PROCHAIN MEMBRE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ : La Norvège se positionne pour l’autodétermination des Sahraouis
Étiquette : Conseil de Sécurité
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Sahara Occidental : La Norvège se positionne pour l’autodétermination des Sahraouis
La ministre norvégienne des Affaires étrangères, Ine Eriksen, a affirmé que la position de son pays à l’égard de la question sahraouie « restera inaliénable et n’a pas été affectée» par les récents évènements ou la dernière déclaration du président américain sortant Donald Trump. En réponse à une question d’un député du parti des Travailleurs norvégien sur la reconnaissance par Donald Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, la ministre norvégienne a indiqué que la position du gouvernement de son pays repose sur un règlement politique du conflit conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, la dernière étant la résolution 2548, qui prévoient le droit d’autodétermination du peuple sahraoui.La ministre norvégienne a appelé à accélérer la désignation d’un nouvel envoyé onusien pour le Sahara occidental, précisant que le moyen pour avancer réside dans le dialogue et les négociations qui impliquent la création d’une nouvelle dynamique dans le processus des négociations sous l’égide des Nations unies. La MAE norvégienne a indiqué que son pays qui siègera au Conseil de sécurité onusien pendant la période 2021-2022, s’appuiera sur la résolution 2548 en tant que base et que la question sahraouie et le prochain processus constitueront le thème du dialogue entre la Norvège et l’ensemble des pays membres au Conseil de sécurité ainsi que les autres partenaires. Pour sa part le représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande, Kamel Fadel a appelé, le président américain élu Joe Biden à annuler la décision unilatérale de Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, écartant la possibilité de voir d’autres pays ou organisations emboîter le pas au président américain sortant.« Le Front Polisario veut que le président américain élu, Joe Biden annule la décision du président sortant Donald Trump de reconnaître la revendication de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », a déclaré Kamel Fadel. « Nous espérons que le président américain élu, Joe Biden, que je considère comme un homme intègre (…) aura une influence positive sur l’autodétermination au Sahara occidental et qu’il remettra en cause cette décision », a ajouté le diplomate sahraoui, assurant que, le Sahara occidental ne fait pas partie de « l’immobilier » de Trump à donner au Maroc ». Donald Trump a annoncé le 10 décembre dernier la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur les territoires du Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et Israël, une décision qui a suscité la désapprobation de nombreux anciens et actuels hauts responsables américains qui ont critiqué la légèreté de cette décision tout en avertissant contre les effets qu’elle serait susceptible de provoquer.La possibilité de voir d’autres pays emboîter le pas à Donald Trump écartée par le représentant du Front PolisarioLe représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande a, dans ce cadre, écarté la possibilité de voir d’autres pays ou organisations emboîter le pas au président américain sortant, Donald Trump. « Je ne pense pas qu’un autre pays ou organisation internationale raisonnable ou responsable ne suivra », a-t-il assuré, estimant « qu’il ne s’agit que d’une proclamation présidentielle qui est en grande partie cérémonielle ou symbolique et que sauf autorisation du Congrès américain, elle n’a pas de valeur juridique ». Plusieurs personnalités politiques américaines ont critiqué la légèreté de la décision de Trump tout en avertissant contre les effets qu’elle serait susceptible de provoquer. Ils ont également rappelé que cette décision était contraire au Droit international et aux engagements des États-Unis en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui.« La meilleure chose à faire pour Biden dès son investiture serait d’annuler la décision relative à la souveraineté marocaine. Ce ne sera pas facile étant donné les attentes, mal inspirées, du côté de Rabat et (d’Israël). Si Biden veut faire un revirement de 180 degrés, il devra le faire immédiatement après son installation, cela minimisera les dégâts », avait assuré, l’ancien conseiller à la sécurité du président américain Trump, John Bolton. « Je crains que cette annonce ne bouleverse un processus crédible et soutenu par l’ONU » pour résoudre le conflit au Sahara occidental, a déclaré Eliot Engel, sénateur démocrate et président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine.De son côté, Jim Inhofe, sénateur républicain de l’Oklahoma, a qualifié la décision de Trump de choquante et profondément décevante. L’ancien émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental entre 2009 et 2017, Christopher Ross, a considéré, pour sa part, que la décision de Trump était « insensée » et « irréfléchie ». Une décision qui « va à l’encontre de l’engagement des États-Unis à l’égard des principes de l’annexion de territoires par la force et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, tous deux inscrits dans la Charte des Nations unies ».M. BendibLe Courrier d’Algérie, 22 déc 2020Tags : #SaharaOccidental #WesternSahara #Polisario #Marruecos #Maroc #Morocco #ConsejoDeSeguridad #ONU #UN #DonaldTrump #Israel -
Sahara occidental: L’ONU face à ses responsabilités
Le Conseil de sécurité de l’ONU devait débattre hier du Sahara occidental, pour la première fois depuis la rupture il y a plus d’un mois du cessez-le-feu et la reconnaissance américaine le 11 décembre de la souveraineté du Maroc sur ce territoire disputé.
