La Commission de l’Union africaine (UA) a rendu publique, jeudi, la décision prise par les chefs d’Etat africains, au sujet du Sahara occidental en dépit d’un intense lobbying et d’une féroce campagne médiatique menés par Rabat, visant à faire croire à l’échec de la réunion tenue, le 9 mars, par le Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine, consacrée, en partie, à la question sahraouie. La décision du CPS remet la question sahraouie dans son véritable contexte de décolonisation, en insistant sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ainsi que sur la responsabilité de l’organisation continentale.
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Le CPS prend une décision favorable au Sahara occidental malgré l'intense lobbying marocain
Ni les contrevérités diffusées par la presse marocaine, ni les méthodes connues de la délégation du Maroc à l’UA, n’ont réussi à empêcher la diffusion de cette décision très favorable à la cause sahraouie.L’organe décisionnel de l’organisation africaine, prévoit également une série de mesures pour la réactivation du rôle de l’UA, notamment à travers la mobilisation du CPS, la réouverture du Bureau de l’UA à Laâyoune occupée, l’organisation d’une visite sur le terrain, le mandat octroyé à l’Envoyé de l’UA qui est appelé à reprendre d’urgence son engagement auprès des parties en conflit.Il rappelle, en outre, aux Nations unies l’impératif d’expédier le processus de désignation d’un envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et de remettre sur les rails le processus de règlement sur des bases crédibles. Le Conseil interpelle aussi le SG de l’ONU afin de demander à son Conseiller juridique de fournir un avis juridique sur l’ouverture de consulats dans le territoire non autonome du Sahara occidental.Il est également demandé aux trois membres africains du Conseil de Sécurité de l’ONU, à savoir le Kenya, le Niger et la Tunisie, de défendre cette position commune au sein du Conseil. Il s’agira aussi pour eux de faciliter la coordination sur cette question entre le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Sur un autre plan, il est attendu de la Troïka de l’UA de revitaliser d’urgence son engagement avec le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en vue de trouver pacifiquement une solution permanente à la crise. Il a été aussi décidé que » le Conseil de paix et de sécurité s’acquitte de son mandat sur le conflit du Sahara occidental, conformément aux dispositions pertinentes du Protocole et aux décisions pertinentes de la Conférence, en examinant la situation au Sahara occidental le cas échéant, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, y compris en recevant des informations de la Troïka de l’UA « . Se déclarant « préoccupé » par l’impasse persistante dans laquelle se trouve le processus politique engagé sous les auspices des Nations unies, le CPS a tenu à rappeler que le plan de paix onusien devait » parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Ainsi, une fois de plus, la diplomatie sahraouie prend le pas sur le lobbying mené par le Maroc auprès de certains responsables africains, et sur les contrevérités manifestes diffusées par la presse marocaine afin d’empêcher la tenue de la réunion du CPS et ses manœuvres pour que le quorum ne soit pas atteint. Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a tenu, le 9 mars dernier, une réunion au niveau des chefs d’Etat et de gouvernements consacrée à l’examen du conflit au Sahara occidental. Dans les jours précédant la réunion du CPS, le Maroc a mené d’intenses actions de lobbying auprès des responsables kényans et africains afin de l’annuler. Des médias kényans ont dévoilé des aspects des manœuvres cachées de la diplomatie marocaine qui a tenté d’exercer une pression notamment sur le chef du mouvement démocrate orange (ODM), le Kenyan Raila Odinga qui est actuellement le Haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Développement des infrastructures, afin de le persuader d’intervenir auprès du président kényan pour empêcher ou reporter la réunion. Ces sources, ont révélé également que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé son homologue kényane, Raychelle Omamo, pour tenter de faire passer des messages contenant des arguments fallacieux concernant le conflit au Sahara occidental.Selon des observateurs, après avoir boycotté la réunion du CPS du 9 mars, le Maroc a prouvé qu’il n’a pas totalement tourné la page de sa politique africaine de chaise vide qu’il a prôné durant trente-trois ans.Le Maroc a rejoint l’Union africaine le 31 janvier 2017, après avoir annoncé une rupture avec la politique de la chaise vide menée par Hassan II depuis 1984, or, ce n’est pas totalement le cas, puisque Rabat est en train de reproduire les même erreurs du passé en déclinant l’invitation du CPS à sa réunion du 9 mars et en refusant de s’accommoder à la décision du sommet extraordinaire de l’UA autour du thème : « Faire taire les armes ». Le sommet de décembre, pour rappel, réinscrit le conflit du Sahara occidental à l’agenda du CPS.Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité, -
Le CPS Insiste sur l’autodétermination du peuple sahraoui
C’est encore un nouvel échec des manœuvres marocaines dans sa politique de déstabiliser l’Union africaine dans le traitement de la question sahraouie. En effet, le Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) de l’Union africaine insiste sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ainsi que sur la responsabilité de l’organisation continentale, mettant fin aux fausses informations diffusées par le makhzen, faisant croire à une illusion victoire diplomatique.
