communication et de la propension à donner de l’espoir à la population.

    Mais, la parole politique, au-delà des mots et de l’espoir suscité, devrait être ancrée dans la réalité, dans les faits, dans le vécu quotidien des citoyennes et des citoyens. L’art de la politique n’est pas d’utiliser à profusion de mots pour donner de l’espoir, sans une réelle et effective emprise sur la réalité des faits.

    L’exemple de la dernière instruction du Premier ministre en est un parfait exemple. De quoi s’agit-il ? Le Premier ministre a instruit le 23 mai 2021 le ministre en charge de la santé, à l’effet d’intensifier, dès le lundi 24 mai 2021, la campagne de vaccination anti Covid-19 à travers le territoire national.

    Cette instruction n’est pas venue du néant. Il est inconcevable qu’elle soit née du jour au lendemain ou au détour d’une conversation anodine, d’autant plus qu’elle tend à montrer la rigueur et le suivi au quotidien de la campagne de vaccination anti Covid-19 par les services du Premier ministre qui ont du constater un retard dans la vaccination. Ce qui s’est concrétisé, immédiatement, par cette instruction qui a été médiatisée, à large échelle.

    Donc, en écartant l’éventualité d’un coup d’éclat médiatique équivalent à un coup d’épée dans l’eau, les services du Premier ministre qui assurent , bien entendu, un suivi régulier et rigoureux de la campagne de vaccination ont constaté , à leur grand effarement et avec une grave inquiétude, somme toutes légitimes et forts louables, que ladite campagne bat de l’aile, se ralentit, avance à petits pas et s’essouffle. En conséquence, il fallait agir, avec célérité et fermeté, vis-à-vis du ministère en charge de la santé et des personnels médicaux dédiées à la vaccination anti Covid-19.

    La question cruciale et importante que les services du Premier ministre auraient du se poser avant de rédiger le projet de cette instruction et de le soumettre à la signature du Premier ministre, est celle de l’acquisition ou non de quantités suffisantes du vaccin anti Covid-19, et de sa mise à disposition du ministère de la santé pour permettre à ses services compétents, notamment les personnels médicaux en charge de la vaccination de procéder à la vaccination, d’une part et d’autre part, que ces derniers n’ont pas pu ou n’ont pas voulu faire face à leur devoir de vacciner les personnes concernées ou ont fait preuve de laisser-aller dans l’opération de vaccination.

    L’Algérie pour atteindre l’immunité collective et, ainsi, lutter efficacement contre la pandémie du Covid-19, devrait vacciner 70 % de sa population, soit trente (30) millions de citoyens sans compter les étrangers résidents réguliers et irréguliers sur le territoire national. La population en Algérie a été estimée, au 1er janvier 2020, à 49,3 millions d’habitants résidents, par l’Office National des Statistiques.

    Or, quel est le nombre de doses du vaccin anti Covid-19 acquis par notre pays à la date de l’instruction du Premier ministre, soit le 23 mai 2021 :

    29 janvier 2021 : réception de 50 000 doses du vaccin russe Sputnik V.
    1er février 2021 : réception de 50 000 doses du vaccin du laboratoire Suédo-britannique AstraZeneca.
    24 février 2021 : réception de 200 000 doses du vaccin Sinopharm (don de la Chine).
    3 avril 2021 : réception de 364 800 doses du vaccin AstraZeneca dans le cadre de la coalition internationale du vaccin contre le Covid-19, dite initiative COVAX.
    19 mai 2021 : réception de 170 000 doses du vaccin AstraZeneca-COVAX.
    21 mai 2021 : réception de 758 400 doses du vaccin AstraZeneca-COVAX.
    Il est à souligner que notre pays, à l’instar de 142 Etats et territoires, va bénéficier, au cours de la période Avril-mai 2021, d’un premier lot de 1. 881. 600 doses du vaccin AstraZeneca, dont font partie les 1.343. 200 doses déjà reçues (50 000 + 364 800 + 170 000 + 758 400 doses du vaccin AstraZeneca).

    Ainsi, l’Algérie a reçu effectivement depuis fin janvier 2021, 1.643.200 doses du vaccin anti Covid-19 (1.343.200 doses du vaccin AstraZeneca dans le cadre du mécanisme COVAX de l’Organisation Mondiale de la Santé, 200.000 doses du vaccin Sinopharm –don de la Chine – et 50.000 doses du vaccin russe Sputnik V sur une commande initiale de 500.000 doses).