Demandée par l’Allemagne et ayant pour thème «La situation au Sahara occidental» ces consultations devaient se tenir dans l’après-midi et à huis-clos. Les consultations s’annoncent ardues. Pour les responsables sahraouis, les atermoiements persistent, en dépit des appels incessants de la communauté pour la mise en œuvre des résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU et du Conseil de sécurité.Le représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande, Kamel Fadel, a appelé, le président américain élu, Joe Biden, à annuler la décision unilatérale de Donald Trump de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, écartant la possibilité de voir d’autres pays ou organisations emboiter le pas au président américain sortant. «Le Front Polisario veut que le président américain élu, Joe Biden, annule la décision du président sortant, Donald Trump, de reconnaître la revendication de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental», a-t-il déclaré. «Nous espérons que le président américain élu, Joe Biden, que je considère comme un homme intègre (…) aura une influence positive sur l’autodétermination au Sahara occidental et qu’il remettra en cause cette décision», a ajouté le diplomate sahraoui, assurant que «le Sahara occidental ne fait pas partie de l’immobilier de Trump à donner au Maroc» et «qu’il aurait pu leur donner l’une de ses propriétés du Golfe, mais pas le Sahara occidental». Le diplomate sahraoui a écarté la possibilité de voir d’autres pays ou organisations emboîter le pas au président américain sortant, Donald Trump.L’ancien responsable des affaires politiques aux Nations unies, Moncef Khan, a affirmé que l’annonce du président américain sortant, Donald Trump, sur la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental «ne changera pas la nature juridique de ce conflit, car il s’agit d’une question de décolonisation inscrite sur les listes de l’ONU». Khan a assuré, dans une déclaration aux médias, que le conflit du Sahara occidental est considéré comme «une question de décolonisation qui est à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies depuis 1960 et du Conseil de sécurité depuis 1975 après l’invasion militaire marocaine qui continue d’occuper certaines parties du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique». L’ex- responsable onusien a rappelé, en outre, que le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré le 12 décembre dernier, que la position de l’ONU concernant la question sahraouie «demeure inchangée» et ne dépend pas de la reconnaissance individuelle des pays, mais de la mise en œuvre des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale de l’ONU et du Conseil de sécurité. Tout en condamnant les déclarations du président sortant, des experts du droit international et des affaires stratégiques, estiment qu’il s’agit d’«une violation flagrante du droit international» et une «consécration d’une occupation illégale».L’expert en droit international, Stephen Zunes, a souligné, lors d’une conférence numérique organisée par le Centre arabe à Washington, que «la déclaration de Trump sur le Sahara occidental est une violation claire du droit et des normes internationales et affectera d’autres questions telles que l’occupation israélienne des territoires palestiniens». Il a relevé «la similitude entre les territoires sahraouis occupés et le plateau du Golan», rappelant que «la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est membre de l’Union africaine et reconnue par plus de 80 Etats» expliquant que «le peuple sahraoui n’est pas marocain et a sa propre culture, langue, dialecte, conditions sociales et identité nationale qui le distinguent du Maroc», notant que «la question du Sahara occidental est une question d’autodétermination et les Sahraouis devraient pouvoir décider de leur propre avenir».Sud Horizons, 21 déc 2020Tags : #SaharaOccidental #WesternSahara #Polisario #Marruecos #Maroc #Morocco #ConsejoDeSeguridad #ONU #UN #DonaldTrump #Israel -
Point de presse quotidien du Bureau du porte-parole du Secrétaire général
Ce qui suit est une transcription quasi-verbatim de l’exposé d’aujourd’hui de midi par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.