Lors de sa réunion du 09 mars dernier consacrée, en partie, à la question sahraouie en dépit d’un intense lobbying et d’une féroce campagne médiatique menés par Rabat, visant à faire croire à l’échec de ladite réunion, le CPS a pris une décision claire, nette et tranchante.La décision du CPS remet la question sahraouie dans son véritable contexte de décolonisation, en insistant sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ainsi que sur la responsabilité de l’organisation continentale.Ni les contrevérités diffusées par la presse marocaine, ni les méthodes connues de la délégation du Maroc à l’UA, n’ont réussi à empêcher la diffusion de cette décision très favorable à la cause sahraouie.L’organe décisionnel de l’organisation africaine, prévoit également une série de mesures pour la réactivation du rôle de l’UA, notamment à travers la mobilisation du CPS, la réouverture du Bureau de l’UA à Laâyoune occupée, l’organisation d’une visite sur le terrain, le mandat octroyé à l’Envoyé de l’UA qui est appelé à reprendre d’urgence son engagement auprès des parties en conflit.Il rappelle, en outre, aux Nations unies l’impératif d’expédier le processus de désignation d’un envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et de remettre sur les rails le processus de règlement sur des bases crédibles.Le Conseil interpelle aussi le SG de l’ONU afin de demander à son Conseiller juridique de fournir un avis juridique sur l’ouverture de consulats dans le territoire non autonome du Sahara occidental.Il est également demandé aux trois membres africains du Conseil de Sécurité de l’ONU, à savoir le Kenya, le Niger et la Tunisie, de défendre cette position commune au sein du Conseil. Il s’agira aussi pour eux de faciliter la coordination sur cette question entre le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité des Nations Unies.Comme on le voit, la question sahraouie et la solution au conflit est bien pris en charge par l’institution panafricaine, qui non seulement met le Maroc devant ses responsabilités, mais appelle les deux parties à entamer les pourparlers selon un processus de règlement tel que défini par les Nations unies.Le Jeune Indépendant, 19 mars 2021Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité, -
UA : Le CPS demande au Maroc et à la RASD de s’engager dans des pourparlers directs et sans préconditions
Le Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine (CPS) a demandé, jeudi, au Maroc et à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de s’engager dans des “pourparlers directs” et sans “conditions préalables” en vue de parvenir à un “règlement définitif ” du conflit au Sahara Occidental, qui garantit au peuple sahraoui son droit inaliénable à l’autodétermination.
Le CPS ” demande au Royaume du Maroc et à la République arabe sahraouie démocratique de cesser immédiatement les hostilités et d’engager le dialogue, de créer un environnement propice à des pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable et conformément à l’article 4 de l’Acte constitutif de l’UA et aux dispositions pertinentes du Protocole relatif au CPS”, indique l’organe décisionnel de l’organisation africaine dans le communiqué final de sa réunion du 9 mars au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, rendu public jeudi.
Se déclarant “préoccupé” par l’impasse persistante dans laquelle se trouve le processus politique engagé sous les auspices des Nations unies, le Conseil a tenu à rappeler que le plan de paix onusien devait ” parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental”.
Le CPS a également demandé à la Commission de l’UA de prendre d’urgence les mesures nécessaires pour la réouverture du Bureau de l’UA à Laayoun, au Sahara occidental occupé, afin de permettre à l’Union africaine de réactiver son rôle dans la recherche d’une solution politique à ce conflit de longue date.
A cet effet, le Conseil a ordonné d’entreprendre une mission de terrain dans la région, dès que possible, afin de faire le suivi, sur place, de la situation.
Soulignant le rôle de l’organisation africaine dans le règlement du conflit, le CPS a décidé que la Troika de l’UA revitalise d’urgence son engagement avec le Maroc et la RASD en vue de trouver pacifiquement une solution permanente à la crise.
L’organe décisionnel de l’UA a également décidé de s’acquitter de son mandat sur le conflit, en examinant la situation au Sahara occidental le cas échéant, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, y compris en recevant des informations de la Troïka de l’UA.
Il s’est dit aussi “Conscient du rôle historique de l’OUA/UA en tant que garant du plan de règlement du conflit du Sahara occidental signé par les deux parties en 1991, et qui a conduit au déploiement de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) pour superviser le cessez-le-feu et organiser un referendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental”.
Tout en Reconnaissant le rôle “crucial” de l’ONU dans l’exercice de sa responsabilité de trouver une solution durable à la crise, le CPS a exhorté le SG de l’ONU à accélérer la nomination d’un nouvel envoyé personnel, qui va travailler en “étroite collaboration avec l’UA, conformément aux dispositions de la Charte des Nations unies et du cadre UA-ONU pour un partenariat renforcé dans le domaine de la paix et de la sécurité”.
