Étiquette : Conseil de Sécurité

  • La semaine prochaine au Conseil de Sécurité de l’ONU

    La semaine prochaine au Conseil de Sécurité de l’ONU

    ONU, Conseil de Sécurité, Libye, Syrie, MANUL,

    Cette semaine, toutes les réunions du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient avoir lieu en personne.

    Lundi 27 septembre, l’Irlande organisera une réunion d’information de haut niveau sur la non-prolifération des armes de destruction massive pour marquer le 25e anniversaire de l’ouverture à la signature du Traité d’interdiction complète des essais (TICE). Simon Coveney, ministre irlandais des Affaires étrangères et ministre de la Défense, présidera la réunion. Les rapporteurs attendus sont le Haut Représentant des Nations Unies pour les affaires de désarmement Izumi Nakamitsu, le Secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) Robert Floyd, et un représentant de la société civile.

    Mardi (28 septembre), le Conseil de sécurité tiendra une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur les développements politiques en Syrie. L’Envoyé spécial pour la Syrie, Geir Pedersen, fera un exposé. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Mardi également, il y aura un briefing sur la Somalie qui se concentrera sur les femmes, la paix et la sécurité. La vice-secrétaire générale Amina Mohammed, qui s’est rendue en Somalie le 12 septembre, fera un exposé. Un représentant de la société civile devrait également faire un briefing.

    Mercredi 29 septembre, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant les autorisations accordées par la résolution 2546 du 2 octobre 2020, permettant aux États membres agissant au titre de leur capacité nationale ou par l’intermédiaire d’organisations régionales d’intercepter des navires au large des côtes libyennes soupçonnés du trafic de migrants.

    Le Conseil se réunira mercredi pour sa réunion mensuelle sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait faire un briefing. Les représentants de la société civile peuvent également informer.

    Vendredi 1er octobre, le Kenya assume la présidence du Conseil de sécurité. Les membres du Conseil prévoient d’adopter le programme de travail provisoire pour septembre vendredi.

    Cette semaine, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies à la Libye (MANUL) avant son expiration le 30 septembre.

    Les membres devraient également continuer à négocier un projet de résolution sur la protection de l’éducation en période de conflit, initié par le Niger et la Norvège.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira mercredi 29 septembre pour la présentation du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Yémen par le Bureau du Représentant spécial pour les enfants et les conflits armés .

    Vendredi 1er octobre, il y aura une réunion du 751 Comité des sanctions contre la Somalie. Le Groupe d’experts sur la Somalie présentera son rapport final au comité, qui doit être soumis au Conseil d’ici le 15 octobre. En outre, un représentant d’OCHA présentera le rapport annuel du Coordonnateur des secours d’urgence sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle à l’acheminement de l’aide, qui est également attendu avant le 15 octobre.

  • Le nouvel envoyé spécial du SG de l’ONU ligoté par le conseil de sécurité : Quelle marge de manœuvre pour Staffan de Mistura ?