** Secrétaire général – COVID-19
Bon jeudi à vous tous. Comme vous l’avez vu ce matin, le Secrétaire général s’est adressé à la Session extraordinaire de l’Assemblée générale en réponse à la pandémie du COVID-19. Il a déclaré que, pour la première fois depuis 1945, le monde entier est confronté à une menace commune, indépendamment de sa nationalité, de son appartenance ethnique ou de sa religion. M. [António] Guterres a noté que, bien que le COVID-19 ne fasse pas de discrimination, nos efforts pour le prévenir et le contenir le font, ajoutant qu’il a frappé durement les plus pauvres et les plus vulnérables.
Bien qu’un vaccin soit bientôt disponible, le Secrétaire général a souligné que nous ne devons pas nous leurrer – un vaccin ne peut pas réparer les dommages qui s’étaleront sur des années, voire des décennies, à venir. Alors que cette année difficile tire à sa fin, il a déclaré que nous devons nous résoudre à prendre des décisions et des actions difficiles et ambitieuses qui mèneront à de meilleurs jours à venir. Le Secrétaire général a ajouté que, dans une crise mondiale, nous devons répondre aux attentes de ceux que nous servons avec unité, solidarité et action mondiale multilatérale coordonnée.
**Conseil de sécurité
Juste une mise à jour sur le Conseil de sécurité, qui a tenu ce matin une réunion sur la réforme du secteur de la sécurité. Lors d’un exposé au nom du Secrétariat de l’ONU, le Sous-Secrétaire général, Bintou Keita, a déclaré que pour les sociétés qui se remettent d’un conflit et de l’instabilité, la réforme du secteur de la sécurité est très prometteuse. Ajoutant qu’il est largement reconnu qu’il s’agit d’un élément clé du soutien de l’ONU aux efforts nationaux visant à maintenir la paix et à prévenir «l’éclatement, l’escalade, la continuation et la récurrence du conflit» dans tout le continuum de la paix.
Mais elle a rappelé aux membres du Conseil que les attentes doivent être réalistes. La gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité est une entreprise complexe et à long terme, qui s’étend parfois sur une génération. Par conséquent, a-t-elle conclu, il est important que le soutien de l’ONU dans ce domaine reste fermement ancré et informé par les besoins de sécurité de la population, en tenant compte de chaque contexte unique et de chaque expérience historique.
**Ethiopie
Une note de l’Éthiopie et de la région. Nos collègues humanitaires nous disent qu’une mission est sur le terrain à Afar depuis hier pour évaluer les besoins les plus immédiats des personnes déplacées par le conflit au Tigray et guider notre réponse. Cela fait suite à l’accord dont nous vous avons parlé hier entre l’ONU en Éthiopie et le gouvernement fédéral pour faciliter l’accès des organisations humanitaires aux zones sous le contrôle du gouvernement.
Le conflit au Tigray continue de pousser les gens au Soudan en quête de sécurité. Plus de 46 400 personnes – dont près de la moitié sont des enfants – sont maintenant arrivées au Soudan depuis le début du mois de novembre. Le HCR (Agence des Nations Unies pour les réfugiés) et ses partenaires augmentent la capacité du camp d’Um Rakuba, qui accueille déjà plus de 10 000 réfugiés éthiopiens.
**Yémen
En ce qui concerne le Yémen, la fenêtre pour prévenir la famine au Yémen se rétrécit alors que de nouveaux chiffres révèlent des niveaux records d’insécurité alimentaire aiguë dans le pays. C’est selon les nouvelles informations fournies aujourd’hui par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance). L’analyse de la nouvelle classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC) des agences pour le Yémen indique que des poches de conditions de famine – ou d’insécurité alimentaire de phase 5 – sont déjà revenues pour la première fois en deux ans. Ils préviennent que le nombre de personnes confrontées à ce degré d’insécurité alimentaire catastrophique pourrait presque tripler, passant de 16 500 actuellement à 47 000 personnes entre janvier et juin 2021. Dans le même temps, l’analyse d’aujourd’hui prévient que le nombre de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire de phase 4 – c’est la phase d’urgence – devrait passer de 3,6 millions à 5 millions de personnes.
** Fonds des Nations Unies pour l’enfance – Appel de fonds d’urgence
Nos amis d’en face de l’UNICEF ont lancé aujourd’hui le plus grand appel de fonds d’urgence jamais lancé. Ils recherchent 6,4 milliards de dollars pour atteindre 300 millions de personnes, dont plus de 190 millions d’enfants, avec un soutien et des services essentiels jusqu’à la fin de 2021. L’appel est une augmentation de 35% par rapport aux fonds demandés pour [cette] année. L’UNICEF affirme que cela reflète les besoins humanitaires croissants à l’échelle mondiale au milieu des crises prolongées dues à la pandémie.