    Ce nombre de doses du vaccin anti Covid-19, et à raison de deux (2) doses par personne, représente la vaccination de seulement 821.600 personnes sur les trente (30) millions de citoyennes et citoyens à vacciner, sans oublier les étrangers résidents réguliers et irréguliers sur le territoire national, soit un taux de vaccination de seulement 2,74%.

    On est loin, très loin, du compte. Comment va-t-on intensifier la « campagne » de vaccination, si les personnels de la santé ne disposent pas des quantités suffisantes du vaccin anti Covid-19.

    Aussi, la thèse véhiculée par cette instruction d’un retard accusé dans la vaccination anti Covid-19 par les personnels médicaux en charge de la vaccination est complètement fausse et erronée. Elle est fallacieuse, pour la simple raison que le vaccin n’est pas disponible, en quantités suffisantes, et l’Algérie peine à procéder à son acquisition.

    Sans le mécanisme COVAX de l’Organisation Mondiale de la Santé, notre pays serait classé parmi les pays où la vaccination anti Covid-19 est presque nulle face à cette pandémie du Coronavirus.

    Avant d’incriminer, de stigmatiser et de jeter, à tort, la responsabilité sur le ministère de la sante et en conséquence sur les personnels médicaux en charge de la vaccination, quant au retard prétendument accusé dans la vaccination de la population ; il aurait été plus équitable, judicieux et responsable de se poser la question de l’acquisition du vaccin anti Covid-19.

    Sans le tweet énergique et déterminant du Président de la République, depuis son lit d’hôpital en Allemagne, du 20 décembre 2020, par lequel il a instruit le Premier ministre à l’effet de présider, sans délai, une réunion du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus en vue de choisir le vaccin adéquat anti Covid-19 et de lancer la campagne de vaccination dès janvier 2021 ; le gouvernement n’aurait aucunement agi, croyant peut être que le vaccin anti Covid-19 est un vaccin à la portée de tous, qu’on peut acquérir sur simple commande et dans les plus brefs délais, comme si on allait faire ses emplettes dans un supermarché.

    Sur cette question de l’acquisition du vaccin anti Covid-19, le gouvernement a fait preuve d’une léthargie complète. Aucune initiative, aucune posture pro-active. Heureusement, le Président de la République qui suivait les affaires du pays, depuis son lieu d’hospitalisation, a été ferme et a enjoint en date du 20 décembre 2020 au Premier ministre de s’activer et de lancer la campagne de vaccination dés janvier 2021.

    Gouverner, c’est prévoir. Gouverner, c’est être responsable, Gouverner exige de la cohérence, de l’objectivité et de la rationalité dans toute démarche ou action entreprise. Gouverner, impose une solidarité gouvernementale qui est fondée sur le dire-vrai, un état des lieux conforme à la réalité qui sous-tend les actions à entreprendre, et non sur un déni de la réalité et sur une valorisation infondée et complètement absurde d’une instruction, erronée, qui aurait un objectif purement politique pour ne pas dire politicien, pour faire accréditer la stature d’homme d’Etat et affirmer l’autorité et la personnalité de tel ou tel responsable.

    Pour clore cette question, infondée, d’intensification de la campagne de vaccination anti Covid-19, il aurait été plus judicieux et plus pertinent d‘examiner et de mettre en œuvre les voies et moyens permettant de concrétiser l’instruction du Président de la République relative à l’impératif d’augmenter le stock national des vaccins anti Covid-19, donnée lors du Conseil des ministres tenu le 4 avril 2021.

    Enfin et pour donner de l’attrait à la « campagne » de vaccination, il serait nécessaire de :

    -faire appel aux opérateurs téléphoniques et de recourir à des spots publicitaires pour inciter les personnes à se faire vacciner d’une part et d’autre part, à s’inscrire sur la plateforme numérique dédiée à la vaccination anti Covid-19 ou sur le fichier nominatif d’un centre de vaccination.

    -mettre en place un calendrier de vaccination, par tranche d’âge.

    -préciser la réservation exclusive du vaccin AstraZeneca aux seules personnes âgées de plus de 55 ans.

    *ZERROUK Ahmed, ex-magistrat militaire

    Algérie1, 29 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie, confinement, contaminations, frontières,

  • Air Algérie annonce son programme de vols et les tarifs

    La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a annoncé samedi dans un communiqué, son programme de vols et les tarifs des voyages, suite a la décision relative a l’ouverture partielle des frontières aériennes.

    «Conformément aux décisions des autorités algériennes relatives a l’ouverture partielle de l’espace aérien sur l’International, Air Algérie a le plaisir de vous accueillir a bord de ses avions dès le 1er Juin 2021, dans le strict respect des exigences sanitaires», a précisé la même source.