                         Sahara Occidental, Maroc, ONU, Conseil de Sécurité, Staffan de Mistura,

    Le représentant du Front Polisario en Europe, Oubi Bouchraya Bachir, a affirmé que le nouvel envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, qui a pour mission notamment de faire avancer la mise en application des solutions au conflit sahraoui, « reste ligoté par la feuille de route que lui tracera le Conseil de sécurité » de l’ONU. « En tant qu’envoyé spécial d’Antonio Guterres pour le Sahara occidental, ses prérogatives lui confèrent les moyens de faire avancer la mise en application des solutions au conflit et de mener les négociations entre les deux parties, ainsi que fédérer l’appui international nécessaire à l’application des avancées réalisées », souligne M. Bouchraya dans un entretien accordé vendredi à l’agence russe Sputnik. Staffan de Mistura « reste néanmoins ligoté par la feuille de route que lui tracera le Conseil de sécurité », ajoute-il, réaffirmant par ailleurs, que la « nomination ‘‘bien qu’importante’’, d’un envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental n’est pas un objectif stratégique majeur en soi ». « Staffan de Mistura est un diplomate de stature internationale, dont la compétence et la probité morale et intellectuelle sont irréprochables », affirme M. Bouchraya Bachir, soulignant que « le Front Polisario a donné son accord en vue de sa nomination depuis le mois d’avril ». Et d’ajouter que si « le Maroc a pu retarder l’arrivée d’un autre diplomate à ce poste, dans le but de maintenir le statu quo qui dure depuis plus de 30 ans afin, in fine, de faire accepter à la communauté internationale son plan d’autonomie par le fait accompli, c’est dû essentiellement au laxisme de celui qui a la solution au conflit entre ses mains, c’est-à-dire le Conseil de sécurité, notamment ses membres permanents, qui a tourné le dos à ses responsabilités au Sahara occidental ». A cet effet, poursuit le représentant du Front Polisario, « le Conseil de sécurité, notamment ses membres permanents, dont le rôle est de faire valoir le droit international, doit imposer au Maroc le respect de la résolution relative à l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, afin que le bruit des armes cesse à jamais dans la région ».
    Il rappelle, dans ce contexte, que l’ »ONU, l’Union africaine (UA) et la Cour internationale de Justice (CIJ) ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental ».
    Lafarge impliquée dans l’occupation marocaine
    Par ailleurs, l’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) a dénoncé l’implication de Lafarge Ciments Sahara, filiale du groupe LafargeHolcim, dans le soutien à l’occupation marocaine du Sahara occidental. Dans un communiqué cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS), l’instance sahraouie a estimé qu’en investissant dans un projet en partenariat avec la holding royale marocaine « Al Mada » à Layoune occupée, la compagnie internationale s’implique dans un crime contre l’humanité au Sahara occidental. « Plusieurs multinationales continuent de se soustraire à leurs obligations juridiques et morales et aux exigences du droit international au Sahara occidental en lien avec la question de l’exploitation des ressources naturelles des territoires dont les peuples n’ont pas encore exercé leur droit à l’autodétermination, et ce, en violation de la Charte des Nations Unies, en particulier l’article 73 », a affirmé l’ISACOM.
    Et d’expliquer que ces sociétés font des investissements et concluent des contrats commerciaux avec les autorités d’occupation marocaines contre la volonté et les intérêts du peuple sahraoui.
    Faisant l’objet d’une information judiciaire, le cimentier français Lafarge est soupçonné d’avoir versé des fonds à des groupes terroristes en Syrie, a souligné le communiqué, rappelant la décision de la Cour de cassation française, en date du 7 septembre 2021, invalidant l’annulation des poursuites pour complicité de crime contre l’humanité.
    Selon l’instance sahraouie, LafargeHolcim a fait des investissements dans les territoires occupés du Sahara occidental, au mépris du droit international et des droits inaliénables du peuple sahraoui, notamment à l’autodétermination et à l’indépendance.
    L’ISACOM a demandé au groupe franco-suisse LafargeHolcim de cesser de soutenir l’occupation du Sahara occidental en mettant fin à la présence illégale de sa filiale dans les territoires sahraouis occupés.
  • Cette semaine au Conseil de Sécurité

    Conseil de Sécurité, ONU, Soudan, Libye, UNITAMS, MANUL, MINUSS, Afghanistan, UNITAD, Daech,

    13-17 septembre 2021

    Cher Eguebeila,

    Cette semaine, toutes les réunions du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient avoir lieu en personne.

    Mardi 14 septembre, les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies à la Libye (MANUL).

    Mardi également, le président du Comité des sanctions pour le Soudan 1591, l’Ambassadeur Sven Jürgenson (Estonie), devrait fournir le briefing trimestriel sur les travaux du comité.

    Il y aura mardi une séance d’information ouverte, suivie de consultations à huis clos, sur la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations Unies au Soudan (UNITAMS). Le Représentant spécial pour le Soudan et chef de l’UNITAMS, Volker Perthes, présentera le rapport de 90 jours du Secrétaire général sur la mission, qui a été publié le 1er septembre. Un représentant de la société civile peut également faire un briefing.

    Mercredi (15 septembre), le Conseil se réunira pour une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS). Les briefers attendus sont le Représentant spécial et chef de la MINUSS Nicholas Haysom et la Directrice des opérations et de la Division du plaidoyer d’OCHA, Reena Ghelani. Un représentant de la société civile fera également un briefing.

    Mercredi, il y aura un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur la situation humanitaire en Syrie. Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, et un représentant de la société civile sont les rapporteurs attendus.

    Le vendredi (17 septembre), les membres du Conseil devraient voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et un autre renouvelant le mandat de l’Équipe d’enquête des Nations Unies pour promouvoir la responsabilité pour les crimes commis par Da ‘esh/ISIL (UNITAD).