L’UNICEF note également que le nombre de catastrophes liées au climat a triplé au cours des 30 dernières années – menaçant la sécurité alimentaire, augmentant la pénurie d’eau, forçant les gens à quitter leur domicile et augmentant le risque de conflits et d’urgences de santé publique. On estime que 36 millions d’enfants, plus que jamais, sont déplacés en raison des conflits, de la violence et des catastrophes. La malnutrition chez les enfants est en augmentation dans les pays du monde entier. Et quelques mises à jour sur le maintien de la paix.
**République centrafricaine
Nous avons une mise à jour sur les prochaines élections en République centrafricaine. La Mission des Nations Unies dans ce pays (MINUSCA) est au courant de la décision rendue plus tôt dans la journée par la Cour constitutionnelle de la République centrafricaine concernant les candidatures à l’élection présidentielle prévue, comme vous le savez, pour la fin de cette année. La Mission des Nations Unies appelle toutes les parties prenantes à respecter la décision de la Cour et à travailler ensemble pour faire avancer le processus électoral. L’ONU continue d’apporter un appui multiforme à ce processus.
**République Démocratique du Congo
La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) rapporte que le Représentant spécial adjoint pour les opérations et la protection, David Gressly, s’est rendu dans les villes de Fataki et Bayoo – ou plutôt dans deux villages du territoire de Djugu en Ituri – dans le cadre de le soutien de la Mission aux communautés et autorités locales. Là, il a rencontré des femmes locales pour discuter de l’impact du conflit en cours dans la région et des moyens de rétablir la paix dans cette partie de l’Ituri.
La Mission des Nations Unies continue de travailler en étroite collaboration avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Djugu, notamment en matière de reconnaissance aérienne, de patrouilles motorisées et à pied de jour et de nuit, l’évacuation des soldats blessés lors des combats et des opérations militaires spéciales. . La Mission des Nations Unies a également déployé des bases militaires à Fataki et Bayoo pour empêcher les activités armées et protéger la population civile.
**France
Et on m’a demandé une réaction au décès de l’ancien Président de la France, et je peux vous dire que le Secrétaire général est attristé par le décès du Président Valéry Giscard d’Estaing. Il exprime ses sincères condoléances et sa profonde sympathie à la famille de M. Giscard d’Estaing et au peuple français. Dans le cadre de son héritage, M. Giscard d’Estaing restera dans les mémoires pour son engagement et sa contribution à l’intégration européenne, ainsi qu’à la coopération entre les principaux pays industrialisés.
** Journée internationale des personnes handicapées
Aujourd’hui, c’est la Journée internationale des personnes handicapées. Dans son message pour la journée, le Secrétaire général a noté que lorsque des crises telles que le COVID-19 frappent les communautés, les personnes handicapées sont parmi les plus touchées. Il a déclaré que même dans des circonstances normales, le milliard de personnes handicapées dans le monde sont moins susceptibles d’avoir accès à l’éducation, aux soins de santé et aux moyens de subsistance ou de participer et d’être incluses dans la communauté. Il a souligné qu’à mesure que le monde se remet de la pandémie, nous devons nous assurer que les aspirations et les droits des personnes handicapées sont inclus et pris en compte dans un monde post-COVID inclusif, accessible et durable.
** Malawi – Handicap
À ce propos, je tenais à signaler que notre équipe sur le terrain au Malawi, dirigée par la coordonnatrice résidente Maria Jose Torres, a appelé tout le monde – y compris le gouvernement, la société civile et le secteur privé – à faire plus pour garantir l’égalité participation des personnes handicapées et pour atteindre les ODD (Objectifs de développement durable). Mme Torres dit que plus de 10% des Malawites qui vivent avec au moins un type de handicap continuent de souffrir de difficultés disproportionnées pour accéder à l’éducation, aux services de santé et à des sources de revenus dignes.
L’équipe de l’ONU a également fermement condamné les cas récents de meurtres et d’exhumations de restes de personnes atteintes d’albinisme. Il a appelé à mettre fin à ces attaques et à la profanation des tombes, ainsi qu’à la persistance de croyances néfastes qui engendrent la discrimination, l’exclusion et la violence contre les personnes atteintes d’albinisme. L’équipe a également noté les multiples défis auxquels sont confrontées les femmes et les filles handicapées, en particulier la menace de violence sexuelle, qui s’est également aggravée pendant la pandémie.