Le CPS a demandé, en outre, au SG de l’ONU de charger le Conseiller juridique des Nations unies de fournir un avis juridique sur l’ouverture de consulats dans le territoire non autonome du Sahara occidental.
La Commission de l’UA a été chargée de transmettre le présent communiqué aux deux Etats membres, le Maroc et la RASD, pour qu’ils prennent des mesures immédiates, ainsi qu’au SG de l’ONU et au Coordonnateur des membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU pour diffusion ultérieure en tant que document de travail officiel du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les trois membres africains du Conseil de sécurité, le Kenya, le Niger et la Tunisie, sont invités à faciliter la coordination entre le CPS de l’UA et le Conseil de sécurité des Nations Unies sur cette question.Algérie54, 19 mars 2021
Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité,
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UA : Le CPS prend une décision favorable au Sahara occidental malgré l'intense lobbying marocain
Le Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) de l’Union africaine insiste sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ainsi que sur la responsabilité de l’organisation continentale.Telle a été la décision du CPS lors de sa réunion du 09 mars dernier consacrée, en partie, à la question sahraouie en dépit d’un intense lobbying et d’une féroce campagne médiatique menés par Rabat, visant à faire croire à l’échec de ladite réunionLa décision du CPS remet la question sahraouie dans son véritable contexte de décolonisation, en insistant sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ainsi que sur la responsabilité de l’organisation continentale.Ni les contrevérités diffusées par la presse marocaine, ni les méthodes connues de la délégation du Maroc à l’UA, n’ont réussi à empêcher la diffusion de cette décision très favorable à la cause sahraouie.L’organe décisionnel de l’organisation africaine, prévoit également une série de mesures pour la réactivation du rôle de l’UA, notamment à travers la mobilisation du CPS, la réouverture du Bureau de l’UA à Laâyoune occupée, l’organisation d’une visite sur le terrain, le mandat octroyé à l’Envoyé de l’UA qui est appelé à reprendre d’urgence son engagement auprès des parties en conflit.Il rappelle, en outre, aux Nations unies l’impératif d’expédier le processus de désignation d’un envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et de remettre sur les rails le processus de règlement sur des bases crédibles.Le Conseil interpelle aussi le SG de l’ONU afin de demander à son Conseiller juridique de fournir un avis juridique sur l’ouverture de consulats dans le territoire non autonome du Sahara occidental.Il est également demandé aux trois membres africains du Conseil de Sécurité de l’ONU, à savoir le Kenya, le Niger et la Tunisie, de défendre cette position commune au sein du Conseil. Il s’agira aussi pour eux de faciliter la coordination sur cette question entre le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité des Nations Unies.Algérie1, 19 mars 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité, -
UA : Communiqué de la 984eme réunion du CPS tenue le 9 mars 2021
Communique de la 984eme réunion du CPS tenue le 9 mars 2021, sur le suivi de la mise en œuvre du paragraphe 15 de la décision sur Faire taire les armes du 14eme Sommet extraordinaire
Adopté par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), lors de sa 984eme réunion tenue le 9 mars 2021, sur le suivi de la mise en œuvre du paragraphe 15 de la décision sur Faire taire les armes du 14e Sommet extraordinaire :
Le Conseil de paix et de sécurité,
Prenant note des allocutions d’ouverture faites par S.E. le Président Uhuru Kenyatta de la République du Kenya en tant que Président du CPS pour le mois de mars 2021 ; et par le Président de l’UA, S.E. le Président Felix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo (RDC) ; S.E. le Président Brahim Ghali de la République Sahraouie; le Président de la Commission de l’UA, S.E. Moussa Faki Mahamat ; ainsi que des communications faites respectivement par l’Envoyé Spécial de l’UA sur le Sahara Occidental, l’ancien Président du Mozambique, S.E. Joaquim Alberto Chissano, le Commissaire à la paix et à la sécurité S.E. Ambassadeur Smail Chergui et de la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies, S.E. Hanna Tetteh ;
Rappelant la Décision de la Conférence [Assembly/AU/Dec.693(XXXI) et le paragraphe 15 de la Décision du 14e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, tenu le 6 décembre 2020, sur le thème » Faire taire les armes : créer des conditions propices au développement de l’Afrique « ,
Rappelant également ses décisions antérieures sur la situation au Sahara occidental, en particulier le Communiqué [PSC/AHG/COMM.4 (DXLVII) ] adopté lors de sa 547e réunion tenue le 26 septembre 2015, à New York, au niveau des chefs d’État et de gouvernement, dans lequel le Conseil a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer pleinement ses responsabilités et à prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre rapidement le conflit au Sahara occidental et trouver une réponse efficace aux questions relatives au respect des droits de l’homme et à l’exploitation illégale des ressources naturelles du territoire ; ainsi que le communiqué [PSC/PR/COMM(DCLVIII)] adopté lors de sa 668e réunion tenue le 20 mars 2017 ;
Guidé par les principes consacrés par l’Acte constitutif, la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que par les dispositions du Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité ;