    Cette semaine, les membres du Conseil devraient poursuivre les négociations sur un projet de résolution sur la protection de l’éducation en période de conflit, initié par le Niger et la Norvège.

    Les membres continueront également de négocier un projet de déclaration présidentielle concernant les mesures de sanctions contre le Darfour, conformément à la résolution 2562 du 11 février, dans laquelle le Conseil a exprimé son intention d’« établir des repères clés clairs et bien identifiés au plus tard le 15 septembre 2021 ».

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité des sanctions 1718 de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) se réunira jeudi 16 septembre pour discuter du dernier rapport de son groupe d’experts.

    Vendredi (17 septembre), le Comité d’état-major tiendra une réunion formelle.

    Vendredi également, il y aura une réunion du Groupe de travail informel sur la documentation et les autres questions de procédure (IWG).

    Une réunion de formule Arria sur « La menace pour la paix et la sécurité internationales posée par le commerce illicite des armes légères et de petit calibre » initiée par le Mexique se tiendra par vidéoconférence (VTC) jeudi 16 septembre.

    Security Council Report, 12/09/2021

  • Droits de l'homme au Sahara Occidental : La lettre de Brahim Ghali adoptée comme document officiel par le Conseil de sécurité

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Conseil de Sécurité, droits de l’homme, #SaharaOccidental, #Maroc

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, lundi soir comme document officiel, une lettre du président de la RASD, Brahim Ghali, sur la situation catastrophique des droits humains au Sahara occidental occupé notamment depuis la rupture du cessez-le-feu par le Maroc. «Dans les lettres les plus récentes que nous vous avions adressées en date du 19 février 2021 et du 17 mai 2021, respectivement, qui avaient été publiées comme documents du Conseil de sécurité, nous avions appelé votre attention et celle des membres du Conseil sur la situation catastrophique qui régnait dans les territoires occupés en particulier depuis l’acte d’agression perpétré le 13 novembre 2020 par le Maroc », à El-Guerguerat, a écrit Ghali dans sa lettre adressée le 2 août par le représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès de l’ONU au président du Conseil de sécurité pour la distribuer comme document du Conseil. 
    « C’est donc avec une grande urgence que je vous adresse la présente lettre, pour appeler votre attention et celle des membres du Conseil de sécurité sur la situation de plus en plus alarmante qui sévit dans les territoires occupés du Sahara occidental en raison de la guerre de terreur et de représailles que le Maroc, État occupant, mène contre des civils, des militants des droits humains, des journalistes et des blogueurs sahraouis, qui sont soumis au quotidien à une cruauté indicible et à des pratiques barbares et inhumaines », a souligné le président de la RASD. 
    Ghali, également secrétaire général du Front Polisario, a cité le cas de la militante des droits humains, Sultana Khaya et sa famille dont le domicile reste assiégé depuis le 19 novembre 2020 et qui continuent de subir « des agressions physiques, un harcèlement sexuel et d’autres traitements barbares et dégradants aux mains d’agents de sécurité marocains et de voyous cautionnés par l’État ». 
    Le président sahraoui a également souligné dans sa missive que « de nombreux militants et défenseurs des droits humains sahraouis ont rejoint la campagne +mon drapeau sur ma maison+, consistant à hisser le drapeau de la République sahraouie au-dessus de leur domicile comme un symbole de protestation non violente contre l’occupation marocaine illégale de certaines parties de leur pays ». « Beaucoup d’entre eux ont subi des représailles aux mains des autorités occupantes, du fait qu’ils défendent les droits humains et militent de façon non violente en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance », a-t-il dénoncé.
    Par ailleurs, Brahim Ghali a exprimé sa préoccupation face à la situation des prisonniers politiques sahraouis, dont le groupe Gdeïm Izik, qui « continue d’être alarmante en raison des conditions déplorables dans lesquelles ils sont détenus dans les prisons du Maroc et des pratiques dégradantes et des représailles auxquelles ils sont assujettis par l’administration pénitentiaire marocaine ». « Pour protester contre leur maintien en détention illégale et le traitement dégradant qu’ils subissent, des détenus du groupe Gdeïm Izik retenus dans les prisons du Maroc, ont entamé des grèves de la faim successives alors que les autorités d’occupation marocaines continuent de faire la sourde oreille à leurs revendications légitimes », a-t-il déploré. 
    Dans ce contexte, le président Ghali a de nouveau appelé le président du Conseil de sécurité onusien à « agir de toute urgence pour mettre fin aux souffrances de tous les prisonniers politiques sahraouis et de leurs familles et assurer leur libération immédiate et inconditionnelle afin qu’ils puissent rejoindre leur patrie et être réunis avec leurs proches ». « Comme nous l’avons clairement indiqué dans des communications précédentes, c’est la passivité du secrétariat de l’ONU et du Conseil de sécurité et leur silence assourdissant face à la conduite criminelle du Maroc qui encouragent l’État occupant à persister dans ses pratiques terroristes et barbares dans les territoires occupés du Sahara occidental », a-t-il regretté encore. 
    Ghali a également demandé au président du Conseil de s’ »acquitter de ses responsabilités et de fournir une protection aux civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, qui font l’objet d’un strict siège militaire et d’un black-out médiatique », et réaffirmé qu’ « aucun processus de paix ne sera jamais possible tant que le Maroc persistera à mener, en toute impunité, une guerre de terreur et de représailles contre des civils et des militants des droits humains sahraouis ».
    « Nous nous réservons le droit légitime de répondre fermement et résolument, face à toute action qui porte atteinte à la sécurité et à la sûreté de tout citoyen sahraoui, où qu’il se trouve. Le Maroc, porte à lui seul l’entière responsabilité des conséquences de ses actes criminels et de terreur dans les territoires occupés du Sahara occidental », a conclu le président sahraoui.
  • Consultations du Conseil de Sécurité sur la MINURSO