** Indice des prix des aliments
Et voici notre mise à jour mensuelle sur l’indice des prix des denrées alimentaires de la FAO, qui indique que les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre pour atteindre leur plus haut niveau en près de six ans. L’indice FAO des prix des denrées alimentaires s’est établi en moyenne à 105,0 points au cours du mois, en hausse de 3,9% par rapport à octobre et de 6,5% de plus que sa valeur un an plus tôt.
La FAO a également noté que l’impact de la pandémie du COVID-19, en particulier en termes de pertes de revenus, est un facteur important des niveaux d’insécurité alimentaire mondiale. La pandémie intensifie des conditions déjà fragiles causées par les conflits, les ravageurs et les chocs météorologiques, y compris les récents ouragans en Amérique centrale et les inondations en Afrique. Selon le rapport trimestriel sur les perspectives de récolte et la situation alimentaire, également publié aujourd’hui par la FAO, 45 pays continuent à avoir besoin d’une aide extérieure pour l’alimentation. Parmi ces pays, 34 se trouvent en Afrique.
**Océans
Je tenais à signaler qu’aujourd’hui était également le lancement du rapport du Groupe de haut niveau pour une économie océanique durable. Dans un message vidéo, le Secrétaire général a déclaré que les conclusions du rapport, qui sont le fruit de deux années de recherche d’experts, devaient être mises en œuvre. Il dit qu’avec de meilleures politiques et technologies, nous pouvons produire jusqu’à six fois plus de nourriture à partir de l’océan, générer 40 fois plus d’énergie renouvelable, sortir des millions de personnes de la pauvreté et contribuer à un cinquième des réductions de gaz à effet de serre.
Le Secrétaire général a également félicité les 14 chefs d’État du Panel océanique qui ont convenu que, d’ici 2025, leurs pays géreront de manière durable toutes les zones océaniques sous leur juridiction nationale. Il a également salué le leadership des pays qui ont adhéré à la Global Ocean Alliance. Khalas. Betul, puis James.Source : United Nations, 3 déc 2020 (traduction non officielle)
Tags : COVID-19, Conseil de sécurité, Ethiopie , Yémen, Fonds des Nations Unies pour l’enfance, République centrafricaine, République Démocratique du Congo, France, Journée internationale des personnes handicapées, Malawi, Handicap, Indice des prix des aliments, Océans,
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Sahara occidental: l’ONU proroge le mandat de la MINURSO
Le Conseil de sécurité a décidé vendredi soir de proroger pour une durée d’un an le mandat de la MINURSO, la Mission des Nations Unies chargée de l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.
A l’exception de la Russie et l’Afrique du Sud, 13 membres du Conseil de sécurité ont adopté la résolution 2548 (2020), qui appelle les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.Jusqu’en 2017 inclus, le mandat de la MINURSO était renouvelé par cycle de 12 mois. En avril 2018, les Etats-Unis, pays porte-plume, avaient obtenu un renouvellement semestriel, l’idée étant que la Mission devait soutenir les bons offices de l’Envoyé spécial du Secrétaire général et qu’un renouvellement plus court était un moyen de démontrer la détermination du Conseil en ce sens.Alors que les Etats-Unis souhaitaient que le texte soit approuvé par consensus, le vote d’aujourd’hui a enregistré l’abstention de la Russie et de l’Afrique du Sud. Moscou considère que le principe de l’autodétermination du peuple sahraoui n’a pas été suffisamment souligné dans la nouvelle résolution.Lors de la séance d’aujourd’hui, plusieurs membres du Conseil, ont appelé le Secrétaire général à désigner sans tarder un nouveau Emissaire au Sahara occidental pour succéder à l’ancien président allemand Horst Kohler.Le Front Polisario a, à plusieurs reprises, dénoncé le Maroc qui n’avait aucune intention de mettre en œuvre les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ou de lever les obstacles aux efforts de la communauté internationale pour le règlement https://www.jeune-independant.net/sahara-occidental-lonu-proroge-le-mandat-de-la-minurso/du conflit.Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, M. Sidi Mohamed Omar, a soutenu récemment que le Front Polisario n’attend rien de nouveau de ces consultations du Conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la Minurso, expliquant que les consultations ne rapporteront rien de nouveau par rapport à la session de l’année dernière au cours de laquelle le mandat de la mission de l’ONU a été renouvelé pour une nouvelle année.Le diplomate sahraoui a déclaré que l’absence d’un émissaire de l’ONU ne sert pas le processus politique qui est dans un état de paralysie complète depuis la démission de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, l’ancien président allemand, Horst Kohler en mai dernier.Dans son nouveau rapport sur la situation au Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteress, a affirmé qu’une solution politique juste permettant l’autodétermination du peuple sahraoui était “possible”.“Je demeure convaincu qu’il est possible de trouver une solution à la question du Sahara occidental, malgré la suspension du processus politique depuis la démission de mon envoyé personnel, Horst Kohler, pour raisons de santé”, écrit le SG de l’ONU.Relevant la dynamique enclenchée par l’ancien émissaire, Guterres a jugé “impératif” d’entretenir ce processus politique. A ce titre, il s’est dit “déterminé” à nommer un nouvel émissaire pour progresser sur la base des acquis obtenus lors des discussions de Genève.Guterres a appelé à la reprise du processus politique “de bonne foi et sans conditions préalables” dès la nomination d’un nouvel envoyé personnel.Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.Source : Le Jeune Indépendant, 31 oct 2020Tags : Sahara Occidental, MINURSO, ONU, Conseil de Sécurité, Maroc, -
Le Conseil de sécurité échoue à adopter une résolution « commémorative » sur les femmes, la paix et la sécurité
Cet après-midi, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à s’entendre sur l’adoption d’une résolution destinée à commémorer le vingtième anniversaire de la première résolution du Conseil sur « Les femmes et la paix et la sécurité », à savoir la résolution 1325 (2000).
Le projet de résolution présenté par la Fédération de Russie a recueilli 10 abstentions (Allemagne, Belgique, Estonie, États-Unis, France, Niger, République dominicaine, Royaume-Uni, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Tunisie) et seulement 5 voix en sa faveur (Afrique du Sud, Chine, Fédération de Russie, Indonésie, Viet Nam).
En raison de la pandémie de COVID-19, le Conseil de sécurité s’était déjà réuni hier par visioconférence pour son débat public annuel sur la question. Il a procédé au vote par voie de correspondance électronique. Les votes ont été envoyés au Directeur de la Division des affaires du Conseil de sécurité qui les a transmis au Président du Conseil. Le représentant de la Fédération de Russie, Président pour le mois d’octobre, a donc convoqué les membres du Conseil par visioconférence pour annoncer le résultat du vote.
Après des négociations difficiles, il semblerait que la majorité des délégations aient renoncé à appuyer un texte qui reprenait essentiellement les termes des résolutions précédentes, sans répondre à certaines de leurs préoccupations, notamment en ce qui concerne le rôle de la société civile, les violences sexuelles à l’égard des femmes en période de conflit ou encore leurs droits à la santé sexuelle et reproductive.
Tant qu’à commémorer le vingtième anniversaire de la première résolution sur la question des femmes et de la paix et de la sécurité, ces délégations auraient en outre penché pour un format plus percutant, l’essentiel étant la mise en œuvre du programme y relatif.
Par ce projet de résolution, le Conseil de sécurité aurait commémoré le vingtième anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000), « occasion unique de faire le bilan des progrès accomplis à ce jour ainsi que de s’engager à faire appliquer plus avant le programme pour les femmes et la paix et la sécurité », sachant que l’année 2020 coïncide aussi avec le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing sur les femmes.
Conscient qu’il doit accorder une attention plus systématique au respect des engagements pris à ce sujet dans son propre travail, le Conseil aurait exhorté les États Membres « à s’engager à appliquer le programme pour les femmes et la paix et la sécurité et les priorités qui y sont fixées en assurant et en facilitant la participation pleine et véritable des femmes, sur un pied d’égalité, à toutes les étapes des processus de paix, notamment en prenant systématiquement en considération les questions de genre ».