    «Les conditions d’entrée aux pays desservis ainsi que le programme de vols restent soumis aux décisions des autorités compétentes de chaque pays», a expliqué le communiqué.

    S’agissant du programme de vols, Air Algérie, a indiqué que le vol Constantine-Tunis-Constantine se fera tous les vendredis, Alger-Istanbul-Alger (tous les dimanches), Alger-Paris (Orly)-Alger (tous les mardis et jeudis), Alger-Marseille-Oran (tous les Samedis) et celui d’Alger-Barcelone-Alger (tous les mercredis).

    A propos des tarifs, la compagnie nationale aérienne a précisé que les indications tarifaires a partir de l’étranger sont arrêtées comme suit:

    – au départ de Tunis (591 dinars tunisiens l’aller-retour TTC), au départ de Istanbul (686 dollars l’aller-retour TTC),
    – au départ de Paris (518 euros l’aller-retour TTC),
    – au départ de Marseille (391 euros l’aller-retour TTC),
    – au départ de Barcelone (317 euros l’aller-retour TTC).
    En supplément, ajoute le communiqué, les frais de confinement fixés a 41.000 DA (TTC) sont payables selon l’équivalent en monnaie étrangère (applicable uniquement pour destination étranger-Algérie).

    Concernant les conditions d’entrée en Algérie, la compagnie a expliqué qu’en plus d’un billet d’avion confirmé sur le vol réservé, les personnes plus de 12 ans doivent êtres munis d’un test RT-PCR COVID négatif datant de moins de 36 heures avant la date de départ (en langue Arabe, française ou anglaise), a présenter a l’enregistrement et a remettre a l’arrivée.

    Une fiche sanitaire “dûment renseignée” a présenter a l’enregistrement et a remettre a l’arrivée, téléchargeable sur le lien (https://airalgerie.dz/fiche-sanitaire-fr-en-ar/), est également exigée.

    Le paiement des frais de confinement obligatoire de 5 nuitées au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion, ajoute Air Algérie, expliquant que le montant fixé a 41.000 DA (ou équivalent en monnaie étrangère) couvre les frais de transport vers le lieu du confinement, l’hébergement en pension complète et le test COVID prévu a la fin du confinement.

    L’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille, note le document.

    Pour les conditions d’entrée aux pays desservis, Air Algérie, a mis a la disposition de sa clientèle plusieurs liens a “consulter régulièrement”, a savoir:

    -Tunisie https://app.e7mi.tn et https://tinyurl.com/uxwjan6j,

    -Turquie https://register.health.gov.tr,

    -France https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation… deplacement-et-de-voyage,

    -Espagne : https://www.spth.gob.es.

    Par ailleurs, la compagnie a annoncé que l’achat d’un nouveau billet est disponible sur son site web (www.airalgerie.dz), au niveau du Contact Center Air Algérie, au niveau de ses agences en Algérie, en France (Paris et Marseille), en Espagne, ainsi qu’au niveau de son agence a Tunis et celle d’Istanbul, soulignant que d’autres points de ventes seront ouverts ultérieurement.

    Pour la confirmation et/ou changement des anciens billets, ainsi que le règlement des frais de confinement, ils se feront au niveau Contact Center Air Algérie, au niveau des agences de la compagnie en Algérie, en France (Paris et Marseille), en Espagne, ainsi qu’au niveau de son agence a Tunis et celle d’Istanbul, selon la compagnie.

    Dans ce contexte, Air Algérie a expliqué que la modification du billet est gratuite dans la même classe tarifaire, ajoutant qu’en cas de nécessité de vérification de billet, par ses services, une réservation temporaire sera accordée au concerné.

    Ainsi, ajoute la même source, si le billet est prévu pour un départ de l’Algérie, il n’ouvre pas droit a un départ de l’étranger, mais reste valable pour une utilisation dans l’ordre, un avoir ou un remboursement ultérieur.

    La compagnie a, par ailleurs, informé que toutes les mises a jour sont disponibles en ligne sur son site web, ainsi que ses comptes officiels sur les réseaux sociaux, affirmant qu’elle reste “attentive” a l’évolution de la situation pour prendre toutes les dispositions nécessaires utiles en conséquence.