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, ONU, MINURSO, Conseil de Sécurité, Wolfgang Weber, Christopher Ross,

    Compte rendu détaillé des briefings du Représentant Spécial W. Wolfgang Weber et de l’Envoyé personnel Christopher Ross pour le Sahara Occidental ainsi que des interventions des membres du Conseil lors des consultations privées, tenues ce matin, au sujet du conflit sahraoui.

    Pour l’ambassadeur français, Gérard Araud, « si on s’intéresse vraiment aux droits de l’Homme, le mieux, c’est d’en parler aux marocains ; c’est ce que la France fait avec d’autres pays » signalant que si « il y a des progrès, et nous n’avons pas l’arrogance de penser que c’est à cause de nous ». 

    Pour rappel, l’ambassadeur Araud avait déclaré en 2011 que le Maroc ressemble à une « maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre».

    #Maroc #Sahara_Occidental #ONU #MINURSO #Conseil_de_sécurité

  • Les lectures marocaines des rapports du SG et des résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental (2013 – 2014)

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, ONU, rapports, Conseil de Sécurité,

    Dossier sur les différentes lectures du Maroc des rapports du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara Occidental et des résolutions du Conseil de Sécurité :

    – Lecture du rapport de 2013 faite par Nasser Bourita

    – Projet de résolution initial des Etats-Unis, 10 avril 2014, Mohamed Loulichki

    – Projet de résolution, Omar Hilale, 14 avril 2014

    – Projet de résolution des Etats-Unis, Omar Hilale, 16 avril 2014

    – Examen du projet de résolution par le Groupe des Amis du Sahara Occidental, fait par Omar Hilale le 21 avril 2014

    – Examen du projet de résolution par le Conseil de Sécurité, fait par Omar Hilale le 24 avril 2014.

    – Analyse préliminaire du rapport du Secrétaire Général de l’ONU de 2014 faite par la Division des Nations Unies du MAE marocain

    – Griefs et commentaires sur le rapport du SG de l’ONU par Omar Hilale, juillet 2014

    – Lecture dans le rapport du SG sur le budget de financement de la MINURSO (juillet 2014/2015) fait par Azzeddine Farhane, directions des Nations Unies et des organisations internationales

  • Toujours debout

    L’Assemblée générale de l’ONU tiendra, jeudi, une réunion, initiée par l’Algérie et le Niger, pour examiner la situation en Palestine où les bombardements israéliens ont fait plus de 200 morts, dont au moins 58 enfants.

    Cette réunion intervient face à la paralysie du Conseil de sécurité qui n’arrive pas à se prononcer sur la situation grave qui prévaut à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, ainsi que sur la répression qui frappe les Palestiniens et les atrocités qu’ils subissent. Une paralysie qui fait grand bruit.