À l’entame de ce projet, le Conseil aurait exprimé « sa profonde inquiétude » quant à l’impact négatif disproportionné de la pandémie de COVID-19, notamment du point de vue socioéconomique, sur les femmes dans le monde, en particulier celles qui vivent dans des pays ravagés par des conflits armés ou dans des situations postconflit, et celles qui sont touchées par des crises humanitaires.UN Press release, 30 oct 2020
Tags : UN, ONU, Conseil de Sécurité, femmes, paix, sécurité,
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Maroc Leaks : Manoeuvres en prévision de l’échéance d’avril
Note
En prévision des prochaines échéances liées à la Question nationale (visite de Ross, élaboration du rapport du SG des Nations Unies et adoption d’une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité), je vous soumets les éléments d’appréciation suivants :
• Le contexte général de l’échéance d’avril est marqué par trois faits essentiels à savoir la poursuite de la nouvelle approche préconisée par M. Ross, une montée en puissance des pressions exercées par les Etats-Unis et à un degré moindre par le Royaume-Uni sur le volet droits de l’homme et, enfin, une recrudescence de l’activisme agressif de nos adversaires comme en témoigne le passage, avant-hier, d’Aminatou Haidar au Parlement Européen et la campagne médiatique orchestrée, hier à Paris, par l’acteur espagnol Bardem.
• La conjugaison de ces trois facteurs et le timing de leur activation renseignent sur la nature du contexte général dans lequel évolueront les discussions en prévision de l’échéance d’avril ; un contexte où la sérénité des débats et la recherche d’une solution politique ne seront pas assurées et où la plus grande vigilance est de mise.
• Ce constat est corroboré par les multiples signaux recueillis, auprès de nombreux intervenants, à New York, Washington, Paris et Rabat.
• A ce stade, il est essentiel d’agir, de manière préventive et urgente, en vue de sécuriser la position marocaine, de contrecarrer les manœuvres malveillantes de nos adversaires et d’inverser le penchant droit- de l’hommiste de l’administration américaine.
• L’objectif stratégique étant d’éviter un scénario où les multiples acquis du Maroc seraient menacés et ou, in fine, l’expérience de 2013 pourrait se renouveler.
• A la différence qu’en 2014, l’action de l’administration américaine se singularise par son caractère élaboré qui dénote d’une véritable stratégie et non, d’une démarche esseulée de Suzanne Rice.
• L’action proposée doit être triple à savoir renforcer le « pendant politique » du processus en cours avec M. Ross, donner des signaux concrets sur les engagements souscrits en matière des droits de l’homme et consolider le cercle de nos appuis au conseil de sécurité (France, Russie, Chine et éventuellement l’Espagne pour le Groupe des amis du SG des NU).
• Par cette stratégie, nous pourrons remettre « la recherche d’une solution politique » au centre des discussions, affaiblir durablement les manœuvres de nos adversaires sur les questions périphériques, contenir l’agressivité et l’entêtement inexpliqués d’une frange déterminée de l’administration américaine et renforcer la position de nos appuis.
• Il est entendu que le renforcement du « pendant politique » du processus en cours avec M. Ross vise à minimiser sa capacité de nuisance aussi bien en ce qui concerne sa contribution au rapport du SG qu’au niveau de ses relais au Département d’Etat.
A la lumière de ce qui précède, l’urgence se fait sentir quant à la nécessité d’adopter des mesures nationales substantielles et convaincantes pour écarter tout scénario préjudiciable à nos intérêts. Ceci passe par des décisions sur :
1. Un renforcement des mécanismes nationaux à travers un meilleur traitement des plaintes soumises aux autorités gouvernementales par le CNDH.
2. La reconnaissance juridique de l’ASVDH.
3. La mise dans le circuit législatif de la réforme sur les compétences des tribunaux militaires.
Ma visite à Washington, début mars prochain, pourrait constituer l’occasion de présenter les décisions précitées démontrant ainsi la bonne foi du Maroc mais surtout sa capacité à honorer ses engagements. De plus, ma visite à Genève, à l’occasion de la session du CDH, pourrait me permettre d’aborder avec Mme Pillay (qui bénéficie d’un appui du Président Obama) le principe de sa visite au Maroc.Source : document confidentiel, 21 fév 2014
Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, Conseil de Sécurité, MINURSO,
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Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 6 février 2020
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)
Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Déplacements du Secrétaire général
Le Secrétaire général quittera New York plus tard dans la journée pour se rendre à Addis-Abeba où il assistera au Sommet de l’Union africaine le week-end prochain.
Ce sera l’occasion pour le Secrétaire général de discuter des efforts du continent pour « faire taire les armes », ainsi que des travaux communs des Nations Unies et de l’Union africaine pour relever l’éventail des défis mondiaux. Il doit rencontrer de nombreux dirigeants africains présents au Sommet.
Le Secrétaire général sera de retour au Siège des Nations Unies mardi prochain.
