Étiquette : Conseil des droits de l’homme

  • Réaction de l’AARASD à la présidence marocaine du Conseil des droits de l’homme

    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Conseil des droits de l’homme, répression,

    Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique
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    Communiqué de presse

    Le Maroc préside en 2024 le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU : une mauvaise farce ?

    Ce 10 janvier 2024, 30 États parmi les 47 votants au Conseil ont élu, à bulletin secret, le Maroc pour présider le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en 2024.

    Ce n’est pas une bonne nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui, dans le monde, plaident et bataillent pour que les droits humains soient respectés. Batailles menées par de multiples organisations aussi bien dans leur pays qu’à Genève. En effet le Maroc ne se distingue pas positivement en ce domaine : une monarchie autoritaire, qui empêche toute liberté de presse et surveille de près toute forme de contestation, et surtout un pays qui depuis 1975 occupe son voisin le Sahara occidental et empêche le scrutin d’autodétermination de son peuple, pourtant recommandé par l’ONU et le Conseil de Sécurité chaque année.

    Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les Sahraouis qui vivent dans un pays occupé et qui sont soumis à une surveillance de chaque instant.

    Cette élection, qui chaque année s’organise grâce à un consensus passé entre les votants, n’a pas été de cette nature ce 10 janvier 2024. Le Maroc a réuni 30 voix, alors que l’Afrique du Sud en a réuni 17. En ce moment de guerre au Proche-Orient, ce vote a été strictement politique et s’est détourné de son enjeu principal : contribuer au respect des droits humains. On a eu d’un côté le Maroc, proche d’Israël, signataire des accords d’Abraham, et de l’autre l’Afrique du Sud, si attentive à la situation des Palestiniens comme des Sahraouis, qui vient de solliciter une procédure auprès de la Cour internationale de Justice de la Haye pour instruire les manquements de l’État d’Israël aux obligations qui lui incombent vis-à-vis des Palestiniens pour la prévention et la répression du crime de génocide.

    Depuis près de 50 ans, les Sahraouis subissent la cruelle répression marocaine : disparitions et
    emprisonnements sans procès du temps d’Hassan II, tortures et prisons pour tous ceux qui ont osé, en 2010, s’affronter au Makhzen à Gdeim Izik… Depuis près de 50 ans le Sahara occidental est devenu une prison à ciel ouvert pour tous ceux et pour toutes celles qui refusent l’occupation et toutes les formes de souveraineté marocaine sur leur pays.

    À leurs côtés, nous soutenons leur bataille pour l’autodétermination, pour la libération de leurs prisonniers politiques. À leurs côtés, nous irons demander des comptes au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Et d’abord réaffirmer que le statut du Sahara occidental ne se décrète pas dans ce Conseil. Par contre, son désormais éminent président, Monsieur Omar Zniber, doit très vite proposer au Ministre de la Justice marocain la libération des prisonniers politiques sahraouis condamnés à l’occasion de procès peu conformes avec les standards que défendent les organismes et les juristes de l’ONU en charge du respect des droits humains. Cette libération a d’ailleurs été requise le 11 novembre dernier par le groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire.

    Régine Villemont

    Paris le 11 janvier 2024

    #SaharaOccidental #Maroc #Conseil #droitsdelhomme

  • L’ONU accuse Israël de la responsabilité du conflit palestinien

    L’ONU accuse Israël de la responsabilité du conflit palestinien

    ONU, Israël, Palestine, Conseil des droits de l’homme,

    Le rapport émis par une commission d’enquête à la demande du Conseil des droits de l’homme de l’ONU désigne l’entité sioniste comme responsable du conflit avec la Palestine, selon une information rapportée mardi par la presse française.

    « C’est ce manque de mise en œuvre doublé d’un sentiment d’impunité ainsi que les preuves très claires qu’Israël n’a aucune intention de mettre fin à l’occupation et la discrimination permanente contre les Palestiniens qui sont au cœur de ces violations répétées aussi bien dans les Territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-est et Israël » pointe sans ménagement la présidente de la commission Navanethem Pillay.

    Cette dernière, qui a occupé le poste de Haut-Commissaire aux droits de l’homme, estime, citée par le journal Le Monde, que le conflit entre Palestiniens et Israéliens est de « nature asymétrique » et illustre « la réalité d’un Etat qui en occupe un autre ».

    Elle explique, par ailleurs, que les « conclusions et recommandations liées aux causes profondes » de la situation tendues entre les deux États, font converger les responsabilités « dans leur immense majorité vers Israël ».

    Navanethem Pillay déplore également le fait que les recommandations faites par l’ONU dans le cadre de ses précédentes études et rapports « ont été largement ignorés, y compris les appels à ce qu’Israël rende des comptes pour les violations du droit humanitaire et des droits de l’homme, tout comme les tirs de roquettes à l’aveugle contre Israël par des groupes armés palestiniens ».