    Faut-il rappeler que les États-Unis se sont opposés, lundi dernier, pour la troisième fois en une semaine, à l’adoption d’une déclaration du Conseil de sécurité appelant à la cessation des violences de l’entité sioniste.

    Le ministre palestinien des AE, Riyad Al Maliki, a accusé Israël de crimes de guerre : «Certains ne veulent pas utiliser ces mots (crimes de guerre et crimes contre l’humanité), mais ils savent que c’est la réalité. Israël est impitoyable et implacable dans la poursuite de sa politique coloniale, combien faudra-t-il de morts palestiniens avant une condamnation ?» L’escalade meurtrière d’Israël dépasse tout entendement. Elle s’inscrit dans l’histoire violente de la conquête territoriale de la Palestine.

    Il n’est certainement pas surprenant que Tsahal utilise en permanence la terreur pour perpétuer un diktat colonial sur une terre usurpée.

    On ne parle pas des bombardements dits «préventifs» contre des villes palestiniennes. Préventif est un triste euphémisme pour qualifier des représailles sanglantes.

    En témoigne cette déclaration du ministre de la Défense, Benny Gantz, ancien chef de l’armée israélienne : «Il y a encore beaucoup de cibles dans le viseur, ce n’est qu’un début.»

    Fidèle à ses engagements, l’Algérie déploie des efforts louables pour consolider un axe diplomatique à même de défendre la cause palestinienne, de mener des médiations entre les acteurs en présence sur la scène politique palestinienne, pour qu’ils resserrent leurs rangs au service de la libération des territoires palestiniens.

    L’Algérie, en sa qualité de présidente du Groupe arabe, agit intensément pour mobiliser la communauté internationale en vue de se prononcer sur la situation en Palestine.

    Elle avait demandé la convocation d’urgence du Conseil de sécurité qui s’est réuni dimanche et a appelé à mettre un terme à la répression et à trouver une solution juste et durable à la question palestinienne, conformément aux résolutions pertinentes de l’ONU.

    Toute personne, qu’elle soit neutre ou engagée, politologue ou simple citoyen du monde, qui réfléchit sur le drame qu’endure le peuple palestinien, ne peut qu’être scandalisée par les moyens utilisés par le pouvoir sioniste pour étouffer la légitime résistance d’un peuple privé de ses droits les plus élémentaires.

    Des Palestiniens réduits à un niveau économique et social précaire, emprisonnés dans Ghaza martyrisée, croupissent dans les geôles israéliennes.

    En dépit d’un rapport de force inégal, ils ne renonceront jamais à leurs objectifs fondamentaux d’autodétermination.

    EL MOUDJAHID, 18 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Ghaza, Hamas, Israëol, ONU, Conseil de Sécurité, Etats-Unis, agression, bombardements,

  • Echec de la réunion du CS sur la Palestine : La Chine pointe du doigt les États-Unis

    ECHEC DE LA REUNION DU CS DE L’ONU SUR LA PALESTINE : La Chine pointe du doigt les États-Unis

    En réaction à l’échec, le énième faut-il le noter, du Conseil de sécurité à adopter, lors de sa réunion sur la Palestine, une résolution contraignante pour Israël et mettre fin à la barbarie des frappes de son armée d’occupation contre les civils de Ghaza, sous blocus depuis 2007, le Premier ministre de l’autorité palestinienne a fait savoir, hier, qu’il se rendrait à l’Assemblée générale de l’ONU pour l’adoption d’une résolution afin de stopper l’agression israélienne contre le peuple palestinien, affirmant que l’aviation de l’entité sioniste commet « un génocide ».

    C’est la troisième fois en moins d’une semaine que le Conseil de sécurité échoue à adopter une résolution ou décision à même de stopper l’agression israélienne contre les palestiniens, après une séance publique de discussion, durant plus de trois heures. Un échec rendu, encore une fois possible par des membres permanents alliés à Israël, principalement, les États-Unis qui, sans surprise, se sont abstenus à demander à Israël de mettre fin à son agression militaire contre Ghaza et ses actions violentes contre les palestiniens de Cisjordanie, d’El-Qods occupée et ceux des territoires de 1948. Par contre, le rôle américain dans les couloirs et le bureau ovale du Conseil de sécurité a été axé sur des appels à faire « cesser immédiatement les tirs de roquettes sur Israël » par les fractions de la résistance palestinienne à Ghaza.