    Echourouk online, 30 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, vols, tarifs, confinement, restrictions, conditions, covid 19,

  • Les experts se défendent sur les conditions de rapatriement des algériens bloqués à l’étranger

    Les membres de la Communauté nationale à l’étranger en sont quittes pour une grosse déception, après avoir pris connaissance des conditions fixées par le Premier ministère pour le retour au pays, à partir du 1er juin, date de la réouverture partielle des frontières. Cette déception, très largement relayée sur les réseaux, où l’on parle de « mesures paranoïaques », est loin de trouver un écho positif chez les autorités médicales algériennes qui ont défendu résolument ces conditions, à l’instar des professeurs Mohamed Belhocine, conseiller international et Elyas Akhamokh, membre du Conseil scientifique, tous deux membres du Comité scientifique. « C’est juste impossible d’ouvrir totalement les frontières, après une fermeture de plus d’une année, sans prendre des mesures préventives », défend le Pr Belhocine qui rappelle que cette fermeture « est positive et a permis au pays d’échapper à une propagation à large échelle de la pandémie, comme certains pays voisins ».

    Défendant la position des autorités, qui ont la responsabilité politique de ces mesures, le Pr Belhocine estime que « les autorités politiques devaient prendre ces mesures, car elles ont la responsabilité de protéger les citoyens contre les risques potentiels véhiculés par ceux qui reviennent au pays, c’est un mal pour un bien ».

    Le membre du Comité scientifique, dans une tentative de tempérer la rigueur des conditions rappelle que « dans certains pays le confinement imposé est de huit jours en plus du test PCR et le tout à la charge exclusive du voyageur et pour autant nous n’avons pas entendu une telle levée de boucliers » On retrouve un peu la même tonalité dans les propos du Pr Elyas Akhamokh pour qui «le test PCR est nécessaire mais pas suffisant « dit-il en expliquant que les mesures prises par le gouvernement sont décidées par le Comité scientifique. «C’est la commission scientifique qui a exigé le confinement de cinq jours dans le cadre de la batterie de mesures préventives pour éviter à notre pays des situations vécues par des pays voisins», justifie-t-il sur le site Sabq Press.

    «Ce n’est pas possible, après plus d’une année de fermeture des frontières, de les ouvrir totalement et d’un coup ;il faut une phase probatoire, c’est dans l’intérêt de tout le monde, le confinement est une mesure prise par tous les pays qui ont ouvert leurs frontières», insiste encore le Pr Akhamokh qui en appelle à « la compréhension de nos frères émigrés ».

    C’est donc à prendre ou à laisser pour les membres de la communauté d’émigrés qui en plus de contester ces conditions, redoutent l’inévitable bureaucratie des autorités, notamment le ministère de l’Intérieur (pour les autorisations d’entrée) et Air Algérie pour l’insuffisance en termes d’offre de sièges. Car il faut bien convenir que cinq vols hebdomadaires, en début de haute saison, synonyme des grands rushes d’été, c’est infiniment insuffisant. Alors, bonjour la pagaille aux aéroports français ?

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 27 mai 2021

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  • Algérie : Des scientifiques expliquent le pourquoi du confinement

    par Nawal Imès

    Le confinement obligatoire imposé aux passagers choisissant la destination Algérie suscite autant d’interrogations que d’incompréhensions. Pourquoi imposer une quarantaine à des personnes présentant un test PCR négatif ? Idem pour les personnes vaccinées. Explications du Pr Salim Nafti, ancien chef de service de pneumologie au CHU Mustapha, et du Dr Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d’infectiologie. Sur un plan purement scientifique, ils jugent cette décision totalement justifiée.

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Depuis l’annonce des conditions imposées aux voyageurs arrivant sur le sol algérien, la polémique enfle autour de la quarantaine obligatoire qu’ils devront observer. Pourquoi des personnes au test négatif sont-elles obligées de se confiner ? La mesure est-elle abusive ? Sur un plan purement médical, non, répondent nos interlocuteurs interrogés à ce sujet, justifiant ceci par des raisons purement scientifiques.