    Le rapport, commandé par l’ONU en 2021, considère que « mettre fin à l’occupation de territoires par Israël, en pleine conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité, reste crucial pour mettre fin au cycle persistant de violences ».

    « Ce qui est devenu une situation d’occupation perpétuelle a été cité par des parties prenantes palestiniennes comme israéliennes comme l’une des racines des tensions récurrentes, de l’instabilité et du prolongement d’un conflit aussi bien dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est qu’en Israël », poursuit le rapport dans un extrait relayé par le journal Le Parisien.

    À noter que la diplomatie israélienne a réagi à ce rapport par voie de communiqué en l’accusant d’être « partial et biaisé, disqualifié par sa haine pour l’Etat d’Israël et reposant sur une longue série de rapports partiaux et biaisés ».

    Fatima Aissat

    Fil d’Algérie, 08/06/2022

    #ONU #Israël #Palestine

  • Russie-CDH, Larbaoui explique le vote de l’Algérie

    Russie-CDH, Larbaoui explique le vote de l’Algérie – Conseil des droits de l’Homme, Assemblé générale de l’ONU, Fédération de Russie,

    L’Algérie fait partie des 24 pays qui se sont opposés à la décision de suspension de la Fédération de Russie du Conseil des droits de l’Homme, en votant contre la résolution présentée par un groupe de pays occidentaux lors de la session extraordinaire de l’Assemblé générale de l’ONU, ce jeudi 7 avril 2022. Parmi les pays arabes, seule la Libye a voté en faveur de cette résolution. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn, le Koweït, Oman, l’Égypte, la Jordanie, l’Irak, le Soudan, la Tunisie et le Yémen, se sont abstenus, tandis que le Maroc, le Liban, la Mauritanie, Djibouti et la Somalie étaient absents de la séance de vote. L’Algérie et la Syrie sont donc les deux pays arabes qui se sont distingués en votant en faveur du maintien de la Russie au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

    Quelques pays africains ont pris la même position que l’Algérie, en rejetant la résolution présentée par des pays membres de l’OTAN. Il s’agit du Burundi, la République centrafricaine, le Congo, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Gabon, le Mali et le Zimbabwe. La plupart des pays africains se sont abstenus. En Algérie, l’opinion publique n’a pas cru un seul mot des accusations portées contre la Russie à propos de massacres de civils ukrainiens. Les Algériens se rappellent les mensonges de la propagande outrancière des pays membres de l’OTAN depuis Timisaora (en Roumanie) jusqu’à la prétendue volonté d’Al-Gueddafi de commettre des crimes contre son peuple, l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne, en passant par le mensonge sur la détention par l’Irak d’armes de destruction massive.

    Tous ces mensonges et d’autres ont servi à des agressions contre des pays souverains. Les médias aux ordres dans les pays membres de l’OTAN ont relayé des images et des récits préfabriqués pour intoxiquer leurs opinions publiques et justifier soit les guerres d’agressions soit les sanctions de tous ordres (politiques, économiques, sportives, culturelles,…) contre des pays dont la politique contrarie les intérêts des pays occidentaux. Il faut noter pour le cas soulevé dans le cadre de la crise ukrainienne, il n’y a aucune enquête pour vérifier la véracité des faits. C’est ce qu’ a fait remarquer le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur, Nadir Larbaoui, dans une allocution prononcée devant l’Assemblée générale, pour expliquer le sens du vote de l’Algérie.

    « En dépit de la cruauté des images relayées sur certaines villes ukrainiennes qui doivent être condamnées dans les termes les plus vifs et les crimes présumés qui en découlent d’une extrême gravité, il est plus qu’impératif de permettre aux mécanismes onusiens compétents d’enquêter sur ces faits sur le terrain de manière neutre et impartiale afin de rendre justice à toutes les victimes », a-t-il soutenu.

    « Permettre aux mécanismes onusiens compétents de s’acquitter pleinement de leur mission et rôle conformément aux règles du Droit international et aux résolutions pertinentes de l’ONU, loin de toute ingérence ou préjugé, constitue pour l’Algérie une condition sine qua non en vue de prouver les faits concernant toute violation grave et systématique des droits de l’Homme », souligne le diplomate algérien. »

    La délégation de mon pays estime que les efforts internationaux multilatéraux requièrent le renforcement du dialogue et de la coopération, sans exclusion aucune, malgré la divergence des positions », souligne M. Larbaoui, affirmant que la suspension de la qualité de membre d’un pays élu par la communauté internationale, par une quelconque instance onusienne, n’est pas à même de renforcer l’esprit de travail et de coopération multilatérale.