Conscient du rôle historique de l’OUA/UA en tant que garant du plan de règlement du conflit du Sahara occidental signé par les deux parties en 1991, qui a conduit au déploiement de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour superviser le cessez-le-feu et organiser un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental ;
Rappelant les dispositions du chapitre VIII de la Charte des Nations unies sur le rôle des arrangements régionaux dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, et soulignant la nécessité de forger une coopération et un partenariat plus étroits entre l’Union africaine et les Nations unies pour la promotion et le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique ;
Soulignant la nécessité pour l’Union africaine de jouer son rôle dans la recherche d’une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, en travaillant pour soutenir les efforts menés par les Nations unies ; et
Agissant en vertu de l’Article 7 de son Protocole, le Conseil de paix et de sécurité, et en conformité avec la Décision 693 de la Conference et 15 de la Décision du 14e Sommet extraordinaire,
1. Note avec une profonde préoccupation la reprise de la confrontation militaire entre le Royaume du Maroc et la République Sahraouie, en violation des accords de cessez-le-feu, notamment l’Accord Militaire numéro 1 ; et note également avec inquiétude les répercussions préoccupantes de ce conflit sur la stabilité de la région et sur l’état de la paix et de la sécurité sur le continent ;
2. Se déclare préoccupé par l’impasse persistante dans laquelle se trouve le processus politique engagé sous les auspices des Nations unies dans le but de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ;
3. Souligne l’urgente nécessité de redoubler d’efforts pour faciliter un règlement définitif du conflit, conformément aux dispositions pertinentes de l’Acte constitutif de l’UA, notamment l’Article 4 (e) sur le règlement pacifique des conflits entre les États membres et l’Article 4 (f) sur l’interdiction du recours à la force ou à la menace de recours à la force entre les États membres de l’Union ;
4. Décide:
(I) Que la Troïka de l’UA devrait revitaliser d’urgence son engagement avec le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique en vue de trouver pacifiquement une solution permanente à la crise ;
(II) Que le Conseil de paix et de sécurité s’acquitte de son mandat sur le conflit du Sahara occidental, conformément aux dispositions pertinentes du Protocole et aux décisions pertinentes de la Conférence, en examinant la situation au Sahara occidental le cas échéant, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, y compris en recevant des informations de la Troïka de l’UA;
(III) De demander au Royaume du Maroc et à la République arabe sahraouie démocratique de cesser immédiatement les hostilités et d’engager le dialogue, de créer un environnement propice à des pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable et conformément à l’Article 4 de l’Acte constitutif de l’UA et aux dispositions pertinentes du Protocole relatif au CPS ;
(IV) De demander également à la Commission de l’UA de prendre d’urgence les mesures nécessaires pour la réouverture du Bureau de l’UA à Laayoune, au Sahara occidental, afin de permettre à l’UA de réactiver son rôle dans la recherche d’une solution politique à ce conflit de longue date ;
(V) D’entreprendre une mission de terrain dans la région, dès que possible, afin de faire le suivi, sur place, de la situation ;
5. Reconnaît le rôle crucial de l’ONU dans l’exercice de sa responsabilité de trouver une solution durable à la crise ; exhorte le Secrétaire général de l’ONU d’accélérer la nomination d’un nouvel envoyé personnel et invite le nouvel envoyé personnel à travailler en étroite collaboration avec l’UA, conformément aux dispositions de la Charte des Nations unies et du cadre UA-ONU pour un partenariat renforcé dans le domaine de la paix et de la sécurité ; demande en outre au Secrétaire général de l’ONU de demander au Conseiller juridique des Nations unies de fournir un avis juridique sur l’ouverture de consulats dans le territoire non autonome du Sahara occidental ;
6. Encourage l’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental à reprendre d’urgence son engagement auprès des parties au conflit, afin de soutenir les efforts menés par les Nations unies en vue de trouver une solution durable au Sahara occidental et demande à toutes les parties concernées de coopérer pleinement à cet égard ; demande également au Président de la Commission de l’UA de fournir le soutien nécessaire à l’envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental ;
7. Demande à la Commission de l’UA de transmettre le présent communiqué aux deux États membres, à savoir le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique, pour qu’ils prennent des mesures immédiates ; demande également à la Commission de l’UA de transmettre le présent communiqué au Secrétaire général des Nations Unies et au Coordonnateur des membres africains du Conseil de sécurité des Nations Unies (A3) pour diffusion ultérieure en tant que document de travail officiel du Conseil de sécurité des Nations Unies ; demande en outre à l’A3, à savoir le Kenya, le Niger et la Tunisie, de faciliter la coordination entre le CPS de l’UA et le Conseil de sécurité des Nations Unies sur cette question ; et
8. Décide de rester activement saisi de la question.Conseil de Paix et Sécurité de l’Union Africaine, 18 mars 2021
Tags : Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité, Maroc, Sahara Occidental,
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Algérie : Tebboune, un fin diplomate sur les traces de son mentor
OFFENSIVE TOUS AZIMUT SUR LA REGION.