    En réaction à l’échec de la réunion en question du Conseil de sécurité, hier, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a affirmé qu’ « en raison de l’obstruction d’un seul pays, le Conseil de sécurité n’a pas pu parler d’une seule voix », se référant aux États-Unis, sans manquer de souligner que « la justice a été effectivement retardée, mais elle ne devrait pas être absente pour toujours ». Appelant à « remplir fidèlement ses obligations en vertu du droit international » citant notamment, « la levée immédiatement et complètement du blocus imposé à Ghaza », le Mae chinois a exhorté les responsables israéliens « à garantir la sécurité et les droits des civils dans le territoire palestinien occupé ». Seul document émis au terme de la réunion du Conseil de sécurité, lequel est resté sourd aux millions de manifestants à travers le monde contre la guerre que mène Israël contre les palestiniens, est le communiqué commun, signé par les délégués de la Chine (assurant la présidence des travaux du Conseil pour le mois en cours), de la Tunisie (seul pays arabe membre du Conseil) et de la Norvège, dans lequel ils appellent à « une cessation immédiate des hostilités entre Israël et les Palestiniens » .

    L’échec encore une fois, de la mission du Conseil de sécurité à faire valoir les principes et les textes de la Charte de l’ONU, sur la politique de deux poids deux mesures de membres permanents détenteurs du droit de Veto a conforté, pour la énième fois encore, les responsables militaires et politiques à continuer par divers moyens, leurs crimes de guerre et leurs violations du droit international et des droits légitimes des palestiniens, sur l’ensemble de la Palestine. Hier, l’armée de l’entité sioniste a intensifié ses frappes aériennes contre les civils de Ghaza, sous blocus depuis 2007, qui ont été aussi ciblés, hier, par des tirs à partir de navires de guerre d’Israël. Génocide, crimes de guerre et violation du droit humanitaire qui se déroulent au vu et au su du monde.

    Le docteur Youssef Abou Al-Reesh, sous-secrétaire du ministère de la Santé à Ghaza, a déclaré sur la barbarie israëlienne contre les palestiniens de Ghaza, ciblant enfants, femmes, vieux et jeunes, que «l’occupation a délibérément ciblé et rendu impraticables les routes menant au complexe médical d’Al-Shifa et à divers hôpitaux » afin de priver, a-t-il affirmé « les malades et les blessés d’accéder aux services de santé», privant ainsi ceux qui ont échappé miraculeusement à une mort certaine par les bombardements israéliens d’être secourus, une des pratiques, parmi d’autres, à laquelle recoure l’entité sioniste dans sa politique d’extermination du peuple palestinien, en vain.

    De son côté la Croix-Rouge internationale basée à Ghaza a également déclaré que «la destruction des routes et des bâtiments par les bombardements perturbe la capacité des habitants de Ghaza à atteindre les hôpitaux». Se dressant par sa résistance populaire, d’El-Qods occupée,, de Cisjordanie et dans les territoires de la Palestine de 1948 et par sa résistance armée, par les tirs de roquettes contre Israël à partir de Ghaza, le peuple palestinien vient de signer la nouvelle étape de son combat libérateur. Face à la nouvelle situation d’être confronté sur de nombreux fronts de la résistance palestinienne, populaire et armée, depuis plus d’une semaine, Israël se venge par des massacres de civils palestiniens à Ghaza, laquelle résiste et poursuit ses tirs de roquettes sur Israël, atteignant ses cibles, à Tel-aviv, Assdoud et autres, obligeant les responsables israéliens, à leur tête Natanyahu, à sommer les israéliens à demeurer pour le huitième jour dans les abris, non sans conséquences notamment psychologiques et économiques sur l’entité sioniste.
    Karima Bennour

    Le Courrier d’Algérie, 18 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Israël, Conseil de Sécurité, Etats-Unis,

  • Le Conseil de sécurité de l’ONU tient une réunion ouverte sur Gaza

    JERUSALEM (AP) – Les dernières nouvelles sur les combats déchirants entre Israël et les dirigeants militants du Hamas à Gaza (toutes les heures locales) :

    NATIONS UNIES – La mission norvégienne auprès de l’ONU indique que le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion ouverte d’urgence dimanche sur l’escalade de la violence entre Israël et les Palestiniens à Gaza.