    Le Dr Mohamed Yousfi, président de la Société d’infectiologie, estime que présenter un test PCR négatif ne peut être considéré comme un quitus. Pourquoi ? «Une personne présentant un test PCR négatif peut s’avérer plus tard positive. Tout le monde sait qu’il y a une marge de 10 à 20% de PCR, même lorsqu’elles sont bien faites, peuvent donner de faux négatifs. La personne peut être dans une phase d’incubation puis être positive deux jours plus tard, qu’elle développe des signes ou qu’elle soit asymptomatique», dira-t-il. Et d’ajouter : «Un test PCR négatif n’élimine le Covid que le jour où il a été fait, pas le lendemain ou deux jours plus tard. Beaucoup de pays ont choisi le même schéma. C’est le cas du Canada qui exige non seulement un test PCR à l’arrivée, mais aussi un confinement aux frais du passager, puis un autre test. C’est la seule manière de s’assurer que la personne n’est pas porteuse du virus. Ces cinq jours de confinement servent à donner le temps à la maladie de se développer si jamais la personne est porteuse du virus, puisque, au moment où elle l’avait effectué, elle n’était peut-être pas encore affectée.» Des mesures d’autant plus justifiées, ajoutera-t-il, par la prédominance des variants puisqu’il explique qu’«il ne faut pas oublier que le risque actuellement, c’est le variant. Dans toute l’Europe, c’est ce dernier qui circule le plus. On ne peut prendre le risque de voir les contaminations exploser. Ces conditions sont tributaires de l’amélioration de la situation épidémiologique. Les protocoles sanitaires n’ont jamais été figés, ils évoluent en fonction de la situation, notamment celle du pays d’où viennent les voyageurs». Pour le professeur Salim Nafti, ancien chef du service de pneumologie au CHU Mustapha-Pacha, le confinement obligatoire trouve ses raisons dans la nécessité de ne laisser aucune faille dans le dispositif, expliquant que «comme il y a une phase d’incubation, il peut y avoir de faux négatifs et de faux positifs, parce que parmi les sujets PCR négatifs, il est possible que dans les 24 heures ou 48 heures, ils deviennent positifs». Pourquoi ? Le Pr Nafti répond que «c’est parce qu’il y a un décalage entre le moment de la pénétration du virus et le moment du test. Il est possible que le virus entre, dans un premier temps, en petites quantités et que dans les jours qui suivent, il se multiplie et c’est à ce moment-là qu’on le retrouve.

    Le confinement obligatoire est une mesure supplémentaire pour ne pas laisser passer entre les mailles du filet des gens qu’on appelle de faux négatifs, et ça reste une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé». Qu’en est-il des personnes vaccinées ? «Même vacciné, on peut être porteur du Covid. La vaccination est une mesure préventive et non curative. Et même vacciné, vous pouvez faire une forme modérée, que vous pouvez toujours transmettre aux autres.»
    N. I.

    Le Soir d’Algérie, 27 mai 2021

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  • La Turquie assouplit les restrictions du COVID-19 mais maintient de nombreux couvre-feux.

    ISTANBUL (AP) – Le ministère de l’Intérieur de la Turquie a levé dimanche la mesure de confinement total qui ordonnait aux gens de rester chez eux pour lutter contre les infections au COVID-19, passant à un programme moins restrictif qui implique toujours des couvre-feux les soirs de semaine et les week-ends.

    Dans une nouvelle directive, le ministère a qualifié les mesures applicables de lundi à juin de « normalisation progressive ».

    Les centres commerciaux pourront rouvrir leurs portes. Certains commerces resteront fermés, notamment les gymnases et les cafés, mais les restaurants pourront proposer des plats à emporter en plus des livraisons. Les écoles maternelles reprendront l’enseignement en présentiel, mais les classes supérieures poursuivront l’enseignement à distance.

    Les Turcs pourront retourner sur leur lieu de travail mais devront rester chez eux de 21 heures à 5 heures du matin en semaine et toute la journée du samedi et du dimanche, à l’exception des déplacements vers un marché pour acheter de la nourriture. Les fonctionnaires continueront à travailler à distance ou en équipes dans les bureaux. Les touristes étrangers et les travailleurs munis de permis spéciaux sont exemptés.

    Les personnes âgées de plus de 65 ans non vaccinées ne seront autorisées à quitter leur domicile qu’entre 10 heures et 14 heures les jours de semaine. Les déplacements interurbains pendant le couvre-feu sont soumis à autorisation.

    Malgré le couvre-feu, des centaines de supporters de football sont sortis à Istanbul samedi en fin de journée pour célébrer la victoire du Besiktas en Super League.

    Les nouvelles infections et les décès dus au COVID-19 ont explosé après que la Turquie a levé la plupart des restrictions en mars, ce qui a incité le gouvernement à instaurer un confinement total à la fin du mois d’avril. Il s’agissait de la mesure la plus stricte prise par le gouvernement depuis le début de la pandémie, suite au nombre record de nouveaux cas dépassant les 60 000 par jour.

    Les statistiques du ministère de la santé font état de 11 472 nouveaux cas signalés samedi et d’un nombre total de décès confirmés de 44 537. Selon les experts, ces deux chiffres, comme dans de nombreux pays, sont inférieurs à la réalité en raison des tests limités et des cas manqués.

    Le président turc a déclaré que les restrictions imposées par le COVID-19 visaient à réduire le nombre de nouveaux cas à moins de 5 000 par jour, afin d’éviter que le secteur vital du tourisme en Turquie ne soit dévasté pour un deuxième été consécutif.

    Associated Press, 16 mai 2021

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