Jamais depuis la disparition de feu Houari Boumediene, la diplomatie algérienne n’a connu une telle effervescence et une dynamique qui la remet dans sa place qu’elle a, lamentablement perdue. Les différents chefs de l’Etat qui se sont succédés n’ont pas eu cette ardeur pour affronter toutes ces puissances, mais plus encore quelques pays voisins qui se sont positionnés pour assoir une domination et une hégémonie, souvent sous la coupe de super puissances, le but étant de dilapider les richesses d’un continent en mal de vrais leaders comme le furent des chefs d’Etat de grande renommée durant les années 1960 et 1970. Avec l’actuel chef de l’Etat algérien, un retour à une certaine forme de normalité et surtout le respect du droit international devient possible, surout que la nouvelle géostratégie découlant de graves crises l’impose de facto, pour peu qu’il y ait une volonté d’en découdre avec les pratiques du passé.
En participant à la conférence des pays africains concernant lé sécurité, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour s’affirmer devant ses pairs en mettant l’accent sur la dernière colonie, le Sahara occidentale en l’occurrence. Il faut dire que si le chef de l’Etat est entrain de marquer de son empreinte dans le concert des nations et en particulier dans le continent africain, c’est que ce dernier a compris au même titre que son mentor qu’il ne cesse d’évoquer à chacune des ses interventions, que la diplomatie est le meilleur moyen de protéger son pays. Ainsi, le chef de l’Etat, depuis son accession au pouvoir a mis en avant toute une batterie de mesures concernant son département et toujours, selon sa référence, c’est lui qui mène son offensive, même s’il accorde une grande confiance en son ministre des affaires étrangères.
Souvenons-nous au début de son mandat, il était un invité de marque en Allemagne pour le problème de la Lybie et qu’à ce titre il na fait savoir aux participants le rôle le majeur que l’Algérie doit jouer dans ce conflit. L’argument qu’il a fait valoir, c’est que l’Algérie étant frontalière avec ce pays, il e=était en droit d’avoir son mot à dire sur cette question, ce qui fut pris en considération, notamment par la partie allemande qui savait l’importance de l’Algérie, sa neutralité et surtout les propositions faites à ce sujet. Ni la France et encore moins le Maroc, à l’affût de la moindre faille pour s’incruster dans des affaires qui ne le concernent nullement sauf pour faire le sale boulot de ses commanditaires, l’entité sioniste et la France en particulier.
Fort de cette position que l’Algérie est entrain de récupérer après une si longue absence, due en grande partie au laxisme et à une certaine forme de complicité de l’ancien président algérien, le chef de l’Etat maintient une certaine forme de pression sur la région pour déterrer le dossier du Sahara occidentale et le mettre au goût du jour, ceci à la faveur des derniers évènements qui a vu une énième agression du colonisateur marocain. Conforme à ses propres conviction, le chef de l’Etat, encore faut-il le lui reconnaître, est le seul, après feu Houari Boumediene, a avoir frontalement diriger ses attaques diplomatiques contre l’occupant marocain pour lui rappeler avec force que l’Algérie fera tout pour la décolonisation de cette région d’Afrique. A chacune de ses interventions le chef de l’Etat réitère les positions de l’Algérie, surtout en ce qui concerne les dossiers brûlants que sont la Palestine, le Sahara occidentale et la Lybie et le fait savoir haut et fort à l’adresse de tous ces pays qui ont tenté de tirer profit de leurs misères.
Sur au autre registre et non des moindres, le chef de l’Etat n’a pas lésiné sur ses interventions et sur ses relations nouvelles qu’il entretient avec certains pays européens, notamment la France et la relation privilégiée qu’il entretien avec le président français, Emanuel Macron a fait montre d’une grande maîtrise des sujets sensibles qui ont toujours envenimé les relations entre les deux pays. Sujet sensible qu’est les archives de la guerre de libération nationale, Abdelmadjid Tebboune et son homologue français ont trouve un terrain d’entente, notamment par le biais de quelques entretiens téléphoniques et qui ont abouti à des résultats probants. La récupération des crânes de nos valeureux combattants, la décision de nommer deux grandes personnalités en charge de raviver la mémoire entre les deux pays, notamment l’aspect historique avec l’ambition que l’Alg2rie peut récupérer ses archives sont autant de réussite qui ne sont pas sans apaiser des tensions qui ont pénalisé les deux pays. Les récentes décisions de l’administration Macron en reconnaissant l’assassinat du Chahid Ali Boumedjel et l’accès aux archives datant de plus de cinquante ans, sont là pour dire que le président de la république, malgré le passif qu’il compte apurer sur le plan interne et Dieu seul sait tous ces chantiers ouverts pour redorer l’image du pays et si l’on ajoute ses absences dues à sa maladie, l’on est en droit de lui accorder beaucoup de respect pour toutes ces batailles qu’il est entrain de mener dans un calme olympien que seuls les plus méritants son en droit de l’avoir.Le National, 11 mars 2021
Tags : Algérie, Abdelmajid Tebboune, Sahara Occidental, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité,
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Journal Kenyan : Le Kenya marche sur les pieds du Maroc dans une nouvelle tentative de résoudre le problème sahraoui
Par Aggrey Mutambo*
La nouvelle tentative du Kenya pour que l’Union africaine joue un rôle de premier plan dans la résolution du différend du Sahara occidental met le Maroc en colère.