    La mission a tweeté tard jeudi que la réunion a été demandée par la Norvège, la Chine et la Tunisie « avec un large soutien » et qu’elle est confirmée pour 10 heures EDT dimanche.

    Les trois pays ont insisté pour que la réunion ait lieu vendredi, mais les États-Unis ont indiqué qu’ils souhaitaient un report à mardi.

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré aux journalistes à Washington plus tôt jeudi : « Nous sommes ouverts et favorables à une discussion ouverte aux Nations unies. Je pense que nous envisageons le début de la semaine prochaine. Cela donnera, je l’espère, le temps à la diplomatie d’avoir un certain effet et de voir si nous obtenons une réelle désescalade, puis de poursuivre cette discussion aux Nations unies. »

    Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a tweeté : « Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira pour discuter de la situation en Israël et à Gaza dimanche. Les États-Unis continueront à s’engager activement dans la diplomatie au plus haut niveau pour tenter de désamorcer les tensions. »

    Le Conseil de sécurité a tenu deux réunions à huis clos sur la crise, lundi et mercredi, mais est resté silencieux jusqu’à présent.

    Las vegas Sun, 13 mai 2021

    Etiquettes : Israël, Palestine, Ghaza, Hamas, ONU, Conseil de Sécurité, diplomatie,

  • Al Qods occupé: l’Algérie dirige les efforts arabes pour convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité

    NEW YORK – L’Algérie dirige les efforts arabes pour tenir une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés, a-t-on appris vendredi auprès de la délégation algérienne à New York.

    Jeudi, l’ambassadeur d’Algérie à l’ONU, Sofiane Mimouni, en sa qualité de président du groupe arabe à New York, accompagné d’une délégation de ce groupe onusien, s’est réuni avec le président du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois courant, l’Ambassadeur Zhang Jun, représentant permanent de la Chine à l’ONU, afin de discuter des derniers développements dans les territoires palestiniens occupés et d’examiner la possibilité d’activer le rôle du Conseil de sécurité à cet égard.

    Au cours de cette réunion, l’Ambassadeur Sofiane Mimouni a, au nom du groupe arabe à New York, appelé le Conseil de sécurité à assumer pleinement sa responsabilité de garant de la paix et de la sécurité internationales et d’assurer le respect de la légalité internationale en condamnant les mesures prises par les autorités coloniales israéliennes contre les habitants de la ville sainte d’Al-Qods et l’usage excessif de la force par les autorités d’occupation, a-t-on ajouté de même source.

    Exprimant les regrets du groupe arabe face à l’impuissance du Conseil de sécurité à prendre position sur la récente escalade de la violence et les campagnes systématiques de répression des Palestiniens, faisant des centaines de victimes, y compris des enfants, le représentant permanent d’Algérie a appelé à la tenue d’une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de mettre tous les acteurs devant leur responsabilité et d’œuvrer pour la protection du peuple palestinien innocent à travers des actions concrètes sur le terrain.

    Par ailleurs, et en l’absence du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en voyage à Moscou, une délégation du Groupe Arabe dirigée par l’ambassadeur Mimouni, s’est réunie, jeudi, avec Mme Maria Luiza Ribeiro Viotti, Chef de Cabinet du SG de l’ONU, en vue de sensibiliser les responsables onusiens sur la gravité de la situation sur le terrain et les inciter à agir, sans délai, afin de parvenir à une trêve le plus rapidement possible et de s’engager résolument sur la voie d’un règlement définitif de la question palestinienne.

    Dans ce cadre, l’Ambassadeur Mimouni a plaidé en faveur de la réactivation des mécanismes existants, à l’instar du quartet et à une reprise immédiate et sans condition des négociations en vue d’arriver à un accord qui respecte les droits inaliénables du peuple palestinien.

    Il convient de signaler que ces démarches interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la décision du Conseil des ministres arabes du 11 mai courant, qui a chargé le groupe arabe à New York d’engager des consultations avec le président du Conseil de sécurité et celui de l’Assemblée générale, y compris l’examen de l’option de tenir une session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée Générale sur les actions illégales israéliennes à Al-Qods Est occupée et dans le reste des territoires palestiniens occupés.

    Aps, 13 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ONU, Conseil de Sécurité, groupe arabe à New York, Palestine, Al Qods, Hamas, Ghaza, Israël, Jérusalem,