    L’ambassadeur Larboui a réitéré le soutien de l’Algérie aux négociations directes entre la Russie et l’Ukraine en vue de cesser les opérations militaires et de prendre en charge la crise humanitaire. Il a appelé à l’intensification des efforts diplomatiques internationaux visant le règlement de cette crise de manière à empêcher l’effondrement progressif des normes diplomatiques et à parvenir à une solution politique garantissant la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays.

    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 09/04/2022

  • Le Maroc a construit une « industrie du mensonge »

    Le Maroc a construit une « industrie du mensonge » – Sahara Occidental, Algérie, Conseil des droits de l’Homme,

    Le Maroc manipule l’opinion publique internationale, déforme les réalités à propos de son occupation militaire du Sahara occidental et construit « une industrie du mensonge », a affirmé le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Lazhar Soualem.

    Dans un droit de réponse de la délégation algérienne au ministre de la Justice du Maroc qui a consacré « le tiers de son intervention à l’attaque de l’Algérie », durant le segment de Haut niveau de la 49e session du Conseil des droits de l’Homme, M. Soualem a dénoncé jeudi les pratiques du Royaume et le black-out médiatique imposé pour passer sous silence l’actualité dans le pays, alors que depuis des semaines, « les manifestants occupent les espaces publics de 50 villes marocaines pour dénoncer la rapine, la prédation et l’injustice sociale (…) et réclamer le changement ».

    Dans ce sens, le représentant de l’Algérie a affirmé que « ce Royaume faussement constitutionnel maquille ses bilans, y compris ceux des droits de l’Homme ». « Il travestit les réalités induites par l’occupation militaire d’un territoire (Sahara occidental), pour lequel il ne dispose pas de titre de propriété (…), manipule l’opinion publique internationale, réprime violemment ses opposants y compris par sa police numérique et espionne ses propres alliés », a-t-il fustigé.

    « En somme, il a construit et monté comme tout le reste du château, une industrie du mensonge adossée à une machine à audimat pour s’assurer la complaisance de ses protecteurs, en vue de favoriser comme c’est le cas depuis quatre décennies, l’inaction des organes de délibération et de sanction des Nations unies », a résumé M. Soualem.

    Cet acharnement contre l’Algérie est nourri pour la simple raison que l’Algérie reste « attachée à la légalité internationale, et est solidaire avec un peuple qui refuse l’occupation et le fait accompli de la colonisation et qui demande depuis plus de 4 décennies l’organisation d’un référendum d’autodétermination en faveur du peuple de ce territoire (Sahara occidental), enregistré comme un territoire à décoloniser au niveau des Nations unies », a martelé l’ambassadeur algérien. Enfin, le représentant permanent de l’Algérie à Genève a appelé à un « sursaut des consciences pour souligner notre collective responsabilité afin de mettre un terme à l’incongruité des formules concoctées par le Maroc qui, sans détour, assume devant nous une agression caractérisée ».

    Aujourd’hui l’entreprise, 05/03/2022

    #Maroc #Algérie #SaharaOccidental

  • Droit à l'autodétermination des peuple : L'Algérie appelle au respect des droits fondamentaux

    La mission permanente de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève et des organisations internationales en Suisse a appelé à la réalisation effective du droit inaliénable à l’autodétermination des peuples notamment au Sahara occidental occupé où la situation nécessite l’établissement d’un « mécanisme international » de surveillance des droits de l’Homme.

    Dans une déclaration, lue vendredi au cours de la 46e session ordinaire du Conseil des droits de l’Homme, la délégation algérienne « appelle à la réalisation effective du droit inaliénable à l’autodétermination » et reconnaît que l »‘occupation étrangère entraîne de sérieux obstacles sur la jouissance des libertés et des droits fondamentaux ».
    Citant le cas du Sahara occidental, la mission permanente de l’Algérie à Genève souligne qu’ »à ce jour, le peuple du territoire non autonome n’a pas encore eu la possibilité d’ex ercer librement son droit à l’autodétermination, son droit à vivre pacifiquement dans son propre territoire ». « Cette situation qui dure depuis plus de quatre décennies appelle à l’établissement d’un mécanisme international pour surveiller la situation des droits de l’Homme dans le territoire illégalement occupé », souligne la délégation algérienne.
    Et de poursuivre: « Le pillage des ressources naturelles par des multinationales constitue un crime supplémentaire et une aggravante violation des droits de l’Homme dont auront à répondre devant les juridictions les entreprises coupables qui par leur insatiable prédation, contreviennent au principe de la souveraineté permanente des peuples sur leurs richesses et ressources naturelles ». La mission algérienne a, en outre, saisi l’occasion pour saluer l’adoption de la Déclaration et le Programme d’Action de Vienne, qui « traduit un fort engagement et un sincère investissement de la communauté internationale quant à la promotion et la protection des droits de l’Homme ». C’est pourquoi, précise-t-elle, « il est du devoir de chaque État de poursuivre de tout mettre en œuvre, pour éradiquer ce fléau ».