Mardi, le président Uhuru Kenyatta a présidé la réunion de haut niveau de l’Union africaine du Conseil de paix et de sécurité sur la «paix durable en Afrique». Mais ses préparatifs, a appris la Nation , avaient fait l’objet d’un lobbying intensif du Maroc pour qu’il soit annulé ou retardé afin de permettre au diplomate algérien Smail Chergui d’achever son mandat la semaine prochaine en tant que commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité.
Un communiqué publié par les 15 membres du Conseil de paix et de sécurité a appelé à un «cessez-le-feu immédiat» au Sahara occidental et a demandé à la troïka de l’Union africaine et à l’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental [Joachim Chissano] de «redynamiser le soutien à la médiation dirigée par l’ONU . » Il a exhorté le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à procéder à la nomination imminente d’un Envoyé spécial auprès de la MINURSO [la Mission des Nations Unies au Sahara occidental] pour soutenir les efforts de paix dans ce pays.
Le Conseil a déclaré que le conflit au Sahara occidental avait retardé les efforts d’intégration régionale dans la région du Maghreb, appelant le secrétaire général de l’ONU à accélérer la nomination d’un envoyé spécial pour faciliter la médiation.
Le Kenya avait convoqué la réunion en tant que président de mars du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, où il avait l’intention de discuter de la paix et de la sécurité ainsi que du changement climatique. Mais le Maroc accuse l’Algérie de l’emporter sur le Kenya pour placer la question sahraouie pour les propres gains politiques d’Alger.
Nairobi, cependant, fait valoir que la question sahraouie a toujours fait partie d’une série de problèmes au cœur de son thème courant de la paix et de la sécurité en Afrique, aux côtés du Soudan du Sud, de la situation au Tigray et d’autres points chauds du continent.
Le Maroc avait demandé au Kenya de retarder la réunion, avertissant que M. Chergui utilisait ses derniers jours en fonction pour «servir l’agenda suspect de son pays d’origine et risquerait de compromettre la position neutre du Kenya concernant la question du Sahara ainsi que son engagement à promouvoir la paix et la stabilité Afrique. »
Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita avait écrit à son homologue kényan Raychelle Omamo pour lui dire qu’il n’y avait pas de consensus sur la discussion de Sahraoui.
«Le thème des discussions risque de provoquer de graves divisions parmi les membres du CPS qui seraient plus à l’aise pour examiner les questions unificatrices et prioritaires, sur lesquelles il existe un consensus de base, en particulier pendant la période difficile de la pandémie de Covid-19», a déclaré Bourita dans un communiqué du 1er mars. lettre à Nairobi.
« La Troïka devrait être le seul mécanisme de la tentative de l’Afrique pour résoudre le problème, et qui affirme l’exclusivité du Conseil de sécurité des Nations Unies sur cette question », a-t-il déclaré en se référant au groupe de trois membres des anciens, actuels et futurs présidents de l’Union africaine. normalement connue sous le nom de Troïka sur la question sahraouie. Pour le moment, cela inclut le président sud-africain Cyril Ramaphosa, Felix Tshisekedi de la RDC et Macky Sall du Sénégal.
Le Maroc avait fait tellement de lobbying avant la réunion qu’ils ont contacté le chef de l’ODM Raila Odinga, le Haut Représentant de l’Union africaine pour le développement des infrastructures pour aider à faire passer le message.
Le Sahara occidental, une région du nord-ouest de l’Afrique était initialement une colonie espagnole mais a été repris par le Maroc qui le considère maintenant comme son territoire, bien qu’une partie de celui-ci soit administrée par le gouvernement du Front Polisario, qui dirige le parti arabe sahraoui démocratique. République, exilée en Algérie.
Une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) proposait un référendum voté par les indigènes de la région, pour trancher entre l’indépendance et l’intégration au Maroc. Le Front Polisario a favorisé la séparation tandis que le Royaume du Maroc a favorisé l’intégration. Le référendum n’a cependant jamais eu lieu malgré l’aval de l’UA.
Mokhtar Ghambou, l’ambassadeur du Maroc au Kenya, a accusé l’Algérie d’avoir tenté de saboter la médiation dirigée par l’ONU en forçant un processus parallèle à travers le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.