Conseil de sécurité
Ce matin, le Président en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Premier Ministre albanais Edy Rama, a fait un exposé aux membres du Conseil de sécurité sur le partenariat entre l’ONU et l’OSCE.
Cet après-midi à 15 heures, le Conseil de sécurité se penchera sur la situation en Syrie. L’Envoyé spécial des Nations Unies, Geir Pedersen, et le Coordonnateur des secours d’urgence, Mark Lowcock, feront le point de la situation avec les membres du Conseil.
Libye
L’ONU reste préoccupée par les effets persistants des combats en Libye sur les civils. Les tirs de roquette et les tirs d’artillerie lourde se sont poursuivis hier dans les districts d’Abusliem et de Salaheddine à Tripoli. Au moins un civil a été tué et cinq autres blessés.
Les écoles locales du district d’Abusliem devraient rouvrir la semaine prochaine. L’ONU rappelle à toutes les parties leur obligation, en droit international humanitaire, de veiller constamment à épargner les civils et les infrastructures civiles, y compris les écoles.
Les combats en cours à Syrte et aux alentours, qui font suite au changement de contrôle territorial dans la région de Syrte depuis début janvier, poussent de plus en plus de résidents à prendre la fuite, en particulier dans la zone de front d’Abu Qurain. Plus de 2 000 personnes ont fui la région, selon les comités de crise locaux libyens.
Les partenaires humanitaires soutiennent les efforts nationaux de riposte en fournissant une assistance aux personnes déplacées, notamment en livrant des paniers de nourriture, des kits d’hygiène, des couvertures, des matelas et d’autres articles non alimentaires, notamment à Misrata, Houn et Al Jufra.
République centrafricaine
Dans un message vidéo diffusé à Bangui, lors d’une cérémonie marquant le premier anniversaire de l’Accord pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine, le Secrétaire général a félicité le peuple du pays et son gouvernement d’avoir accompli de réels progrès. Il a noté la réduction du nombre d’incidents violents au cours de l’année écoulée, ainsi que le démarrage du processus de démobilisation, de désarmement et de réintégration et le redéploiement des forces de sécurité.
En dépit de ces développements positifs, le Secrétaire général a fermement condamné la violence commise actuellement et s’est dit préoccupé par les retards dans la mise en œuvre de l’Accord de paix. Il a appelé tous les signataires à respecter leurs engagements et a réitéré que le peuple centrafricain doit être au cœur du processus de paix.
Dans une déclaration commune, l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et l’ONU ont réitéré leur soutien à la pleine mise en œuvre de l’Accord de paix, qui, selon eux, est la seule voie viable pour établir une paix durable dans le pays.
Prix mondiaux des denrées alimentaires
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté pour le quatrième mois consécutif en janvier selon l’indice des prix alimentaires de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette hausse a atteint en moyenne 182,5 points, soit 0,7% de plus qu’en décembre dernier et 11,3% de plus que le même mois l’an dernier. Les huiles végétales, le sucre et le blé ont été les principaux responsables de cette augmentation des prix.
La FAO a également publié une nouvelle prévision de la production céréalière mondiale en 2019, selon laquelle on aurait atteint un niveau record de 2 715 millions de tonnes, soit une augmentation de 2,3% par rapport à l’année précédente.
Mutilations génitales féminines
Plus de 200 millions de filles et de femmes aujourd’hui en vie ont subi des mutilations génitales féminines, a déclaré le Secrétaire général dans un message à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Cette année, a-t-il précisé, plus de quatre millions de filles sont en danger.
Alors que l’ONU s’engage dans une Décennie d’action en faveur des objectifs de développement durable, le Secrétaire général a appelé à faire également de cette décennie celle qui mettra un terme à la pratique des mutilations génitales féminines.
Les Chefs du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), d’ONU-Femmes, d’UNICEF et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont également publié leur propre appel pour un leadership politique et des engagements forts en vue de mettre fin à cette pratique, ajoutant que les jeunes d’aujourd’hui peuvent jouer un rôle essentiel.
L’OMS a lancé un nouvel outil interactif de modélisation montrant que si l’on traitait toutes les conséquences médicales des mutilations génitales féminines dans le monde, cela coûterait 1,4 milliard de dollars par an.
Contributions financières
Les Maldives et Tuvalu ont intégralement payé leurs contributions au titre du budget ordinaire, faisant ainsi passer à 41 le nombre d’États Membres qui ont à ce jour payé la totalité de leurs cotisations pour 2020.
UN PRESS RELEASE, 6 fév 2020
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