«Il est évident que l’ancien commissaire du CPS [Chergui] dont le mandat se termine le 15 mars 2021, cherche désespérément à profiter de la décision des chefs d’État à travers une politique de ‘pick and choose’, pour à la fois contredire et saper les réformes institutionnelles engagées au sein de l’UA », a-t-il déclaré mercredi à la Nation, affirmant que la réunion était« inopportune ». M. Chergui est censé être remplacé le mois prochain par Bankole Adeoye du Nigéria, récemment élue à la tête du département élargi des affaires politiques, de la paix et de la sécurité.
«L’Algérie n’est pas intéressée à défendre la cause des séparatistes du Polisario, elle veut plutôt empêcher le Maroc, premier investisseur africain d’Afrique du Nord d’avoir une présence au Kenya et dans la région de l’Afrique de l’Est.
L’année dernière, en décembre, le président américain de l’époque, Donald Trump, a reconnu la domination du Maroc sur le Sahara occidental, ce à quoi l’Union africaine s’est rapidement opposée et a déclaré que la question devait être résolue par le référendum ordonné par le CSNU. Les États-Unis sont un membre permanent du CSNU qui avaient voté plus tôt en octobre pour la prolongation de la mission des Nations Unies au Sahara occidental jusqu’au 31 octobre 2021.
La résolution 2548 du CSNU d’octobre dernier avait également appelé à la reprise des négociations sans conditions préalables et notait «la nécessité d’une solution réaliste, praticable et durable à la question du Sahara occidental basée sur un compromis».
*Écrivain diplomatique senior, Nation Media GroupDaily Nation, 13 mars 2021
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L’ultime manœuvre du Maroc pour empêcher la réunion du Conseil africain de paix et de sécurité
Le journal kényen « Daily Nation », a dévoilé aujourd’hui, samedi, une partie des coulisses de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine qui a eu lieu mercredi dernier.
En effet, selon le « Daily Nation » le Maroc a mené des manœuvres secrètes pour empêcher la tenue de la réunion du Conseil de sécurité et de paix sur le Sahara occidental.
« Le Maroc a exercé une forte pression avant la réunion du Conseil africain de paix et de sécurité, alors que le ministre marocain des affaires étrangères Nasser Bourita a appelé son homologue kényen Raychelle OMAMO et lui a présenté des justifications et des faussetés fragiles sur l’absence de consensus sur la question Sahara au sein du conseil africain de paix et de sécurité, et que la réunion menacerait la division du Conseil », rapporte le journal.
La même source, a également indiqué qu’ « un autre Marocain a contacté l’ancien Premier ministre kényen, qui est actuellement le haut représentant de l’Union africaine pour le développement des infrastructures Raila Odinga, pour le persuader d’intervenir auprès du président kényan pour empêcher ou reporter la réunion ».
Le journal kenyen, a confirmé que l’ambassadeur du Maroc au Kenya, «Al Mukhtar Gambo», avait tenté d’empêcher la rencontre contre l’Algérie, l’accusant de saboter la médiation menée par les Nations unies en imposant un processus parallèle à travers le Conseil africain de paix et de sécurité. En réponse aux initiatives du Maroc, le Kenyaa affirmé que la question sahraouie a toujours été parmi les questions centrales qui travaillent pour la diplomatie pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique.
Le journal a conclu que « les multiples tentatives et pressions du Maroc n’ont pas empêché le président kényen de convoquer la réunion du mardi 09 mars, lorsqu’il a pris des décisions importantes en faveur de la question sahraouie, notamment l’activation du rôle de l’Union africaine dans les efforts internationaux, et la nomination de l’envoyé spécial de l’UA, Joaquim Chissano, pour diriger les consultations et les contacts entre la RASD et le Maroc pour mettre en œuvre les décisions de la réunion.
Maghreb Info, 13 mars 2021
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UA : Le Maroc dos au mur
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS) a tenu ce mardi une réunion par visioconférence, au niveau des chefs d’État et de gouvernement, pour examiner le dossier brûlant du Sahara Occidental occupé, où le Maroc a rompu unilatéralement le cessez-le-feu vieux de 30 ans.Cette réunion était prévue dans le cadre du sommet présidentiel du CPS sous la présidence du chef de l’Etat du Kenya, Uhuru Kenyatta. Selon l’APS, qui cite une source proche du dossier, cette réunion de haut de niveau sur le Sahara Occidental a vu le Maroc manœuvrer en vain pour empêcher sa tenue. Rabat a voulu empêcher l’organisation panafricaine d’atteindre le quorum nécessaire pour convoquer cette réunion.À signaler qu’il s’agit de la première réunion du genre depuis la reprise de la lutte armée au Sahara Occidental, le 13 novembre 2020. Elle sera consacrée à l’évaluation de la mise en œuvre de la décision du sommet extraordinaire de l’UA de décembre 2020 sur la question sahraouie.Rappelons que le 14e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement avait pris la décision de réinscrire la question sahraouie à l’agenda du CPS de l’UA pour la relancer.La décision jette la lumière sur les derniers développements au Sahara Occidental, suite à l’agression militaire marocaine contre des manifestants civils sahraouis dans la zone tampon d’El-Guerguerat, au sud-ouest de ce territoire non autonome, et intervient pour mettre un terme aux tentatives du Maroc d’écarter l’organisation africaine des efforts visant à trouver une solution à ce conflit, qui garantit au peuple sahraoui son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.La décision «demande au Conseil paix et sécurité de l’UA conformément aux dispositions pertinentes de son protocole d’engager les deux parties (Maroc-RASD), tous les deux membres de l’Union africaine, de remédier à la situation (sur le terrain), en vue de préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution durable au conflit qui prévoit l’autodétermination au Sahara Occidental». Cette solution doit être aussi «conforme aux décisions et résolutions pertinentes de l’Union africaine et de l’ONU, ainsi qu’aux objectifs et principes de l’acte constitutif de l’UA», qui, il y a lieu de rappeler, insiste sur le strict respect du principe d’intangibilité des frontières héritées à l’indépendance.Notons que l’initiative de l’Union africaine met à nu les louvoiements de l’ONU. Le secrétaire général de l’ONU ne dispose pas de tous les leviers pour la désignation d’un nouvel envoyé personnel pour le Sahara Occidental, poste vacant depuis la démission de l’ancien Président allemand, Horst Kohler, a déclaré le porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujarric.Toutefois, la cause sahraouie est entendue au niveau international. Exemple, la question sahraouie a été, récemment, au centre d’une conférence numérique au Club d’Afrique à lUniversité des relations internationales relevant du ministère russe des Affaires étrangères, a indiqué dimanche l’Agence de presse sahraouie SPS.B. T.Le Soir d’Algérie, 11 mars 2021Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité, -
Afrique: Chakwera lance un appel pour faire taire les armes en Afrique
Par Mphatso Nkuonera -Mana
Le président Lazarus Chakwera a lancé un appel à l’Union africaine (UA) et à d’autres organisations internationales pour qu’elles s’associent pour faire taire les armes en Afrique afin de gagner la paix, affirmant que l’état actuel des choses a laissé de nombreuses personnes sans espoir dans leur propre pays.
Il a fait ces remarques mardi au palais Kamuzu à Lilongwe lorsqu’il s’est adressé aux médias après la tenue du sommet des chefs d’État et de gouvernement au sommet de l’UA qui s’est tenu virtuellement.
Le 984e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UA sur la paix et le Conseil de sécurité était censé se tenir physiquement à Addis-Abeba, en Éthiopie, mais a eu lieu pratiquement en raison de la pandémie de Covid-19.
«La réunion avait deux ordres du jour principaux de dirigeants africains débattant des moyens de parvenir à une paix durable en Afrique en mettant l’accent sur le changement climatique et ses effets sur la paix et la sécurité sur le continent.
« Le deuxième ordre du jour était un suivi de la mise en œuvre de la décision de faire taire les armes qui a été prise lors du 14e sommet extraordinaire », a-t-il dit.
Le président Chakwera a déclaré que de nombreux pays ont beaucoup souffert alors que des multitudes de personnes ont été déplacées, laissant les femmes et les enfants plus vulnérables dans leurs communautés.
Il a ajouté que l’UA était très déterminée à faire en sorte que les pays puissent accéder et recevoir la vaccination Covid-19 en Afrique.
« Nous devons prendre cette vaccination sur un front au niveau international, car si un pays est en retard sur la vaccination, un autre sera également touché, nous devons donc le prendre très au sérieux », a-t-il déclaré.
S’exprimant plus tôt, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, qui est le président de l’UA, du Conseil de paix et de sécurité, a déclaré que les États membres de l’UA devraient envisager de transférer la flotte de la route au rail comme un moyen de vaincre le changement climatique.
Le président de l’Union africaine, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisekedi, a déclaré que le changement climatique avait gravement affecté le continent africain et avait entraîné une augmentation des conflits en raison de la ruée vers des ressources comme l’eau, la nourriture et les terres arables. .
«Le développement durable est très important pour la réalisation du développement africain, mais malheureusement, nos pays sont plongés dans des conflits politiques ou simplement des insurrections comme au Mozambique, en Guinée équatoriale, au Maroc, en Éthiopie et dans mon propre pays, la RDC et de nombreux autres pays à travers l’Afrique.
« Nous avons besoin que ceux-ci soient confrontés à un seul front, par le Conseil de sécurité de la paix pour résoudre les conflits qui ont éclaté au Sahara occidental afin que nous fassions taire les armes en Afrique », a-t-il dit.
Nyasa Times, 9 mars 2021Tags : Afrique, Conseil de Paix et Sécurité, Sahara Occidental, conflits,